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  • Le porte-hélicoptères amphibie « Tonnerre » a appareillé de Toulon pour Gaza
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/defense/le-porte-helicopteres-amphibie-tonnerre-appareille-de-toulon-po

    Le porte-hélicoptères amphibie « Tonnerre » a appareillé de Toulon pour Gaza
    Publié le 25/10/2023 18:47 | Mis à jour le 25/10/2023 18:52

    Le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre a appareillé le mercredi 24 octobre vers 16 h, en direction de Gaza où il doit participer à des opérations de secours pour les populations civiles du territoire palestinien.

    En visite au Caire, le président Emmanuel Macron avait annoncé plus tôt dans la journée qu’un bâtiment de la marine française irait « soutenir les hôpitaux » de Gaza. Un avion français se posera également jeudi en Égypte pour livrer du matériel médical, a ajouté le président français, en précisant que « d’autres suivront ». L’aide humanitaire s’accumule en Égypte depuis des jours avant de passer au compte-gouttes à Gaza par le point de passage de Rafah, le seul à ne pas être contrôlé par Israël.

    Le Tonnerre, bâtiment de la classe Mistral long de 199 mètres, est « capable de mener, sous faible préavis, des opérations de gestion de crise, de transport ou encore d’évacuation sanitaire et de soutien médical par des moyens amphibies et aéromobiles », selon le ministère français des Armées. En 2020, en pleine crise du covid-19 il avait été déployé en Corse pour aider à évacuer des patients atteints du coronavirus.

    #7oct23

  • Guerre Israël-Hamas : la frégate « Alsace » en route pour la Méditerranée orientale
    Publié le 17/10/2023 12:03 | Mis à jour le 20/10/2023 12:03
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/defense/guerre-israel-hamas-la-fregate-alsace-en-route-pour-la-mediterr

    Guerre Israël-Hamas : la frégate « Alsace » en route pour la Méditerranée orientale

    C’est finalement l’Alsace, une frégate multimission à capacités de défense aérienne renforcées (Fremm DA), qui a été choisie pour alourdir le dispositif français de la Marine nationale en Méditerranée orientale, dans le cadre de la guerre opposant Israël au Hamas palestinien. (...)

    #Abonnés

  • Le trafic maritime de nouveau suspendu dans les Dardanelles face à un incendie
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/le-trafic-maritime-de-nouveau-suspendu-dans-les-dardanelles-fac

    Le trafic maritime est de nouveau suspendu le mercredi 23 août, pour la deuxième journée consécutive, dans le détroit des Dardanelles, au nord-ouest de la Turquie, en raison d’un feu de forêt qui s’est répandu sur 1 500 hectares, a annoncé le ministre turc de l’Agriculture et des Forêts.

    Le détroit a été fermé dans les deux sens pour éviter de mettre en danger les huit avions et 26 hélicoptères qui continuent à s’approvisionner en eau, a affirmé le ministre Ibrahim Yumakli. Cette frontière naturelle reliant la mer Égée à la mer de Marmara est fréquentée par de nombreux navires qui naviguent entre l’Europe et l’Asie.
    « Aujourd’hui, la situation est mieux qu’hier. Nous avons pu arrêter la progression de l’incendie » qui frappe la province de Canakkale, a-t-il ajouté dans une intervention relayée par l’AFP. Atteignant 70 km/h mardi et rendant difficile la maîtrise de l’incendie, les vents étaient plus calmes mercredi matin. Mais les autorités craignent une nouvelle accélération à 60 km/h dans l’après-midi.

  • Des plastiques « biodégradables »… qui ne se dégradent pas Philippe Robitaille-Grou

    Les plastiques dits « compostables » ou « biodégradables » sont vendus à la tonne pour redorer le blason écologique des fabricants. Mais il y a un hic. Plusieurs d’entre eux ne se dégradent que dans certains environnements contrôlés, alors que dans la nature, où ils aboutissent, la réalité est tout autre.

    C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut océanographique Scripps à San Diego dans leur article publié mercredi dans la revue PLOS One.

    Des soi-disant “bioplastiques” n’ont pas le moindre signe de biodégradation après avoir passé plus d’un an dans l’océan, montrent les expériences effectuées par les auteurs.


    “C’est du greenwashing”, ou écoblanchiment, dénonce la Québécoise Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude, qui a mené cette recherche dans le cadre de son postdoctorat à l’institut californien. “Beaucoup de gens vont croire qu’en utilisant ces bioplastiques, ils feront un bon geste pour la planète et que le produit va se dégrader s’il se retrouve dans l’environnement, mais pour ça, on a besoin de conditions de compostage très particulières.”

    Recette différente, mêmes résultats
    Vêtements, tapis, autres textiles… La production mondiale de fibres synthétiques continue de croître à un rythme effréné. Elle a atteint 68 millions de tonnes en 2020, selon les données de l’organisme à but non lucratif Textile Exchange, et est composée principalement de polyester, un plastique qui peut demeurer dans l’environnement durant plusieurs siècles.

    Un rapport de la firme Research and Markets prédit d’ailleurs que le marché global de fibres synthétiques connaîtra une croissance de plus de 7 % en quatre ans, de 2021 à 2025. Une vaste partie de ces fibres se retrouve dans les eaux usées, notamment par l’intermédiaire des machines à laver qui ne parviennent pas à les filtrer, et est par la suite acheminée dans les océans.



    La plage de Kamilo, à Hawaï, est reconnue pour la grande quantité de déchets de plastique qui s’y accumule.

    L’acide polylactique (PLA), fabriqué avec de l’amidon végétal, est couramment utilisé comme substitut “plus vert” des plastiques à base de pétrole. La nouvelle étude n’abonde toutefois pas dans ce sens.

    Après 428 jours dans l’eau de mer, les textiles faits de PLA, tout comme ceux formés de polyester, ne présentaient aucun signe de dégradation : le diamètre des fibres n’avait pas diminué et l’empreinte chimique, servant à indiquer la composition moléculaire, ne montrait pas la moindre transformation.

    Le PLA se dégrade seulement s’il est soumis à des températures et à des pressions très élevées, ce qui n’est pas le cas dans les milieux où il aboutit généralement, remarquent les auteurs.

    Ces résultats “soulignent à quel point le langage employé pour qualifier les plastiques est crucial”, estime le biologiste marin Dimitri Deheyn, qui a participé aux travaux.

    Les fabricants devraient avoir à fournir aux clients toute information sur la biodégradabilité de leurs produits, renchérit Sarah-Jeanne Royer. “Lorsqu’on achète une boîte de conserve, on sait exactement tout ce qu’il y a à l’intérieur en raison des lois mises en vigueur, explique-t-elle. Mais au niveau de produits comme le textile, il n’y a pas vraiment de norme environnementale pour bien informer les clients.”

    « On nous trompe. Et ça peut mener à des catastrophes du point de vue environnemental. »
    — Une citation de Sarah-Jeanne Royer, autrice principale de l’étude

    Autres substituts
    D’autres options souvent présentées comme solutions de rechange au plastique traditionnel ont été mises à l’épreuve par les chercheurs.

    Les textiles fabriqués à base de cellulose naturelle ont fait meilleure figure que le PLA. Ils se dégradaient complètement en à peine un mois.

    Les auteurs notent cependant que les matériaux analysés ne contenaient pas d’additifs. Or, les entreprises incorporent souvent des nanomatériaux, entre autres pour améliorer la protection contre l’eau et les rayons ultraviolets. Ces ajouts peuvent rallonger le temps de dégradation des produits, voire les rendre carrément non biodégradables.

    Certains fabricants se targuent plutôt de se servir de mélanges de cellulose naturelle et de plastique. Selon l’étude, seule la partie naturelle de ces mélanges parvient à se biodégrader.

    Réduire à la source
    Les recherches de l’Institut océanographique Scripps ne sont pas les premières à montrer les limites de la production de plastiques prétendument “plus verts”.

    En 2019, des chercheurs de l’Université de Plymouth au Royaume-Uni révélaient que plusieurs sacs de plastique vendus comme “biodégradables” ou “compostables” étaient encore, après trois ans passés dans la nature, en suffisamment bon état pour transporter près de cinq livres de provisions.

    Selon Sarah-Jeanne Royer, ces divers résultats montrent l’importance de tests standardisés pour vérifier si les plastiques dits “biodégradables” le sont véritablement. Mais, outre les normes en place, les efforts devraient à la base se concentrer sur une réduction de la production et de la consommation de plastique, “bio” ou non, martèle la chercheuse.

    “Si on prend l’industrie de la mode, par exemple, c’est la deuxième la plus polluante au monde”, affirme-t-elle. “Il faut acheter moins, et lorsqu’on le fait, il faut être bien renseigné pour pouvoir miser sur des matériaux de qualité.”

    Mme Royer a également décidé de mettre la main à la pâte pour s’attaquer à la pollution plastique déjà présente. Elle fait partie de l’organisme à but non lucratif Ocean Cleanup, qui sillonne les océans pour en extraire les déchets de plastique. Plus de 100 000 kg ont été retirés à ce jour.

    #plastique #polyester #biodégradables #composte #biodégradation #greenwashing #écoblanchiment #fibres_synthétiques #acide_polylactique #PLA #cellulose #nanomatériaux #mode

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1981758/bioplastique-compostable-environnement-textiles-ecoblanchiment

  • Collision entre un cargo et une éolienne en mer du Nord

    Un accident s’est produit en mer du Nord entre le cargo Petra L, sous pavillon d’Antigua-et-Barbuda, et une éolienne du parc Gode wind 1 en mer du Nord allemande. L’événement a été découvert lorsque le navire s’est présenté à l’entrée du port d’Emden, en Allemagne.

    Le cargo « Petra L » est arrivé au port d’Emden avec un trou de 15 m² dans sa coque. (Photo : Wasserschutzpolizei)

    Photp => https://lemarin.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/full/public/2023/04/27/credit_wasserschutzpolizei.jpg

    Source : https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/energies-marines/collision-entre-un-cargo-et-une-eolienne-en-mer-du-nord-47214

    #énergie #éoliennes #électricité #éoliennes_industrielles #énergie_éolienne #éolien #écologie #environnement #éolienne #énergie_renouvelable #climat #critique_techno #pollution #mer_du_nord

  • Nouvelles manifestations, dont celle des pêcheurs, attendues à Rennes : Darmanin débloque des moyens
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/nouvelles-manifestations-dont-celle-des-pecheurs-attendues-a-rennes-dar

    Après une nuit de violences à #Rennes, la maire de Rennes et le ministre de l’Intérieur ont échangé au téléphone ce vendredi 17 mars 2023. Gérald Darmanin a confirmé que la CRS 8 sera déployée dans la capitale bretonne, alors que d’autres mobilisations sont attendues, dont un rassemblement de pêcheurs.

    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/peche/une-manifestation-pour-defendre-la-peche-cotiere-prevue-rennes-

    Des pêcheurs artisans, mareyeurs et poissonniers de toute la France se donnent rendez-vous le mercredi 22 mars, devant le parlement de Bretagne à Rennes. Ils veulent dénoncer les contraintes de plus en plus fortes sur leur activité.

    La dernière fois que les pêcheurs ont manifesté à Rennes en 1994, ça c’est très, très mal terminé.
    https://metropole.rennes.fr/le-parlement-un-phenix-breton-0

    La « CRS 8 » force d’intervention spéciale, qui compte 200 policiers et qui est basée dans l’Essonne,a été inaugurée en juillet 2021. Elle a été conçue pour pouvoir « être déployée en 15 minutes dans un rayon de 300 kilomètres en cas de troubles grave à l’ordre public et de violences urbaines », expliquait, à sa création, Darmanin.
    « Sauf exception liée à l’urgence opérationnelle », cette unité n’a « pas vocation à rester sur une zone d’intervention plus de quelques jours ».
    Visiblement satisfait par la CRS 8, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de la généraliser. Il a annoncé en septembre 2022 la création de quatre nouvelles unités de CRS « constituées sur le modèle de la CRS 8 » : une à Marseille (13) ; une à Chassieu (69) : une à Nantes (44) et une à Montauban (82). Au total, donc cela représente plus de 800 policiers. « Ces CRS permettent d’assurer une grande rapidité d’intervention avec des moyens ad hoc »

    https://contre-attaque.net/2021/07/02/la-crs-8-une-nouvelle-force-speciale-de-super-flics-pour-mater-les-r

    Composée de 200 agents surarmés et surentraînés, elle sera dotée de nouveaux équipements. Pour commencer, son rayon d’action ne dépassera pas les 300 km. Mais à terme, place Beauvau, les fonctionnaires imaginent déjà cette force spéciale pouvant se déployer avec leur matériel sur tout le territoire par voies aériennes dans un temps record. D’après le ministère, elle sera « à la fois souple et mobile par son organisation, et permettra d’assurer une grande rapidité d’intervention avec des moyens optimisés. Elle constitue une nouvelle lame au couteau suisse des unités de forces mobiles ».

