/?413-Un-livre-a-lire

  • Je stock ca ici au cas ou ca disparaisse avec ce défenseur de l’agression sexuel des femmes sur leur lieu de travail.

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    Lieux commun post ca ;

    Un livre à lire...
    https://collectiflieuxcommuns.fr/?413-Un-livre-a-lire

    Le Mirage #Metoo

    Sabine Prokhoris

    Le Cherche Midi, 2021

    Conseils pour commander
    en librairie
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    D’autres livres à lire...

    @lieuxcommuns CC BY-NC-ND
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    @mad_meg
    mad meg il y a 3 semaines

    J’ai été cherché le resumé,

    Une critique féministe et argumentée du mouvement #MeToo et de ses déclinaisons. La révolution #MeToo est-elle une bonne nouvelle pour le féminisme, et pour la société toute entière ? La propagation immédiatement virale du hashtag, en ses diverses déclinaisons, est-elle le signe que cette « libération de la parole » n’avait que trop tardé ? Ne faut-il pas se réjouir que les violences faites aux femmes, et l’arrogance odieusement sexiste de certains comportements inacceptables, se voient de cette façon publiquement dénoncées ? Ce « moi aussi » ne porte-t-il pas un espoir neuf ?Tous ou presque ont d’emblée passionnément voulu le croire, concédant tout au plus quelques regrettables excès. Portée par les #MeToo, #BalanceTonPorc, et autres piloris virtuels, la parole des victimes sexuelles auto-proclamées est alors apparue comme exclusive source de vérité. Et le mot d’ordre « On vous croit ! » a fermé tout questionnement sur le bien-fondé du mouvement #MeToo, comme sur la nature de ses promesses.En prenant appui sur l’analyse du cas français, durablement marqué par le « moment Adèle Haenel », ce livre ouvre le débat interdit. Il entreprend de décrire, et de discuter précisément les croyances théoriques qui cimentent le hashtag désormais sacré. Et il démontre combien les conséquences en sont en réalité funestes, pour les femmes et pour tous.

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    Je suis d’accord pour le titre, #metoo en tant que survivante de l’inceste ca m’a fait plus de mal que de bien et au niveau collectif il y a moins de condamnation des auteurs de violences sexuelles après metoo qu’avant et une aggravation du sexisme. Metoo me fait souffrir car je n’ai pas attendu metoo pour « m’auto-proclamé victime » et ca m’a plutot attiré du mépris que de la compassion. Voire la terre entière simuler la « découverte » du fait que les femmes subissent des violences sexuelles au travail était bien amère car ils le savent tous très bien que les femmes subissent des agressions sexuelles et font mine de découvrir. Ca me fait pareil lorsque les mecs font les étonnés lorsqu’on leur « apprend » qu’il y a du harcelement dans la rue aussi ... et ne parlons pas du foyer et des violences commises par les pères, les freres et conjoints. Metoo n’est absolument pas la liberation de la parole des victimes, dire cela c’est n’avoir rien compris à #metoo et prendre le parti de celles et ceux qui fond les sourds. Metoo c’est l’étalage de l’hypocrisie des masses qui ne peuvent plus rester dans le déni aussi confortablement que d’habitude, et font les indignés en attendant impatiemment que le silence retombe sur les violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants.

    Dans le résumé il y a ceci : « la parole des victimes sexuelles auto-proclamées » - l’expression m’interroge. je connais des gens qui fraudent aux assurances, si une victime de cambriolage « s’auto-proclame » cambriolée on part du principe qu’elle est victime réellement même si la personne a pu dissimulé des objets elles même et brisée sa porte pour faire croire à une infraction. Il y a des victimes « auto-proclamées » et des accusations calomnieuses mais comment prouvé les violences sexuelles ?
    Car ce sont les preuves du refu de consentement qui sont biaisées. En vrai dans le patriarcat la seule vrai preuve du refus de consentement qu’une femme victime de violences sexuelles puisse auto-proclamée, c’est d’avoir lutter pour son honneur jusqu’à la mort . C’est la mort de la femme qui est la preuve de son refu, tout autre comportement de la victime est non satisfaisant du point de vue de la preuve. Une survivante du viol est forcement suspecte vu qu’elle a survécu à l’agression et n’a plus de valeur sur le marché reproductif des hommes, si elle n’est pas morte c’est donc qu’elle le voulait bien un peu. Toute survivante d’une violence sexuelle est suspecté de s’auto-proclamé indument vu qu’elle est pas morte.

