• À l’Arena de #Brest, 1 780 vaccinations contre la #covid-19 déplacées à cause du #Tour_de_France

    Le centre de #vaccination doit en effet libérer les lieux toute une journée. Une grande réunion de staff – 450 participants attendus – avant le départ du Tour de France est prévue, vendredi, à l’Arena. Problème, ce jour-là entre 8 h et 22 h, les équipes de vaccination devaient injecter 1 780 doses de vaccin Pfizer. Et comme les nouveaux créneaux proposés ne convenaient pas à tout le monde en raison d’obligations professionnelles, les changements ont été nombreux.

    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-l-arena-de-brest-1-780-vaccinations-contre-la-covid-19-deplacees-a-ca

  • La situation paradoxale de Brest face à la covid-19 invite à la vigilance [Vidéo] - Brest - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/la-situation-paradoxale-de-brest-face-a-la-covid-19-invite-a-la-vigilan


    Le Pr Éric Stindel, Ivan Bouchier (sous-préfet de Brest), Florence Favrel-Feuillade (directrice générale du CHRU de Brest) et Jean-Paul Mongeat (directeur départemental dans le Finistère de l’ARS Bretagne).
    Le Télégramme/Catherine Le Guen

    « Rester vigilant », est le mot d’ordre des autorités sanitaires face à la covid-19, à Brest. Le taux d’incidence reste plus élevé qu’ailleurs, même si les hospitalisations sont rares.

    Si le Finistère présente un taux d’incidence de 55 nouveaux malades pour 100 000 habitants, en revanche, à Brest, les résultats se situent encore sur un plateau, entre 129 et 127 depuis le 18 mai. Le virus de la covid-19 continue à bien circuler à Brest. Ce plateau haut est ce qui inquiète les autorités à l’approche du Tour de France qui va drainer des centaines de spectateurs à Brest, le samedi 26 juin.

    Ce mercredi, le directeur finistérien de l’Agence régionale de santé de Bretagne, Jean-Paul Mongeat, a fait état des derniers chiffres lors d’un point presse à l’hôpital Morvan, en présence de Florence Favrel-Feuillade (directrice générale du CHRU de Brest), du Pr Éric Stindel (président de la commission médicale d’établissement) et d’Ivan Bouchier (sous-préfet de Brest).

    Immunité collective moindre
    « Sur sept jours, le taux d’incidence en Bretagne est passé de 113 à 56. Mais la ville de Brest reste à 127, tandis que les Abers sont à 74 et le pays d’Iroise à 61 », note Jean-Paul Mongeat, ajoutant que le taux est même de 131 chez les Brestois de 15 à 35 ans. Il s’inquiète aussi d’une immunité collective moindre, puisque le département du Finistère et Brest a été plutôt épargné par l’épidémie. « Dans les régions les plus touchées, jusqu’à 20 % de la population a contracté le virus et se trouve donc protégée, contre 2,5 % en Finistère et 6 % en Ille-et-Vilaine. On doit donc vacciner davantage ici pour atteindre les 70 % d’une immunité collective. Nous avons demandé des doses supplémentaires pour accélérer la vaccination ».

    Cependant, les hospitalisations ont bien diminué, grâce à la vaccination. « Le système hospitalier respire. Mais attraper la covid-19 n’est jamais anodin, même chez les jeunes qui peuvent rester plusieurs semaines sans le goût et l’odorat », prévient le Pr Éric Stindel. Ces derniers jours, le nombre de patients covid-19 hospitalisés a oscillé entre zéro et cinq au maximum et un ou deux, en réanimation.

    Tests rapides aux Restos du cœur et rue de Siam
    « Alors que nous arrivons à une nouvelle étape du déconfinement, paradoxalement, la situation n’est pas aussi bonne à Brest. La population a fait des efforts et nous avons été épargnés. Mais cela laisse un réservoir d’expression au virus et l’on observe du relâchement et des fêtes, sans mesures barrières. Nous serons vigilants sur le respect des règles », prévient le sous-préfet Ivan Bouchier.

