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  • #Omicron : une biologie et une dynamique virale différentes de celles observées chez les précédents variants – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/02/09/omicron-une-biologie-et-une-dynamique-virale-differentes-de-celles-observees

    Dans ce billet de blog, je vous invite, à travers les données issues d’articles publiés ces dernières semaines, à comprendre les moyens utilisés par la recherche pour explorer les propriétés biologiques et virologiques d’Omicron. Celles-ci révèlent en quoi ce nouveau variant du #SARS-CoV-2 est atypique.

    L’objectif des chercheurs est de comprendre comment les multiples mutations présentes dans sa protéine spike altèrent la structure de cet élément clé de la particule virale et modifient la biologie de ce variant en comparaison avec les autres. La connaissance de ces mécanismes moléculaires – qui sous-tendent à la fois sa transmissibilité, son attachement au récepteur cellulaire, sa capacité d’échappement immunitaire – est d’une importance capitale pour concevoir et développer des stratégies thérapeutiques et vaccinales contre ce variant et ceux qui continueront à émerger.

    Une origine hypothétique

    Depuis le début de la pandémie Covid-19, aucun variant préoccupant du SARS-CoV-2 n’avait accumulé autant de mutations et entraîné un tel échappement immunitaire qu’Omicron. Ce nouveau variant renferme 37 mutations sur sa protéine spike, en comparaison avec le variant Gamma qui en comporte 12 et qui représentait jusqu’à présent le variant le plus muté.

    Après avoir été identifié en novembre 2021 en Afrique australe, Omicron a rapidement diffusé à travers le monde, allant souvent jusqu’à prendre le pas sur Delta et infecter des personnes doublement vaccinées.

    À ce jour, on ignore comment le variant Omicron a pu émerger. Plusieurs hypothèses ont été proposées. Selon la première, ce variant est apparu chez une personne atteinte d’une infection chronique par le SARS-CoV-2. Cette situation s’observe chez des individus immunodéprimés, notamment ceux infectés par le virus du sida (VIH) ou ayant reçu une greffe nécessitant la prise d’un traitement immunosuppresseur. Deux équipes sud-africaines indépendantes ont notamment décrit le cas de deux femmes atteintes de sida, âgées d’une trentaine d’années et de 22 ans et dont la maladie à VIH n’était pas contrôlée par les antirétroviraux. Chez ces patientes immunodéprimées, l’infection prolongée par le SARS-CoV-2 a conduit à l’accumulation dans le génome du coronavirus d’une vingtaine et d’une trentaine de mutations.

    Autre hypothèse : Omicron serait la conséquence du passage du virus de l’homme à l’animal puis de l’animal à l’homme. (...)

    #covid-19 #variants

  • Hong Kong : transmission du SARS-CoV-2 de hamsters de compagnie à l’homme, suivie d’une diffusion interhumaine – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/01/30/hong-kong-transmission-du-sars-cov-2-de-hamsters-de-compagnie-a-lhomme-suivi

    Tout commence, à Hong Kong, le 11 janvier 2022. Une employée de 23 ans travaillant dans l’animalerie Little Boss, qui vend des hamsters, des lapins et des chinchillas, présente un mal de gorge et de la toux. Elle est doublement vaccinée contre la #Covid-19, la deuxième dose lui ayant été administrée le 16 septembre 2021. Elle est dépistée positive pour le SARS-CoV-2 le 15 janvier 2022. Un second test PCR, réalisé le lendemain, confirme le diagnostic. Le séquençage génomique révèle qu’il s’agit du variant Delta (lignage AY127).

    Le 8 janvier, soit trois jours avant que l’employée ne présente les premiers symptômes de la Covid-19, une mère et sa fille s’étaient rendues dans cette animalerie. Les deux femmes avaient alors parlé avec l’employée au sujet d’hamsters que la fille avait achetés quatre jours plus tôt.

    Et voilà que la mère développe des symptômes respiratoires quatre jours plus tard, le 12 janvier. Un test PCR est déclaré positif le 17 janvier, confirmé par un second test réalisé le lendemain. Puis c’est au tour du mari, de la fille et du fils, d’être dépistés positifs pour le SARS-CoV-2. Chacun des membres de la famille était vacciné. La mère avait reçu la deuxième dose en septembre 2021, le père en août 2021, le fils en juin 2021 et la fille en juillet 2021.

    Vaste enquête épidémiologique

    Les autorités sanitaires décident de mener une enquête épidémiologique. Le 17 janvier, on procède à 125 prélèvements nasopharyngés chez 69 hamsters, 42 lapins et 14 cobayes. Seuls sept écouvillonnages réalisés sur des hamsters sont positifs pour le SARS-CoV-2. L’entrepôt ayant fourni l’animalerie en animaux de compagnie est inspecté le lendemain, 18 janvier. Les techniciens réalisent 511 écouvillonnages chez 137 hamsters, 204 lapins, 116 chinchillas et 2 souris. Seul un écouvillonnage provenant d’un hamster syrien (plus communément appelé hamster doré) est trouvé positif pour le SARS-CoV-2 au test PCR.

    [...]
    Des animaux de compagnie importés des Pays-Bas

    [...]

    On rappelle que Hong Kong a adopté une stratégie « zéro Covid ». Dans ce territoire, aucun cas de Covid-19 acquis localement n’avait été recensé entre le 9 octobre 2021 et le 8 janvier 2022. Par ailleurs, le dernier cas d’infection au variant Delta (AY217) avait été détecté chez un passager placé en quarantaine le 13 décembre 2021.

    Selon les auteurs, il est probable que l’absence antérieure de circulation du variant Delta, associé à une approche One Health (qui considère que les santés humaine, animale et environnementale font partie d’un tout), ait facilité la détection de cette flambée épidémique et ait incité à mener une enquête épidémiologique. En revanche, il n’est pas impossible que des évènements similaires puissent survenir ailleurs dans le monde et passer totalement inaperçus.