    Le résumé montre plutot que Sabine Prokhoris est pas mal au service du statu quo patriarcat, et comme elle a pas compris les enjeux de metoo sur le travail (metoo c’est la révolte des travailleuses contre le droit de cuissage des patrons, un angle qu’on bien fait attention de ne surtout pas voire à gauche). Sabine Prokhoris nous parle des pauvre innocents (hommes) qui sont mis au pilori par des prétendues victimes sacrées auto-proclamées dont la parole serait jamais remise en cause... sauf par Sabine Prokhoris qui nous vend un super bloubiboulga de lieux communs féministe mais pas féministe car le féminisme va trop loin...
    Un point de vue qui semble fort compatible avec celui d’Elizabeth Lévi, qui parle aussi de féminisme au singulier, de pilori, de parole sacrée, de sujet interdit, de victimes auto-proclamée...
    @mad_meg CC BY
    @mad_meg
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    mad meg il y a 3 semaines
    @lieuxcommuns

    Je me demande pourquoi tu recommande cette lecture @lieuxcommuns - Est-ce que tu pourrais expliquer pourquoi ca te semble interessant à lire stp ? Je dit pas ca pour te faire un procès, mais pour comprendre ce qui distingue le discours de Sabine Prokhoris de celui d’Elizabeth Lévi car le résumé ne me permet pas cette distinction. Metoo c’est une révolte des travailleuses contre les patrons et leur « droit de cuissage ». Aborder #metoo sous l’angle de la mise au pilori d’innocents par des auto-déclarations c’est un point de vue très à droite sur le sujet. Tu conseille de lire ce bouquin, ca serait bien de dire pourquoi on devrait le faire.
    @mad_meg CC BY
    @lieuxcommuns
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    LieuxCommuns il y a 3 semaines

    Est-ce que tu pourrais expliquer pourquoi ca te semble interessant à lire stp ?

    Parce que l’enjeu est de se donner les moyens de comprendre.

    Le « mirage #MeToo » selon Sabine #Prokhoris
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-du-samedi-16-octobre-2021-2663023

    Sabine Prokhoris : "Quand le #MeTooféminisme dissout le réel"
    https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/sabine-prokhoris-quand-le-metoofeminisme-dissout-le-reel

    Sabine Prokhoris : « Le féminisme #MeToo s’apparente au fanatisme religieux »
    https://revuecommune.fr/2022/10/07/sabine-prokhoris-le-feminisme-metoo-sapparente-au-fanatisme-religieux

    Sabine Prokhoris : « Me Too, c’est rendre la justice en violant la loi »
    https://tv.marianne.net/rencontres/sabine-prokhoris-me-too-c-est-rendre-la-ju

    Sabine Prokhoris : "#MeToo, une illusion de libération et un vrai terrorisme intellectuel"
    https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/sabine-prokhoris-metoo-une-illusion-de-liberation-et-un-vrai-terrorisme-int

    Entretien avec Sabine Prokhoris. Le mirage Metoo : « La violence verbale des néo-féministes est un appel direct à la haine. »
    http://marcalpozzo.blogspirit.com/archive/2022/07/16/entretien-avec-sabine-prokhoris-le-mirage-metoo-un-moralisme

    Sabine Prokhoris - Libération
    https://www.liberation.fr/auteur/sabine-prokhoris

    Sabine Prokhoris, Auteur à Revue Des Deux Mondes
    https://www.revuedesdeuxmondes.fr/auteur/sprokhoris

    Sabine Prokhoris, auteur sur Mezetulle
    https://www.mezetulle.fr/author/sapro
    @lieuxcommuns CC BY-NC-ND
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    @touti
    vide il y a 3 semaines

    Parce que l’enjeu est de se donner les moyens de comprendre.

    Uhuh, typique de la manipulation, c’est trop facile de faire croire aux autres qu’ils sont ignorants ou que tu es là pour leurs offrir les moyens de comprendre, quand il n’y a vraiment que peu à comprendre, sans préciser ce qui te motive toi, histoire de ne pas te mouiller. Tu ne listes ici que des articles de Prokhoris, sans aucune critique. A part prouver qu’une célébrité qui parle d’elle à la troisième personne du singulier a sut étendre son influence sur différentes plateformes médiatiques. Peut-être bien simplement n’est-ce qu’une psychanalyste qui peut radoter ces âneries sexistes aux médias contents d’avoir enfin une femme pour casser metoo. Ta finalité est précisément de faire la publicité de ce bouquin que l’on retrouve en une sur ton site.