    Comme quoi le sinistre de l’intérieur avait bien sentit dans quel sens allait tourner les nuages de lacrymo. Le voilà fin prêt à déployer ses unités d’élites et justifier son Armageddon.

    • Surpêche : après les jets, les « chalutiers géants » à leur tour traqués en ligne
      https://www.letelegramme.fr/economie/apres-les-jets-les-chalutiers-geants-a-leur-tour-traques-en-ligne-14-03

      Après les jets privés, les bateaux géants à leur tour dénoncés sur les réseaux sociaux ? C’est en tout cas ce qu’escompte l’ONG environnementale Bloom. L’association vient de lancer, sur le même modèle que « L’avion de Bernard », le compte multiplateforme en ligne « Trawl Watch », visant à suivre les déplacements des « méga chalutiers ». Des « navires-usines » dans le collimateur de l’ONG qui, selon elle, « s’approprient » les ressources en mer au détriment de « la santé des océans ». « En Europe, 1 % des plus gros navires pêchent la moitié des poissons », rappellent les membres de l’ONG.

      Durant plusieurs mois, Bloom a notamment suivi les activités en mer de navires comme le Prins Bernhard ou le Scombrus. Deux bateaux « pouvant capturer 400 000 kg de poissons par jour », soit « l’équivalent des captures journalières de 1 000 navires de pêche artisanale », dénonce l’ONG. Le Prins Bernhard et le Scombrus appartiennent à la société France Pélagique. Une société n’ayant « « France » que le nom car elle est en réalité une filiale du géant industriel, le néerlandais Cornelis Vrolijk », tempêtent les défenseurs de la mer.

      https://twitter.com/TrawlWatch

      Ces #bateaux_usines pratiquent des pêches destructrices comme la "senne démersale". Il faut se représenter cette affaire : en une seule opération de #pêche, un senneur démersal impacte une surface de 3 km² soit 1,5 fois Monaco.

      #surpêches #navires_usines #mer

  • La CGT Ports et docks intensifie sa lutte contre la réforme des retraites Carole LANZI - lemarin.ouest-france

    La Fédération nationale des ports et docks CGT appelle à 48 heures d’arrêt de travail les 7 et 8 mars pour renforcer la lutte contre le projet de réforme des retraites, a indiqué le 2 mars son secrétaire général, Tony Hautbois.

    Compte tenu de la représentativité de la CGT, « cela veut dire que plus de 90 % de l’activité portuaire sera à l’arrêt » , a-t-il souligné au siège du syndicat, à Montreuil.

    La Fédération appelle en outre à une journée « ports morts » le 8 mars. Objectif : « faire en sorte que les accès aux zones portuaires soient fermés » et « pénaliser l’activité au-delà des établissements strictement portuaires » . La CGT Ports et docks invite également à maintenir la suppression des heures supplémentaires et des shifts exceptionnels.

    Grève reconductibles sur certains sites
    Ces mesures seront également appliquées dans les ports d’outre-mer, a expliqué Tony Hautbois, ajoutant qu’une nouvelle assemblée générale est prévue le 9 mars pour décider des actions à mener dans la semaine du 13.

    Il s’est exprimé devant environ 600 militants et des journalistes aux côtés de quatre autres représentants de fédérations professionnelles nationales CGT (Mines-Énergie, Industries chimiques, Cheminots et Verre-Céramique), les cinq fédérations ayant décidé de coordonner leurs efforts. « La grève reconductible sera effective dans l’ensemble des raffineries françaises, à partir du 6 mars sur certains sites », a déclaré le secrétaire général de la CGT Industries chimiques, Emmanuel Lépine, ajoutant que des actions étaient aussi prévues dans les dépôts pétroliers.

    Source : https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/la-cgt-ports-et-docks-intensifie-sa-lutte-contre-la-reforme-des

    #Ports #Retraite #Gréve #Blocage #économie #raffineries #énergie

  • #Container Séisme en Turquie : le port d’Iskenderun contraint de fermer Le Marin
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/seisme-en-turquie-quais-effondres-au-port-diskenderun-contraint

    La direction générale des affaires maritimes de Turquie a indiqué que des quais s’étaient effondrés dans le port d’Iskenderun après le séisme de magnitude 7,8 qui a touché le pays et la Syrie dans la nuit du 5 au 6 février. Un séisme suivi de dizaines de répliques, dont une de magnitude 7,5.

    Au fond du golfe d’Alexandrette (son ancien nom), Iskenderun, sur la Méditerranée, se situe à une centaine de kilomètres de l’épicentre du tremblement de terre, dont le bilan s’élevait déjà à plus de 2 300 morts en début de soirée. Plusieurs images du port ont circulé dans la matinée sur les réseaux sociaux, sur Twitter notamment, montrant pour certaines une grosse faille dans l’asphalte, pour d’autres des conteneurs écroulés. Le groupe turc Limak, qui gère le terminal à conteneurs - l’un des plus importants de Méditerranée orientale avec une capacité supérieure à un million de conteneurs EVP - a annoncé sa fermeture. Les armateurs, Maersk comme Hapag-Lloyd, ont commencé à proposer des solutions alternatives sur Mersin et Port-Saïd.

    Vers 11 h 30 (13 h 30 heure locale), une réplique a provoqué une nouvelle chute de conteneurs, celle-ci entraînant un incendie, ensuite maîtrisé par les pompiers.

    Les autres ports de la région n’auraient pas subi de dommages, ont précisé les affaires maritimes. La compagnie pétrolière et gazière d’État Botas a de son côté indiqué ne pas avoir constaté de dommages sur ses pipelines, rapportent nos confrères de Tradewinds. Le terminal pétrolier de Ceyhan, d’où sort le brut de la Caspienne et d’Irak, a néanmoins été en partie paralysé par une perte de son alimentation électrique.

    #transport #transport_maritime #mondialisation #séisme #Turquie #photographie

  • L’éolien en mer rapportera près de 800 millions d’euros à l’État pour 2022-2023
    Le Marin | Loïc FABRÈGUES | Mis à jour le 14/11/2022
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/energies-marines/leolien-en-mer-va-contribuer-pour-pres-de-800-millions-au-budge

    (...) Sur l’année 2022, l’éolien en mer participera à hauteur de 169 millions d’euros. Une somme qui correspond à la mise en exploitation depuis juin d’une partie du parc de Saint-Nazaire. Le montant devrait s’élever à 592,3 millions d’euros en 2023 avec l’entrée en pleine exploitation des 480 MW de Saint-Nazaire et le démarrage de la production des parcs de Fécamp et de Saint-Brieuc.

    Ces contributions s’inscrivent dans une hausse sans précédent des recettes issues des filières des énergies renouvelables dont le montant devrait atteindre près de 31 milliards d’euros pour les deux années. L’éolien terrestre en sera le premier contributeur à hauteur de 21,7 milliards d’euros. De quoi largement rembourser les 11,5 milliards d’euros versés depuis 2003 au secteur.

    L’explication à ce jackpot pour l’État est à mettre en lien avec la crise énergétique qui a vu s’envoler les prix de gros de l’électricité. Or, selon le dispositif du complément de rémunération qui régit les contrats de rachat de l’électricité, la prime versée aux producteurs d’énergies renouvelables pour maintenir un tarif de référence devient une recette pour l’État dès que le prix du marché est supérieur à ce tarif. Une autre raison réside dans l’augmentation des capacités de production pour l’ensemble des filières des énergies renouvelables.

  • Grève dans l’offshore pétrolier norvégien, trois champs à l’arrêt Le marin.fr

    Des salariés de l’offshore pétrolier et gazier norvégien ont entamé le mardi 5 juillet un mouvement de grève qu’ils prévoient d’intensifier dans les prochains jours. Les membres du syndicat de managers et ingénieurs Lederne, qui ont rejeté une proposition d’accord sur les salaires, réclament des augmentations à même de faire face à l’inflation.

    Equinor a annoncé le même jour l’arrêt des champs Gudrun, Oseberg South et Oseberg East en mer du Nord. La grève pourrait s’étendre le 6 juillet aux gisements Heidrun, Kristin et Aasta Hansteen et, le 9 juillet aux champs Gullfaks A, Gullfaks C et Sleipner.

    Selon le lobby du secteur pétrolier norvégien Nog, le mouvement pourrait conduire à cette dernière date à une perte de 341 000 barils par jour de production de pétrole, et de 1,1 million de barils équivalent pétrole par jour d’exportations gazières, soit 56 % des exportations de gaz totales du plateau continental norvégien. Cela, alors que l’Europe pâtit de la baisse des approvisionnements russes dans le contexte de la guerre en Ukraine.

  • Le plus grand porte-conteneurs du monde livré à Evergreen (Traduction : Jamais vert)
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/44098-le-plus-grand-porte-conteneur-du-monde-livre-evergreen
    Construit en Chine par Hudong-Zhonghua shipbuilding, filiale du groupe CSSC, le navire de 400 mètres de long sur 61,5 de large, pour un tirant d’eau de 17 mètres, est le premier de la classe A de la compagnie à être doté de cette capacité, qui dépasse de tout juste 12 EVP celle des six premiers navires de la série construits en Corée par Samsung heavy industries.


    Le porte-conteneurs Ever Alot de 24 004 EVP – un record – a été livré le mercredi 22 juin à l’armateur taiwanais Evergreen.

    Il est le premier dans le monde à dépasser la barre des 24 000 EVP. Huit autres sisterships doivent être livrés par les chantiers jumeaux de Shanghai, Jiangnan et Hudong-Zhonghua. Ces navires équipés de scrubbers sont dotés de moteurs WinGD - 11X92B.

    Avant la classe A d’Evergreen, c’est HMM qui détenait le record de capacité avec le HMM Algeciras de 23 964 EVP. MSC exploite des navires jusqu’à 23 756 EVP, et CMA CGM 23 112 EVP avec la série ouverte par le Jacques Saadé. https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/40206-le-cma-cgm-sorbonne-dernier-de-la-serie-livre

    #containers #portes_containers #pollution #Chine #union_européenne #ue #navires #samsug #cma_cgm

  • Un rapport pointe le travail forcé dans l’industrie de la pêche britannique Léa CHARRON - Le Marin
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/peche/43778-un-rapport-pointe-le-travail-force-dans-lindustrie-de-pec

    Le groupe de recherche sur l’esclavage moderne Rights lab, de l’université de Nottingham, a sorti le 21 mai un rapport visant l’industrie de la pêche au Royaume-Uni. En ligne de mire : l’utilisation des visas de transit.

    Ces visas permettent aux marins venus de pays hors espace économique européen de monter à bord de navires dans les ports britanniques qui partent ensuite dans les eaux internationales. Dans le secteur de la pêche industrielle, qui recrute des matelots philippins, ghanéens, indonésiens, sri-lankais et indiens surtout, pour travailler « au-delà des 12 milles », ces visas peuvent être utilisés « comme une échappatoire à la loi sur l’immigration et légalisent l’exploitation de travailleurs immigrés sans véritable encadrement, laissant les travailleurs vulnérables aux abus du travail », pointait déjà un rapport du syndicat ITF publié le 16 mai https://lemarin.ouest-france.fr/sites/default/files/2022/06/01/itf_fisheries-briefing_final.pdf .


