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    • Tien c’est marrant, ça me rappelle une anecdote vécue. Un été avec les enfants, dans le Vercors, petite ville. Je regarde avant de traverser sur le passage protégé, une voiture arrive, s’arrête, je traverse, et la femme au volant m’engueule : « et alors, et merci peut-être ? ». Cette fois là j’ai eu la réponse au tac au tac qui est venue : « Merci de quoi ? Que vous vous arrêtiez alors que je suis prioritaire ? ».

    • tous ces commentaires au premier degré sous l’article, misère :/

      #règne_toutauto

      Mon quotidien, encore aujourd’hui, manqué de me faire tuer par un chauffard qui a grillé 3 feux, le premier en passant au raz de mes pieds et qui pourtant m’avait parfaitement vu. #Toulouse

      Me rappelle qu’il fallait 3 morts pour installer un feu rouge, mais même avec des feux les bagnoles ont tout l’espace. C’est bien la politique menée pour le toutauto qui est insupportable et pas tant les comportements.

    • Alors j’y vais de ma p’tite chanson aussi. Je marche beaucoup et j’ai l’habitude de m’engager sur les passages piétons assez franco. Si je reste prudente, j’y vais quand même et il arrive que je force des bagnoles à me laisser passer. Une fois j’ai dû hésiter et la voiture s’est arrêté pour me permettre de passer et ça n’a pas raté, une fois passée devant la voiture pour m’engager sur l’autre moitié de la chaussée, j’entends un « eh ben merciiiii ». Me suis même pas retournée et j’ai crié « y’a pas de quoi ! ».

    • Un truc qui n’arriverait jamais en Norvège où les voiture s’arrête aux passages piétons même quand il n’y a pas de piétons souvent (au cas où il en arriverait un !). Pour les automobilistes, s’arrêter à un passage piéton est pratiquement un truc devenu génétique. Une des fierté du pays (qui peut par ailleurs avoir assez honte d’autres comportements hypocrites beaucoup moins glorieux, mais enfin ça, c’est acquis).

  • Covid-19 : infection nosocomiale dans un hôpital israélien malgré le port du masque et la distanciation physique – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/03/02/covid-19-infection-nosocomiale-dans-un-hopital-israelien-malgre-le-port-du-m

    Des médecins israéliens rapportent la survenue dans un hôpital pédiatrique d’une flambée épidémique de Covid-19 après qu’un enfant soit venu consulter, accompagné de sa mère. Et ce malgré le respect des mesures de protection habituelles : port du masque chirurgical et distanciation physique. Ces cas d’infection intra-hospitalière ont été rapportés le 27 janvier 2021 dans un article paru dans la revue en ligne Open Forum Infectious Diseases.

    C’est la première fois que l’on décrit dans la littérature médicale une flambée nosocomiale par le SARS-CoV-2 alors que le port du masque et la distanciation physique étaient respectés. La description de ces cas plaide en faveur d’une transmission aéroportée du SARS-CoV-2, autrement dit d’une contamination par production d’aérosols infectieux.

    • Voilà la réalité de l’#aérosolisation et voilà pourquoi on vit comme des moines…

      Le fait que des membres du personnel de l’unité pédiatrique n’ayant pas été en contact avec la mère et son petit garçon, que d’autres patients et leurs parents accompagnateurs et que les sujets contacts des soignants contaminés aient eu un test PCR négatif indique fortement que la flambée épidémique a eu pour origine un #super-contaminateur, c’est-à-dire une personne ayant une charge virale très élevée et qui a transmis le virus à de nombreux individus. Il s’avère donc que les neuf cas de contamination par le SARS-CoV-2 survenus dans une unité pédiatrique sont sans doute liés à un événement super-contaminateur.

      Transmission du SARS-CoV-2 par des aérosols

      « Nous estimons que le fait que ces personnes ont été infectées alors qu’elles portaient des masques chirurgicaux et que la plupart d’entre elles se trouvaient à une distance de 1,80 mètre ou plus, sans contact direct avec le patient Covid-19, ne peut s’expliquer uniquement par la transmission du virus par des gouttelettes ou par contact. Elle peut impliquer une transmission par voie aérienne du SARS-CoV-2 et renforcer l’hypothèse d’une infection par des aérosols lors d’événements de super-contamination », déclarent les auteurs.