    #confusionniste
    #gardiennes_de_la_patriarchie
    #antiféminisme
    @touti
    @mad_meg
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    mad meg il y a 3 semaines
    @touti @lieuxcommuns

    merci @touti et @lieuxcommuns pour vos réponses mais justement @lieuxcommuns tu ne me donne pas les moyens de comprendre pourquoi tu conseil la lecture de ce livre. Les copié collé d’article promotionnel de cette Sabine Prokhoris ne m’apprenne rien et c’est à toi que je demande pourquoi toi tu trouve ce livre recommandable puisque c’est toi qui en fait la promo ici et en une de ton site.

    J’aimerais bien savoir ce que cette lecture t’as apporté comme moyen de comprendre la dénonciation des violences sexuelles faites aux femmes sur leur lieu de travail, sincèrement. Comme je t’ai dit le discours de cette Sabine Prokhoris me semble proche de celui d’Elizabeth Levi ou C.Deneuve sur la liberté d’importuné. Peut etre que je me trompe et c’est pour ca que je t’ai demandé des precisions, mais les articles que tu ajoute confirment mon intuition sur l’antiféminisme de cette personne. Ne partant pas du principe que tu es un ou une masculiniste je me suis dit qu’il devait y avoir des trucs interessant sur S.Prokhoris que tu va me dire.

    Enfin puisque tu as l’air d’avoir compris des trucs sur #metto que j’aurais pas compris, aurais tu l’amabilité stp de me dire de quoi il s’agit vu que j’aimerais vraiment comprendre. Ce sujet est important au point que tu en fasse la une de ton site alors pourquoi ne discuterions nous pas de cela ici ensemble ?

    Bonne journée en tous les cas
    @mad_meg CC BY
    @mad_meg
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    mad meg il y a 3 semaines

    Par rapport aux articles ajouté ici, je met ici quelques notes des fois que je trouve du féminisme chez cette psychanalyste.

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-du-samedi-16-octobre-2021-2663023

    "Dans son dernier ouvrage, elle dénonce les illusions et la « dérive totalitaire » du mouvement féministe."
    (ca commence reelement vers 25 minutes)
    "le féminisme est devenu un terrorisme intellectuel"
    Elle dit avoir quelques reserves sur la tribune Deneuve mais ne dira pas lesquelles et trouve que les femmes (les femmes de metoo) ont pas été gentilles avec d’autres femmes (celles de la liberté d’importuné) et que les débats étaient trop violents (uniquement entre femmes pour l’instant la violence des hommes et leur manière de débattre n’est pas en cause jusqu’ici et les mots "violences sexuelles" n’ont pas été prononcés . Pour l’instant elle dit elle même etre proche de Deneuve/Lévi comme je l’avis senti.
    Le présentateur souligne que les femmes de metoo dénoncent des violences physiques et la psy rétorque que les slogan vus en manifs féministe (le kerozen c’est pas pour les avions mais pour les violeurs) qui sont eux la vrai violence. Il y aurais eu des "têtes" car des féministes ont dit "il faut que des têtes tombent"...

    Polony rappel que le livre part du témoignage de Adel Haenel chez Médiapart en disant que Metoo chercherait plutot à "faire emergé un autre point de vue" plutot que "la vérité". Elle judiciarise le mot victime prétendant qu’on ne peu utilisé ce mot hors d’un tribunal. Elle y a réfléchi 2 ans souligne t-elle
    Elle dit que "la france entière a été hypnotisée" par l’émission de médiapart (qu’elle a pas vu mais étudié sur transcription) même Brigitte Macron était hypnotisée dit elle !