    Le salaire moyen des pêcheurs immigrés sondés travaillant au Royaume-Uni était de 3,51 livres de l’heure, d’après l’étude du Rights lab, contre 9,50 livres pour le salaire minimum national. (Photo : Rights lab)

    Des travailleurs qui, n’étant de fait pas autorisés à entrer au Royaume-Uni, sont « obligés de vivre à bord le temps que dure leur contrat, généralement de dix à douze mois », évoque le Rights lab, précisant bien que son rapport https://lemarin.ouest-france.fr/sites/default/files/2022/06/01/letting-exploitation-off-the-hook.pdf n’est pas représentatif de la situation à travers le Royaume-Uni. Ce dernier s’appuie sur les témoignages de 124 pêcheurs immigrés recueillis entre juin et octobre 2021. Il révèle que « 19 % des sondés ont signalé des conditions comparables au travail forcé et 48 % ont signalé des cas potentiels ». Les conclusions de l’enquête rendent compte de violences physiques et de racisme, de recrutement via des agences non agréés, d’endettement forcé.
     
    Violation du droit international  
    Environ 75 % ont déclaré se sentir discriminés par leur capitaine. Un tiers a déclaré travailler plus de 20 heures par jour, pour un salaire moyen de 3,51 livres de l’heure (4 euros) ; 25 % assurent ne jamais bénéficier de 77 heures de repos sur une période de sept jours ; 18 % d’entre eux ont été « contraints de travailler sur un navire non désigné dans leur contrat », pointe le Rights lab.

    « Sans changement immédiat, le Royaume-Uni continuera de ne pas respecter ses obligations https://lemarin.ouest-france.fr/sites/default/files/2022/06/01/europe_des_ecarts_de_traitement_abusifs.pdf et responsabilités en vertu du droit international comme du droit national », a indiqué Jess Decker Sparks, qui a dirigé la recherche. Le Royaume-Uni a ratifié la convention n°188 de l’OIT sur le travail dans la pêche https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/peche/29934-enfin-des-normes-du-travail-decentes-pour-la-peche-mondia en 2019, pour une entrée en vigueur en 2020. La Fishermen’s welfare alliance, regroupant quatre groupes représentatifs de pêcheurs britanniques, a indiqué dans un communiqué https://www.sff.co.uk/full-statement-from-the-fishermens-welfare-alliance qu’elle condamne « les rapports d’abus et d’exploitation qui ont été publiés » mais que ce rapport « contient beaucoup de choses que les représentants de l’industrie de la pêche ne reconnaissent pas [...]. Nous serions heureux d’avoir l’occasion d’examiner cela plus en détail avec le gouvernement. » 

    #pèche #esclavage #angleterre #esclavage_moderne #travail #exploitation #capitalisme #travail #surpèche #mer #visas #immigration #travail_forcé #droit_international

  • La colère monte à Marseille face à la pollution des géants des mers oang
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/12984643-la-colere-monte-a-marseille-face-a-la-pollution-des-geants-des-mers.htm

    Face à la pollution engendrée par les navires de croisière, la mobilisation citoyenne se renforce à Marseille. Chiffres à l’appui, les habitants les plus touchés dénoncent le manque d’activisme du monde politique sur ce dossier.

    En arrivant par l’autoroute à Marseille, on plonge sur le Grand Port maritime (GPPM) et ses immenses navires de croisière à quai. Ce trafic est estimé à deux millions de passagers par an et c’est une manne importante pour la ville.
    https://www.youtube.com/watch?v=7bpSM0mrHu8


    Mais cette activité génère aussi une gigantesque pollution. En 2017, les 57 navires qui ont fait escale à Marseille auraient émis autant de NOx que le quart des 340’000 voitures qui ont sillonné la ville.

    Treize paquebots immobilisés moteurs allumés
    Et la pandémie a relancé la polémique autant qu’elle a renforcé ces émissions nocives. Selon une étude d’AtmoSud (observatoire de la qualité de l’air en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, agréé par le gouvernement), les treize paquebots immobilisés à quai pendant plus d’un an ont continué à faire tourner leurs moteurs à cause des équipages à bord.

    Les émissions d’oxyde d’azote auraient ainsi été multipliées par six, selon son directeur Dominique Robin, cité par Franceinfo. Ces bateaux auraient ainsi pollué autant que tout le trafic automobile enregistré sur la ville durant cette période.

    Pollution bien supérieure au seuil fixé par l’OMS
    Habitante des quartiers nord de Marseille qui subissent de plein fouet les conséquences de ces navires de croisière, Michèle Rauzier a témoigné jeudi dans l’émission Forum de la RTS. Elle tient des chambres d’hôtes et a installé des capteurs de mesures des particules fines. Elle observe une pollution en moyenne une fois et demie supérieure au seuil préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    "Il faut savoir qu’un bateau qui arrive dans le port de Marseille, soit il va en réparation et ses moteurs vont tourner 24h sur 24, soit il va au terminal croisières où ils vont tourner toute la journée", a-t-elle expliqué. "Et ce sont des bateaux très énergivores, donc on a une pollution permanente".
    https://www.youtube.com/watch?v=pWhLYoKhi08


    Des "usines à cancers" pour les habitants
    Les habitants des quartiers les plus proches subissent de plein fouet, notamment, les particules fines et ultrafines avec des risques de cancers ou de maladies cardio-vasculaires. La maire-adjointe de Marseille Michèle Rubirola (EELV) parle du reste "d’usines à cancers". Mais "sur l’échéancier de notre maire, M. Gaudin, il n’y a jamais rien eu, au contraire", souligne Michèle Rauzier. "On a souhaité le développement de cette activité au détriment de la santé des quartiers nord".

    Partisans et détracteurs des croisières s’écharpent, pendant que le GPMM, entité publique, promet de gros efforts en matière d’électrification. L’établissement public a voté un plan d’investissement de 20 millions d’euros pour accélérer la mise en place de branchements électriques pour les navires à quai, avec pour objectif de "faire de Marseille-Fos le premier port de Méditerranée 100% électrique d’ici 2025".

    Mais Michèle Rauzier n’y croit pas : "C’est aberrant que, face l’électrification que nous demandons depuis 2012, le port ne bouge pas. Ils font des promesses, des communications, mais derrière rien ne se fait". Ce qu’on attend, enchaîne-t-elle, "c’est une volonté politique. On a l’impression qu’on nous balade depuis des années et qu’on ne peut pas continuer comme ça".


    "Une économie qui fait la course au gigantisme"
    Théo Challande-Névoret, membre d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) à Marseille, est sur la même longueur d’onde. "La maison brûle et on regarde ailleurs", a-t-il relevé. "Ici, pour les habitants, ce sont leurs poumons qui brûlent. Et on est dans une économie de tourisme de masse qui fait la course au gigantisme alors que notre ville cherche probablement un autre tourisme, plus durable et qui va pouvoir bénéficier aux quartiers".

    Le journaliste Philippe Pujol, lauréat du prix Albert-Londres, a signé deux ouvrages marquants sur Marseille ("La fabrique du monstre" en 2016 et "La chute du monstre" en 2019). Il déplore surtout le fait que ces croisières n’apportent pratiquement rien au tourisme local en matière d’emplois. "Ce sont deux millions de touristes qui viennent et qu’on amène en car dans le Lubéron et dans la région aixoise mais qui restent assez peu à Marseille ».o

    #co2 #souffre #oxyde_d_azote #particules_fines #pollution #paquebots #croisiéres #Marseille #quartiers_nord

    • Pas d’étude épidémiologique
      « La réponse est toujours la même ! C’est trop compliqué, il faudrait définir une zone précise, etc., etc… Or nous, les habitants, on sait ! Il n’y a qu’à voir dans nos jardins.

      Quand on coupe une branche d’arbre, elle est toute noire, remplie de suie. Et quand on nettoie les tables, ça mousse, c’est le soufre. Surtout, il y a six cancers du sein dans un rayon de 200 mètres autour de chez moi. Il y a des tumeurs au cerveau chez plusieurs enfants dans l’arrondissement. On pourrait au moins comparer avec d’autres quartiers de Marseille pour avoir une idée. Mais les pouvoirs publics se refusent à le faire. » Élisabeth Pelliccio n’appartient pas à la mouvance complotiste. Elle s’étonne pourtant de l’attitude très en retrait de l’État sur ce dossier. Il y a trois capteurs sur l’ensemble du secteur concerné qui abrite plus de 100 000 habitants. Et aucun derrière les grilles du port, à proximité des navires.

      Pas de capteurs sur le port
      Autre étonnement des riverains, aussi incroyable que cela puisse paraître, aucun capteur n’a été déployé à proximité des cheminées des paquebots. « Le port nous dit que ça n’a pas de sens. Que c’est comme si on mettait des capteurs sur la Corniche à hauteur des pots d’échappements des voitures », regrette Patrick Borg de l’association de défense de la qualité de vie Cap au Nord. https://marseille-cap-au-nord.blogspot.com « Or, cela permettrait de savoir la nature des polluants et leur importance. Et surtout mettrait un terme à l’argument du port qui explique qu’on ne peut pas discerner dans la pollution de l’air que l’on respire, nous les riverains, ce qui relève des navires, des voitures ou du chauffage ».

      Des comparaisons abracadabrantesques
      Un paquebot équivaut à un million de véhicules en marche.  Quand en 2018, avant les autres, France Nature Environnement a fait claquer ce chiffre, https://fne.asso.fr/dossiers/l-insoutenable-pollution-de-l-air-du-transport-maritime les professionnels du maritime ont dénoncé le règne du n’importe quoi ! Un rapport publié il y a deux ans par l’ONG américaine Transport et Environnement https://www.transportenvironment.org/discover/one-corporation-pollute-them-all l’a pourtant confirmé et majoré. Il affirme que le leader mondial de la croisière de luxe, Carnival Corporation, asphyxie les côtes européennes en émettant à lui seul, avec ses 94 paquebots de croisière, plus d’oxyde de soufre que l’ensemble des véhicules du continent. Soit 260 millions de voitures.

      Source : https://marcelle.media/pollution-de-air-la-croisiere-constat-accablant-revolution-verte

    • Ça fait penser aux dizaines de milliers d’avions que l’union européenne a fait voler à vide, afin qu’ils conservent leurs créneaux horaires, tout en nous faisant la morale sur la pollution.

    • Les fondations du parc de éolien de #Fécamp dévoilent un chantier pharaonique 71 #éoliennes !
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/energies-marines/42834-les-fondations-du-parc-de-fecamp-devoilent-un-chantier
      Le chantier des fondations gravitaires mobilise en moyenne 600 personnes avec des pics allant jusqu’à 1 000.
      Une visite du chantier a été organisée à la mi-février à l’occasion de l’achèvement de la première des 71 fondations.
      L’intérieur des fondations sera rempli de ballast pour lester les structures.
      Le top ring, de couleur jaune comme toutes les pièces de transition, fait partie intégrante de la fondation gravitaire. 




      Le top ring, de couleur jaune comme toutes les pièces de transition, fait partie intégrante de la fondation gravitaire. (Photo : Éric Houri)

    • En conflit avec P&O Ferries, Londres impose un salaire minimum
      https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/en-conflit-avec-p-o-ferries-londres-impose-un-salaire-minimum-2009

      LONDRES, 28 mars (Reuters) - Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il obligerait les exploitants de ferries accostant au Royaume-Uni à payer un salaire minimum alors que les efforts s’intensifient pour que P&O Ferries renonce au licenciement surprise de 800 salariés et à leur remplacement par une main d’œuvre moins onéreuse.


      La compagnie maritime, détenu par la société portuaire Dubaï DP World, s’apprête à enfreindre la loi en remplaçant des salariés par du personnel intérimaire moins payé, après avoir perdu 100 millions de livres l’année dernière en raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19.
      Le gouvernement a condamné cette initiative et a exhorté l’entreprise à revenir sur sa décision au moment où les Britanniques sont confrontés à une hausse de l’inflation et des impôts.
      Alors que P&O a indiqué que ses nouveaux équipages gagneraient quelque 5,50 livres par heure, Grant Shapps, le ministre britannique des Transports, a annoncé un projet de loi « vouant à l’échec » le plan du directeur général de P&O, Peter Hebblethwaite.
      Ce projet de loi prévoit de porter dès le mois prochain à au moins 9,50 livres - le minimum national - le salaire de la plupart des salariés des opérateurs de ferries opérant à partir des ports britanniques. (Reportage de Kate Holton ; version française Dina Kartit, édité par Jean-Michel Bélot)

  • Encore un porte-conteneurs de 12 000 EVP échoué
    Un plan pour sortir l’« Ever Forward », enkysté au large de Baltimore Le Marin.Ouest.France
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/42950-un-plan-pour-sortir-l-ever-forward-enkyste-au-large-de-ba

    #Evergreen, un an après l’accident à Suez de l’#Ever Given est confronté au difficile renflouement de l’#Ever Forward, un porte-conteneurs de taille moindre qui s’est échoué le 13 mars après son escale à Baltimore.