      Autre possibilité : une contamination par des surfaces ou des objets contaminés, ce que les hygiénistes appellent des fomites. « La contamination par fomites ne peut cependant pas expliquer l’infection des deux pédiatres et de la diététicienne qui n’ont pas eu de contact physique avec du matériel ou partagé le même équipement », font remarquer les auteurs. Ceux-ci sont bien placés pour le savoir dans la mesure où certains d’entre eux ont été contaminés alors qu’ils respectaient bien les gestes barrières.

  • #Covid-19 : quand le SARS-CoV-2 se déleste de petits fragments de son matériel génétique pour échapper aux anticorps – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/02/08/covid-19-quand-le-sars-cov-2-se-deleste-de-petits-fragments-de-son-materiel-

    Avec l’apparition de nouveaux #variants SARS-CoV-2, on sait désormais que ce coronavirus, dont le génome était considéré jusqu’à présent relativement stable, peut muter. Cette variabilité génétique repose sur l’apparition de mutations consistant en la substitution d’un nucléotide par un autre, autrement dit d’une « lettre » par une autre dans l’ARN viral.

    Comme pour tout virus à ARN, des erreurs surviennent de façon aléatoire lors de la réplication du génome du SARS-CoV-2. Celles-ci ont d’autant plus de chance de se produire que le génome des coronavirus est extrêmement long. Celui du SARS-CoV-2 comporte environ 30 000 bases, ce qui en fait le plus long des génomes des virus à ARN connus.

    Les coronavirus possèdent néanmoins un système de relecture et de correction qui procède au retrait des nucléotides erronés, autrement dit à l’excision des « lettres » introduites par erreur dans le génome viral. Sauf que toutes les mutations ne sont pas corrigées. Au total, le SARS-CoV-2 mute moins que d’autres virus à ARN. Le taux de substitution par nucléotide au sein du génome du SARS-CoV-2 est ainsi inférieur à celui observé pour le virus du sida (VIH) ou celui de la grippe (virus influenza), probablement du fait de cette activité enzymatique correctrice.

    [...]

    Il s’avère que l’étude des chercheurs américains mettant en évidence la capacité du SARS-CoV-2 à subir rapidement des délétions lui permettant d’échapper à la réponse immunitaire a précédé la découverte de l’émergence de variants plus transmissibles.

    Ces nouveaux variants sont porteurs de délétions RDR. C’est notamment le cas du variant isolé dans des fermes d’élevage de visons au Danemark (mink cluster 5, porteur de la délétion Δ69-70), ainsi que du variant identifié au Royaume-Uni (lignage B.1.1.7) qui renferme les délétions Δ69-70 et Δ144/145, ou encore du variant B.1.351 identifié en Afrique du Sud porteur de la délétion Δ242-244.

    Des délétions identifiées avant la description des nouveaux variants

    Avant même la description des nouveaux variants, l’étude des chercheurs de l’université de Pittsburgh a donc permis de montrer que des délétions récurrentes dans le domaine NTD de la protéine S désorganisent des motifs (épitopes) sur lesquels se fixent habituellement des anticorps neutralisants.

    #protéine_S #délétions #immunité

  • Covid-19 : le défi des nouveaux variants – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2021/01/18/covid-19-le-defi-des-nouveaux-variants