    Pour Prokhoris metoo est "un mouvement de panique sexuelle" ....
    Elle dit qu’elle etait " un peu embarassée par Metoo car les femmes subissent des atteintes et comme dit Catherine Kingsley Atteindre une femme, c’est toute la nation qui est atteinte... pas seulement les femmes, mais la nation entière... car elles sont pas attaqué entant que femmes mais sujet humain et citoyen "

    Pour elle metoo n’est pas "une grande révolution avec des degats collatéraux à la marge", c’est l’inverse, elle le voit grâce à son experience de psychanalyste (au secours !! ). Elle dit " Pour moi c’est un mouvement structurellement vicié avec un double projet qui serait de fabriqué un meilleur des mondes féministe et un rapport avec les faits et la vérité qui est quand même animé par des logiques qui est véritablement frauduleuse. "
    Pour elle c’est pas " une liberation de la parole mais un enrégimentement de la parole", une "illusion de liberation ". Car metoo ne distingue pas les differentes formes de violences. Quand on dit l’ampleur, on nous donne des chiffres mais tout cela est construit à partir d’un postulat qui serait qu’on serait dans la culture du viol qu’elle récuse. Car dans un livre sur le sujet il y a un argument faible. Mais pour elle un regard mal placé serait mis au meme niveau qu’un viol... car une de ses patiente a mal vecu de voire les deux assimilé dans un article de press... ce qui l’aurais traumatisée en entrainé dans une grave faille temporelle...

    Et là Sabine Prokhosis dénonce la " shoahtisation des victimes " (wahoo j’étais pas prète ! ) cad qu’elle pointe ici l’usage d’une espèce de vocabulaire parallèle entre les violences sexuelles et la Shoah par exemple selon elle un théoricien parle de "génocide individuel" et des féministes parlent de "survivantes". L’expression viens de Finkelkraut qui parlait de "Shoahisation de la main au cul" et qu’elle trouve judicieuse et à utilisé comme titre d’un de ses chapitres...

    Le mot de survivante qu’elle voit partout la choque car elle a lu des recits de prisonnières de Bachar Al Assad qui n’utilisent pas une seule fois le mot victime - cherchez l’erreur souligne S.Prokhoris - Un article qu’elle commente compare le témoignage d’Adel Haenel à celui de Primo Levi (c’est le même auteur qui avais parlé du viol comme d’un génocide individuel - je chercherais la ref de ce monsieur)
    SP dénonce le fait que Adrien Taquet (secrétaire d’etat à l’aide à l’enfance de l’époque) a repris l’expression "crime sans cadavre" dans un tweet, expression qui est aussi utilisé parfois pour la Shoah. Pour elle ce tweet est revelateur du fait que Metoo a un rapport distant avec la vérité... car elle s’est interessé au cas Polansky qui as un rapport avec cette shoahtisation mais ou les choses s’inversent puisque Polansky = Hitler ... la fois d’avant il devait être gazé... . Dans son quartier il y avait des pochoir au sol "polansky bois mes règles" ce qui pour elle est en rapport avec l’antisémitisme....

    Le mot "victime" doit etre remplacé par "plaignantes" car il faut que les femmes aient le courage de porter plainte ou se taire.
    Le mot "emprise" est mauvais car les femmes sont selon SP sont reduites au statu de victime et ce mot "emprise" est une sorte d’échappatoire. Elle dit qu’a 14-15 ans on est pas enfant et V Springora est ambigue dans ses sentiments.

    Et elle fini par dire que Zemmour est une émanation de Metoo une consequence de metoo. (là je lui donne pas tord, le succès de Zemmour est liée à la misogynie et au desir de maintenir la violences sexuelles sur les femmes à son point le plus fort possible cf - #backlash ).
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    https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/sabine-prokhoris-quand-le-metoofeminisme-dissout-le-reel
    tribune écrite pas Prokhoris elle même ;

    Inspirée de « spécialistes » en « victimologie traumatique » auto-proclamés, la doctrine « psy » militante qui règne aujourd’hui en matière de dénonciations d’abus sexuels soutient ceci : le choc d’un traumatisme – un abus sexuel notamment – provoquerait mécaniquement une amnésie, parfois très longue. Une fois cette amnésie levée comme par miracle, les scènes traumatiques ressurgiraient, inaltérées. Voilà pourquoi les « victimes » « révéleraient » si tardivement les abus et sévices qu’elles auraient endurés. Leurs « souvenirs » équivaudraient ainsi à des preuves matérielles. Mais l’épisode du syndrome des faux souvenirs d’inceste aux USA dans les années 1990 – en réalité suggérés – incite à la plus grande prudence face à des théories douteuses, qui méconnaissent plusieurs points s’agissant des dynamiques complexes de la vie psychique.

