Quand Olivier Long fait le portrait de famille du chevalier d’Harcourt, préfet de #Nantes, c’est digne d’un gros pavé historique d’été, sauf que c’est une sordide réalité héritée et perpétuée...
Claude d’Harcourt est l’héritier d’une longue lignée des plus anciennes familles de la noblesse française. La maison d’Harcourt débarque aujourd’hui tout droit de l’Ancien Régime avec ses titres, charges, châteaux et baronnies pour occuper l’actualité estivale. Elle est depuis toujours composée de seigneurs, comtes, ducs, marquis, maréchaux, ambassadeurs, prêtres et prélats, généraux de corps d’armée-lieutenant-de-France-émérite-de-l’ordre-du-Saint-Sépulcre-de Jérusalem ; et voilà que tout ce folklore fait retour. La plus vieille dynastie de l’histoire de France vient naturellement réoccuper la place qui fut toujours la sienne au cœur du royaume de France, mais aujourd’hui c’est à l’occasion de la plus grande affaire d’État que le pays ait connu depuis l’assassinat de Malik Houssekine par les voltigeurs de Charles Pasqua. Ce qui nous permet de revivre ici un énième épisode de la saga des Visiteurs.
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Quand on tue un jeune afin de « laisser les honnêtes citoyens dormir tranquille », le souci de protection vire au meurtre. Quand la disparition d’un jeune n’est plus qu’un dégât collatéral d’une opération de maintien de l’ordre qui vise à éradiquer une gêne, personne n’est plus très pressé de retrouver le corps de #Steve_Maia_Caniço.
►https://lundi.am/Dans-les-couloirs-du-temps-avec-le-chevalier-d-Harcourt-prefet-de-Nantes
#violences_policières #opressions_systémiques #maintien_de_l'ordre