    Outre le Royaume-Uni (13018 sur 13699 séquences déposées), ces pays qui ont transmis le plus grand nombre de séquences sont, par ordre décroissant, le Danemark, les États-Unis, le Portugal, les Pays-Bas, Israël, l’Irlande, l’Italie, l’Australie, la Norvège, l’Espagne, la Nouvelle-Zélande, la France, la Finlande, Singapour, la Suède, la Slovaquie, l’Allemagne, l’Inde, la Suisse, la Belgique, le Brésil, la Jamaïque, la Grèce, le Luxembourg, Hong Kong, la Corée du Sud, le Pakistan, l’Équateur, le Canada, le Mexique, la Roumanie, le Sri-Lanka, Oman, le Liban. Au Danemark, le variant anglais B.1.1.7 représente actuellement 3,6 % des virus SARS-CoV-2 séquencés.
    Carte des vols internationaux en provenance des principaux aéroports de Londres (Heathrow, Gatwick, Luton, City, Stansted, Southend) au mois d’octobre 2020. L’épaisseur des traits est fonction du nombre des vols en partance depuis Londres. Publiée le 13 janvier sur le site virological.org, une équipe de recherche internationale, dirigée par Áine O’Toole (université d’Edimbourg) et Moritz Kraemer (université d’Oxford) a analysé les liaisons aériennes entre les principaux aéroports londoniens et chaque pays. Il ressort que 16 pays ayant reçu plus de 5 000 voyageurs en provenance de Londres ont rapporté la présence du variant anglais par le séquençage.
    Cartographie mondiale de la transmission du variant anglais VOC 202012/01 (lignage B.1.1.7). Source : OMS

    #Covid-19#migrant#migration#sante#variant#diffusion#volaerien#circulation#mondialisation

  • Le cinglant désaveu de Nétanyahou par les Juifs américains – Un si Proche Orient
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2021/01/17/le-cinglant-desaveu-de-netanyahou-par-les-juifs-americains

    Nétanyahou a fait le choix stratégique de s’appuyer au nom d’Israël, non plus sur une diaspora jugée trop critique, mais sur des « sionistes chrétiens » dont le soutien lui était inconditionnel. En effet, pour ces fondamentalistes évangéliques, le « retour » du peuple juif sur une « terre d’Israël » qui inclut la Cisjordanie participe de l’accomplissement des prophéties. Nétanyahou a cultivé durant de longues années ces réseaux très marqués à droite, malgré le trouble causé chez les Juifs américains par les dérapages antisémites de figures de proue de cette mouvance « sioniste chrétienne ». C’est avant tout pour s’attacher un tel électorat fondamentaliste que Trump a enchaîné les violations du droit international, depuis le déplacement à Jérusalem de l’ambassade des Etats-Unis en Israël et le retrait de l’accord sur le nucléaire iranien jusqu’à la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le territoire occupé du Golan syrien et sur les colonies de la Cisjordanie palestinienne.
    […]
    Nétanyahou n’a à l’évidence aucune place dans cette « nouvelle génération » à laquelle aspire Ossoff. L’élection du sénateur juif de Géorgie illustre en outre la relance de la dynamique, historiquement liée au mouvement des droits civiques, associant militants juifs et noirs. Face à cette vague de fond, certains des émeutiers pro-Trump qui ont envahi le Capitole, le 6 janvier, ont affiché leurs convictions antisémites, l’un d’eux arborant même « Auschwitz » sur son T-shirt. Le Premier ministre israélien se retrouve ainsi piégé par son pari exclusif sur Trump et ses alliés « sionistes chrétiens ». La disparition, le 12 janvier, du milliardaire Sheldon Adelson, fervent soutien de la colonisation de la Cisjordanie, prive en outre Nétanyahou de son plus généreux mécène aux Etats-Unis. Le retournement est sévère pour le chef du gouvernement israélien, formé à Philadelphie et à Boston, grand artisan de « l’américanisation » de la vie politique dans son pays, au point de lier son destin au locataire le plus controversé de la Maison blanche.

  • #COVID-19 is spread by #aerosols: an evidence review - First10EM
    https://first10em.com/covid-19-is-spread-by-aerosols-an-evidence-review

    In early April, I wrote a long post covering all the science I could find about aerosols and droplets. The basic summary was that this is an area of medicine with lots of misconceptions, poor assumptions, and incomplete science. There was good evidence that previous coronaviruses were spread by aerosols. There was good evidence that influenza is spread by aerosols. Overall, it seemed very likely that SARS-CoV-2 or COVID-19 was being spread by aerosols, but the science was pretty weak. There is still a lot we don’t know, but as I update the evidence 6 months later, it is pretty clear that aerosols play an important, and unfortunately still widely ignored, role in the transmission of COVID-19.