    Sept clusters sont surveillés en Finistère en association sportive, en famille, entreprise… Se faire dépister reste important. Des médiateurs de lutte anti-covid proposeront des tests antigéniques rapides et des autotests ce jeudi, de 13 h 30 à 16 h 30, aux Restos du cœur, au 27, rue Salengro ; ce vendredi, de 15 h à 20 h, rue de Siam et au port du Moulin-Blanc, et de 10 h 30 à 18 h, à la salle communale de Daoulas.

  • Téléphérique de Brest : la reprise ce jeudi 17 décembre très compromise - Brest - Le Télégramme

    #le_feuilleton_continue

    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/telepherique-de-brest-la-reprise-ce-jeudi-17-decembre-tres-compromise-1


    Le téléphérique brestois devait a priori reprendre du service ce jeudi 17 décembre. Ce ne sera vraisemblablement pas le cas.
    Photo d’archives Le Télégramme/David Cormier

    Un incident technique s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi sur le téléphérique brestois. Il était fortement envisagé qu’il reprenne du service ce jeudi. C’est plus que compromis.

    Il va falloir patienter encore un peu. Le téléphérique urbain de Brest devait reprendre, a priori, le 17 décembre, soit ce jeudi, ou guère plus tard. Une semaine avant Noël. Nous avons sollicité la métropole ainsi que RATP-Dev, ces deux derniers jours, pour savoir si la date tenait toujours.

    Nous n’avions pas encore, ce mercredi soir, la confirmation de cet événement qu’ils attendent au moins autant que les usagers eux-mêmes. Ne serait-ce que pour une question d’image : souvent loué pour son originalité et son attractivité, le téléphérique a été trop souvent mis à l’arrêt depuis sa mise en service le 19 novembre 2016. Particulièrement en cette année 2020. Il n’a plus fonctionné depuis son inspection annuelle en mai. Ce qui a fait monter la pression entre la métropole et le constructeur.

    Selon nos informations, il va falloir s’armer de patiente encore au moins quelques jours : un incident technique se serait en effet produit dans la nuit du mardi 15 à mercredi 16 décembre. Autant dire qu’il faudra procéder à de nouvelles vérifications, afin d’assurer une sécurité optimale. Personne n’envisage de prendre de risque.

    Le Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG) doit donner son aval. Puis la préfecture le valider. Enfin la métropole décider de la date de reprise, après probablement une nouvelle marche à blanc, comme c’est le cas depuis maintenant quelques semaines. Bref, pour le week-end précédent Noël, l’affaire paraît déjà bien compromise.

    • Moudenc maire de Toulouse veut aussi son joujou téléphérique pour traverser la Garonne a peu près à l’endroit de l’ex AZF, là où a été construit le laboratoire fabre et le cancéropole (Je dis jamais l’oncle Paul, je l’aimais bien).
      On va rigoler si ça tombe aussi souvent en rade qu’à Brest !

  • Brest : interdits d’examen s’ils sont malades de la covid ou cas contact, les étudiants en médecine perdront leur année - Brest - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/brest-interdits-d-examen-s-ils-sont-malades-de-la-covid-ou-cas-contact-

    Les étudiants en première année de médecine ne sont pas autorisés à se présenter à leur examen de décembre (les lundi 14 et mardi 15) s’ils sont porteurs de la covid-19 ou sont cas contact avérés. Ils devront donc renoncer à leur année mais seront autorisés à se représenter l’année prochaine.

    • affordanceinfo sur le cui :

      Quelle putain de honte @VidalFrederique
       : comment VOS services @sup_recherche
      ont-ils pu OSER pondre une note pareille ???!!! Vous rendez-vous compte de la VIOLENCE pour les étudiant.e.s ??