    Les victimologues (je pense qu’elle cible ici Muriel Salmona qu’elle a attaqué nommément dans l’émission France inter ci dessus) ne disent pas que l’amnésie traumatique est automatique mais que ca arrive parfois. Ce n’est pas non plus la seule explication apporté à la faible quantité de dépôt de plainte ou le dépassement des prescriptions par les victimologues et les féministes radicales (dans les violences sexuelles les agresseurs sont des proches, conjoints, collegues, amis il y a beaucoup d’autres raisons que l’amnesie qui expliquent qu’on ne porte pas plainte).
    Pour les faux souvenirs je ne conteste pas leur existance
    et le nombre de fausses accusations est difficile à évalué mais ca rend l’argument inutilisable par les deux parties mais je suis d’accord pour la prudence.

    Pour le vocabulaire Prokhoris parle beaucoup d’un besoin de précisions judiciaire dont manque les féministes et qui est la cause de toutes les dérives et se permet de parlé "d’abus sexuels" ce qui n’est pas un terme juridique mais un euphemisme utilisé par la press pour qualifier les "agressions sexuelles" qui est le terme adéquat.

    Ensuite, pour la psychanalyse, les souhaits et fantasmes inconscients, sexuels en particulier, sont en eux-mêmes traumatiques, en raison de l’intensité pulsionnelle qui les habite. Le refoulement, au sens freudien, vise à les bannir loin de « soi », mais ne les supprime pas. Intimement conflictuelle donc, cette intensité confuse est une source d’angoisses souvent insupportables, d’affects douloureux et ambivalents. Conjuguée à la frustration inévitable, la panique face à ses propres vœux inavouables peut alors donner lieu à diverses projections, accusatrices et vengeresses autant parfois que rageusement énamourées, sur une figure persécutrice qui cristallise ces fantasmes, et apparaît aux yeux du sujet envahi par ses propres pulsions et déchirements ingérables comme la cause de tous ses maux. Mais la réalité indubitable d’une souffrance ne saurait attester la justesse objective des convictions par lesquelles la personne qui l’éprouve explique son mal-être.

    Ici le discours freudiste habituel de culpabilisation des victimes qui sont en fait "rageusement enamourées" et "ambivalentes" et accusent faussement pour cela.

    Jadis, les hommes, les femmes, les enfants pouvaient mentir – ou affabuler. Dans le monde qui vient, sous la pression continue d’un #MeTooféminisme « d’atmosphère » à l’impressionnant pouvoir de suggestion, c’est la croyance collective, dûment guidée par l’orthopensée dont se nourrissent ces « nouveaux récits », qui fait la vérité. Alors les mots perdent leur sens, le réel se dissout, la confusion règne.

    Je ne sais pas qui prétend que les hommes, les femmes et les enfants d’aujourd’hui ne peuvent plus mentir. Les statistiques post-metoo montrent plutot une baisse des condamnations pour les violences sexuelles.
    Ca viens de TF1, source qu’on ne pourra pas soupconné d’être vendu au néo-féminisme -
    https://www.tf1info.fr/societe/5-ans-de-metoo-seulement-1-des-viols-condamnes-en-france-2220984.html

    le nombre de condamnations pour viols a baissé de 31% entre 2019 et 2020, souligne le gouvernement, sans pour autant renvoyer au Covid-19 qui a ralenti le fonctionnement des tribunaux. Mais ce taux de condamnations des viols est aussi plus faible qu’en 2016, lorsque la pandémie était encore loin. Cette année-là, la proportion des viols condamnés s’approchait des 1% (0,9% précisément), toujours selon cette source, avec 108.000 viols déclarés et seuls 1012 condamnations prononcées.

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    Sur le Néo-féminisme, le féminisme radicale, le féminisme intersectionnel et le féminisme de Bigitte Macron, Prokhoris est pas claire. A un moment elle se dit contre les néo-féministes (expressions utilisé par les antiféministes et pas par des féminisites dont elle se revendique pourtant) et en même temps ces sois disant néo-fémnistes sont aussi assimilées au féministes radicales, qui n’ont pourtant rien de "Néo" et son utilisation du mot "intersectionnel" montre qu’elle a pas du tout compris, elle le dit elle même et enfin que viens faire B.Macron ou Adrien Tachet dans Metoo .... c’est très confus. Elle se dit féministe mais lorsqu’on lui demande quel est son agenda positif du féminisme (cad pas dans une attaque d’autres féministes mais dans un effort constructif pour les femmes), elle dit qu’elle n’est que dans la lutte contre des féministes et rien d’autre ce qui fait d’elle une antiféministe assumée.
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    https://revuecommune.fr/2022/10/07/sabine-prokhoris-le-feminisme-metoo-sapparente-au-fanatisme-religieux