  • L’aventure scientifique des #vaccins_à_ARN_messager – Marc Gozlan, Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/12/14/laventure-scientifique-des-vaccins-a-arn-messager

    Cette nouvelle modalité vaccinale permet également de rapidement produire cet antigène à l’échelle industrielle, ce qui en fait une méthode de #vaccination particulièrement adaptée pour lutter contre une maladie infectieuse pandémique. Les plateformes de production peuvent ainsi fournir de très grandes quantités de vaccins à ARN à un coût inférieur à celui des vaccins conventionnels. Enfin, la séquence génétique codant l’antigène peut être rapidement modifiée si besoin.

    Les données d’essais cliniques chez l’homme dans les champs de l’#oncologie et des #maladies_infectieuses sont encourageantes. La vaccination utilisant l’#ARN_messager se révèle être une méthode prometteuse et attractive pour prévenir des maladies infectieuses ou traiter des pathologies cancéreuses. Que de chemin parcouru depuis la découverte de l’ARN messager en 1961 !

    De nouvelles générations de vaccins à ARN messager sont d’ores et déjà à l’étude, qui intègrent les récents progrès réalisés dans les méthodes de production, de purification et de formulation de ces acides nucléiques. L’avenir des vaccins à ARN messager ne fait peut-être que commencer, même s’il est encore trop tôt pour pleinement évaluer le potentiel de cette nouvelle modalité vaccinale. En effet, des résultats très prometteurs obtenus dans des modèles animaux se sont parfois soldés par des déconvenues lors d’essais cliniques chez l’homme.

    #covid_19 #vaccin

  • #Covid-19 et perte d’odorat : du nouveau sur la persistance du #SARS-CoV-2 et son potentiel neuroinvasif – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/11/30/covid-19-et-perte-dodorat-du-nouveau-sur-la-persistance-du-sars-cov-2-et-son

    Les chercheurs rapportent un résultat surprenant : ils ont détecté la présence, dès le surlendemain de l’inoculation intranasale du SARS-CoV-2, de l’ARN du SARS-CoV-2 dans plusieurs régions du #cerveau des hamsters, en l’occurrence dans le bulbe olfactif (structure ovoïde, située à la base du cerveau), mais également dans des régions du cerveau éloignées des cavités nasales, en l’occurrence dans le cortex cérébral, le tronc cérébral (diencéphale, mésencéphale, pont, moelle allongée) et le cervelet, mais sans clairement visualiser d’antigènes viraux. En d’autres termes, les chercheurs ont quantifié par PCR le matériel génétique du virus (ARN) dans le cerveau des hamsters mais pour autant détecter de protéines virales par immunofluorescence.

    [...]

    La nucléoprotéine du SARS-CoV-2 (protéine de la nucléocapside) a été détectée à la jonction entre bulbe olfactif et nerf olfactif, ce qui tend à montrer que le virus chemine de façon rétrograde, autrement dit qu’il peut « remonter » le long des axones. Cette protéine interne du coronavirus a également été détectée dans des cellules immunitaires infiltrant le bulbe olfactif.

    Selon les auteurs, « l’observation de la présence d’antigènes viraux tout le long de la route qui mène de l’organe olfactif sensoriel [le neuroépithélium olfactif des cornets de la cavité nasale] au bulbe olfactif, montre que le SARS-CoV-2 entre dans le système nerveux central à travers le système olfactif » chez le hamster infecté.

    [...]

    [...] qu’en est-il d’une possible persistance du SARS-CoV-2 chez des patients Covid-19 se plaignant de symptômes neurologiques persistants et/ou de troubles sensoriels, même trois mois après le début des symptômes ? C’est à cette importante question que se sont ensuite intéressés des cliniciens parisiens.

    [...]

    [Parmi] quatre patients se plaignant d’une anosmie prolongée ou récidivante [aucun] n’a [...] été trouvé positif à la PCR sur prélèvement nasopharyngé. Pourtant, chez chacun d’entre eux, l’examen des cellules de la muqueuse olfactive recueillies après brossage nasal a permis de mettre en évidence la présence d’ARN du SARS-CoV-2. [...]

