• Migranti: premier annuncia più controlli a confine Croazia

    LUBIANA - Il premier sloveno Marjan Šarec ha deciso di aumentare la presenza di polizia e soldati lungo il confine con la Croazia. «Non abbiamo mai detto che non c’era alcun problema con i migranti», ha dichiarato Šarec durante un sopralluogo effettuato oggi lungo la frontiera meridionale, nel comune di #Ilirska_Bistrica, insieme al ministro dell’interno Boštjan Poklukar, e alla direttrice generale della Polizia, Tatjan Bobnar. Anche se ha preferito non dare dettagli sul numero di ulteriori agenti che saranno inviati per il pattugliamento dei valichi di frontiera, Šarec ha detto che le forze di sicurezza saranno dotate di attrezzature tecniche, come i droni, e che viene anche valutata l’eventualità di rinforzare recinzioni e barriere fisiche, ove necessario. Lungo alcuni tratti del confine fra Slovenia e Croazia è presente una recinzione con filo spinato, ma sin dalla prima visita del ministro Poklukar il numero di attraversamenti illegali è raddoppiato e «questo per noi è inaccettabile», ha dichiarato il primo ministro. Come si apprende da una nota diffusa dal governo, in linea con le aspettative di protezione dei propri confini il governo ha stanziato considerevoli risorse finanziarie destinate alla polizia slovena e continuerà a farlo in futuro. La collaborazione con la comunità locale, prosegue il comunicato, deve essere portata avanti senza che la retorica politica prenda il sopravvento. La visita di Šarec è poi proseguita nei comuni di #Kostel e #Črnomelj.

    http://www.ansamed.info/ansamed/it/notizie/rubriche/politica/2019/07/08/migranti-premier-annuncia-piu-controlli-a-confine-croazia_01b75f45-24ae-4f
    #militarisation_des_frontières #drones #barrières_frontalières #murs
    #asile #migrations #réfugiés #Croatie #Slovénie #frontières

    • Le Premier ministre slovène annonce le renforcement de la frontière avec la Croatie

      12 juillet - 11h30 : Au lendemain de l’agression au couteau d’un chauffeur de taxi par un ressortissant irakien, le Premier ministre slovène, Marjan Šarec, a promis l’envoi de soldats supplémentaires à la frontière avec la Croatie et l’achat d’équipement supplémentaire, dont des drones et de nouvelles barrières.

      Cette annonce survient peu après la création de patrouilles slovéno-italiennes. Le Premier ministre était pressé par l’opposition de droite, qui craint que la Slovénie ne devienne un goulot d’étranglement pour des réfugiés coincés à la frontière italienne. Le parti chrétien-démocrate NSi a demandé au gouvernement de prendre les « mesures nécessaires pour empêcher les franchissements illégaux de la frontière et garantir une protection efficace de la frontière sud ».

      https://www.courrierdesbalkans.fr/fil-info-refugies


      https://twitter.com/vladaRS/status/1148273439406534657?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E11

      #murs #barrières_frontalières

    • While the Croatian Ministry of the Interior has publicly expressed concerns about maintaining the security of Croatian borders, neighboring Slovenia started building additional fences along the border with Croatia. The Slovenian Interior Ministry said that they plan to put an additional 40 kilometers of wire at the border with the river Kupa, which means that Slovenia will have a total of 179 kilometers of border covered by ’’ technical barriers ’’.

      Reçu via la newsletter de Inicijativa Dobrodosli, le 26.08.2019

      source:

      Mediji: Slovenija počela dizati dodatne ograde uz granicu s Hrvatskom

      U MUP-u kažu da se dodatne prepreke postavljaju na mjestima gdje je to neophodno za zaustavljanje ilegalnih migracija.

      Slovenija je počela postavljati dodatnu protumigrantsku ogradu uz granicu s Hrvatskom, na sektoru gdje je ove godine zabilježen povećan broj ilegalnih ulazaka, uz rijeku Kupu, prenose u četvrtak slovenski mediji.

      Kako je objavila televizijska postaja POP-TV, u srijedu je započelo postavljanje četiri kilometra duge nove panelne ograde na potezu između sela Žuniči i Zilje, prenosi Hina.

      Posao bi trebao biti završen u nekoliko idućih tjedana, nakon čega će granica na Kupi između Vinice i Žuniča, gdje je ovog proljeća i ljeta bilo mnogo ilegalnih prelazaka, biti praktično u cijelosti zaštićena, navodi televizijska postaja, pozivajući se na svoje izvore.
      Na granici 179. kilometara ’privremenih tehničkih zapreka’

      Ministarstvo unutarnjih poslova je u vezi s tim navelo da se dodatne tehničke prepreke na granici postavljaju na mjestima gdje je to neophodno za zaustavljanje ilegalnih migracija.