    Prokhoris s’en prend au mot "féminicide" et prend le cas de J.Sauvage

    Prenons l’exemple de Jacqueline Sauvage [condamnée pour le meurtre de son mari violent, puis graciée par François Hollande et devenue un modèle pour le mouvement féministe, NDLA] : personne n’a jamais parlé de masculinicide. Pourtant, ce n’était pas de la légitime défense, c’était un meurtre commis de sang-froid. Cette femme avait parfaitement les moyens de quitter son mari, puisque c’est elle qui avait le pouvoir économique. Condamnée aux assises, avec les circonstances atténuantes, elle a été graciée par François Hollande, puis est devenue le symbole des violences conjugales. La presse lui a rendu hommage lors de sa mort, comme à Gisèle Halimi décédée à peu près en même temps ! C’est aberrant.

    S.Prokhoris contestait le mot "emprise" dans sa tribune sur Marianne, voici la mise en pratique de son besoin de recadrage linguistique des féministes et des victimes de violences sexuelles. L’emprise n’existe pas vraiment pour elle à la limite pour les enfants mais à 14-15ans elle a bien dit sur france inter qu’on est plus des enfants et que l’emprise n’est plus valable. Comme SP est lâche la journaliste (Polony je crois) lui dit que tant qu’on est mineur on considère qu’il y a emprise - SP concède alors un "oui oui" et passe à la suite.

    J’ajouterai que lors des disputes furieuses qui éclatent au sein d’un couple, chacun faisant également monter la scène de ménage en puissance, ou bien s’agissant des dynamiques de harcèlement, humiliations, pressions de toute sorte, y compris sexuelles, les femmes sont largement à égalité avec les hommes, voire peuvent les dépasser.

    L’expérience ordinaire, et la clinique psychanalytique, montrent que la conflictualité dans une relation de couple – cela tout autant d’ailleurs au sein des couples gays ou lesbiens –, qui peut dégénérer en destructivité ravageuse, procède non du genre/sexe des partenaires du couple, mais de la dynamique de la relation telle qu’elle s’est nouée entre deux personnes. Et comme l’écrit la romancière américaine Nancy Crampton Brophy, auteur d’un essai intitulé Comment tuer son mari – récemment reconnue coupable du meurtre de son conjoint –, « la chose à savoir avec le meurtre, c’est que chacun en est capable si on le pousse suffisamment. » Sans en arriver à ces extrémités « l’effort pour rendre l’autre fou », à coup d’injonctions contradictoires et autres comportements persécuteurs, est une tentation dont nul, homme ou femme, ne peut se croire à l’abri.

    A chaque fois je me dit que SP ne peu pas me surprendre mais non elle est très forte ! C’est un bel inventaire de l’antiféminisme, tout y passe. Ici elle lance des affirmations universelles sur la foie de ses observations personnelles en consultation et se sert d’une romancière criminelle pour montrer que tout le monde peut tué et nier qu’il y a des différences entre les comportements masculins et féminins et fini par l’affirmation qu’on peu être poussé à bout par son mais surtout sa conjointe vu les statistiques. J’entend bien le "c’est elle m’a poussé à bout" dans les mots de SP, ca doit être bien doux à entendre pour les agresseurs.

    C. : Dans les partis de gauche, on parle désormais des « violences sexistes et sexuelles ». C’est une expression-slogan, mais plus encore c’est devenu un acronyme dans le jargon militant : les VSS. Est-on sûr que ce sigle est pertinent du point de vue même des batailles féministes ?

    S. P. : Déjà comme c’est un acronyme, on sait encore moins de quoi on parle. De plus, sexiste et sexuel, ce n’est pas pareil. Le terme de violence, de plus, est chargé d’une dimension émotionnelle, il vise à susciter l’empathie et l’indignation. Je préfère parler d’infraction. C’est un terme juridique. Il peut y avoir des infractions sans violence, d’autres avec violence. Mais il faut distinguer. À force d’accoler d’emblée le terme de « violence » à ce qui est « sexiste » et « sexuel », on a l’impression qu’on pourrait écrire l’expression en un seul mot, les violencessexistesetsexuelles. Ce pseudo-concept a une fonction de propagande, et ainsi fabrique une réalité. Il s’appuie sur un des éléments principaux de l’idéologie #MeToo : le continuum (des VSS). Quand on parle d’un regard appuyé, d’un baiser volé, d’une gifle occasionnelle, ou de frapper son conjoint tous les jours, ce ne sont pas les mêmes actes, mais le continuum permet de mettre tout ça dans le grand sac des « VSS ». Cela renforce la sérialité du mouvement #MeToo. Pour la quête de la messe #MeToo, les piécettes sont autant bienvenues que les gros billets…