    #transmission_animal_humain

  • Comment le #SARS-CoV-2 peut évoluer en #variant préoccupant chez un individu #immunodéprimé – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/01/19/comment-le-sars-cov-2-peut-evoluer-en-variant-preoccupant-chez-un-individu-i

    Sandile Cele et ses collègues sont parvenus à isoler le virus vivant dans plusieurs prélèvements successifs, notamment 190 jours après le diagnostic de Covid-19, montrant par la même que la patiente excrétait alors du virus infectieux.

    […]

    Les chercheurs ont testé la capacité d’anticorps de sujets convalescents infectés par la souche ancestrale à neutraliser les isolats viraux collectés à J6, J20 et J190. Il ressort qu’à J190 le pouvoir neutralisant des anticorps était considérablement réduit par rapport à J6, ce qui indique donc un accroissement progressif de l’échappement immunitaire.

  • Présidence du CNRS : l’alternative Coutard – {Sciences²}
    https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/12/06/presidence-du-cnrs-lalternative-coutard


    Olivier Coutard

    La nomination du Président du CNRS est d’habitude la seule affaire du gouvernement. Elle se règle en général à trois, Président de la République, premier ministre et ministre en charge de la recherche. La fonction doit être renouvelée à la fin de janvier 2022. Elle passe par des candidatures soumises à un comité de sélection (1) présidé par Claire Giry, directrice générale de la recherche et de l’innovation depuis juin 2021 qui fera des propositions à Frédérique Vidal. Puis, la candidature retenue devra plancher devant la commission des affaires cultures de l’Assemblée nationale qui aura besoin d’un vote des deux tiers pour s’opposer au choix gouvernemental.
    […]
    Mais ce processus est bousculé par l’intervention d’Olivier Coutard, ancien président de la Conférence des Présidents du Comité National (CPCN). Autrement dit d’une structure collective très fortement représentative des personnels – chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs – du CNRS mais également de la communauté universitaire qui peut participer au choix des membres élus du Comité national, les autres étant désignés par le ministère. Une candidature qui n’a évidemment rien de l’ambition personnelle et se veut l’expression d’une volonté collective. Elle se vérifie dans la liste des plus de 1200 scientifiques qui lui apportent leur soutien parmi lesquels on note la présence de nombreux responsables de premier plan des laboratoires et Instituts du CNRS.

  • Covid-19 : la vaccination a-t-elle un impact sur la durée du cycle menstruel ainsi que sur la durée et l’intensité des saignements ? – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/01/10/covid-19-la-vaccination-a-t-elle-un-impact-sur-la-duree-du-cycle-menstruel-a

    En résumé, bien que la durée du cycle menstruel soit légèrement augmentée après vaccination anti-Covid-19, celle-ci n’a cependant pas été associée à des modifications de la durée des règles, font remarquer les auteurs de l’étude publiée dans Obstetrics & Gynecology.

    On peut s’étonner d’un tel constat alors même que, selon une correspondance publiée le 15 septembre dans le British Medical Journal (BMJ), plus de 30 000 notifications de pharmacovigilance relatifs aux changements en matière de règles et de saignements survenant entre deux cycles ont été rapportées après vaccination anti-Covid-19 (par ARN messager ou vecteur adénoviral) au Royaume-Uni à la Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency.

    En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) signalait fin décembre 2021 l’existence de troubles du cycle menstruel pouvant affecter à la fois la fréquence et l’intensité des saignements. « Les règles peuvent être irrégulières, douloureuses (dysménorrhée), trop abondantes ou trop prolongées (ménorragie) ou absentes (aménorrhée). Il est également possible que des saignements surviennent entre deux cycles (métrorragie »), pouvait-on lire dans un point de situation sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19.

    J’ai le mauvais esprit de penser que si on avait suspecté que la vaccination pourrait provoquer une douleur d’environ cinq minutes à un testicule, on n’aurait pas attendu six mois après le début de la vaccination pour avoir déjà toutes les études qui vont bien sur le sujet.

  • #Covid-19 : ce que l’on sait de la sévérité de l’infection à #Omicron – Marc Gozlan
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/01/03/covid-19-ce-que-lon-sait-de-la-severite-de-linfection-a-omicron

    Quel impact le variant Omicron a-t-il sur le taux des admissions et des hospitalisations ? Ce nouveau variant, initialement identifié au Botswana et en Afrique du Sud en novembre 2021, est-il aussi dangereux que le précédent variant Delta ? Plusieurs études, en provenance d’Afrique du Sud et du Royaume-Uni, ont été publiées. L’occasion de faire un point épidémiologique sur ce que l’on sait et sur ce qui reste à déterminer.

    en prenant pour indicateurs les hospitalisations, la réanimation, les décès plusieurs études donnent à penser qu’omicron pourrait être bien moins pathogène que les précédents, sous réserve des difficultés à évaluer cela en fonction du nombre de réinfection, des disparités de la couverture vaccinale, de pyramide des âges fort distinctes.

    #hospitalisations #réinfections #vaccins

  • #Covid-19 : le SARS-CoV-2 peut persister dans le corps pendant des mois et se disséminer précocement dans le cerveau – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/12/24/covid-19-le-sars-cov-2-peut-persister-dans-le-corps-pendant-des-mois-et-diss

    Selon les auteurs, ces résultats suggèrent que l’importante dissémination du virus dans l’organisme est la conséquence d’une virémie précoce (présence du virus dans le sang) et que le virus parvient au cerveau en franchissant la barrière hémato-méningée. Selon eux, la réplication virale peut donc survenir à un stade précoce de Covid-19, même en cas d’infection asymptomatique ou de forme légère de la maladie.

    On attribue généralement certains mécanismes sous-tendant la survenue de symptômes prolongés faisant suite à une infection par SARS-CoV-2 (baptisés Covid-longue ou #Covid_long) à une réaction inflammatoire généralisée ou locale. Or les auteurs de cette étude font remarquer que leurs résultats sont largement en faveur d’une persistance du virus et qu’ils n’ont pas observé d’inflammation significative en dehors de l’appareil pulmonaire, ceci même parmi les patients décédés plusieurs mois après le début des symptômes. Et de conclure que mieux comprendre la physiopathologie des symptômes prolongés faisant suite à une infection par SARS-CoV-2 pourrait déboucher sur une amélioration de la prise en charge de ces patients présentant des symptômes séquellaires.