      “Gdje će se prepreke konkretno postaviti i u kojemu opsegu, o tome se odluke donose temeljem konkretnih ocjena i prijedloga policije”, naveli su u izjavi u slovenskom MUP-u.

      Slovenija je tehničke prepreke za zaustavljanje migrantskog vala počela postavljati u jeku velike migracijske krize 2015-2016. godine, a vlada je ovog ljeta najavila da će postaviti dodatnih 40 kilometara ograde, na mjestima koja su najriskantnija i nalaze se na rutama ilegalnih migracija.

      Trenutačno je na granici Slovenije i Hrvatske 179. kilometara “privremenih tehničkih zapreka”, od čega 116 kilometara čini bodljikava žica, a 63 kilometra takozvana panelna ograda, potvrdilo je ministarstvo unutarnjih poslova.
      Odabrano poduzeće iz Beograda

      Ograde je do sada postavljala slovenska vojska, dok je za postavljanje dodatnih 40 kilometara panelnih ograda sada odabrano poduzeće Legi-SGS iz Beograda, koje je na natječaju za taj posao dalo ponudu od 4,56 milijuna eura.

      Kako prenose slovenski mediji, Slovenija je do sada za ograđivanje granice potrošila 19 milijuna eura, u što nije uračunat rad vojske te odštete vlansicima privatnih parcela na kojima su barijere postavljene.

      Dodatne ograde se postavljaju i zbog prijetnji talijanskog ministra unutarnjih poslova Mattea Salvinija da će postaviti fizičke prepreke na granicu sa Slovenijom, ako zajedničke patrole na granici i dodatne mjere slovenske vlade do ove jeseni ne rezultiraju smanjenjem ilegalnih ulazaka migranata u Italiji preko slovenskog teritorija.

      http://balkans.aljazeera.net/vijesti/mediji-slovenija-pocela-dizati-dodatne-ograde-uz-granicu-s-hrvats

    • En Slovénie, une #clôture « de la honte » à la frontière croate (1/3)

      Depuis 2015, le gouvernement slovène érige le long de sa frontière sud une clôture de barbelés pour tenter d’endiguer le flux de migrants en provenance de la Croatie voisine. Les villages slovènes traversés par les fils barbelés supportent mal l’installation de ce grillage qui, selon eux, abîme le paysage et n’empêche pas la traversée des migrants.

      « Qui aime se réveiller le matin avec des fils barbelés devant sa fenêtre ? » Rudy ne décolère pas. Cet habitant de Slavski Laz, un village perdu dans les montagnes slovènes, frontalier avec la Croatie, ne s’explique toujours pas pourquoi le gouvernement a construit, ici, au bord de la rivière Kolpa, une clôture de barbelés.

      « Ils disent que ce grillage est fait pour nous protéger… Mais nous protéger de quoi ? Je n’ai peur de rien… », continue ce retraité qui vit depuis des années dans la région encore largement sauvage. L’argument de « l’invasion migratoire » brandi par le gouvernement pour justifier la construction de ce mur de métal ne le convainc pas.

      « Les migrants ici, ils passent, c’est tout », explique-t-il. « Ils transitent par la Slovénie et puis s’en vont vers d’autres pays, vers le nord de l’Europe généralement ».

      Les amis de Rudy acquiescent, tous attablés dans le seul café encore ouvert à 19h de Kostel, un village de moins de 650 habitants non loin d’une des rares routes reliant le pays à la Croatie. Selon eux, la clôture est inutile, elle abîme le paysage, et son rôle de dissuasion est largement surestimé. « Ils disent que les barbelés vont empêcher le passage de migrants… Mais tout le monde passe quand même ! », sourit Marco, un ami de Rudy, habitant dans le village voisin de Fara, en déclenchant l’hilarité de l’assemblée.

      « Par exemple, en ce moment, avec l’hiver et les forts courants, les rivages sont boueux, poreux, alors, les terrains bougent, la clôture s’effondre. Les migrants qui veulent passer n’ont même pas besoin de se fatiguer, ils ont juste à l’enjamber », continue Marco en riant. « Il y a des endroits où des sillons se sont creusés. Ils peuvent aussi passer sous la barrière ! »

      116 km de grillages

      Près de 14 000 migrants ont traversé la frontière depuis le début de l’année, « soit 70% de plus que l’année dernière », à la même période, affirme la police slovène à InfoMigrants. « Ces clôtures ne sont pas une baguette magique mais elles nous aident », ajoute Viljem Toskan, un commandant de police slovène.

      Cet été, 40 km supplémentaires de grillages ont donc été construits à la frontière sud, le long de la rivière Kolpa. « Il faut empêcher le franchissement illégal des frontières », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. En tout, depuis 2015, Ljulbjana a déjà érigé 116 km de grillages le long de la Kolpa qui parcourt les 670 km de frontière avec la Croatie.