    Selon les chercheurs, la présence de l’ARN et de protéines du SARS-CoV-2 dans le neuroépithélium olfactif des fosses nasales (même si l’infectiosité du virus n’a pas pu être évaluée par culture cellulaire en laboratoire) pourrait signifier que certains patients, en particulier chez ceux présentant de légers symptômes ou n’en présentant pas, pourraient participer à la transmission du virus alors que considérés comme indemnes de virus au vu d’un résultat négatif au test PCR par écouvillonnage nasal.

    Étude analysée (preprint) : COVID-19-associated olfactory dysfunction reveals SARS-CoV-2 neuroinvasion and persistence in the olfactory system | bioRxiv
    https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2020.11.18.388819v1

    #anosmie

  • Covid-19 : cinquante-neuf personnes infectées en Irlande par le coronavirus après un vol intercontinental – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/11/06/covid-19-cinquante-neuf-personnes-infectees-en-irlande-par-le-coronavirus-ap

    L’histoire remonte à l’été dernier. Une flambée épidémique de Covid-19 est survenue dans les jours qui ont suivi l’arrivée en Irlande de passagers d’un vol international d’une durée de plus de sept heures. Douze passagers ont été contaminés par un passager infecté. Une fois contaminés, ces passagers ont transmis le virus à 46 personnes. Sur les 59 personnes infectées par le SARS-CoV-2, quatre personnes ont été hospitalisées dont une en réanimation. Les passagers de ce vol étaient en provenance de trois continents différents. Un premier groupe (groupe 1) de passagers avait passé douze heures dans un salon de transit durant une escale. Les passagers du deuxième groupe (groupe 2) s’étaient retrouvés dans une autre zone de transit. Enfin, deux autres groupes de passagers (groupes 3 et 4) avaient patienté moins de deux heures dans la zone de départ d’un aéroport*.
    Le vol aérien a duré 7 heures et demie. Le taux d’occupation de la cabine n’étant que de 17 %, certains passagers étaient distants les uns des autres. Sur les 283 sièges, seulement 49 étaient occupés. Il y avait douze membres d’équipage dans l’avion. L’article ne mentionne l’aéroport de départ de ce vol intercontinental. Au total, ce sont donc treize individus (8 + 4 + 1), passagers d’un même vol aérien intercontinental, qui ont été infectés. Ces treize personnes avaient un âge compris entre 1 et 65 ans. Douze d’entre eux étaient symptomatiques. Un patient infecté est resté asymptomatique. Neuf des treize passagers infectés portaient un masque durant le vol. Un enfant n’en portait pas. On ignore ce qu’il en était pour les trois autres passagers.Parmi les 46 personnes contaminées à partir de ces passagers, 34 ont présenté des symptômes. Le dernier cas de transmission associé à cette flambée épidémique est survenu dix-sept jours après le vol

    #Covid-19#migrant#migration#sante#volaerien#transmission#masque

    • Aucune information n’est fournie dans l’article des chercheurs irlandais sur le mode de ventilation de l’air dans la cabine de l’avion en question. Signalons que dans les avions récents, les cabines des passagers sont aérées avec 50 % d’air extérieur, le reste étant de l’air de cabine filtré et recyclé. Les avions, en particulier ceux de dernière génération, sont équipés de filtres « à haute efficacité pour les particules aériennes » (HEPA, high efficiency particulate-air), similaires à ceux utilisés dans les salles d’opération. Ces filtres HEPA, qui éliminent 99,97% des particules de l’air, sont destinés à purifier l’air recyclé.

      #filtres_HEPA

  • Contrôle de l’épidémie de Covid-19 : les leçons de la Nouvelle-Zélande – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/10/28/controle-de-lepidemie-de-covid-19-les-lecons-de-la-nouvelle-zelande