    • Bien que cela serve d’argument pour laisser circuler le virus (avec défense des schémas pas de vaccin, ou primo-infection puis vaccin et maintenant surtout défense de l’infection post vaccinale comme dernier stade de l’immunisation : ce que l’analyse des hospitalisations actuelles peut partiellement étayer, au prix de biens des trous dans la raquette), les réinfections comme les infections post-vaccinales sont actuellement décrites comme bien moins dangereuses que les primo-infections.

      Un Covid long peut également survenir chez des personnes vaccinées atteintes de Covid-19
      https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/11/19/un-covid-long-peut-egalement-survenir-chez-des-personnes-vaccinees-atteintes

      Les chercheurs de la faculté de médecine Washington (Saint-Louis, Missouri) et du Veterans Affairs (VA) Saint Louis Health Care System ajoutent que leur analyse comparative a mis en évidence que le risque de décès ou de séquelles chez les personnes ayant présenté une maladie Covid-19 suite à une infection post-vaccinale était moindre que chez les individus non vaccinés qui ont développé une Covid-19 [4]. La différence n’était pas statistiquement significative pour les séquelles rénales, gastro-intestinales, neurologiques ou concernant la santé mentale.

      En particulier, par rapport aux personnes non vaccinées atteintes de Covid-19, le risque de présenter une séquelle cardiovasculaire, métabolique, pulmonaire, ou affectant la coagulation, ou de la fatigue, était moindre chez les personnes vaccinées ayant développé la maladie Covid-19.

      c’est du pré-print. à la lecture je me demandais si il y a des études qui analysent la disparité des taux de protection apportés par les vaccins, non pas en fonction des durée de vaccination mais en fonction des individus, selon les capacités de l’organisme à « répondre » au vaccin. cela pourrait bien conditionner le degré de gravité ou l’advenue d’un covid long.

  • Covid-19 en Europe : un premier cas du nouveau variant détecté en Belgique
    https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-un-premier-cas-du-nouveau-variant-detecte-en-belgique-premiere-ann

    La Belgique est le premier pays européen à annoncer avoir détecté un cas du nouveau variant de Covid-19, vendredi 26 novembre. « On a un cas qui est maintenant confirmé de ce variant. Il s’agit de quelqu’un qui venait de l’étranger. Qui a été testé positivement le 22 novembre. Qui n’était pas vacciné », a déclaré le ministre belge de la Santé, Franck Vandenbroucke, lors d’une conférence de presse. Selon le virologue Marc Van Ranst, ledit voyageur est arrivé d’Égypte le 11 novembre dernier.

  • Révélations sur la mort de dizaines de civils dans un bombardement américain en Syrie – Un si Proche Orient
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2021/11/21/revelations-sur-la-mort-de-dizaines-de-civils-dans-un-bombardement-americain


    Evacuation de centaines de civils de l’enclave djihadiste de Baghouz, le 14 mars 2019.
    Laurence Geai pour « Le Monde »

    Le « New York Times » révèle qu’une frappe américaine, en mars 2019 en Syrie, a tué des dizaines de civils, au lieu des quatre admis officieusement.

    Les Etats-Unis ont été contraints d’admettre coup sur coup que des soi-disant frappes « ciblées » contre des objectifs « terroristes » et militaires avaient en fait causé la mort de nombreux civils. C’est d’abord le bombardement du 29 août à Kaboul, visant officiellement un véhicule chargé d’une « quantité importante d’explosifs » qui aurait constitué une « menace imminente » de la branche afghane de « l’Etat islamique », responsable, trois jours plus tôt, d’un carnage à l’aéroport de la capitale afghane. Mais il est bientôt incontestable que la frappe n’a détruit qu’un camion transportant d’inoffensifs bidons d’eau, causant la mort d’une dizaine de civils, dont au moins sept enfants. Le ministre de la défense américain reconnaît une « horrible erreur » et présente ses « sincères condoléances à la famille et aux amis de ceux qui ont été tués ». Désormais, c’est un bombardement mené le 18 mars 2019 en Syrie qui s’avère avoir causé la mort d’une soixantaine de civils.

    LE SIÈGE DE BAGHOUZ
    Le dernier réduit djihadiste en Syrie est alors sur le point de tomber à Baghouz, dans le sud-est de la Syrie, non loin de la frontière irakienne. Cela fait des semaines que Daech défend avec acharnement cette enclave de quelques kilomètres carrés, qui représente l’ultime assise territoriale de son pseudo-califat. L’administration Trump n’en finit plus d’annoncer, jour après jour, la victoire « définitive » sur les partisans d’Abou Bakr Al-Baghdadi. Les milices largement kurdes, qui constituent l’appui au sol de l’aviation américaine, s’efforcent, comme sur la photo ci-dessus, d’organiser l’évacuation des centaines de civils encore coincés, plus ou moins volontairement, dans le bastion assiégé. C’est dans ce contexte qu’une frappe de F15, le 18 mars 2019, est censée avoir tué 16 combattants et 4 civils. Mais une enquête approfondie du New York Times vient de révéler que sans doute 64, et non 4 civils avaient perdu la vie dans ce bombardement.

    En cause, la Task Force 9, une unité associant les force spéciales et les commandos Delta, dont la mission est de coordonner les offensives au sol et les frappes aériennes. Celles-ci ont beau être du ressort opérationnel du commandement régional de l’aviation américaine, situé au Qatar, elles dépendent largement de l’avis de la Task Force 9, beaucoup plus proche du terrain. Or le New York Times révèle que cette unité a systématiquement court-circuité les procédures de validation des frappes aériennes en mettant en avant le « danger imminent » d’une action ennemie. Cette dérive atteint son paroxysme avec le bombardement du 18 mars 2019, d’une durée de douze minutes, avec un premier lâcher d’une bombe de 250 kilogrammes, suivi de deux autres frappes sur les survivants. Les images d’un drone de surveillance ne montrent pourtant que deux ou trois hommes en armes, au milieu de civils, sur le site visé, sans qu’aucun soit engagé dans une action offensive.