    Alors qu’il faisait route vers Norfolk, le porte-conteneurs de 12 000 EVP (contre 20 400 EVP pour l’Ever Given, avec lequel il a été hâtivement assimilé), sous pavillon de Hong Kong, s’est retrouvé coincé sur un haut fond de la célèbre baie de Chesapeake dans la soirée du 13 mars. Les premières opérations de sauvetage ont échoué.
    https://www.youtube.com/watch?v=HJmK9IUS9fA

    Les inspections sous-marines n’ont pas permis de constater de dégâts substantiels sur la coque, ni de pollution. Un plan plus complexe a été élaboré avec Donjon Smit, coentreprise entre Donjon marine et la filiale américaine du néerlandais Smit (qui avait déjà mené l’an passé le renflouement de l’Ever Given). Choisi par Evergreen et ses assureurs, le duo pourrait prendre une semaine avant d’aboutir, menant ses opérations sous la supervision des gardes-côtes américains. Ces derniers ont mis en place un périmètre de sécurité de 500 mètres autour du navire, qui ne fait pas obstacle à la navigation.

    L’objectif est de déballaster le navire et de draguer le sol vaseux de la baie autour du porte-conteneurs afin de laisser de l’espace entre l’hélice et le safran et le fond marin. Il conviendra ensuite d’attendre une pleine mer pour sortir le porte-conteneurs de 334 mètres de long en faisant de nouveau appel à tous les remorqueurs portuaires disponibles dans la zone.

    Les explications sur l’accident ne sont pas claires. Une tempête de fin d’hiver passée le 12 mars a pu modifier les niveaux des marées. Mais selon Sal Mercogliano, un historien maritime de l’université Campbell en Caroline du Nord, qui publie des vidéos sur l’accident, le navire allait trop vite et est sorti du chenal. Il s’est échoué par 7,50 mètres d’eau alors qu’il affichait un tirant d’eau de 13 mètres.

    L’Ever Forward est affecté à une des lignes Asie - côte-est des Etats-Unis via Panama de l’Ocean alliance (Evergreen, #CMA #CGM et #Cosco-OOCL ).

     #transport_maritime #pollution #transport #porte-conteneurs #transports #conteneurs #mondialisation #mer #container #environnement

    • Une start-up israélienne lève plus de 12 millions $ pour du poisson imprimé en 3D Ricky Ben-David
      https://fr.timesofisrael.com/une-start-up-israelienne-leve-plus-de-12-millions-pour-du-poisson-

      La société alimentaire israélienne Plantish, qui propose des filets de saumon à base de plantes imitant, selon elle, l’apparence, le goût et la texture du poisson, a levé plus de 12 millions de dollars, la plus importante du secteur des alternatives aux produits de la mer.


      Selon une information donnée par Plantish ce mercredi, les quelque 12,5 millions de dollars proviendraient du fonds d’investissement israélien State Of Mind Ventures, avec la participation de Pitango Health Tech, VC Unovis – de New York et spécialisé dans les protéines alternatives –, TechAviv Founder Partners, un fonds dédié aux créateurs israéliens qui a soutenu des entreprises telles que la société de logistique de drones Flytrex, la société de création Nas Academy et la société d’investissement israélienne OurCrowd.

      La start-up avait déjà levé 2 millions de dollars en financement de pré-amorçage en juin 2021 auprès de TechAviv Founder Partners et d’investisseurs providentiels, dont le célèbre chef hispano-américain José Andrés ou le célèbre créateur de contenu israélo-palestinien Nuseir Yassin, de Nas Daily.

      Basée à Rehovot, la start-up déclare avoir mis au point un filet de saumon entièrement végétalien, sans arêtes, de même valeur nutritive que le véritable poisson, riche en protéines, acides gras oméga 3 et oméga 6 et vitamines B, mais sans mercure, antibiotiques, hormones, microplastiques et toxines souvent présents dans les spécimens océaniques ou aquacoles.

      Le produit Plantish peut être cuit ou grillé de la même manière que le saumon traditionnel, précise l’entreprise.

      Plantish a dévoilé son prototype de saumon à base de plantes en janvier, annonçant développer une technologie de fabrication additive (le nom industriel de l’impression 3D) en instance de brevet. L’objectif est de fabriquer des alternatives au poisson à base de plantes, à faible coût et à grande échelle.


      La société a déclaré avoir opté pour une production entière plutôt que hachée, en dépit de la complexité de l’opération, afin de mieux répondre à la demande des clients.

      « Environ 80 % du poisson est consommé entier, sous forme de poisson entier ou de filets », explique Plantish.

      Plantish a été fondée à la mi-2021 par Ofek Ron, ex directeur général de l’organisation israélienne Vegan Friendly, qui en est le PDG. Hila Elimelech est docteure en chimie et experte en technologie de fabrication additive, responsable de la R&D, le docteur Ron Sicsic est directeur scientifique, Ariel Szklanny est docteur en bioingénierie et directeur de la technologie tandis qu’Eyal Briller est l’ex directeur « produits » de la société américaine de viande à base de plantes Impossible Foods.

      Les fonds serviront à renforcer l’équipe et poursuivre la R&D pour le développement de nouveaux produits, avec en projet de proposer ce saumon à base de plantes dans les restaurants, comme première étape, a expliqué Plantish.

      La start-up a déclaré que son « saumon » à base de plantes serait lancé dans quelques lieux éphémères d’ici la fin de 2022, le lancement officiel étant programmé pour 2024.

      « Nous avons déjà vu ce phénomène sur le marché de la viande, maintenant c’est au tour du poisson », a déclaré Ron dans un communiqué de l’entreprise.

      « En particulier le saumon, qui représente 50 millions de dollars sur le marché des produits de la mer valorisé à un demi-milliard de dollars. Jusqu’à présent, le problème venait de la difficulté à reproduire la texture et la saveur du poisson. »

      Ron a ajouté que la société offrait « une délicieuse alternative au saumon, à la fois plus sûre pour vous et meilleure pour la planète. Pas d’antibiotiques, pas d’hormones, pas de mercure, pas de captures accidentelles et pas de compromis ».

      L’objectif de l’entreprise, a-t-il précisé, est de devenir « la marque numéro 1 de produits de la mer au monde, le tout sans faire de mal à un seul poisson ».

      « Parvenir à produire des produits de la mer entiers est la prochaine grande étape dans notre quête d’excellence et de développement durable », a déclaré Merav Rotem Naaman, associée générale chez State Of Mind Ventures.

      « Lorsque nous avons rencontré l’excellente équipe de Plantish, nous savions qu’elle avait la passion, la vision et la capacité de mener à bien la tâche apparemment impossible de produire une véritable alternative au poisson. »

      Plantish est l’une des quelque 90 entreprises dans le monde qui évoluent dans le domaine de l’industrie des produits de la mer à base de plantes. Une dizaine d’autres développent des produits de la mer cultivés ou des poissons fabriqués à partir de cellules animales, selon un rapport du Good Food Institute de juin 2021.

      La société d’études de marché IMARC Group a indiqué que les entreprises spécialisées dans les alternatives au poisson et autres produits de la mer avaient connu une croissance de l’ordre de 30 % entre 2017 et 2020. Cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir, avec la montée des préoccupations concernant l’épuisement des ressources ou la surpêche et la maturation des entreprises du secteur, passant du stade du développement à celui de la commercialisation.

      Plantish fait partie de la quarantaine de startups israéliennes du secteur des protéines alternatives à avoir connu une croissance d’environ 450 % en 2021, selon le dernier rapport du Good Food Institute (GFI) publié cette semaine.

      Le secteur des protéines alternatives est un sous-segment de l’industrie de la technologie alimentaire, qui comprend également la nutrition, l’emballage, la sécurité alimentaire, les systèmes de transformation et les nouveaux ingrédients. Il comprend des substituts à base de plantes pour la viande, les produits laitiers et les œufs, les produits laitiers, viandes et produits de la mer cultivés, les protéines issues des insectes et les produits et procédés de fermentation.

      #lignées_cellulaires #matière_première #protéines #protéines_alternatives #startups #technologie_alimentaire #recherche_&_développement #impression_3d #imprimante_3d #imprimantes_3d #fabrication additive #soleil_vert

    • Une saison de sole « catastrophique » à Boulogne-sur-Mer Darianna MYSZKA
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/peche/42944-une-saison-de-sole-catastrophique-boulogne-sur-mer

      Après une bonne saison 2021, la raréfaction de la sole se fait à nouveau ressentir en Manche-est.

      En février, les pêcheurs côtiers de Boulogne ont débarqué à la criée 5 055 kg de sole commune contre 38 753 kg en 2021. Cette baisse de 86 % inquiète les professionnels pour qui la situation est « catastrophique ». Sur toute l’année 2021, les fileyeurs boulonnais avaient capturé 156 tonnes de soles, soit une augmentation de 128 % par rapport à l’année précédente. Ces résultats faisaient pressentir aux pêcheurs un début de la régénération de la ressource, liée notamment à l’interdiction totale de la pêche électrique entrée en vigueur au 1er juillet 2021.


      Mais l’année 2022 démarre mal. Mathieu Pinto, patron boulonnais de l’Ophélie, pêche en ce moment entre 100 et 150 kg de sole par marée et son collègue calaisien Josse Martin, patron du fileyeur Mirlou, seulement 20 kg. « On devrait en avoir entre 500 et 600 », regrette Mathieu Pinto. Étrangement, en janvier (hors saison), les pêcheurs boulonnais travaillaient mieux que d’habitude, avec plus de 8 tonnes débarquées à la criée au lieu de 4 l’année précédente. « Beaucoup de raisons peuvent expliquer cette diminution », indique Raphaël Girardin, chercheur à l’Ifremer, précisant qu’il est trop tôt pour rendre des conclusions, l’institut travaillant avec un an de recul.

      Par ailleurs, afin de trouver le poisson, les fileyeurs s’éloignent davantage des côtes françaises, parfois jusqu’à 4 heures de route de Boulogne. L’augmentation du prix du gasoil rend leur activité encore plus difficile. Pour partir en mer, Mathieu Pinto dépense tous les quatre jours 1 500 euros. Les prix de la sole, eux, restent toujours les mêmes, environ 14 euros/kilo.

      #peche_electrique #ifremer #gasoil #pêche #sole #poisson #mer

    • La Suisse va importer davantage de beurre d’ici la fin de l’année Alors qu’elle peut le produire
      https://www.rts.ch/info/suisse/12959263-la-suisse-va-importer-davantage-de-beurre-dici-la-fin-de-lannee.html

      La Suisse ne manque pas de lait mais elle manque de beurre, et elle va en importer 2000 tonnes supplémentaires d’ici la fin de l’année. L’Office fédéral de l’agriculture augmente les contingents d’importation pour 2022.
      Il a pris cette décision à la demande de l’Interprofession du lait, a-t-il annoncé lundi. La demande en beurre est forte : les Suisses consomment en moyenne 40’000 tonnes de beurre par an. Une demande en hausse depuis 2020, en raison de la pandémie. Les mesures sanitaires poussent en effet les Suisses à cuisiner davantage à la maison. Elles limitent aussi le tourisme d’achat.


      Production insuffisante
      Le problème, c’est que la production nationale ne suffira pas, cette année encore, à satisfaire la demande. La Confédération augmente donc pour la deuxième fois en quelques mois le contingent d’importations du beurre en provenance de l’Union européenne.

      Pourtant la Suisse aurait les capacités laitières pour satisfaire la demande. Mais il est aujourd’hui plus avantageux financièrement de fabriquer du fromage. Or, quatre fromages sur dix produits dans le pays sont exportés, dont de nombreux pâtes mi-dure à faible valeur ajoutée. « Et leur quantité est en augmentation », déplore mardi la secrétaire syndicale d’Uniterre Berthe Darras dans La Matinale de la RTS.