  • Elle a cru à un homicide, il pêchait des gravettes sur une plage de Brest - Brest - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/elle-a-cru-a-un-homicide-il-pechait-des-gravettes-sur-une-plage-de-bres

    Les gendarmes ont enquêté, dans la nuit de mardi à ce mercredi, après un témoignage faisant état d’un homicide par noyade, sur la plage du Moulin-Blanc, entre Brest et Le Relecq-Kerhuon. Le « tueur » était en réalité en train de pêcher des gravettes.

    L’affaire a commencé par une suspicion d’homicide par noyade. Une jeune femme de 21 ans se trouve dans la nuit de mardi à ce mercredi sur le parking du Spadium au Moulin-Blanc à Brest. Il est environ 1 h du matin et un coup de vent de sud est en cours.

    Sous la pluie battante, elle aperçoit des ombres, et croit voir un homme en noyer un second au bord de l’eau, avant d’observer un seul homme rejoindre un fourgon, dont elle a le temps de noter l’immatriculation. Très inquiète pour le sort de celui qu’elle pense disparu sous les eaux, elle décide d’aller le signaler au commissariat de police de Brest. Les policiers se déplacent, il est alors 4 h du matin, ils font appel aux pompiers plongeurs du SDIS qui commencent leurs recherches sur l’eau et contactent leurs confrères gendarmes. Cette partie de la plage du Moulin Blanc appartient au Relecq-Kerhuon et se trouve donc en zone gendarmerie.

    Un témoignage de bonne foi, mais…
    Les investigations se poursuivent, les pompiers cessent leurs recherches et c’est la brigade nautique de Roscoff de la gendarmerie qui prend le relais à la recherche d’un corps. L’enquête avance grâce à l’immatriculation du fourgon qui va dénouer l’intrigue. Le véhicule appartient à un homme domicilié à Saint-Renan chez qui les gendarmes se rendent. L’homme reconnaît être allé sur la plage du Moulin Blanc, seul dans la nuit à 1 h du matin, pour récolter des gravettes, ces appâts vivants préférés des pêcheurs. Et il leur montre dans sa salle de bains, un plein seau d’arénicoles.

    C’est le mouvement de va-et-vient du seau dans l’eau pour débarrasser les vers marins de leur sable qui a induit en erreur la jeune femme. Les gendarmes ne lui en tiennent cependant pas rigueur, s’agissant d’un témoignage de bonne foi qui aurait effectivement pu aboutir à une affaire criminelle. Mais la suspicion d’homicide par noyade n’était qu’un leurre.

    • Morbihan. Les gendarmes mobilisés pour un « enlèvement » de vie de garçon
      https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan-les-gendarmes-mobilises-pour-un-enlevement-de-vie-de-garcon-69

      Scène surréaliste sur l’aire de repos de Marzan (Morbihan), le long de la RN165, vendredi 14 août 2020, vers 11 h. Sur le parking bondé, une femme aperçoit furtivement quatre hommes près d’une Audi noire.

      L’un d’eux est en caleçon et porte une cagoule sur la tête. Il est également menotté. Un coup de fil est aussitôt passé aux gendarmes qui dépêchent une patrouille sur place. L’Audi est repartie en direction de Nantes, mais la vidéo prise ne laisse pas planer le doute.

      Brigades de recherches, motards…

      La gendarmerie met alors en place un important dispositif d’interception entre le Morbihan et la Loire-Atlantique. Brigades de recherches, motards… Tous sont mobilisés pour arrêter la voiture. Un déploiement qui porte ses fruits.

      La brigade motorisée de Saint-Herblain les stoppe au niveau de Sautron… pour le plus grand étonnement du quatuor. Ces Concarnois roulaient vers La Rochelle avec leur victime pour son enterrement de vie de garçon.

      Selon les gendarmes, ils se seraient excusés pour ce dérangement. Il leur a été demandé d’éviter, dorénavant, le port de la cagoule.

