• Cookie wall : quand vont-ils arrêter de nous prendre pour des abrutis ? – Pixellibre.net
    https://pixellibre.net/2021/04/cookie-wall-quand-vont-ils-arreter-de-nous-prendre-pour-des-abrutis

    En 2019 dans sa recommandation sur les #cookies, la #CNIL considérait que le #cookie_wall était contraire au RGPD car il entravait l’utilisateur à consentir librement à donner, ou non, ses données à caractère personnel. Dans une décision rendue par le Conseil d’État, sur laquelle j’ai déjà pu écrire, le passage spécifique au cookie wall de cette recommandation était annulé, le Conseil d’État jugeait que la CNIL avait outrepassé ses capacités en déclarant cette pratique illicite.

    Pour résumer : un gros bordel juridique est né de tout ceci.

    Bordel dans lesquels les éditeurs, #publicitaires et autres acteurs s’engouffrent.

    Remettons un peu de clarté dans tout ceci, en repartant de la base (légale).

  • Proposition de loi contre la haine en ligne, l’avis d’un jeune vieux con des Internets – Pixellibre.net
    https://pixellibre.net/2019/07/proposition-de-loi-contre-la-haine-en-ligne-lavis-dun-jeune-vieux-cons-d

    Le texte prévoit que l’appréciation des « contenus gris » revienne aux opérateurs, afin d’aller plus vite dans le blocage ou la suppression des contenus. Par ailleurs, le texte réduit de façon significative le temps dont disposent les opérateurs pour retirer du contenu. Dès lors, les problèmes de censure ne peuvent que s’accentuer, les blocages à tort aussi, le « zèle » des opérateurs privés également. Les obligations de la future loi sont extrêmement contraignantes pour ces derniers, ils appliqueront le même procédé qu’actuellement : bloquer plus que nécessaire, pour éviter des risques.

    Ironie du sort, la loi prévoit des sanctions en cas de sûr-blocage. Les opérateurs privés vont donc se faire taper dessus s’ils ne bloquent pas les propos mais vont aussi se faire taper dessus s’ils bloquent à tort des propos qui n’auraient pas dû être bloqués. Tout en sachant qu’ils sont incapables de catégoriser correctement du contenu « manifestement » illicite. C’est mal pensé, dangereux pour tout le monde, ça va nécessairement conduire à des situations anormales… et en attendant, la liberté d’expression qu’a chacun va se faire raboter, encore une fois.

    Vous voulez savoir le pire : les députés, la rapporteure du texte et la ministre le savent. Un député, lors des débats à l’assemblée, l’a dit « oui, Madame Dumas (ndlr : une députée), il y aura sans doute du sûr-blocage, mais bon […] c’est un choix politique. »