  • États-Unis : diffusion massive du SARS-CoV-2 parmi les cerfs, potentiels réservoirs du coronavirus – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/11/07/etats-unis-diffusion-massive-du-sars-cov-2-parmi-les-cerfs-potentiel-reservo

    Une étude américaine rapporte que plus de 80 % des cerfs, testés entre décembre 2020 et janvier 2021 dans plusieurs régions de l’État d’Iowa, sont positifs au SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19.

    • Dès le debut du covid je me suis demandé si il n’y aurait pas des formes de represailles contre les chauve-souris. Les mustélidés d’élevage norvegiens ont étés exterminés mais je sais pas si ceux qui sont sauvages ont été ciblés aussi. Vu que la mise à mort des animeaux sauvages n’est une info que lorsqu’il s’agit du dernier specimen j’ai pas vu passé d’infos là dessus.

    • Coronavirus : n’ayons pas peur des chauves-souris

      Une victime des peurs et des préjugés

      Un recul nécessaire, car pour l’instant, l’origine de la pandémie reste incertain. Pourtant, dans certains pays, dont la France, les réactions ne se sont pas faites attendre. A Chauve-Souris Auvergne, les appels ont augmenté. L’une des questions récurrentes : « J’ai des chauves-souris chez moi, que dois-je faire, comment m’en débarrasser ? » D’autant que le confinement est arrivé au printemps, avec la sortie d’hibernation de ces mammifères qui ont rejoint leurs gîtes d’été pour mettre au monde leurs petits. « Il a fallu rassurer, expliquer qu’il n’y avait rien à craindre. Mais certains propriétaires de granges où se réfugient des chauves-souris ont eu des lettres de menaces pour déplacer ou détruire ces colonies... Je crois d’ailleurs qu’une grange a été incendiée. Là, il ne s’agit plus de psychose, c’est du pénal. » En effet, en France, les chauves-souris mais aussi leurs habitats sont protégés par la loi : leur élimination, mais aussi l’altération ou la destruction de leurs gîtes sont illégales et peuvent être punis d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende.

      Dans le monde, d’autres actions choc ont eu lieu contre ces animaux nocturnes. En Chine, des habitants ont déplacé des colonies de chauves-souris en pleine hibernation, au risque de les tuer, pour les éloigner de leurs habitations. Au Pérou, des paysans ont décidé de brûler un certain nombre de colonies de chauves-souris avant d’en être empêchés par le gouvernement. Ces deux réactions de peur, relayées dans la presse, ont poussé Tanguy Stoecklé à réagir. Cinéaste animalier, réalisateur et passionné de chiroptères, il a décidé de mettre son film « Une vie de grand rhinolophe » en ligne gratuitement pendant le confinement, et au moins jusqu’à septembre, pour la Nuit Européenne des chauves-souris. Ce film, il lui a fallu 4 ans pour le tourner dans le cadre d’un programme de protection des chauves-souris. Il a porté son choix sur le grand-rhinolophe, une espèce que l’on trouve en Camargue, mais aussi en Auvergne, et nous fait partager sa vie à travers l’histoire d’une femelle et de sa fille. Au final, ce documentaire plusieurs fois primé saisit par la qualité de ses images, son côté pédagogique sur des créatures trop méconnues, mais aussi par la tendresse qui s’en dégage.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/coronavirus-n-ayons-pas-peur-chauves-souris-1843840.htm

    • #Chasse

      Plus précisément, il ressort que 94 ganglions lymphatiques rétropharyngiens sur 283 (33,2 %) étaient positifs pour l’ARN du SARS-CoV-2 au test RT-PCR. Près de 92 % de ces échantillons de cerfs ont été prélevés entre septembre et décembre 2020, période qui coïncide avec la saison régulière de la chasse dans l’Iowa. Celle-ci avait débuté le 19 septembre 2020 et s’était terminée le 10 janvier 2021. En revanche, aucune trace de l’ARN du SARS-CoV-2 n’a été détectée dans les 17 ganglions lymphatiques rétropharyngiens prélevés chez des cerfs entre avril et août 2020. Le premier prélèvement positif pour le SARS-CoV-2 date du 28 septembre 2020.

      Le taux de positivité pour le SARS-CoV-2 chez les cerfs a été maximal en novembre 2020. Vingt-deux des 77 échantillons de ganglions lymphatiques rétropharyngiens (27,8 %) étaient alors positifs, moment qui coïncidait dans l’Iowa avec le pic des infections chez les humains. Durant sept semaines, entre fin novembre 2020 et la fin de la saison régulière de la chasse début janvier 2021, 80 des 97 échantillons de ganglions lymphatiques rétropharyngiens (82,5 %) prélevés à travers l’État d’Iowa étaient positifs au SARS-CoV-2. Par ailleurs, au cours de la deuxième semaine de janvier 2021, correspondant à la fin de la saison régulière de la chasse, les cinq échantillons de ganglions lymphatiques rétropharyngiens étaient tous positifs au SARS-CoV-2. Les chercheurs ont observé que de nombreux animaux étaient porteurs d’une charge virale très élevée.

      Les cerfs qui ont fait l’objet de cette étude vivaient soit en liberté dans des espaces publics ou en zones péri-urbaines, ou encore résidaient en pleine nature ou en captivité dans des enclos réservés à la chasse.

  • Covid-19 : nouvelles données de l’effet de la vaccination sur la transmission du variant Delta – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/11/03/covid-19-nouvelles-donnees-de-leffet-de-la-vaccination-sur-la-transmission-d

    (...) lorsqu’une infection par SARS-CoV-2 survient malgré tout après vaccination anti-Covid-19, les vaccinés contaminés présentent un pic de charge virale similaire à celui observé chez les individus non vaccinés, indique une étude britannique parue le 28 octobre 2021 dans la revue Lancet Infectious Diseases. Par ailleurs, celle-ci montre que des personnes vaccinées peuvent transmettre le virus au sein de leur foyer familial, y compris aux membres de la famille totalement vaccinés.