    On retrouve sa lubie pour le juridique avec cette fois l’affirmation que c’est le coté euphemisme qui est recherché par SP. Si je met en pratique ce qu’elle dit les féministes ne devraient plus dénoncer les "violences sexuelles" mais "les infractions sexuelles" car selon elle ca permettrais de mieux distingué les mains au fesses, des viols avec torture ou les assassinats, des propos sexistes... mais personnellement le mot "infractions" ne me permet pas de faire cette distinction non plus et il efface le caractère violent de l’agression pour le convertir en un simple délit civil (car on ne parle pas d’infractions pour un crime dans le vocabulaire juridique. Alors puisque le mot qu’elle propose ne permet pas de nuance mais seulement un euphémisme c’est que c’est l’atténuation de la dénomination des actes qui est recherché par SP.

    Je souligne ici son usage habituel du vocabulaire religieux, sectaire, dogmatique. Ici "la quete de la messe #metoo" mais elle fait ca tout le temps.
    De la part d’une psychanalyste freudienne c’est assez cocasse.

    C. : Est-ce que vous connaissez le « violentomètre » ? C’est un outil mis en place notamment par la Ville de Paris, dans lequel la jalousie du conjoint est le degré zéro d’une échelle qui semble conduire au féminicide.

    S. P. : Le continuum commence même au regard. En Australie, vous avez ainsi des « gilets roses » dans les boîtes de nuit, décrits dans un article du magazine Traxx : ces types ont pour tâche de vérifier s’il y a durant la soirée des regards trop insistants et « non-consentis ». Si c’est le cas, les auteurs sont dégagés, afin que la boîte demeure un safe space.

    Le "Violentomètre" SP ne connais manifestement pas. Personnellement il m’a bien été utile pour prendre conscience que je subissait des violences il y a pas si longtemps. Le violentomètre m’as permis de voire que les actes qu’une personne commettais contre moi n’etaient pas normaux ni acceptable et étaient dans le rouge de cette échelle des degrès de violence. L’echelle m’as permis de comprendre que ce que je subissait etait des violences et d’en comprendre l’empleur et la gravité à sa juste mesure. Car justement ici nous sommes dans un domaine que Prokhoris réclame pourtant de la part des féministes soit DE LA NUANCE. Le violentomètre c’est cette échelle des nuances qui met certains comportement de "jalousie du conjoint" dans le vert, jaune ou l’orange et le féminicide dans le rouge voire le noir car quand tu as été feminicidé tu t’en fiche bien du violentomètre. Prokhoris reproche aux féministes de ne pas apporter de nuances et lorsqu’on lui montre un de ces exemples de nuance, elle montre qu’elle ne connais pas le violentomètre (elle ne répond pas là dessus) et parle d’un continum qu’elle récuse.

    C. : Dans Le mirage #MeToo, vous parlez à propos du vocable de « culture du viol » de « causalisme simpliste ». Avec la notion de « culture du viol », on peut expliquer à peu près tout. Or quand on peut tout expliquer c’est qu’on n’explique rien.

    S. P. : Exactement, mais par contre, on produit de la croyance. « Culture du viol », c’est assez conspirationniste d’ailleurs. La « culture » inciterait en somme à pratiquer le viol. Sur une affiche des activistes, représentant Éric Dupond-Moretti, on lit « Mon ministre de la justice pratique la culture du viol ». Franchement grotesque. C’est un slogan creux, qui n’explique rien, mais qui fabrique une réalité alternative. Et plus c’est simpliste, plus ça fonctionne. Notez que cette idée de « culture de … » est réservée au sexe : lorsqu’un crime de sang est commis, avez-vous jamais entendu parler de « culture du meurtre » ?

