L’Art de la Meule de Foin en Roumanie

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  • Désormais, les vaches ne mangeront plus de pneus - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/desormais-les-vaches-ne-mangeront-plus-de-pneus-14-07-2019-8116692.php

    Dès les années 1970, les autorités ont encouragé les agriculteurs à les recycler, en leur donnant une seconde vie, de la route au champ. Mais en 2015, rétropédalage, cette fausse bonne idée, en réalité, polluante, n’est plus encouragée. Pire, ces pneus sont désormais la première cause de pathologie chez les vaches, surnommée « la maladie de la quincaillerie ». Elle peut provoquer des abcès, des péritonites, de la fièvre, une perte d’appétit et une baisse de la production de lait.

    Si le secrétariat à la Transition écologique va lancer une étude auprès de l’Agence de l’environnement (Ademe) pour connaître la proportion de ces pneus dans les élevages de France, une précédente étude, de 2006, estimait ce chiffre à 800 000 t. « Actuellement, il en reste 600 000 à 700 000 tonnes principalement dans le Sud-Ouest, le Centre, la Normandie et la Bretagne », précise Jacky Bonnemains, porte-parole de Robin des bois et signataire de cet accord. Plus que le bien-être animalier, cette grande collecte va également permettre de limiter la prolifération de rats, de guêpes et du moustique-tigre, qui font leur nid à l’intérieur des pneus.

    J’ai du mal à comprendre pourquoi les agriculteur·ices ont tous ces pneus. Les autres citoyen·nes qui usent des pneus ont illes le droit de les laisser pourrir dans leur jardin ?

    En lien avec le sujet voire aussi
    « Déchets métalliques dans la panse des vaches : un aimant comme solution »
    http://www.leparisien.fr/societe/dechets-metalliques-dans-la-panse-des-vaches-un-aimant-comme-solution-25-

    #nos_ennemis_les_bêtes

    • @mad_meg Pour alimenter les vaches en hiver les agriculteurs ont recourt à la technique de l’ensilage où l’aliment végétal broyé (en général du maïs) est mis à fermenter en l’absence d’air (fermentation anaérobie).
      Ce sont ces grandes aires entourées d’un muret en béton et recouvertes de plusieurs centaines de m2 de baches que tu vois à proximité des exploitations. Pour bien plaquer la bache sur le tas et éviter qu’elle ne se soulève avec le vent, des dizaines ou centaines de pneus sont répartis sur la surface.
      Problème, en quelques années les pneus sont cuits par le soleil, le caoutchouc tombe en poussière (1ere pollution) et l’armature métallique des pneus vient percer la bache, laissant rentrer l’air dans le silo ce qui fait pourrir l’aliment. D’où nécessité de renouveler ce stock de pneus régulièrement, mais il n’y a pas de collecte des pneus cuits, d’où accumulation sur les exploitations avec le problème supplémentaire qu’une fois l’armature du pneu mise à nu celle-ci aussi se désagrège par la rouille générant des milliers de petits morceaux de métal qui s’éparpillent sur le sol de l’exploitation (2ème pollution) et finissent pour partie dans l’organisme des animaux.

      Cette idée de « recycler » les pneus usagers dans l’agriculture, c’est l’exemple type de la fausse-bonne-idée qui arrangeait bien tout le monde car personne n’en voulait à l’époque.
      En réalité ça n’a fait que repousser le problème de leur élimination de quelques décennies en rajoutant au passage de multiples pollutions.

    • Et pas que dans les manifs @vanderling , certains les crament aussi (parfois par centaines) pour éliminer les stocks :(
      Les plus « malins » font ça la nuit ou par une journée brumeuse de novembre histoire de dissimuler le vilain panache noir qui risquerait d’attirer les méchants écolos ...

    • Ah Merci @vazy j’étais dans la lune. L’article dit que les pneus vont etre cramés non ?

      Mais que va-t-on faire de ces déchets ? Ce fervent militant propose d’abord de les broyer afin de mieux les transporter par camion. Ensuite, pas question de les exporter vers d’autres pays, où ils pollueront d’autres contrées ni d’en faire des pelouses artificielles de sport. Il faudra les éliminer. « Nous proposons que les cimentiers se servent de ces déchets pour chauffer leur four, ce qui évitera d’utiliser du fioul » , préconise-t-il. Quant aux éleveurs, ils utilisent de plus en plus des films plastiques pour entourer les bottes de fourrage. Ils sont jetés ensuite et ne restent donc pas des années dans les champs.

      Entre le pneu et le fioul je sais pas ce qui est pire à bruler et du coup il n’y aura plus de pneus car ils serons remplacé par des plastiques mono-botte-jetable on ne sais pas trop jeter ou mais c’est pas dans le champ des vaches, on progresse.
      Pour les vaches il suffit de les équipé d’aimants et de hublots et le tour est joué.

    • Ben justement @aofobb c’est une méthode de stockage du foin sur place, en extérieur à l’air libre.
      Cette méthode était aussi en vigueur en Europe de l’ouest avant la mécanisation.

    • @aofobb pas besoin d’aller si loin :) En Ariège, il y a encore quelques irréductibles qui font la #fenaison à la main et montent des meules de foin pour tenir l’hiver et la neige. En terrains pentus, là où les engins mécanisés sont risqués, c’est encore courant. La conservation réside dans l’art de monter la meule autour d’un ou plusieurs pieux (avec parfois de l’air circulant dessous) en peignant vers le bas pour que la pluie ruisselle et ne fasse pas pourrir le foin. Parfois un morceau de tissu protège le sommet.
      Celle-ci est juste gigantesque …

    • Après les pneus, les bâches plastique qui enveloppent les round-baller tels des chamallow géants dans les prés. Avant il y avait la ficelle de lieuse pour lier les bottes de foin ou de paille. Une ficelle noir à moitié en plastique qui faisait office de ceinture parfois, si les paysans les retiraient avant de donner du fourrage à leur bêtes. Certaines de ces ficelles ont fini dans les panses des vaches. Et @bastamag nous apprends la location de vaches :
      La location de vaches : un placement « rémunérateur » pour les investisseurs qui risque d’appauvrir les éleveurs
      https://seenthis.net/messages/793323
      nom de dieu de bordel de cornes à Bœufs, je me demande bien pourquoi ce bétail est considéré avec autant de mépris par la race humaine !


      La Bretonne pie noir est une race mixte plutôt laitière RARE. Originaire de Bretagne, elle a failli disparaître menacée par l’agriculture intensive. Il y aurait plus de 1000 individus actuellement.
      https://vachementbelles.blogspot.com
      tellement belles même que j’en mange !