  • Le « fragging » ou comment se dissolvent les armées

    "... Les rois nous saoulaient de fumées,
    Paix entre nous guerre aux tyrans,
    Appliquons la grève aux armées,
    Crosse en l’air et rompons les rangs.
    S’ils s’obstinent, ces cannibales,
    A faire de nous des héros,
    Ils sauront bientôt que nos balles
    sont pour nos propres généraux. "

    https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/2021/10/13/le-fragging-ou-comment-se-dissolvent-les-armees

    "Dans son interview parue dans Le Monde du 10-11 octobre, Marie-Laure de Decker, qui fut notamment photographe de guerre au Vietnam, emploie un mot qui ne figure pas dans les dictionnaires, et dont la dernière mention dans ce journal, si l’on en croit son outil de recherche, remonte à 1973, le fragging. Littéralement, la fragmentation. Pratique courante dans l’armée US au Vietnam consistant pour les soldats à balancer une grenade (à fragmentation) dans un local où se trouve un officier jugé trop dur envers eux afin de l’occire. Opération précédée ou pas d’un avertissement qui pouvait être le dépôt d’une goupille de grenade sur son lit. (...)"

    #politique #France #fragging #armée #dissolution #fragmentation #insoumission #vangauguin

  • Avis du COMETS « Communication scientifique en situation de crise sanitaire : profusion, richesse et dérives » | COMETS
    https://comite-ethique.cnrs.fr/avis-du-comets-communication-scientifique-en-situation-de-crise-

    Le COMETS publie un nouvel Avis « Communication scientifique en situation de crise sanitaire : profusion, richesse et dérives » (n°2021-42), approuvé le 25 juin 2021.

    Accéder à l’avis : https://comite-ethique.cnrs.fr/wp-content/uploads/2021/09/AVIS-2021-42.pdf

    RÉSUMÉ – Le COMETS traite, dans cet avis, des multiples formes prises par la communication scientifique dans le contexte de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19, due au SARS-CoV-2. Le recul de près de deux ans de crise permet de dresser un premier bilan des forces et faiblesses de cette communication. Nous examinons tout d’abord de quelle manière la crise a impacté la communication au sein de la communauté scientifique. Puis nous montrons combien la pertinence de la communication offerte au public par l’entremise de diverses sources d’informations a été déterminante dans la perception que les citoyens ont eu de la crise et dans leur adhésion au discours scientifique. Nous abordons la question de l’articulation entre la mission des experts scientifiques et les impératifs des décideurs. Enfin, nous évoquons les difficultés rencontrées par les scientifiques lorsqu’ils sont confrontés à la défiance des citoyens envers la science et à l’émergence d’un « populisme scientifique ». 
    L’avis débute par un constat optimiste : les connaissances sur le SARS-CoV-2 et la COVID-19 ont très rapidement évolué grâce à une mobilisation inédite de la communauté scientifique internationale, au partage des données et à une politique éditoriale d’ouverture des publications, toutes initiatives qui sont les conséquences des récentes avancées permises par la Science Ouverte. Mais, le COMETS porte aussi un regard critique sur certaines dérives éditoriales et notamment sur les écarts à l‘intégrité scientifique, à la déontologie et à l’éthique qui ont accompagné la publication de travaux contestables portant sur des traitements de la COVID-19 par l’hydroxychloroquine. D’une manière plus générale, le COMETS déplore le comportement irresponsable de certains chercheurs qui ignorent, ou veulent ignorer, les fondements de la démarche scientifique que sont la rigueur, l’honnêteté, la fiabilité et la transparence des méthodes utilisées et l’évaluation critique des publications par les pairs. Les dérives constatées sont lourdes de conséquences par leur impact sur la santé et parce qu’elles contribuent à la défiance des citoyens vis-à-vis de la science et des scientifiques. Cette défiance est d’autant plus difficile à lever que les connaissances sur le virus et la pandémie étant en constante évolution, toute information, considérée comme vérité un jour, peut se trouver démentie le lendemain. Les diverses sources d’informations — institutionnelles, presse, médias, mais aussi réseaux sociaux — ont été des vecteurs déterminants pour éclairer les citoyens. Le COMETS tient à souligner le souci de partage des connaissances avec le public de l’ensemble de la communauté scientifique et salue le difficile et indispensable travail des journalistes. Cependant, force est de constater que les dérives ont été nombreuses : certains médias de grande écoute ont favorisé une « communication spectacle » volontiers polémique et entretenu la confusion entre vérité scientifique et opinion. Des médias ont également servi de tribune à des scientifiques pour y développer des thèses contestables. Les nouveaux médiateurs de l’information que sont internet et les réseaux sociaux ont aussi contribué à la désinformation du public et à la propagation des croyances complotistes. Le COMETS tente d’analyser les raisons qui ont conduit certains citoyens à adhérer à ces croyances complotistes et comment a pu se propager une vague de « populisme scientifique » dans laquelle l’opinion prime sur le fait scientifique.
    Le COMETS s’est aussi penché sur la délicate question de l’articulation entre expertise scientifique et décision politique dans un contexte de crise et in fine sur la recevabilité du message de l’expert lorsqu’il est communiqué aux citoyens. 
    En conclusion, la communication de crise a mis à jour une crise de la communication scientifique aux multiples facettes et d’une portée générale. L’un des enjeux pour la résoudre est indubitablement d’élever le niveau de culture scientifique des citoyens mais aussi des décideurs politiques, un devoir éthique auquel les chercheurs doivent contribuer.