      Système dénoncé
      Ce système est ainsi dénoncé par certains producteurs et syndicats agricoles. Pour eux, à défaut de pouvoir produire plus de lait, la Suisse doit revaloriser la filière du beurre, en rendant son prix plus attrayant. Et privilégier, quel que soit le produit laitier, le marché indigène, insiste Berthe Darras.

      Sujet radio : Valentin Emery

      Adaptation web : Jean-Philippe Rutz

      #Suisse #Lait #Beurre #exportation #mondialisation #transports

  • Les Barbelés Awards : un palmarès satirique récompense les "pires dispositifs anti-migrants" à Calais Isabelle Girardin

    Des prix satiriques viennent d’être remis aux "pires mesures" prises pour décourager les candidats à l’exil vers l’Angleterre : arbres coupés, tentes lacérées, distributions de nourriture interdites... Une cérémonie de "Barbelés Awards" organisée par les 39 organisations du Collectif des Associations Unies (CAU).

    C’est dans le cinéma l’Alhambra de Calais que s’est tenue cette cérémonie, jeudi soir en présence de militants associatifs, d’habitants et de quelques exilés.

    Le jury a symboliquement élu les pires "dispositifs" lors d’une remise de prix satirique qui visait "à sensibiliser l’opinion publique à l’hostilité et à la cruauté urbaine à l’égard des exilés" explique Hélène Denise coordinatrice au sein du Collectif des Associations Unis 

    Grillages, murs, barbelés, technologies de pointe ou encore destruction de forêts, fermeture de plages, arrêtés anti-distribution alimentaire, stratégies de dispersion et autres dispositifs anti-exilés mis en place à Calais et Grande-Synthe figuraient parmi la liste des nominés dans sept catégories https://www.collectif-associations-unies.org/wp-content/uploads/2022/03/CAU-BARBELES-AWARDS-CU-A4-final-0903-2.pdf .

    Chaque association représentée parmi le jury a désigné son dispositif gagnant. "Le but n’est pas de hiérarchiser, ni de classer l’horreur. Pour nous, tous les dispositifs sont inhumains" précise Hélène Denise.

    Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre et porte-parole du CAU, a ouvert et présidé la cérémonie avec Gilles Henry, responsable de la Boutique Solidarité de la Fondation Abbé Pierre à Valenciennes.

    Une cérémonie organisée sur le même modèle que les "Pics d’or" remis par la Fondation de l’abbé Pierre https://www.fondation-abbe-pierre.fr/actualites/ceremonie-des-pics-dor-la-fondation-recompense-de-facon-satiri concernant les pires dispositifs anti-SDF.


    "Une première édition spéciale à Calais, la ville de la dentelle, devenue ce soir la ville des barbelés" ironise Hélène Denise. Une cérémonie planifiée avant le début de la crise ukrainienne et de l’accueil des réfugiés en provenance de l’Est. "C’est toujours l’urgence à Calais, en ce moment on parle de la problématique des réfugiés, c’est très bien d’accueillir des ukrainiens mais il ne faut pas pour autant oublier que l’on traite de façon inhumaine d’autres exilés."

    Ont été primé :

    Dans la catégorie « Un pognon de dingue » 
    Plus de 300 CRS déployés à Calais et Grande-Synthe pour chasser des personnes exilées de leur lieu de vie le 6 janvier 2022.

    Dans la catégorie « Douce France » 
    Le cas de Bhrané, exilé Érythréen, victime le 11 novembre 2020 d’un tir tendu de #LBD40 en plein visage. Après une hospitalisation de 2 mois, il a porté plainte sans suites. Il a depuis été expulsé vers les Pays-Bas.

    Dans la catégorie « Make the planet great again »
    Le dispositif le moins écolo : 8 à 10 tonnes d’affaires personnelles prises aux exilés lors d’expulsions sont jetées tous les mois.

    Dans la catégorie « Arts de la table » 
    Le 20ème arrêté interdisant les distributions de denrées alimentaires émis par la #Préfecture du Pas-de-Calais depuis septembre 2020.

    Dans la catégorie « High Tech » 
    Le déploiement d’un avion militaire et deux hélicoptères pour renforcer la surveillance aérienne et empêcher les tentatives illégales de traversées.

    Dans la catégorie « Vas voir là-bas si j’y suis » 
    Les pierres installées sous le toit d’un Conforama abandonné, pour empêcher les personnes de s’y abriter la nuit.
    . . . . .
    A également été décerné un " Barbelé d’Or  » aux violences policières, incarnées par le cas de Bhrané.
    . . . . .
    Après avoir remercié le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour son "ingéniosité", les participants ont remis symboliquement les récompenses à la mairie de Calais.

    Environ un millier de migrants vivent autour de Calais, dans des campements provisoires d’où ils sont expulsés très régulièrement pour éviter la reconstitution de bidonvilles. 

    Au moins 348 personnes ont péri à la frontière depuis 20 ans, dont 5 depuis le début de cette année 2022.

    L’article complet : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/pas-calais/calais/les-barbeles-awards-un-palmares-satirique-recompense-le

    #calais #réfugiés #asile #migrations #france #migration #migrants #frontières #campement #jungle #solidarité #police #angleterre #uk #immigration #violences_policières #EnMarche #racisme #violence #emmanuel_macron #gerald_darmanin #natacha_bouchard #Côte_d_Opale #Pas_de_Calais #Hait_de_France #Awards #réfugiés #réfugiées qui ne viennent pas d’#ukraine

    • La famille Von der Leyen aux manettes de l’UE
      https://www.youtube.com/watch?v=X59KmSmK9mY


      Nicolas Ullens, ex-agent à la Sûreté de l’État qui a quitté ses fonctions pour dénoncer la corruption au sein de l’État belge, nous revient avec des informations concernant, cette fois-ci, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen. Cette dernière est soupçonnée d’être impliquée dans plusieurs affaires de « gros sous ». Malgré de nombreux articles dans la presse, sa légitimité au poste de président de la Commission européenne n’est nullement remise en question. Mais ne serait-ce pas justement parce qu’elle y a sa place ?

      #ue #union_européenne #commission_européenne #ursula_von_der_leyen_pfizer #corruption #nomenclatura #vol #escroquerie #dictature #prévarication

    • 200 euros, trop c’est trop, les bourgeois.e.s se révoltent : Les plaisanciers de La Ciotat vent debout contre la hausse de la redevance
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/nautisme/42932-les-plaisanciers-de-la-ciotat-vent-debout-contre-la-hauss

      Le rendez-vous a été fixé le samedi 18 mars au matin, jour de l’inauguration du salon nautique de La Ciotat. L’occasion pour l’association des plaisanciers du Port Vieux de manifester leur colère contre l’augmentation annuelle de 200 euros de la redevance pour les embarcations des bateaux de catégorie A à D stationnées à sec et à flot, à l’exception des bateaux de tradition.

      Depuis 2018, l’association se bat contre le conseil départemental et La Ciotat shipyards pour la faire annuler en justice. Après une première victoire il y a deux ans devant le tribunal administratif, l’association vient de subir un revers judiciaire devant la cour administrative d’appel de Marseille.

      Le nouvel arrêt rendu le 4 février https://juricaf.org/arret/FRANCE-COURADMINISTRATIVEDAPPELDEMARSEILLE-20220204-20MA01157 estime que « les bases de calcul de tarifs ne sont pas entachées d’erreur de droit […] l’autorité compétente étant en droit de modifier les tarifs pour mieux prendre en compte les avantages effectifs procurés à chaque catégorie d’occupant du domaine public ». L’association a annoncé sa volonté de former un pourvoi auprès de Conseil d’État.

    • Le gaz russe avance masqué Robin des bois
      https://robindesbois.org/le-gaz-russe-avance-masque

      Certains ports comme #Zeebrugge et #Dunkerque n’annoncent plus systématiquement les arrivées des navires sur leurs sites internet. Le port de #Nantes-Saint-Nazaire continue à afficher des prévisions fiables.


      Comité national de prévoyance et d’économies ; écolière anonyme, Paris, 1916

      Un transbordement (ship to ship) de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) a eu lieu le 13 mars à l’abri de l’île de #Kildin près de #Mourmansk entre le méthanier brise-glace Georgiy Ushakov venant en pleine charge de la péninsule de #Yamal, Sibérie, et le méthanier conventionnel Clean Vision venant à vide de Dalian en Chine. Ces opérations de transfert en mer et au mouillage de cargaisons massives de Gaz Naturel Liquéfié sont délicates et dangereuses. Le Clean Vision (OMI 9655456) sous pavillon maltais est opéré par Dynagas Ltd (Grèce) qui opère 5 des 15 méthaniers brise-glace affectés aux exportations de gaz russe depuis Yamal en Sibérie. Le Clean Vision selon d’autres sources que le port de Zeebrugge devrait arriver dans l’après-midi… à Zeebrugge.

      Un nouveau transbordement (ship to ship) entre le Christophe de Margerie exploité par l’armateur russe Sovcomflot et le Clean Planet (OMI 9637507), un méthanier conventionnel battant pavillon des îles Marshall et opéré par Dynagas est en préparation à l’abri de l’île de #Kildin.

      Un autre problème de sûreté maritime et portuaire se profile à l’horizon proche. Les méthaniers brise-glace russes faisaient régulièrement des escales de maintenance dans des chantiers français et irlandais. Il est peu probable que dans les circonstances actuelles Damen à #Brest et d’autres chantiers navals européens continuent à accueillir pour réparation les méthaniers brise-glace dédiés à la livraison du gaz de Sibérie. Cependant, le Vladimir Rusanov après avoir déchargé au terminal méthanier de Zeebrugge est en approche du chantier naval de #Frederikshavn au Danemark. Les méthaniers brise-glace ou conventionnels sont des bombes flottantes. Pour réduire au maximum les risques, ils nécessitent des travaux de maintenance spécifiques et réguliers.


      Position des 15 méthaniers brise-glace livrant du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en Europe à partir du terminal Yamal GNL. 18 mars 2022, 7h15h tu.

      Les pleins
      Le  Nikolay Yevgenov  a quitté le terminal de Yamal le 9 mars. Il était attendu à #Montoir-de-Bretagne le jeudi 17 mars. Changement de destination, il se met finalement à quai à Bilbao le vendredi 18 mars.

      Le  Nikolay Zubov  a quitté le terminal de Yamal le 10 mars. Il est en mer du Nord. Sa destination est inconnue. Sa dernière escale européenne était Zeebrugge et depuis le début de la matinée, il se rapproche à nouveau du port belge.

      L’ Eduard Toll  a quitté le terminal de Yamal le dimanche 13 mars. Il est au large des côtes de la Norvège. Il est attendu à Montoir-de-Bretagne le lundi 21 mars.

      Le  Boris Vilkitsky  est reparti de Montoir-de-Bretagne le 6 mars. Il est remonté en Sibérie à vide. Il est reparti du terminal de Yamal le 15 mars. Sa destination est inconnue. Il est à l’heure actuelle au nord de la Norvège.

      Le  Fedor Litke  a quitté Zeebrugge le 7 mars à vide. Il s’est mis à quai au terminal de Yamal le 14 mars, il en repart le 16. Il est attendu à Montoir-de-Bretagne le jeudi 24 mars.

      Le  Boris Davydov  a quitté Dunkerque le 8 mars. Il est remonté en Sibérie à vide. Il s’est mis à quai au terminal de Yamal le 16 mars. Il vient de repartir.

      Le  Christophe de Margerie  était dans le secteur de l’île de Kildin hier matin. Il devrait être rejoint pour un « ship to ship » par le  Clean Planet. La destination finale du  Clean Planet  est pour l’instant inconnue. Ce sera à coup sûr un terminal gazier européen sur la façade atlantique.

      Le  Vladimir Vize  a quitté Sines (Portugal) le 6 mars. Il est remonté en Sibérie à vide, il vient de quitter Yamal en pleine charge. Sa destination n’est pas encore connue.

      Les vides
      
Le  Vladimir Rusanov a quitté Yamal le 8 mars. Il a déchargé au terminal méthanier de Zeebrugge le 15 mars. Il est reparti à vide vers la Sibérie le 16 mars mais semble se rapprocher du chantier de réparation navale de #Frederikshavn, Danemark.

      Le  Yakov Gakkel  a quitté Montoir-de-Bretagne le 14 mars. Il remonte en Sibérie à vide.