      #faits_divers #pqr

  • Manque de protections : les syndicats de police lancent un avertissement - Brest - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/manque-de-protections-les-syndicats-de-police-lancent-un-avertissement-


    Le Télégramme/Vincent Michel

    Dans un communiqué commun, les syndicats de police dénoncent, ce jeudi, le manque de masques. Ils menacent de ne plus procéder aux contrôles de confinement « si les moyens de protection font défaut dans les services ».

    « Ce jeudi, le ministère de l’Intérieur a décidé, sans aucune concertation préalable, de mettre à disposition du ministère de la Santé, les stocks de masques FFP2 présents dans les services de police » dénoncent dans un communiqué commun les syndicats de police. S’ils disent comprendre « le besoin vital et urgent d’équiper les soignants », ils rappellent « qu’ils sont en première ligne pour faire appliquer les mesures de confinement et que, sans masques, les forces de l’ordre sont des victimes potentielles du virus et des vecteurs possibles de transmission de l’épidémie ».

    « Plus de masques, plus de contrôles »
    L’intersyndicale a ainsi interpellé le ministre demandant « quels sont les stocks réellement disponibles et les délais d’approvisionnement ». Leur courrier étant, disent-ils, resté sans réponse, ils lancent un avertissement solennel : « si les moyens de protection font défaut dans les services, les policiers ne feront que les missions urgentes et ne procéderont plus aux contrôles de confinement ».

  • Quand la police intervient dans les universités…

    Une #intervention_policière controversée s’est produite, mardi matin, dans les locaux de la fac de lettres de #Brest. Ces derniers mois, les forces de l’ordre sont intervenues dans différentes universités françaises. Des exemples pourtant très différents du cas brestois.

    Quel est le point commun entre Brest, Paris, Strasbourg, Montpellier, Grenoble, Nantes, Nanterre, Rennes ou encore Toulouse ? Réponse : en différentes occasions, la police est intervenue dans les universités de cette petite dizaine de villes depuis une quinzaine d’années.

    De nombreuses interventions policières pour débloquer les universités ces 15 dernières années

    Ces deux dernières années, l’immense majorité de ces interventions policières au sein des universités françaises s’est produite au printemps 2018, alors que les étudiants protestaient contre la loi d’Orientation et de Réussite réformant l’accès à l’enseignement supérieur. À l’époque, de nombreuses facultés françaises s’étaient retrouvées bloquées pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, par les étudiants.

    Certains présidents des universités concernées avaient alors fait appel aux forces de l’ordre afin de déloger les occupants des amphithéâtres, parfois dans des circonstances agitées. Ce fut le cas à Nanterre, par exemple, où sept personnes avaient été arrêtées le 9 avril 2018 à la suite d’altercations avec les forces de police venues débloquer l’établissement concerné. D’autres foyers de contestation importants, comme Montpellier, Grenoble ou Toulouse, avaient là aussi été éteints après la réquisition des forces de l’ordre par les présidents des établissements touchés par le mouvement.

    Ces scènes d’évacuation d’amphithéâtre par les forces de l’ordre s’étaient également produites dans un passé un peu plus lointain, lors des manifestations contre le Contrat Première Embauche (2006), la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU, 2007-2009) ou encore la loi El-Khomri (2016).

    Plus récemment, du côté de Nantes, la police avait également été appelée par le président, Olivier Laboux, pour mettre fin à la contestation d’étudiants protestant contre la hausse des tarifs universitaires pour les étudiants étrangers, dont certains avaient entamé une grève de la faim sur le campus.

