Macron monte au créneau et pointe une « connivence entre les nationalistes et des intérêts étrangers » — RT en français

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  • Macron recevra Poutine à Brégançon en août, signe d’un nouveau rapprochement franco-russe
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/07/28/macron-recevra-poutine-a-bregancon-en-aout-signe-d-un-nouveau-rapprochement-


    Vladimir Poutine à bord d’un hélicoptère au-dessus d’Irkoutsk (Russie), le 19 juillet.
    VLADIMIR AGAFONOV / SPUTNIK / REUTERS

    Le président français a annoncé samedi qu’il recevrait le président russe au fort de Brégançon, le 19 août, soit quelques jours avant le sommet du G7, fin août à Biarritz.
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    Recevoir son homologue russe à Brégançon, c’est insister sur le caractère personnel qu’il veut donner à la relation avec l’homme fort du Kremlin. Le voir juste avant la réunion du G7 (Etats-Unis, France, Royaume-uni, Allemagne, Japon, Italie, Canada), dont la Russie a été exclue en 2014 après l’annexion de la Crimée, c’est souligner la volonté de Paris, qui préside cette instance, de remettre la Russie dans le jeu, sans pour autant encore la réintégrer.

    Evoquant déjà lors du G20 d’Osaka (Japon) fin juin, après un long entretien avec Vladimir Poutine, son désir d’une telle rencontre bilatérale, le président français assurait vouloir « explorer toutes les formes de coopération sur les grands sujets de déstabilisation ou de conflit, sans naïveté, mais sans que la porte soit fermée ».

    Alors que la diplomatie française se pose en médiatrice dans la crise sur le nucléaire iranien, pour tenter de sauver l’accord de juillet 2015 après le retrait américain, et faire baisser les tensions dans le Golfe, la relation avec Moscou est essentielle. Paris voudrait lancer un signal fort en marge du sommet du G7.

    Mais les ambitions du président dans la relation avec la Russie vont au-delà. « Nous voulons sortir de l’effet d’alignement et marquer un décalage. C’est la vocation de la diplomatie française, d’où les initiatives que nous prenons comme dans la crise iranienne », explique une source élyséenne, n’hésitant pas à parler « d’un certain retour gaullien », même si le contexte est très différent.