      Khaled, un demandeur d’asile érythréen, aujourd’hui à Ljubljana, a tenté trois fois le passage de la frontière slovène avant de réussir à entrer dans le pays. La clôture, il s’en souvient très bien. « J’ai traversé la frontière au mois de mai, quelque part vers Ribnica. Je me souviens qu’une fois la rivière franchie, il a fallu passer ces barbelés. Alors j’ai grimpé, je me suis déchiré les mains, elles étaient pleines de sang, mais je suis passé ».

      Montagnes dangereuses, présence d’ours, eau glaciale

      Au delà de sa dangerosité, Rudy, le villageois, voit dans cet alignement de barbelés, une « clôture de la honte » qui, selon lui, stigmatise les migrants. « On voit arriver des familles, parfois des enfants. Je ne vois pas bien en quoi, ce sont des ennemis », continue le retraité.

      « Cette barrière, c’est le début de l’enfer », explique à son tour une jeune fille qui énumère les dangers qui attendent les migrants juste après son franchissement : la #montagne « très dangereuse quand on s’y perd », les températures « glaciales » et les ours, nombreux dans le pays. « Parfois, on entend des cris là-haut. Ce sont des migrants qui hurlent pour effrayer les animaux ».

      Ces dernières semaines, deux migrants sont décédés par noyade dans la Kolpa et un autre a été retrouvé mort de froid et d’épuisement dans la forêt.

      Surtout, les migrants doivent éviter les patrouilles de police. « La nuit, quand nous tentons la traversée, nous voyons les lumières des lampes torche, derrière la clôture. Les policiers sont partout. C’est ça qui nous effraie le plus », se souvient Khaled. « On fait tout pour les éviter. Quand la police vous attrape, elle vous renvoie en Croatie. Elle vous emmène rarement jusqu’à la capitale pour demander l’asile ».

      Depuis le début de l’année, plus de 8 000 renvois – aussi appelés « pushbacks » - ont été effectués depuis les frontières slovènes, soit près de 70 % des entrées clandestines dans le pays, affirment les autorités.

      Patrouille de miliciens d’extrême-droite

      « C’est une honte, il y a la police, l’armée, maintenant cette clôture et il y a même une milice ! », fulmine à son tour Katarina Bernad Sterva, directrice de l’association slovène d’aide aux réfugiés, qui se désespère de la situation à la frontière.

      Depuis quelques jours en effet, des #milices en treillis militaires, visages cachés derrière des cagoules noires, patrouillent aussi le long de la rivière #Kolpa. Dirigée par le leader d’extrême-droite, #Andrej_Sisko,cette #milice se veut un « renfort » à l’armée régulière pour « défendre la frontière » et intercepter les migrants. « Nous sommes le point d’entrée de l’espace Schengen », se justifie Andrej Sisko. « Nous voulons faire passer un message. Nous voulons dire aux étrangers de rester chez eux. La clôture est fragile, elle ne permet pas de stopper les migrants alors nous venons contrôler les abords de la rivière nous-mêmes ».

      La milice d’Andrej Sisko n’a aucun mandat légal. Et visiblement, les villageois s’expliquent mal leur présence.

      Si certains rient à leur passage - « C’est le carnaval quand ils sont là », entend-t-on ici et là dans les villages frontaliers – d’autres comme Katarina Bernad Sterva regarde cette armée parallèle avec une inquiétude grandissante. « Ce qui m’effraie, c’est qu’ils existent. Publiquement, le gouvernement a condamné leurs actions, mais, dans les faits, les autorités ne font rien. Ces hommes sont fous, nous nous attendions à une réaction forte du gouvernement, comme par exemple l’annonce de la dissolution de ces patrouilles ».

      Interrogée par InfoMigrants, la police reste muette sur le sujet. « Je n’ai rien à dire sur ces hommes. Ils n’ont pas le soutien de la police », déclare simplement Vicjem Toskan, l’un des commandants en chef de la police de Koper, à l’ouest du pays.

      Ce soir-là, à Kostel, les amis du café s’interrogent surtout sur le sort réservé aux migrants interceptés par cette milice d’extrême-droite. « On a déjà la police et l’armée pour intercepter les migrants. On a une clôture pour les empêcher de continuer leur route. Eux, qu’est-ce qui vont leur faire, la nuit, dans la montagne ? », s’inquiète Rudy. « Ils portent des masques, ils marchent dans la forêt. J’ai plus peur d’eux que des immigrés qui traversent la rivière », chuchote à son tour, une jeune fille en bout de table. « Si j’étais migrante, je n’aimerais vraiment pas tomber sur eux ».

      https://www.infomigrants.net/fr/post/20807/en-slovenie-une-cloture-de-la-honte-a-la-frontiere-croate-1-3?preview=

      #murs #barrières_frontalières #frontière_sud-alpine #Fara #Kostel