    Pauvre Aquittator les slogans qui le dénoncent en une phrase sont trop simplistes. C’est pas gentil !
    Pour son idée de "culture du meurtre" on peu avoir dénoncé les meurtres racistes ou coloniaux aussi comme étant de nature culturelle ou sinon ca s’appel "la guerre". Même que les féministes appellent cette culture du meurtre "la virilité toxique" ou le "virilisme" mais si elle l’apprenait elle en avalerais son dentier alors ne lui dites pas svp.

    C. : Diriez-vous que #MeToo révèle chez certaines une peur du sexe ?

    S. P. : Ce que j’observe c’est une détestation du sexe, devenant alors pure obscénité, et lieu du « monstrueux ». Voyez les César 2021, scaltologiques à souhait, l’actrice Corinne Masiero dénudée avec le manteau de Peau d’Ane (inceste, pédophilie), tampax aux oreilles.

    C’est vraiment de pire en pire. Je sais pas trop ce qui est scatologique dans l’inceste, la pédophilie ou les tampax aux oreilles. Elle demande qu’on utilise les mots pour leur sens précis mais ne le fait pas elle même. J’arrete la lecture des liens que tu propose. Je croi avoir fait un effort pour comprendre et avoir mis des arguments et des sources pour soutenir mes propos qui sont je crois resté courtois et respectueux.

    J’ai pas résisté à mettre la fin, c’est tellement typique du discours misogyne des psychanalystes.

    C. : Dans votre livre vous relatez aussi l’anecdote amusante d’une suffragette qui s’est jetée sur Churchill.

    S. P. : Oui, et on peut la comprendre ! Mais qu’on ne vienne pas nous raconter que les femmes sont des êtres suaves dépourvus de violence, car la violence (forcément « prédatrice ») serait d’essence patriarcale. Ça n’a aucun sens.

    C. : Ou les renvoyer du seul côté de la douceur, de la maternité.

    S. P. : Mais la maternité, c’est violent. Et à propos de relations d’emprise, il y en a de sacrément puissantes dans les relations mère/enfant. La maternité n’est pas toute douceur. Winnicott, qui a construit le concept de « mère suffisamment bonne » [good enough mother], énumère les dix-sept raisons qu’a une mère de détester son enfant. Eh oui, et c’est normal, c’est humain. L’enfant, il vous bouffe, il vous prend votre temps, il vous fait mal quand il tète, parfois vous avez envie de le jeter par la fenêtre. La maternité, ce n’est pas oblativité, douceur, etc., et rien d’autre. D’ailleurs, cette image fausse fait énormément de mal. C’est très culpabilisant pour les jeunes femmes, qui se rendent compte qu’elles mettent parfois du temps à aimer leur nourrisson, qu’il arrive qu’elles soient dégoûtées quand il naît, ou qu’elles puissent ressentir des affects négatifs envers lui. La maternité, c’est ambivalent. Nier cette ambivalence, c’est une façon d’abraser les choses, c’est déréalisant. Le féminisme #MeToo est déréalisant. Il évacue la complexité de la réalité pour lui substituer un récit simpliste de type « révolution culturelle », qui est très brutalement – et stupidement tant ses slogans sont de la bouillie – destructeur. Parce que c’est un discours épurateur.

    La vrai violence c’est pas les viols par paquets de 100.000 dont 96% des victimes sont des femmes et 98% des auteurs des hommes, mais la maternité qui est la seul vrai emprise. Avec SP nous sommes dans un discours très antiféministe et assumé à l’extrême droite (les ref que valide SP sont Deneuve, Levi, Finkenkraut, Madzneff... ).

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    L’écoute du premier lien que tu partage me questionne encore plus sur ton choix de recommandation mais il confirme le rapprochement que j’avais fait entre Elizabeth Levi et elle. Dès le début Prokhoris se dit plus proche des pétitionnaires de la liberté d’importuné que des féministes et utilisatrices du tag #metoo
    Tu dit que cette lecture est utile "Parce que l’enjeu est de se donner les moyens de comprendre." ce qui me semble interessant à moi aussi. Est ce que tu pourrais m’expliqué en quoi le chapitre sur la "Shoahtisation des mains aux cul" t’as aidé à comprendre #metoo stp et ce que tu as compris. Là encore c’est pas dans l’idée de te tombé dessus, mais je comprend pas comment ce discours peut trouver audiance et j’aimerais savoir quels sont les arguments de cette psychanalyste qui te semblent bons et dont on pourrait discuter.

    Il reste encore 8 liens que tu as fournis j’éditerais ce message pour complété les propos de Prokhoris si il y a matière.