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  • Qualité de l’air. De nouvelles particules à surveiller - Santé - LeTelegramme.fr
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    Les particules fines ne sont pas les seules à être mauvaises pour la santé : les particules ultra-fines, le carbone suie et le carbone organique présentent aussi un risque. C’est pourquoi, l’Anses, qui tire la sonnette d’alarme, recommande de réduire sérieusement le trafic routier.

    L’Agence nationale de sécurité sanitaire a passé au crible des études sur les particules de l’air ambiant extérieur et leur impact sur la santé en fonction de leur composition, leur source et leur taille. Elle a aussi étudié l’impact de la composition du parc de véhicules automobiles sur la pollution atmosphérique.

    « Les particules recouvrent un terme générique qui comprend un mélange de polluants : on a des tailles différentes et même la composition diffère selon la source », explique Guillaume Boulanger, de l’Unité d’évolution des risques liés à l’air, à l’Anses. « Nous avons regardé s’il y avait des effets sur la santé en lien avec certains composés des particules ou en fonction de leur taille ou de leur source », ajoute-t-il.

    Les conséquences sanitaires de l’exposition aux particules fines sont déjà connues. Selon Santé publique France, elle entraîne, chaque année, 48 000 morts prématurées dans le pays. Mais il existe aussi de nombreuses preuves « d’effets néfastes pour la santé concernant le carbone suie, le carbone organique et les particules ultra-fines (taille nanométrique) », selon l’Anses. Ces particules sont, notamment, issues du trafic routier, mais aussi de l’industrie ou du chauffage au bois.

    « Les particules ultra-fines ont des effets au niveau respiratoire ou cardiovasculaire : elles vont dans l’arbre respiratoire, jusqu’aux alvéoles, et elles rejoignent la circulation sanguine », indique Guillaume Boulanger.

    Quant au carbone suie et au carbone organique, ils résultent de la combustion incomplète issue des moteurs, surtout diesel, ou de la combustion résiduelle de bois ou de charbon. « Ils comprennent des composés très réactifs qui vont créer des inflammations au niveau respiratoire plus importantes et ils peuvent aussi provoquer des cancers », avertit-il.

    • Pollution de l’air : nouvelles connaissances sur les particules de l’air ambiant et l’impact du trafic routier | Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
      https://www.anses.fr/fr/content/pollution-de-l%E2%80%99air-nouvelles-connaissances-sur-les-particules-de-l%E2%

      L’Anses publie ce jour les résultats de son expertise relative aux particules de l’air ambiant. A partir d’une revue méthodique de la littérature scientifique, l’Anses confirme avec des niveaux de preuve forts, les effets sur la santé (atteintes respiratoires et cardiovasculaires et décès anticipés) liés à certaines composantes des particules de l’air ambiant dont les particules ultrafines, le carbone suie et le carbone organique. Aussi, l’Agence recommande de prendre en compte en priorité ces trois indicateurs particulaires dans les politiques publiques relatives à l’air. L’Anses confirme également avec des niveaux de preuve forts, les effets sur la santé de l’exposition à différentes sources d’émission en particulier le trafic routier, la combustion de charbon, de produits pétroliers et de biomasse et insiste donc sur la nécessité d’agir sur ces sources d’émission. Par ailleurs, au vu de la rareté des données, l’Anses recommande de poursuivre les efforts de recherche sur les effets sur la santé associés à d’autres sources de particules telles que l’agriculture, le transport maritime, l’activité aéroportuaire. Concernant les émissions de polluants issues du trafic routier, l’Agence conclut que les évolutions de technologies du parc de véhicules permettront une diminution plus ou moins marquée de la pollution de l’air ambiant selon les scénarios, mais qu’elles seront insuffisantes pour améliorer, à elles seules, la qualité de l’air ambiant dans les agglomérations. L’Anses recommande ainsi d’encourager la promotion des technologies alternatives et surtout la réduction du trafic, à travers notamment le renforcement des autres modes de mobilité, dans le cadre des politiques d’amélioration de la qualité de l’air.