    Les chercheurs ont comptabilisé le nombre de cas de Covid-19 confirmés et probables dans chacune de ces cinq phases sur la base de la date estimée de contamination, autrement dit en fonction de la période d’exposition au coronavirus, définie comme la période d’incubation avant l’apparition des symptômes (ou de la date de notification du cas lorsque les données concernant le début des symptômes n’était pas disponible).
    Les épidémiologistes ont classé le type de transmission du virus selon que celle-ci était intervenue en dehors de la famille, dans un contexte familial, que la source de l’infection était un cas importé (en rapport avec un voyageur international dans les 14 jours avant le début des symptômes) ou associé à un cas d’importation (lien épidémiologique avec un cas importé), ou encore un cas d’infection acquise localement (sans notion de voyage international dans les 14 jours et sans aucun lien avec un cas importé). Enfin, les cas ont été évalués selon la sévérité de la maladie (hospitalisation ou décès) et comparés à ceux des patients présentant une forme clinique peu sévère.Enfin, dans leur analyse concernant la performance des mesures prises, les épidémiologistes ont évalué le temps moyen qui s’était écoulé entre d’une part le début de la maladie et la notification du cas, et d’autre part l’isolement du patient et son éventuelle hospitalisation.
    L’ensemble des mesures rapidement entreprises et mises en place par les autorités néo-zélandaises a porté ses fruits. Fin avril, le temps écoulé entre le début des symptômes et la notification du cas correspondant a été raccourci, passant de 9,7 jours à 1,7 jours. De même, le délai de la mise en place de l’isolement est passé de 7,2 jours à -2,7 jours, ce qui signifie que ces personnes se sont isolées plus de deux jours avant de présenter des symptômes. La mise à l’écart très rapide de ces patients a réduit d’autant le risque de transmettre le virus.
    Au total, 1 503 cas de Covid-19 ont été détectés en Nouvelle-Zélande entre le 12 février et le 10 mai 2020. Parmi eux, on dénombre 1 153 cas confirmés en laboratoire (77 %) et 350 cas probables (23 %). Rapporté à la population du pays, cela représente une incidence cumulée d’environ 30 cas pour 100 000 habitants. Ces cas ont été détectés, en grande majorité, par le traçage. Seulement 95 personnes (6,3 %) ont été hospitalisées et 10 patients (0,7 %) ont été admis en réanimation. Au total, en Nouvelle-Zélande, 22 individus sont décédés, soit 1,5 % des malades.
    Au cours de la phase 2, les chercheurs estiment que le taux d’infection par million d’habitants et par jour a été de 8,5. Il a été réduit de 65 % lors de la phase 3 (correspondant à la première moitié du confinement), atteignant alors 3,2.Il ressort que la majorité des sources d’infection dans ce pays insulaire correspond à des cas d’importation, la proportion des cas importés ayant décliné au fur et à mesure de la phase 3. Au total, 1034 cas importés ou liés à un cas d’importation ont été comptabilisés, soit 69 % du total des cas.L’incidence de la Covid-19 a été la plus faible parmi les enfants. Parmi les 782 cas pédiatriques liés à 316 clusters familiaux, seuls 9 cas sont survenus chez des enfants de moins de 15 ans, qui étaient par ailleurs les premiers cas survenus au sein de la famille.
    Par ailleurs, globalement, on a dénombré un plus grand nombre de cas parmi les femmes (56 %), parmi les patients âgés de 20 à 34 ans (34 %), d’origine européenne (73 %), avec un statut socio-économique élevé.
    Parmi les cas associés à un cas d’importation, on a dénombré un grand nombre de patients d’origine européenne et Maori. Ces derniers ont notamment été largement touchés lors d’un grand foyer épidémique (cluster) survenu lors d’un mariage. Celui-ci a constitué l’événement de super-contamination le plus important du pays. Les cas de Covid-19 ont été détectés dans toutes les régions, notamment dans des zones touristiques et dans les points de départ des trois plus grands foyers épidémiques. La majorité des infections localement acquises (424, soit 67 % de cas) est survenue avant le confinement. Les dix flambées épidémiques les plus importantes ont touché toutes les générations.

    #Covid-19#migration#migrant#nouvellezelande#europe#maori#sante#epidemiologie#casimporte#incidence#cluster#politique#frontiere

  • Éruption du Vésuve : des neurones exceptionnellement bien préservés dans un cerveau humain vitrifié – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/10/07/eruption-du-vesuve-des-neurones-exceptionnellement-bien-preserves-dans-un-ce

    Selon les auteurs, le parfait état de conservation de ces structures nerveuses serait lié au processus unique de vitrification naturelle qui s’est produit à Herculanum. Et de formuler l’hypothèse que la vitrification a figé les structures cellulaires du système nerveux central, préservant intacte leur morphologie. « La préservation de ce matériau vitrifié implique que le cerveau n’a pas été détruit lors de l’exposition aux coulées pyroclastiques et que celui-ci a eu le temps de rapidement refroidir et de se transformer en verre avant d’être finalement enseveli sous plusieurs mètres de cendres chaudes », concluent-ils.