    Un cas brestois très particulier

    Autant d’interventions qui, quel que fut leur contexte, ont une différence fondamentale avec celle orchestrée à la fac de Brest, mardi matin : Matthieu Gallou n’avait, de son côté, ni sollicité ni autorisé cette intervention au sein de l’Université de Bretagne occidentale dont il est le président. Une obligation, pourtant, les facultés bénéficiant depuis des siècles de ce que l’on appelle la franchise universitaire, en vertu de laquelle les forces de l’ordre ne peuvent intervenir dans une université qu’à la demande expresse de sa ou son président(e). Raison pour laquelle Matthieu Gallou a annoncé, mardi, avoir écrit au « sous-préfet de Brest, pour lui demander des explications, afin de faire la lumière sur ces faits qui ne correspondent pas à des usages remontant à presque 800 ans ».
    Il existe trois dérogations à ce principe général : le cas du flagrant délit, celui de la catastrophe naturelle (incendie, explosion…) et celle de la réquisition par le procureur en des cas spécifiques.

    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/quand-la-police-intervient-dans-les-universites-11-12-2019-12455746.php
    #police #université #fac #France #blocage #évacuation #Université_de_Bretagne_occidentale #franchise_universitaire

  • Une intervention policière contestée à la fac de Lettres à Brest - Brest - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/une-intervention-policiere-contestee-a-la-fac-de-lettres-a-brest-10-12-

    Le président de l’UBO, Matthieu Gallou, a adressé un mail aux personnels de l’université dans lequel il écrit : « J’ai appris avec une vive émotion l’intervention policière musclée qui a eu lieu ce matin dans le hall de la BU de Lettres de Brest. Je tiens tout d’abord à exprimer ma profonde sympathie à l’égard des personnels et usagers de la BU, particulièrement choqués par cette intervention. J’ai immédiatement saisi Monsieur le sous-préfet de Brest, pour lui demander des explications, afin de faire la lumière sur ces faits qui ne correspondent pas à des usages remontant à presque 800 ans. Ceux-ci prévoient qu’en dehors de situations d’urgence absolue, les forces de l’ordre ne peuvent intervenir sur un site universitaire que sur réquisition du président. Le maintien de l’ordre universitaire est une lourde responsabilité, mais je tiens, sous le contrôle de la loi et de nos instances, à l’exercer pleinement, et à garantir ainsi le plein exercice des libertés académiques ».

  • À Brest, des Faucheurs volontaires bloquent une des entrées du port de commerce - Brest - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-brest-des-faucheurs-volontaires-bloquent-une-des-entrees-du-port-de-c

    Depuis 7 h, ce vendredi, à Brest, environ 80 Faucheurs volontaires bloquent les accès de l’entreprise Bunge, au port de commerce, afin de protester contre le commerce de soja OGM. Depuis une vingtaine de minutes, les camions bloqués passent par la 2e entrée.
    Les forces de police viennent d’informer les manifestants qu’elles ne toléraient pas leur présence. Leur évacuation paraît imminente.

  • Navires câbliers. Tractations en coulisses - Brest - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/navires-cabliers-tractations-en-coulisses-16-10-2019-12409473.php


    Le Pierre-de-Fermat est l’un des navires d’Orange marine basé à Brest. Un rapprochement avec Alcatel le ferait-il partir pour Calais ?
    Photo Claude Prigent

    L’explosion des données numériques et la soif des géants du web (Gafa) ont mis en lumière les tractations auxquelles se livrent les opérateurs maritimes pour défendre leur souveraineté sur ces autoroutes invisibles que sont les câbles sous-marins.

    Le sujet est sensible, pour ne pas dire stratégique ! Peu d’éléments ressortent de la tractation à haut niveau que se livrent Orange Marine d’une part, Alcatel Submarine Networks (ASN) de l’autre. Les câbles sous-marins posés et réparés par les navires français revêtent en effet une importance capitale à l’heure de la communication mondiale et du tout internet. Courant 2013, l’ancienne députée de Brest, Patricia Adam, alors présidente de la commission de la Défense, était montée au créneau pour rappeler l’intérêt stratégique de cette mission. Sa demande de placer l’entreprise sous statut d’Opérateur d’intérêt vital avait été soutenue par les ministres de l’époque mais n’avait pas abouti. Une première tentative de rapprochement entre Orange et ASN était tombée à l’eau. Un peu plus tard, ce dernier décrochait le statut d’opérateur d’intérêt vital mais pas la branche maritime d’Orange.