      Le  Georgiy Brusilov  a quitté le terminal de Yamal le 8 mars. Il est arrivé à #Rotterdam le 13 mars. Il en est reparti le 14 mars et remonte en Sibérie à vide.

      Le  Rudolf Samoylovich  a quitté Montoir-de-Bretagne le 12 mars. Il est en mer de Barents. Il remonte en Sibérie à vide.

      Le  Nikolay Urvantsev  a quitté Bilbao le 10 mars. Il remonte en Sibérie à vide, il est au nord des îles de #Nouvelle-Zemble.

      Le  Vladimir Voronin  a quitté Rotterdam le 11 mars. Il est remonté en Sibérie à vide. Il est à quai à Yamal. Il est en cours de chargement.

      Le  Georgy Ushakov  a quitté le terminal de Yamal le 8 mars. Après avoir transbordé sa cargaison sur le méthanier conventionnel  Clean Vision , il est reparti à vide vers Yamal.

      #gaz #énergie #transport

  • Ukraine : La face cachée des choses (Première partie) Vladimir Caller
    https://www.investigaction.net/fr/ukraine-la-face-cachee-des-choses-premiere-partie

    A la rentrée 2017, le président Macron chargeait son ministre de l’Intérieur Gérard Collomb de lancer un programme de collaboration entre les forces policières françaises et ukrainiennes. C’est ainsi que fut signé, fin novembre, un accord de collaboration entre le ministre français et son homologue ukrainien Arsen Avakov, visant le renforcement de la gendarmerie ukrainienne. Emmanuel Macron a participé pendant trois ans aux réunions autour du dossier ukrainien dans le cadre des accords de Minsk et connaissait donc bien la situation de détresse générale du pays, mais il fit néanmoins le curieux choix de privilégier le domaine sécuritaire de ce pays pour témoigner de l’aide française (1).


    Monsieur Avakov n’était en rien un novice. Plusieurs fois millionnaire, recherché par Interpol pour de grosses affaires de corruption et de violences, il fut arrêté en Italie et a dû sa libération à son élection au parlement ukrainien, habilement combinée par ses affidés. Bien blanchi par la « révolution » de Maïdan, il fut immédiatement nommé ministre de l’intérieur et, à ce titre, il décida d’attribuer aux mouvement néo-nazis Pravy Sektor et Azov la responsabilité de combattre les « ennemis de l’Ukraine », c’est-à-dire les organisations de gauche, syndicales, antifascistes (2). On peut supposer que les autorités françaises, très au courant de la situation ukrainienne, n’ignoraient pas avec qui ils engageaient la gendarmerie nationale et ce, d’autant plus que le quotidien Le Figaro avait publié, bien avant la signature de l’accord, un article intitulé « Un ancien néonazi est nommé à la tête de la police ukrainienne ». Le « nommé » était Vadim Troyan, un ancien commandant du bataillon Azov, dont nous parlerons plus loin. Nommé bien entendu par monsieur le ministre Avakov (3).

    La notoriété des méfaits de ce ministre était telle que Tranparency International avait soulevé son cas et condamné sa désignation à un poste si important ; condamnation à laquelle s’était joint le grand rabbin d’Ukraine Yaakov Bleick, l’antisémitisme de Pravy Sektor et Azov étant bien connus. Tous ces remous ne suffirent pas à dissuader le président Zelensky de le confirmer comme son ministre de l’Intérieur ; Avakov put ainsi rester en charge de la gouvernance du pays pendant 8 ans, jusqu’à juillet 2021 (4).

    Les mots pour le dire
    Vladimir Poutine ne semble pas familier de la notion de nuance. Il parle sans cesse du génocide des populations du Donbass et de la nazification du pays. Ceux qui disent que l’on ne peut pas réduire Zelensky et son administration au format nazi ont raison. Le problème est que ce n’est pas cette administration qui gère le dossier des républiques rebelles, ni le président du pays, mais bien l’armée nationale. Et là, il n’est aucunement exagéré de dire que l’armée ukrainienne est sous la domination du mouvement Azov, ouvertement néonazi.

    Andriy Biletsky, son fondateur, n’est pas un casseur improvisé ; universitaire, historien de formation, il se veut doctrinaire et combattant pour la préservation de la pureté de la race blanche. Il considère les Juifs et les autres minorités raciales ou ethniques comme des sous-hommes et appelle à une croisade chrétienne pour les repousser. Une enquête sur le terrain du quotidien anglais  The Daily Telegraph  rapportait que ses partisans « sont admirateurs d’Hitler et doutent de la réalité de l’Holocauste » et citait une déclaration de Biletsky : « La mission historique de notre nation dans ce moment critique, consiste à conduire les races blanches du monde entier vers la croisade finale pour survivre. Une croisade contre les sémites et les  untermenschen  ». Le journaliste concluait : « ce mouvement a joué un rôle très important en 2014 contre le président élu Ianoukovitch (5). » Inutile de dire que son rôle est encore plus important dans la répression des populations donbassiennes qui n’ont pas voulu se soumettre aux diktats des nostalgiques du IIIème Reich installés au pouvoir à Kiev.

    Et leurs politiques répressives sont si extrêmes et violentes que la chancelière Merkel elle-même a dû s’adresser aux autorités de Kiev en leur demandant de la retenue lorsqu’en juin 2014, le bataillon Azov appuyé par l’aviation et l’artillerie ukrainiennes, a lancé une offensive à Slaviansk, causant environ trois cents morts en vingt-quatre heures, pour la plupart des civils (6). Pourtant, la population sut résister victorieusement, malgré la férocité de l’attaque. Le journal Le Monde a repris les explications du commandant d’Azov : « (…) la trahison de la police et l’opposition de la population (…) (7). »

    De son côté, la BBC ne put que confirmer le constat, ajoutant que les combattants d’Azov portent des symboles SS nazis de la division Waffen SS comme emblèmes (8). Cela dit, les sympathies nazies et l’antisémitisme d’Azov étaient visiblement moins fortes que l’anticommunisme de son financier, le milliardaire ukraino-israélien Ihor Kolomoïsky qui déboursait « 1.500 dollars pour un fusil d’assaut AK-47 ; 10.000 pour la capture d’un pro-russe ; 200.000 pour la reprise d’un bâtiment occupé par les séparatistes et un million de dollars à celui qui assassinerait le candidat à la présidentielle de 2014, Oleg Tsarev, partisan du rapprochement avec la Russie (9). »


    Les délires de cette organisation sont tels qu’en 2015, ils créent des camps d’entraînement militaire pour enfants, dits « Azovets », à partir de l’âge de six ans de sorte qu’une fois adultes, ils puissent s’habituer à l’insupportable (10). Cette fois, c’est Newsweek qui rapporte que « Les volontaires nationalistes ukrainiens perpétuent des crimes de guerre semblables à ceux de l’État islamique », citant des témoignages de décapitations et d’une mère qui aurait reçu à la maison un colis contenant la tête de son fils, combattant du Donbass. Et ce n’est pas le  Drapeau Rouge  mais  Newsweek qui conclut : « Les pro-Russes disent qu’ils combattent contre des nationalistes et des fascistes ; en ce qui concerne Azov et autres bataillons, ces allégations sont fondamentalement vraies (11). » Et la revue Foreign Policy de fermer le ban ironisant sur « ces fascistes ukrainiens qui se battent pour la liberté (12). »

    Cachez cet Azov que je ne saurais voir
    La chose devenait trop grotesque. Même le Human Rights Watch, plus enclin à s’occuper de la Russie, alerte sur les pratiques azoviennes dans son rapport de 2014 intitulé « Roquettes non guidées tuant des civils », en précisant « qu’elles viennent particulièrement des forces du gouvernement. » En effet, si même dans les médias dominants on arrivait à avoir mauvaise presse, il devenait urgent de résoudre le paradoxe. Azov était devenu à la fois indispensable et imprésentable. Sa dimension et sa (mauvaise) réputation croissaient exponentiellement. Comprenant quelques dizaines d’hommes au départ, il en comptait plusieurs milliers lorsque le ministre Avakov trouva la solution, en septembre 2014 : intégrer officiellement Azov dans l’armée régulière avec, vu sa dimension, le statut de régiment. Ce, avec le double avantage de pouvoir couvrir ses agissements et, surtout, diffuser et instiller l’esprit néofasciste dans l’ensemble de l’armée nationale.


    Pour bien réussir ce camouflage lui donnant une façade de respectabilité, le ministre ne trouve rien de mieux que d’associer la diplomatie étasunienne. C’est ainsi que l’administration d’Obama décide l’envoi de 300 consultants militaires pour assurer la formation du, désormais, régiment Azov (13). Ainsi, ces milices pourraient continuer leur sale boulot, pilonner quotidiennement les populations du Donbass plus discrètement, au sein même de l’armée, tout en ayant assuré une pédagogie efficace en dehors, visant l’agression de toute minorité indigne de côtoyer la race blanche. C’est entre autres le cas avec les roms dont, selon L’Obs, les précaires campements sont fréquemment détruits à la hache (14).

    Cherchant la sortie de l’enfer…
    Lorsque les populations russophones commencent à résister par les armes aux agressions de Pravy Sektor et d’Azov et qu’un début de guerre civile s’installe, la diplomatie russe s’emploie à suggérer aux parties d’ouvrir des négociations de paix. Celles-ci commencent par des réunions informelles engageant uniquement les Ukrainiens et incluront ensuite, comme observateurs, des représentants de l’OSCE (Organisation pour la sécurité en Europe) et les diplomaties françaises, allemande et russe. Ces négociations vont aboutir à la signature de deux documents dont il faut saisir la portée pour comprendre la crise en cours : le protocole de Minsk et sa prolongation, l’accord de Minsk II. Il n’y a pas de différence essentielle entre ces deux documents, le deuxième est plus précis, actualisé et contraignant que le premier.

    Tous les deux concernent l’instauration d’un cessez-le-feu, l’échange de prisonniers, la gestion de l’usage des armes lourdes et la protection des populations. L’essentiel se résume à deux clauses : l’intégrité territoriale de l’Ukraine et la reconnaissance et l’attribution d’une large autonomie à la région du Donbass. Cette autonomie devait être garantie par une révision de la Constitution du pays. Les accords furent conclus dans un contexte politique assez troublé en Ukraine, avec un président Porochenko très affaibli suite à des affaires de corruption et la forte dégradation des conditions de vie de la population. C’est ainsi que ni son gouvernement, ni les suivants n’ont jamais respecté ces accords. L’autonomie du Donbass n’a pas été considérée sérieusement, et encore moins la révision de la Constitution. Preuve éclatante de sa mauvaise foi, Porochenko coupa le transfert des pensions aux ayants droit des populations de Lougansk et Donetsk (qui faisaient pourtant explicitement partie de l’accord, au point 8). Il l’avait annoncé, crûment, dans une déclaration remplie de haine et de mépris devant le parlement : «  Nous aurons du travail, eux non ! Nous aurons des retraites, eux non ! Nos enfants iront à l’école, les leurs resteront dans les caves ! C’est comme ça que nous gagnerons cette guerre (15). » Pour conclure en affirmant le lendemain que « l’Ukraine devra rester unie, et rejeter le fédéralisme ». Difficile de ne pas comprendre, qu’avec un gouvernement pareil il ne restait à ces populations que la désobéissance. A noter, détail soigneusement oublié par nos médias, que, dès leur déclaration d’indépendance (avril 2014), les républiques populaires de Lougansk et Donetsk n’ont pas cessé de demander reconnaissance à Poutine et que ce dernier a attendu jusqu’au 21 février de cette année pour accéder à leur demande.