    • 2. Des écarts à l‘intégrité scientifique, à la déontologie et à l’éthique lourds de conséquences
      Face à l’urgence de trouver des solutions thérapeutiques à la COVID-19, des acteurs de la recherche et du monde médical ont soutenu que l’intuition ou le « bon sens », médical seraient suffisants pour décider de l’efficacité et de la sécurité d’un traitement. Ils ont déclaré être les tenants d’une « éthique du traitement » qui serait opposée à une « éthique de la recherche ». Ce discours a servi la promotion, par Didier Raoult et son équipe de l’IHU de Marseille, du traitement de la COVID-19 par un antipaludéen connu de longue date, l’hydroxychloroquine (HCQ). Largement ouvert au public, dans des conditions peu respectueuses des règles de déontologie médicale, le traitement a fait l’objet d’un emballement médiatique et politique alors même que son efficacité sur la COVID-19 ne reposait que sur une étude clinique contestable. Les dérives qui ont accompagné la publication de cette étude dans la revue International Journal of Antimicrobial Agents ont alerté la communauté scientifique (voir Annexe 1). Elles sont édifiantes : accepté 24 heures après sa soumission, l’article a eu, dès sa parution, un énorme impact international ; il a été critiqué sur sa méthodologie (élimination de cas, biais statistiques, absence de preuves robustes,) et suscité des commentaires sur le processus de validation par les pairs, l’un des signataires, Jean-Marc Rolain, étant aussi l’éditeur en chef de cette revue. Face à la pression de la communauté scientifique, l’article a été ré-évalué postérieurement à sa publication. L’expertise, rendue publique par la revue, a recommandé le retrait de l’article, ce qui n’a pas été fait, son éditeur en chef l’ayant seulement « ouvert à la discussion ». On ne peut que déplorer une décision qui remet en cause le jugement par les pairs et va à l’encontre des critiques unanimes de ces derniers.

      Près de 40 % des articles publiés dans l’International Journal of Antimicrobial Agents depuis sa création en 2013 ont été co-signés par son éditeur en chef, Jean-Marc Rolain, et un, voire plusieurs, membres de l’IHU de Marseille dont Didier Raoult. De tels conflits d’intérêt jettent la suspicion sur la validité de leurs travaux et sont d’autant plus critiquables que cette autopromotion contribue à l’avancement de carrière des auteurs et au financement de leur recherche, tous deux conditionnés par le nombre de leurs publications. 26 L’article de D. Raoult et son équipe oblige à un questionnement sur la responsabilité des auteurs face à l’énorme impact de leurs résultats en termes de soins. On peut s’inquiéter de ce que cette étude si peu probante ait pu susciter une telle adhésion du public. Il a été impossible par la suite d’en corriger les effets. Comme nous le discutons plus loin, cette situation rassemble beaucoup des ingrédients de ce qui s’apparente au « populisme scientifique ».

    • Dans le contexte de la crise sanitaire, le soutien sans partage d’une partie de la population au traitement à l’HCQ préconisé par Didier Raoult revêt certains traits du populisme scientifique : méfiance à l’égard de ceux qui s’expriment mais ne fournissent pas de clefs immédiates aux questions posées ; préférence pour les solutions simples et rassurantes ; défiance vis à vis des élites supposées ignorantes des réalités de terrain ; opposition de communautés régionales éloignées du centre de gravité parisien de prise des décisions ; rejet des affirmations des scientifiques jugés compromis par leur proximité avec l’instance politique qu’ils conseillent ; enfin une forme de fascination exercée par une « personnalité forte » qui s’affirme par ses défis contre la représentativité académique.

      La dérive populiste de la science peut être aussi le fait d’un responsable politique. Ainsi, Philippe Douste-Blazy, ancien ministre et professeur de santé publique, et Christian Perronne, professeur de médecine, lançaient début avril 2020 une pétition en ligne demandant au gouvernement d ’accélérer les procédures de mise à disposition du traitement à l’HCQ et recueillaient près de 600.000 signatures ! Quelques jours plus tard était publié un sondage du Parisien, largement répercuté dans d’autres médias, qui portait sur « la croyance » du public en l’efficacité de l’HCQ 44. On ne peut que s ’inquiéter que le choix d ’un traitement puisse être décidé par l’opinion publique sur la base d’une pétition ou d’un sondage et que des décisions politiques puissent être prises en se fondant sur des croyances ou des arguments irrationnels, faisant uniquement appel à la peur ou l’émotion.

      #CNRS #éthique #science #méthode_scientifique #populisme_scientifique #communication #vulgarisation #médias #Didier_Raoult

    • Bizarrement, alors que la rédaction du rapport est annoncé comme ayant couru jusqu’à août 2021, aucune mention de Mucchielli dans ce rapport, alors que ses conneries durent depuis plus d’un an donc la même période que le rapport. Et alors que lui il est interne au CNRS, donc le comité d’éthique devrait en parler au moins autant que les personnalités extérieures.

    • Lynchage et reprise en main par la propagande du régime...vous avez des places à sauver ? Ou est la « catastrophe évitée de justesse » que vous imputez à la seule l’HCQ ? Elle est là avec son QR-code et ses bruits de bottes...

    • L’un des enjeux pour […] résoudre [la communication de crise] est indubitablement d’élever le niveau de culture scientifique des citoyens mais aussi des décideurs politiques, un devoir éthique auquel les chercheurs doivent contribuer.

      Et de changer de type de décideurs politiques ?

  • Ces prix Nobel de la Paix qui déclenchent des guerres
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2021/09/05/ces-prix-nobel-de-la-paix-qui-declenchent-des-guerres

    Le Premier ministre éthiopien, au pays désormais dévasté par la guerre, n’est que le dernier des Prix Nobel de la paix qui, une fois lauréats, ont déclenché des conflits meurtriers.


    Abiy Ahmed recevant, le 10 décembre 2019 à Oslo, le prix Nobel de la paix (AFP)

    « Le Monde » a bien souligné le paradoxe d’Abyi Ahmed, ce « chef de guerre avec un prix Nobel de la paix ». Le portrait du Premier ministre éthiopien par Jean-Philippe Rémy mettait en avant la trajectoire troublante de ce pentecôtiste fervent, « décidé à agir en tant qu’ ‘Elu’ et à sauver l’Ethiopie malgré elle ». En décembre 2019, il est distingué par l’académie d’Oslo pour avoir mis fin au sanglant conflit avec l’Érythrée. Moins d’un an plus tard, il déclenche contre la province rebelle du Tigré une « guerre à huis clos » qui, marquée initialement par des succès gouvernementaux, tourne aujourd’hui à l’avantage des insurgés, désormais maîtres de symboles du pouvoir central. La paix conclue avec l’Érythrée justifie l’intervention des troupes de ce pays aux côtés d’Addis Abeba, aggravant la guerre civile, au point de menacer l’unité même de l’Ethiopie. Abiy Ahmed n’est pourtant pas le premier des prix Nobel de la paix qui, une fois honorés, ont déclenché des conflits meurtriers.

