#Sites_naturels : l’urgence de réguler le #tourisme_de_masse
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« La différence essentielle réside dans la culture générale des publics et des gestionnaires, dans l’idée qu’ils se font de la place de la #nature, explique Vincent Vlès. Pour les uns, la nature est et doit rester accessible à tous dans toutes les conditions et à tout moment. Pour les autres, elle l’est seulement lorsque l’homme ne la perturbe pas. De là débouchent des moyens de limitation très différents et à l’efficacité très variable. » Si en France, certaines zones, comme dans les #parcs_nationaux, peuvent être interdites d’accès pour permettre à des espèces de se reproduire, le scientifique constate que « cela se fait en catimini, en apposant des panneaux, car, lorsque l’interdiction est présentée en principe de gestion, le public a du mal à l’accepter ».
Outre ces conceptions culturelles particulières, le statut des parcs nationaux anglo-saxons est également différent de celui des parcs français. Ils peuvent prendre des mesures coercitives. « Aux États-Unis, les parcs sont totalement compétents », explique Vincent Vlès. Contrairement à la France, où « le mille-feuille territorial pose des problèmes de gestion entre les établissements publics de gestion des espaces (grand site, parc naturel régional, parc national…), qui s’ajoutent aux communes, communautés de communes, départements… et rendent la #gouvernance extrêmement délicate ».