    A noter également que les politiques de non-respect de l’accord de Minsk par Kiev (pourtant validé par le Conseil de sécurité de l’ONU, résolution 2202) ont été soigneusement cautionnées et protégées par ses garants occidentaux, en particulier les Français François Hollande et Emmanuel Macron. Elles furent justifiées à posteriori par le secrétaire général du conseil de la sécurité nationale et de la défense d’Ukraine, Oleksiy Danilov, lorsqu’il a déclaré ce 31 janvier : « L’observance des accords de Minsk II, équivalait à la destruction du pays. Ils furent signés sous un canon de fusil russe (pendant que les Français et les Allemands regardaient) (16). »

    Le procès-verbal du grand piège
    Volodymyr Zelensky, largement élu à la présidence de la République en mai 2019 sur un programme qui était aux antipodes de celui des ultranationalistes héritiers de Maïdan, s’est retrouvé confronté à une responsabilité qui dépassait clairement ses compétences. Oubliant ses promesses, il se lance dans des mesures particulièrement impopulaires, en bénéfice de ses oligarques comme la privatisation des terres agricoles, ce qui se traduit par une chute spectaculaire de sa popularité (élu avec plus de 70 % des voix il se retrouve avec une popularité réduite à 20 %). Plus inquiétant encore, la russophobie déferle aussi, ce qui le conduit à fermer manu militari trois stations de TV. Un peu perdu, il se décide, bien conseillé par les services de renseignement occidentaux, et surprenant tout le monde, à revenir au mantra du nationalisme extrême. Dans cette perspective, l’opération « Sea Breeze », la plus grande opération jamais menée par l’OTAN en mer Noire, avec la participation de trente-deux pays en juillet 2020, ne pouvait pas être plus opportune. Une opération dont la Russie, arguant des raisons de sécurité et de bon voisinage, avait demandé, sans succès l’annulation. Par contre, l’OTAN eut la délicatesse d’annoncer son opération en dénonçant « l’annexion illégale de la Crimée par la Russie en 2014 (17). » Une annonce que le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba rappelle début mars 2021 : « Le signal est clair : nous appelons le monde à nous aider à récupérer la Crimée (18). » Tout le monde, en effet. D’où la convocation d’une initiative « plateforme de Crimée », lancée urbi et orbi, qui reçoit le soutien immédiat de l’Alliance atlantique, de l’UE et de la « communauté internationale ».


    Quelques jours plus tard, a lieu l’acte qui précipite de la crise en cours. C’est un fait qui n’a pratiquement jamais été commenté par les médias  mainstream  : le 24 mars 2021, par décret n°117/2021 du Conseil de la sécurité nationale et de la défense, l’Ukraine s’engage à envisager toutes les options, y compris la guerre, pour reprendre la Crimée (19).

    Entretemps, l’initiative « plateforme de Crimée » a remporté un beau succès à son premier sommet, réuni le 23 août 2021, avec la participation de quarante-six pays et de l’Union européenne et de l’OTAN. Prémonitoire, Zelensky y déclara que : « (…) l’Ukraine ne libérerait pas la Crimée toute seule, sans le soutien international ». Par ailleurs, Mircea Geoana, secrétaire général adjoint de l’OTAN, a rappelé qu’au sommet de juin à Bruxelles les membres de l’organisation ont « (…) réaffirmé la décision du sommet de Bucarest que l’Ukraine et la Géorgie deviendraient membres de l’Alliance (20). »

    On dirait que quelque chose se trame. Le journal  Libération , peu connu pour sa russophilie, commente : « (…) Zelensky l’a voulue, la ‘Plateforme de Crimée’ s’est finalement tenue (…) alors que sous Porochenko, cette question avait été mise à l’arrière-plan et se limitait au registre déclaratif et émotionnel (21). » Logique avec lui-même, le président déclare devant le parlement ukrainien, le 24 novembre 2021, que la « libération » de la Crimée était un « objectif » et une « philosophie » nationale. Un message que Le Figaro, très lucide, considère comme étant une « menace directe pour la Russie (22). »

    Il y a trois mois, le plateau portant le piège en direction de Moscou, était servi.
     
    Source : https://www.legrandsoir.info/ukraine-la-face-cachee-des-choses-premiere-partie.html
    Notes :
    1- https://www.ukrinform.fr/rubric-polytics/2348929-la-garde-nationale-ukrainienne-echangera-son-experience-avec-la-ge
    2- https://www.rbc.ua/ukr/dossier/avakov-14092015 Pravy Sektor est un mouvement créé autour de la mémoire du chef de guerre Stépan Bandera qui combattit la résistance au service de l’armée allemande pendant la II Guerre Mondiale ; très actif également dans le massacre des populations juives.
    
3- https://www.lefigaro.fr/international/2016/11/15/01003-20161115 . Il s’agissait de Vadim Troyan, ancien commandant du bataillon Azov, dont nous parlerons plus loin.

    4- « Zelensky, parliament keep Avakov as interior minister, ignore civil society », Kyiv Post (29 August 2019)

    5- https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/ukraine/11025137/Ukraine-crisis-the-neo-Nazi-brigade-fighting-pro-Russian-separatists.ht
    6- https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/11/97001-20140711FILWWW00166-ukraine-merkel-appelle-porochenko-a-la-retenue.ph
    
7- https://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/16/en-ukraine-l-offensive-de-kiev-dans-l-est-s-est-revelee-inefficace_4419700_3
    8- Andriy Biletsky, the Azov and Patriot of Ukraine commander. Ukraine underplays role of far right in conflict ; BBC News, Kiev, 13 December 2014
https://www.bbc.com/news/world-europe-30414955
    
9- https://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/21/les-subtils-equilibres-d-igor-kolomoiski-nouvel-homme-fort-du-sud-est-ukrain

    10- https://www.dailymail.co.uk/news/article-3195711/-Ukraine-s-neo-Nazi-military-camp-recruits-young-six-learn-fire-weapons
    11- Ukrainian Nationalist Volunteers Committing « ISIS-Style » War Crimes
https://www.newsweek.com/evidence-war-crimes-committed-ukrainian-nationalist-volunteers-grows-26960 (09-10-2014)

    12- « (…) neo-Nazis, as Andriy Parubiy first national security chief are at the center of regime’s » https://foreignpolicy.com/2014/08/30/preparing-for-war-with-ukraines-fascist-defenders-of-freedom
    13- https://www.huffingtonpost.com/huffwires/20150331/eu-ukraine-us-troops/?utm-hp-r/world
    14- C’est « (…) la quatrième attaque de ce type en moins de deux mois »
https://www.nouvelobs.com/videos/fp6uin3FAJQ.YTB/ukraine-une-milice-d-extreme-droite-detruit-un-camp-de-roms-a-la-hache.ht
    
15- https://www.youtube.com/watch?v=jc9gUCy3Yds&ab_channel=WerLesh

     A regarder sans tarder car YouTube l’efface systématiquement

    16- Associated Press, 31 January 2022. https://apnews.com/article/russia-ukraine-russia-france-germany-europe-d9a2ed365b58d35274bf0c3c18427e81
    
17- https://www.nato.int/cps/en/natohq/news_177384.htm?selectedLocale=fr
    18- https://www.wsws.org/fr/articles/2021/03/22/kule-m22.html
    19- https://theowp.org/ukraine-declares-all-options-possible-even-war-to-retake-crimea-from-russia
    20- https://uacrisis.org/fr/deoccupation-of-crimea-begins-in-kyiv-overview-of-crimea-platform-s-inaugu
    21- https://www.liberation.fr/international/europe/lukraine-cherche-des-cles-pour-recuperer-la-crimee-20210824_KZ2NZFHTOVBZB
    22- https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-volonte-ukrainienne-de-recuperer-la-crimee-constitue-une-menace-directe-

    • La Chine essaye de calmer le jeu en europe, avec le covid
      https://www.rts.ch/info/monde/12941545-face-a-un-regain-de-cas-covid-la-chine-confine-30-millions-de-personnes
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      Au moins 13 villes en quarantaine
      En l’espace de quelques jours, au moins 13 villes ont été placées en quarantaine. Selon un décompte de l’AFP, près de 30 millions d’habitants sont désormais confinés à domicile, notamment dans la métropole technologique de Shenzhen (sud), aux portes de Hong Kong.
      Ces mesures ont entraîné la fermeture de nombreuses usines, notamment celles du géant taïwanais Foxconn , le principal fournisseur d’Apple, dans la mégapole de 17 millions d’habitants.
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      De nouvelles perturbations pour les chaînes d’approvisionnement
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      Ces perturbations économiques, de nature à affecter encore les chaînes d’approvisionnement mondiales, ont fait chuter de près de 6% la Bourse de Hong Kong. Les valeurs technologiques sont les plus pénalisées.

      « Jusqu’à présent, les ports de #Shenzhen et #Shanghai continuent à fonctionner normalement. Mais une mise en quarantaine de ces ports exacerberait les problèmes d’approvisionnement mondiaux , en plus des perturbations déjà provoquées par la guerre Russie-Ukraine », observe l’économiste Tommy Wu, du cabinet Oxford Economics.


      https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN2LC149/coronavirus-flambee-epidemique-en-chine-la-strategie-zero-covid-mise-a-mal
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      QUELLES CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES ?
      Cette stratégie « zéro COVID », qui s’avère moins efficace face au variant Omicron, génère également un coût croissant pour l’économie chinoise, souligne Yanzhong Huang, analyste spécialiste des politiques de santé du groupe de réflexion américain Council on Foreign Relations (CFR, Conseil des relations internationales).

      « A ce stade deux des plus riches villes chinoises, Shanghaï et Shenzhen, sont confinées : comment cela va-t-il affecter l’économie chinoise ? », s’interroge-t-il.

      Plusieurs entreprises chinoises ont signalé que leur activité était déjà pénalisée par la vague épidémique en cours et s’attendent à des perturbations supplémentaires avec la progression des contaminations, comme par exemple le constructeur automobile BYD ou encore Yum China, opérateur en Chine de la chaîne de restauration rapide KFC.

      A Shanghaï, où on compte seulement 21 cas symptomatiques et 130 asymptomatiques, des immeubles d’habitation sont strictement isolés et leurs habitants testés. Dans le cadre des mesures de prévention, plus d’une centaine de vols internationaux à destination de Shanghaï seront détournés vers d’autres villes entre le 21 mars et le 1er mai.

      A Shenzhen, où le nombre de contaminations s’élève à 39 (avec 21 cas asymptomatiques), les mesures mises en oeuvre pour une semaine pour tenter de contenir la propagation du virus passent notamment par une suspension totale des transports , mais aussi une interdiction des mariages et des funérailles, ou encore une obligation de dépistages quotidiens pour certains habitants.

      La province de Jilin, dans le nord-est du pays, concentre près de 90% des nouveaux cas symptomatiques de contamination. Ses habitants ont interdiction de quitter la province ou de se déplacer dans la région sans avoir prévenu la police.

    • Christine Deviers-Joncour raconte l’obsession de jacques attali : la dépopulation !

      Christine Deviers-Joncour, cette fille d’instituteurs, a côtoyé les grands de ce monde, au point d’en connaître la laideur et toute la haine qu’ils portent contre les petites gens, ces petites fourmis méprisables qu’il faudrait broyer.

      Dans cette interview exclusive accordée à OVALmedia, elle déclare : « Il n’y a absolument aucun respect pour le peuple et je trouve que le dernier président l’a montré. Vous vous rappelez tout ce qu’il a dit sur le peuple français ? Inculte, réfractaires, qu’il n’a rencontré que des ratés sur les halls de gare. Il n’aime pas le peuple. Quand ils arrivent à ces hauteurs de pouvoir, ils méprisent le peuple. La révolution de 1789 a amené ces gens-là en France. »

      Au détour des frégates de Taïwan ou d’Elf Aquitaine, Christine Deviers-Joncour dénonce l’élite et rappelle l’obsession de Jacques Attali de la surpopulation : « D’après les propos d’Attali, il l’annonce clairement et ce que j’entendais parler à l’époque, ça parlait de dépopulation tout le temps. Qu’on était trop nombreux, que le peuple est pollué… je l’ai entendu, j’invente rien. »
      https://www.youtube.com/watch?v=DTFP9ccTXFg

    • Le reconfinement chinois aura plus d’impact sur le conteneur que la guerre lemarin.ouest-france.fr
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/42885-conteneur-le-reconfinement-chinois-aura-plus-dimpact-que-

      La politique zéro covid des autorités chinoises a conduit à un reconfinement de sept jours de plusieurs dizaines de millions de personnes dans onze villes, notamment les grands ports de Shanghai, le premier du monde, et de Shenzhen, le quatrième.