    BARACK OBAMA, NOBEL DE LA PAIX 2009
    . . . .
    AUNG SAN SUU KYI, NOBEL DE LA PAIX 1991
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    MENAHEM BEGIN, NOBEL DE LA PAIX 1978
    . . . . .
    1906 Le président américain Theodore Roosevelt
    #nobel #prix_nobel #paix #guerre #histoire #guerre #propagande

  • 18 mois plus tard : A Marseille, les partenaires de l’Institut hospitalo-universitaire veulent accélérer le départ de Didier Raoult

    L’Assistance publique de Marseille et Aix-Marseille Université, membres fondateurs de l’Institut Méditerranée Infection, annoncent ne pas vouloir prolonger le mandat du microbiologiste, âgé de 69 ans, à la tête de la structure.
    Fin de partie à l’Institut hospitalo-universitaire (#IHU) pour Didier #Raoult ? Le professeur marseillais, au cœur de multiples polémiques depuis le début de la pandémie de Covid-19, pourrait prochainement se voir invité à quitter la direction de l’IHU Méditerranée Infection, qu’il a créé et qu’il pilote depuis 2011.

    Dès le mois de septembre, le nouveau directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), François Crémieux, et le président d’Aix-Marseille Université (AMU), Eric Berton, représentant deux des membres fondateurs de l’IHU, proposeront au conseil d’administration de la fondation qui pilote l’institut et à sa présidente, Yolande Obadia, une très proche de Didier Raoult, de lancer un appel d’offres pour trouver un successeur au microbiologiste de 69 ans.
    « Il y a un besoin de tourner une page et d’organiser l’avenir de l’IHU pour les vingt ans à venir. Il faut aller vite, lancer le processus à l’automne pour aboutir entre la fin de l’année et le début 2022. Nous sommes en pleine pandémie mondiale, et nous avons besoin de cet institut, qui est un formidable outil, et de ses chercheurs », explique François Crémieux, ancien directeur adjoint de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), nommé à la tête de l’AP-HM en juin.

    Au 31 août 2021, rattrapé par la retraite, Didier Raoult, ne sera plus professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH) au sein d’Aix-Marseille Université et des Hôpitaux universitaires de Marseille. S’il a fait parvenir à la direction de l’AP-HM une demande de cumul emploi-retraite, l’Assistance publique ne prévoit pas de lui accorder cet aménagement. « La commission médicale de l’AP-HM ne voit pas d’objet à prolonger Didier Raoult, ne serait-ce que pour deux journées et demie par semaine, comme il le demande. Il y a largement les équipes nécessaires, à l’IHU, pour que son départ soit comblé », assure le professeur Jean-Luc Jouve, président de la commission médicale d’établissement (CME).

    Succession « programmée depuis trois ans »

    Du côté de l’université, le président, Eric Berton, confirme lui aussi que Didier Raoult sera un retraité début septembre, et qu’il est « l’heure de préparer sa succession dans la clarté ». « Au-delà de la personnalité de son directeur fondateur, il y a eu une continuité de l’IHU qu’Aix-Marseille Université tient à maintenir. Nous allons poser le processus sur la table et voir comment les autres membres fondateurs se positionnent », poursuit M. Berton.

    Le maintien de Didier Raoult à la direction de l’IHU, piloté par une fondation privée, ne répond pas aux mêmes critères d’âge que son statut de professeur. « Il pourrait rester en poste, concède François Crémieux, mais il n’est pas raisonnable que l’IHU soit dirigé par quelqu’un qui n’est plus ni praticien hospitalier ni universitaire. » Comme Eric Berton, le directeur général de l’AP-HM souhaite qu’un appel d’offres international soit rapidement diffusé, afin de recruter « un chercheur ou une chercheuse, légitime, charismatique et reconnu(e) par ses pairs dans le domaine des maladies infectieuses ».

    Au conseil d’administration de l’IHU, tous deux devront convaincre les représentants des autres membres fondateurs encore présents – outre l’AP-HM et AMU, le service de santé des armées, l’Institut Mérieux, l’Etablissement français du sang, mais aussi l’Institut de recherche et développement (IRD), dont les rapports avec l’IHU ont donné lieu à une enquête de l’agence anticorruption et à l’ouverture d’une procédure au parquet de Marseille – et une série de « personnalités qualifiées », parmi lesquelles le président LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier.

    Sollicité par Le Monde, Didier Raoult n’a pas souhaité commenter ces informations. La direction de l’IHU annonce qu’elle communiquera sur ce sujet « à la rentrée ». Dans les couloirs de l’institut, on fait remarquer que cette succession « est programmée depuis trois ans, et qu’elle a été retardée par l’épidémie de Covid-19 ». Mais on souligne aussi que, si le professeur la souhaite, il « l’envisage à l’horizon d’un an ou deux ». (?)

    « Un cap a été franchi »

    Alors que les Bouches-du-Rhône affrontent une quatrième vague, et que les patients Covid-19 occupent actuellement plus de 60 % des lits de réanimation dans les hôpitaux marseillais, les rapports entre l’IHU, son directeur et une grande partie de la communauté médicale et scientifique marseillaise se sont dégradés. « Depuis le début de la pandémie, il y a eu des désaccords, notamment sur la communication ou les pratiques médicales de l’IHU, mais, avec la question de la #vaccination, un cap a été franchi », indique le professeur Jouve.

    Dans le viseur du président de la CME, comme dans celui du directeur général de l’AP-HM, figurent notamment les dernières vidéos publiées sur Internet par le professeur Philippe Parola et Didier Raoult. Dans ces longs monologues, dénués de toute contradiction, les deux chercheurs de l’IHU affirment que le variant Delta est « moins grave » que ses prédécesseurs et estiment que l’efficacité de la vaccination contre les variants n’est pas démontrée. Un discours qui a provoqué, le 18 août, une radicale mise au point du président de la commission médicale qui, dans une lettre adressée à ses collègues, dénonce « des propos stupéfiants de décalage avec les réalités que nous vivons ».