  • #Covid-19 : la terrible leçon de #Manaus – {Sciences²}
    https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/09/24/covid-19-la-terrible-lecon-de-manaus

    Une grande ville d’Amazonie, Manaus, répond à la question : combien de morts si on laisse le Sars-Cov-2 se propager ?

    [...]

    La réponse de Manaus est-elle extrapolable à d’autres pays ? Oui, à condition de ne pas oublier son côté « optimiste », au regard d’une population similaire à celle de notre pays, où les plus de 60 ans représentent un pourcentage beaucoup plus élevé. Ainsi, un article du Massachussets Institute of Technology https://www.technologyreview.com/2020/09/22/1008709/brazil-manaus-covid-coronavirus-herd-immunity-pandemic relatant l’étude sur Manaus estime que la stratégie dite d’#immunité_collective provoquerait au moins 500 000 morts aux Etats-Unis. Un chiffre minimum de chez minimum, puisque ce pays compte déjà 200 000 décès (officiels) attribués à la Covid-19 alors que le taux d’infection de la population est très loin de celui observé à Manaus. Et qu’une étude « worst case » aboutit plutôt à 1,7 million de morts aux Etats-Unis. Ce chiffre est donc similaire aux calculs de l’article de Arnaud Fontanet et Simon Cauchemez (de l’Institut Pasteur à Paris) paru dans Nature review immunology qui conclut, pour la France, à une estimation entre 100 000 et 450 000 morts dans le cas d’une stratégie d’immunité collective.

    L’étude sur les donneurs de sang de Manaus apporte également une information peu encourageante : il semblerait que la réponse sérologique (donc la présence d’anticorps) diminue avec le temps passé depuis l’infection. L’#immunité serait donc assez rapidement déclinante avec le temps.

  • Découverte d’anomalies immunologiques et génétiques associées à des formes sévères de #Covid-19 – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/09/27/decouverte-danomalies-immunologiques-et-genetiques-associees-a-des-formes-se

    La présence d’#auto-anticorps (IgG) dirigés contre au moins un #interféron de type I a été détectée chez 13,7 % des patients (135 sur 987) présentant une forme #critique de Covid-19. [...] Des auto-anticorps dirigés contre les interférons de type I ont également été détectés dans des échantillons de plasma sanguin prélevés chez des patients avant qu’ils aient développé la Covid-19, ce qui montre que la production des auto-anticorps n’a pas été déclenchée par l’infection par le #SARS-CoV-2.

    Les chercheurs [...] rapportent que 101 des 987 patients présentant une forme #sévère de Covid-19, soit chez 10,2 % d’entre eux, possèdent des auto-anticorps (IgG) capables de neutraliser au moins un interféron de type I.

    [...] En revanche, ces auto-anticorps n’ont été trouvés que chez 4 des 1227 sujets sains (0,3 %) et chez aucun des 663 patients présentant une infection asymptomatique ou modérée par le SARS-CoV-2.

    [...]

    Implications cliniques

    Tout d’abord, estiment les chercheurs, la détection des auto-anticorps dirigés contre les interférons de type I pourrait permettre d’identifier les patients infectés par le SARS-CoV-2 présentant un risque de développer une forme critique de la maladie Covid-19.

    Ensuite, en cas de guérison, le plasma de ces patients (pouvant contenir des auto-anticorps) ne devrait pas être utilisé dans le cadre des essais cliniques en cours visant à administrer le plasma de patients convalescents pour traiter des personnes atteintes de Covid-19 .

    Par ailleurs, ajoutent les auteurs, on peut imaginer d’utiliser des techniques permettant d’éliminer sélectivement les auto-anticorps ou les cellules qui les produisent***.