      À ce jour, les terminaux fonctionnent normalement mais tous les acteurs du shipping surveillent les ports chinois comme le lait sur le feu car la congestion aurait bien plus d’effet sur les rotations des navires que la fermeture du marché russe, à l’écart des grandes routes maritimes mondiales. En raison d’un manque de chauffeurs routiers et d’une possible pénurie de travailleurs portuaires, un début de congestion de navires est déjà observable cette mi-mars au large des grands ports chinois, de Shanghai à Qingdao en passant par Ningbo-Zhoushan.

      En juin dernier, la fermeture partielle du grand terminal de Yantian, à Shenzhen, avait désorganisé au moins autant la chaîne logistique mondiale en raison des retards sur les navires que le blocage pendant une semaine du canal de Suez en mars.

  • Un navire bétailler arraisonné en Espagne pour trafic de migrants
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/41655-un-navire-betailler-arraisonne-en-espagne-pour-trafic-de-

    Publié le 29/11/2021
    Les autorités espagnoles ont arraisonné le 27 novembre, dans le port de Carthagène, le navire bétailler Elita, en provenance de Libye, soupçonné de participer à un trafic de migrants syriens.

    Le dernier navire de migrants sauvé du pire était un transporteur de bétail...
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/20551-le-dernier-navire-de-migrants-sauve-du-pire-etait-un-tran
    Le dernier navire de migrants sauvé du pire était un transporteur de bétail...
    Publié le 05/01/2015
    Affreuse ironie, le troisième navire de migrants récupéré - et sauvé du pire - par la Guardia Costiera italienne depuis le 20 décembre est un navire dédié au transport de bétail... Il s’agit de l’Ezadeen, 73 mètres, 2 300 tpl, construit en 1966, battant pavillon de Sierra Leone, enregistré comme appartenant à un armateur libanais.
    https://lemarin.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/full/public/2015/01/05/1079615_ezadeen-les-migrants-ont-paye-entre-4000-et-8000-dollar

    #réfugiés #asile #migrations #migration #migrants #migrant #frontières #méditerranée #mourir_en_mer #Navires

  • Une plateforme semi-submersible pour l’élevage des moules - Loïc Fabrègues
    https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/nautisme/41352-une-plateforme-semi-submersible-pour-lelevage-des-moules

    Le néerlandais Oos international, spécialisé dans les services maritimes, a présenté le 26 octobre le design d’une plateforme semi-submersible pour cultiver des moules en haute mer.
    https://www.youtube.com/watch?t=66&v=cZD6AQzSHrM

    Le groupe entend répondre à la baisse de la production du bivalve aux Pays-Bas, cantonnée aux zones abritées. Le premier exemplaire, baptisé Oos Cees Leenaars, mesurera 72 mètres de long par 36 de large. Il pourra accueillir, de chaque côté, 72 cordes sur lesquelles seront suspendus les supports garnis de moules. La capacité de la plateforme de s’enfoncer sous l’eau, une technologie éprouvée chez Oos international avec ses semi-submersibles de levage lourd pour pétrole & gas, doit protéger les filières des vagues et des tempêtes.

    Afin de rendre l’activité neutre en carbone, la structure sera équipée de panneaux solaires, de deux éoliennes et de deux hydroliennes. Un pilote du projet doit être mis en test en 2022.

    « Selon les résultats, nous lancerons la construction », indique l’entreprise. L’idée serait d’installer une première plateforme dans le parc éolien en mer Borssele 3, complètement opérationnel depuis janvier, au large des Pays-Bas.

    Plus d’informations : https://www.oosinternational.com/ssmf-oos-cees-leenaars

    #nécrotechnologies #technologisme #pêche #moules #mer #alimentation #agriculture #travail #technologie #critique_techno #sciences #actualités_scientifiques

  • Les paquebots polluent-ils beaucoup plus que les voitures ?

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/04/les-paquebots-polluent-ils-beaucoup-plus-que-les-voitures_6045192_4355770.ht

    Plusieurs messages partagés des dizaines de milliers de fois sur Facebook à la fin du mois de juin s’opposent à l’idée de limiter la vitesse à 110 km/h sur l’autoroute. A les croire, il s’agirait d’un enjeu marginal pour l’environnement comparé, par exemple, à la pollution générée par les grands paquebots


    Le but, c’est de changer ta mentalité de merde, parce qu’il en découle tous ces effets néfastes qui ruinent la planète, pas juste de réduire la pollution.

    • C’est une préoccupation relativement ancienne des armateurs, tant de croisière que de charge (et de l’OMI, Organisation maritime internationale). Ça s’appelle #courant_quai ou #courant_de_quai, #cold_ironing en anglais ; l’objectif est d’arrêter totalement tous les générateurs du bord. Pour un bateau de croisière, ça demande des puissances importantes.

      cf. l’article ci-dessous (2013)
      Le courant quai se standardise dans le monde entier | Mer et Marine
      https://www.meretmarine.com/fr/content/le-courant-quai-se-standardise-dans-le-monde-entier

      Un geste de plus à intégrer dans la manœuvre d’accostage ? Le « cold ironing », ou alimentation par le courant quai, ne devrait plus être réservé aux seuls bâtiments militaires. Parce que si l’on parle beaucoup de restrictions des émissions polluantes en mer des navires, il ne faut pas oublier qu’ils brûlent également du carburant à quai. Et que les normes relatives aux rejets atmosphériques, comme celles de la convention Marpol, ne se limitent pas à la haute mer. Elles vont s’appliquer tout autant à quai.

      Ça se met en place très doucement…

      Marseille : la Méridionale passe au courant quai (2015)
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/20559-marseille-la-meridionale-passe-au-courant-quai

      En 2015, la Méridionale et le grand port maritime de Marseille (GPMM) seront les premiers, en France, à posséder la technologie du courant quai (ou cold ironing) alors qu’elle est déjà disponible en Suède, en Finlande ou aux États-Unis.
      Trois navires ropax de la Méridionale doivent être adaptés pour pouvoir utiliser le courant électrique fourni par le port. Cette innovation doit leur permettre de satisfaire à des normes environnementales de plus en plus strictes, notamment en matière d’émissions polluantes.
      […]
      Côté port, les postes 68, 70 et 74 seront alimentés en 11 kV/50 Hz, signal qui serait transformé à bord en 380 V. L’installation de ce dispositif est simplifiée dans cette zone du port puisqu’un poste électrique est situé à proximité des trois quais, limitant les travaux de génie civil. Mais l’investissement se monterait malgré tout à 1,7 million d’euros.

      Réglementairement, la directive européenne 2005/33/CE, plus stricte que l’annexe VI de la convention Marpol, fixe un taux de soufre de 0,1 % maximal dans les combustibles de tous les navires au mouillage et dans les ports européens. Et la Méditerranée fait partie des régions pressenties pour intégrer les zones d’émissions contrôlées de soufre (zones Seca) à moyen terme.

      En 2006, la recommandation 2006/339/CE de la Commission européenne intitulée « Promotion de l’utilisation du réseau électrique terrestre par les navires à quai dans les ports de la Communauté » a permis de définir les premières orientations en vue d’une future norme.
      Les trois navires de la Méridionale réalisent environ 500 escales annuelles à Marseille, ce qui correspond à une consommation de 2 150 tonnes de carburant par an. Le courant quai permet de réduire les pollutions atmosphériques, mais aussi sonores et vibratoires dues aux groupes électrogènes des navires à quai.

      Parti de Marseille, le courant de quai va se propager à Toulon et Nice (2019, échéance en 2025)
      https://www.businews.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=2190:parti-de-marseille-le-courant-de-

      30 M€ pour connecter les navires à quai. Ce jeudi 5 septembre, Élisabeth Borne ministre de la transition énergétique et solidaire et le président de la Région Sud, Renaud Muselier, devraient annoncer un plan d’investissement de 30 M€ pour l’électrification des navires de croisière à quai dans les ports de Marseille, Toulon et Nice. « Les bateaux ne pollueront plus une fois dans nos ports. C’est une avancée majeure pour la qualité de l’air », a annoncé Renaud Muselier dimanche sur son fil Tweeter. En juin dernier, le port de Marseille annonçait un vaste plan de 20 M€ pour connecter l’ensemble des navires des Bassins Est d’ici à 2025.

      A Toulon, le port s’est donné trois ans pour connecter les navires en escale à Toulon centre et au port de Brégaillon à La Seyne-sur-Mer.

  • En ce premier mai, les navires à quai sonnent leur corne de brume à midi en l’honneur des travailleurs de la mer dont un sur six est bloqué sur son bateau parfois depuis 2 mois.

    Ships to Sound Horns in Solidarity – gCaptain
    https://gcaptain.com/ships-to-sound-horns-in-solidarity


    VanderWolf Images / Shutterstock

    Ships in ports across the world will sound their horns on Friday in solidarity and to protest government travel restrictions which have kept seafarers at sea for extended periods of time amid the COVID-19 pandemic. 

    The initiative is an opportunity to recognize the 1.6 million workers who are at sea and maintaining global supply chains. 

    The event is being coordinated by International Chamber of Shipping (ICS) and the International Transport Workers’ Federation (ITF). Ships around the world are being asked to sound their horns when in port at 12.00 local time on May 1, International Labour Day.

    According to the ICS, there are currently about 1.2 million seafarers at sea and about 150,000 of them will be up for crew change on May 15 after spending lengthy periods at sea. In many cases, however, government-imposed travel restrictions prevent seafarers from traveling to and from their ships, putting seafarers and their ships at risk.

    Globally there are 1.2million seafarers onboard 65,000 ships at sea. For the past two months crew change has all but completely stopped,” says Guy Platten, Secretary General at ICS. “This means that crew have not been able to disembark or embark ships at port and terms have had to be extended, but this is not sustainable.

    The inability of seafarers to continue regular crew changes has been highlighted as one of the biggest issues facing the global shipping industry amid the COVID-19 pandemic. Not only does the current situation risk the safety and mental wellbeing of seafarers, but the continued inability to rotate seafarers on and off ships poses a serious threat to keeping the supply chains open and operating efficiently.

    The new data indicates that 150,000 seafarers are in need of immediate crew change, with the potential for this number to increase significantly until travel restrictions are eased,” adds Platten. “On Friday 1st May, ships around the world will sound their horns in a salute to these unsung heroes of global trade. We are asking governments to support our seafarers, as they support us, and facilitate coordinated action.”

    • Les cornes de brume sonnent en soutien aux marins
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/36526-les-cornes-de-brume-sonnent-en-soutien-aux-marins

      Le 1er mai, fête du travail, à midi, les organisations mondiales d’armateurs (ICS) et de marins (ITF) appellent à faire sonner les cornes de brume de tous les navires en hommage aux marins dont, selon l’ICS, 150 000 sont coincés à bord faute de pouvoir organiser les relèves.
       
      L’International chamber of shipping (ICS) et l’International transport workers’ federation (ITF) appellent à cette action « pour rendre hommage aux travailleurs de l’ombre que sont les marins », souligne Armateurs de France, membre de l’ICS, qui relaye cette « initiative solidaire ». Armateurs de France rappelle « le rôle essentiel des marins qui, même en temps de crise, contribuent au bon fonctionnement de la chaîne logistique et permettent ainsi de fournir aux populations marchandises et services indispensables ». Son nouveau président Jean-Emmanuel Sauvée appelle ainsi à ne « pas oublier les marins, travailleurs invisibles, qui continuent à exercer leurs activités en ce moment dans des conditions souvent très difficiles ».
       
      « Des relèves urgentes » 
      L’indisponibilité des vols, les mesures de confinement et les fermetures de frontières rendent les relèves d’équipages particulièrement compliquées. Selon l’ICS, 150 000 marins sont en attente de relèves d’équipage d’ici au 15 mai. Les cornes de brume doivent rappeler leur sort aux autorités. Ainsi, l’association européenne des armateurs (Ecsa), qui encourage l’initiative, demande « des relèves d’équipages urgentes et attendues depuis longtemps pour les 150 000 marins piégés en mer dans le monde, dont 25 000 à bord des navires de l’Union européenne, du Royaume-Uni et de la Norvège ».

      Tous les armateurs français relayent l’initiative de l’ICS. Ainsi, Brittany Ferries, premier employeur de marins français dont les onze navires (cinq seulement sont en service) sonneront leurs cornes à Portsmouth, Caen, Cherbourg, au Havre et en mer, « salue le travail de tout son personnel navigant et plus particulièrement en cette période ».