    Alors que l’AP-HM prépare des évacuations de patients vers la Bretagne pour soulager ses services et fait tout pour convaincre les 40 % de ses salariés qui ne sont pas encore vaccinés, le professeur Jouve dénonce « une malhonnêteté intellectuelle ». « Au début de la pandémie, Didier Raoult expliquait qu’il ne pouvait attendre le résultat d’études randomisées pour administrer de l’hydroxychloroquine. Aujourd’hui, il dit qu’il ne peut être sûr de l’efficacité du vaccin parce que les cohortes testées ne sont pas assez nombreuses », bouillonne le praticien.

    « Ligne rouge »

    « La position de l’IHU sur le vaccin est scandaleuse et inacceptable », s’insurge aussi le cardiologue Frédéric Collart, représentant du conseil départemental au conseil d’administration de l’IHU, qui rappelle que « dans les réanimations marseillaises, il n’y a aujourd’hui quasiment pas de personnes vaccinées ». Comme le professeur Jouve, il n’hésite pas à lier les déclarations du patron de l’IHU et le faible taux de couverture vaccinale, autour de 30 %, dans les #quartiers_populaires de Marseille. « Didier Raoult a une voix qui porte, dans cette ville, et qui l’engage. Laisser planer le doute, c’est franchir la ligne rouge », regrette-t-il.

    Depuis l’arrivée de son nouveau directeur général, l’AP-HM a radicalement changé de stratégie vis-à-vis de l’Institut Méditerranée Infection. Après les silences de son prédécesseur, François Crémieux se montre très réactif. Il a proposé au patron de l’IHU de signer un communiqué commun sur l’importance de la vaccination, essuyant un refus du professeur.

    Le 11 août, alors que ce dernier annonçait sur Twitter qu’il n’envisageait « pas la non-prise en charge de patients du fait de l’absence de passe sanitaire », le patron des hôpitaux marseillais a rappelé que l’IHU était soumis aux règles de l’AP-HM, à savoir « 1) le passe sanitaire 2) les soins pour tous ». En riposte, dans sa dernière vidéo datée du 17 août, Didier Raoult le pique à plusieurs reprises. « Je redoute que le directeur général ne veuille pas que l’on traite les gens comme on les a traités jusqu’à maintenant ici », affirme-t-il notamment.

    « Je souhaiterais que l’information diffusée par l’IHU passe par des publications scientifiques à comité de lecture qui permettent le contradictoire scientifique, et non par des vidéos YouTube. Que ce soit délibéré ou pas, l’institut est devenu la caution scientifique du discours anti-vaccin, anti-passe et nourrit la sphère complotiste. C’est une difficulté à laquelle il faut mettre un terme », tranche François Crémieux. Ex-adjoint à Paris de Martin Hirsch, contre lequel le professeur Raoult a porté plainte pour « dénonciations calomnieuses », le directeur de l’AP-HM sera sûrement accusé de relancer une guerre Marseille-Paris. « Je ne vois pas le sujet en ces termes. Mon ambition est de préserver cette perle rare qu’est l’IHU », prévient-il.

    Image dégradée

    A son arrivée, il a également fait savoir à #Louis_Fouché, anesthésiste-réanimateur en poste à l’hôpital de la Conception, devenu en quelques mois le pilier du collectif RéinfoCovid, son « opposition de fond avec ses positions et la contradiction entre les valeurs qu’il porte et celles de la communauté hospitalière de l’AP-HM ». Une conversation qui a abouti à une demande de mise en disponibilité du docteur Fouché.

    Au-delà de l’impact des monologues de Didier Raoult sur les opposants au vaccin et au passe sanitaire, les partenaires de l’IHU craignent aussi que l’image de plus en plus dégradée de l’institut fasse filer d’autres membres fondateurs, après l’Inserm et le CNRS en 2018 en raison de divergences sur les méthodes scientifiques et la gouvernance. L’IRD a déjà fait savoir qu’il s’interrogeait « sur les conditions de son désengagement », comme l’a révélé le site Marsactu en juin dernier. « Il faudra que l’appel d’offres soit très clair, pour rassurer ceux qui auront le courage d’être candidats », prévient déjà un des administrateurs de l’IHU.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/18/a-marseille-les-partenaires-de-l-ihu-veulent-accelerer-le-depart-de-didier-r

    Fouché en dispo, Raoult à la retraite, content pour eux qu’ils aient pas volé un sandwich, ce serait pire.

    edit et ça nous vaut un hachetague TouchePasARaoult qui a du succès

    #santé_publique #corruption #complotisme #mandarins #raoultite

  • Le rapport du GIEC en 18 graphiques – {Sciences²}
    https://www.lemonde.fr/blog/huet/2021/08/09/le-rapport-du-giec-en-18-graphiques

    [...]

    4. Les climats futurs possibles

    Le rapport focalise son résumé sur trois futurs possibles. Un premier où le réchauffement est limité à 1,5°C, un second où il monte à 2°C, un troisième où il grimpe jusqu’à 4°C.

    Cette présentation pédagogique ne doit pas induire en erreur : ces trois scénarios ne sont pas du tout équiprobables.

    Le premier supposerait une diminution drastique des émissions mondiales dès aujourd’hui à un rythme très élevé. Sa probabilité économique, sociale et politique est nulle.

    Le second suppose l’engagement de politiques très sévères de restriction de l’usage des énergies fossiles et de nombreux autres éléments d’une politique climatique efficace. Sa probabilité est faible, mais si ces politiques étaient engagées dans les 10 ans qui viennent au plan mondial, ce scénario ne peut être écarté.

    Le troisième correspond… à la trajectoire historique des émissions des gaz à effet de serre depuis 1992, l’année de Convention Climat de l’ONU. Autrement dit, pour le réaliser, il suffit de continuer comme aujourd’hui.

    #giec #climat