    Enfin, un traitement par interféron-bêta, par voie injectable ou inhalée, pourrait être bénéfique dans la mesure où il est rare que des patients porteurs d’auto-anticorps contre les IFN-I développent des auto-anticorps vis-à-vis de cette autre catégorie d’interférons, concluent-ils.

    [...]

    Défauts génétiques

    L’équipe franco-américaine, qui appartient au consortium international du COVID Human Genetic Effort, a publié dans Science un second article. Cette fois, les chercheurs ont recherché la présence d’anomalies sur des gènes responsables de la synthèse des interférons de type I chez des patients présentant une forme critique de Covid-19, faisant l’hypothèse [ en fait déjà vérifiée par d’autres auteurs ] que la sévérité de la maladie pouvait, chez certains patients, être imputable à ces variants génétiques. [...]

    Les chercheurs rapportent que 3,5 % des patients qui présentaient une forme critique de Covid-19 étaient porteurs d’une anomalie génétique affectant la réponse immunitaire dépendante des interférons de type I. De façon surprenante, ces défauts génétiques (dont certains peuvent être délétères en cas d’infection grippale) sont restés silencieux et n’ont pas eu d’impact clinique jusqu’au moment de l’infection par le SARS-CoV-2 [...]

    #immunité

    Auto-antibodies against type I IFNs in patients with life-threatening COVID-19 | Science
    https://science.sciencemag.org/content/early/2020/09/23/science.abd4585.full

    Inborn errors of type I IFN immunity in patients with life-threatening COVID-19 | Science
    https://science.sciencemag.org/content/early/2020/09/25/science.abd4570.full

    • One in Seven Dire COVID Cases May Result from a Faulty Immune Response - Scientific American
      https://www.scientificamerican.com/article/one-in-seven-dire-covid-cases-may-result-from-a-faulty-immune-re

      Perhaps the most immediate implication of the new studies concerns the use of convalescent plasma, an experimental treatment made from the blood of people who have recovered from COVID-19. In August the U.S. Food and Drug Administration issued a controversial “emergency use authorization” for the blood product. Zúñiga points out that it would be important to screen plasma donors for auto-antibodies. “If you have severe COVID-19, would you like to receive antibodies that neutralize an antiviral response?” she asks. “No thank you.”

      Given the growing evidence that interferon plays a crucial role in arresting severe infection, Fish believes that treating COVID-19 patients with interferon, regardless of their antibody or genetic status, could be a winning tactic, particularly early in the infection. She points to exploratory studies on interferon in Cuba and Wuhan, China, that showed promising effects on mortality rates and earlier clearance of the virus.

      But determining the #timing and other details of such treatment will be vital. “Interferon can be a double-edged sword in many infections,” Zúñiga says. “It activates many immune cells, but it can enhance inflammation as well. And it can have a negative immunoregulatory role, activating factors that suppress the immune response.”

      Experts seem to agree that interferons would have to be given early to help shut down the infection. Once a patient develops an extreme immune reaction sometimes called a “cytokine storm,” interferons are unlikely to be of use, Fish says.

      Dozens of COVID-19 clinical trials are already underway to test the efficacy of various types of interferon therapies, which can be given as a nasal spray or injection. One large study, conducted by the National Institute of Allergy and Infectious Diseases, is comparing the antiviral remdesivir alone with a combined therapy of the drug and interferon-beta. And Fish is involved in a study in Santiago, Chile, that will investigate whether giving interferons to members of a household where someone has been infected with the coronavirus could prevent them from falling ill. It remains to be seen whether any of these therapies pan out, but the new findings at least unlock one more piece of the COVID-19 puzzle.

  • Trump cède à son principal mécène la résidence des Etats-Unis en Israël – Un si Proche Orient
    https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2020/09/20/trump-cede-a-son-principal-mecene-la-residence-des-etats-unis-en-israel


    Sheldon Adelson, assis au centre, aux côtés de son épouse Miriam, lors de l’annonce de « l’accord du siècle »
    Alex Wong, Getty Images

    Le milliardaire Sheldon Adelson, principal soutien financier de Trump et de Nétanyahou, vient d’acquérir à Tel-Aviv la somptueuse résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis, officiellement installé à Jérusalem.