    Les discussions sont reparties de plus belle entre Orange et Alcatel Submarine Networks, société rachetée par Nokia en 2016, elle-même détenue par Microsoft et ses capitaux américains. L’État français, Orange et BPI France chercheraient à entrer dans le capital ou à racheter ASN qui ne semblait pas intéresser plus que cela Nokia lors du rachat d’Alcatel.

    Sauf qu’aujourd’hui, les besoins débordant des Gafa ont changé la donne avec de précieuses technologies détenues par ASN et de juteux contrats à venir de la part de ces géants de l’informatique désireux de développer leurs propres autoroutes de données. En mai dernier, nos confrères de La Tribune décryptaient l’attachement de Nokia pour la technologie maîtrisée par ASN en rappelant les besoins des Gafa de relier par la mer les câbles terrestres de leurs puissants centres de données.

    Sur le terrain et à bord des trois navires d’Orange basés à Brest ou à la Seyne-sur-Mer (Pierre-de-Fermat, Raymond-Croze et René-Descartes), on craint que cette entrée en capital d’Orange n’entraîne une fusion des deux groupes, avec la redéfinition d’un tout nouveau schéma économique. Que cette fusion entraîne une perte d’emplois et une modification de l’armement. Aujourd’hui, Orange est son propre amateur alors qu’Alcatel s’appuie sur le groupe Dreyfus pour la gestion de ses navires. Enfin, les syndicats de FT Marine, plutôt unis sur le sujet, inversent volontiers le point de vue de l’État français en agitant la perte de contrôle et de souveraineté de cette activité en cas d’entrée dans le capital d’Alcatel, avec fusion des savoir-faire et des compétences. « Et si les Américains mettaient la main sur ce domaine d’activité ou en tout cas, si la France perdait le contrôle de la pose et de l’entretien de ces autoroutes de l’information ? ».
    Le spectre des fonds de pension américains qui ont déjà tenté d’infiltrer Orange est également évoqué par les syndicats mobilisés jusqu’au plan judiciaire (une procédure a bloqué un premier rapprochement entre les deux sociétés).

    Selon Christophe Besnard, délégué syndical Sud Orange, secrétaire adjoint du CE FT Marine, « On est sur un schéma comparable à Alstom ». Il ajoute qu’« on a vidé la trésorerie de FT Marine et son « cash-flow » pour la fragiliser et l’exposer ainsi, une fois vulnérable, à une éventuelle vente ». « Le P-DG du Groupe Orange ne cesse de battre le chaud et le froid vis-à-vis d’Alcatel ». « Il alterne entre sa volonté de racheter ASN et l’affirmation de n’avoir aucune intention de rachat », observe-t-il.
    Sollicité sur le sujet, le patron d’Orange, Stéphane Richard, se garde de commenter les discussions engagées au plus haut niveau. La ligne reste donc coupée du côté d’Orange, pendant que les salariés s’interrogent fortement sur leur avenir et sur les conséquences de ce rapprochement entre deux concurrents historiques.

  • Recherche. De l’édulcorant en mer - Brest - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/recherche-de-l-edulcorant-en-mer-05-07-2019-12330933.php


    L’engin Pagure 2, optimisé grâce à Jerico Next, photographie les fonds marins, notamment les bancs de crépidule en rade de Brest
    Ifremer/O. Dugornay

    Des compagnies de ferries en Europe, dont la Brittany Ferries, accueillent sur leurs bateaux des « boîtes » d’analyse de l’eau de mer en continu. C’est l’un des outils développés par le projet européen Jerico pour surveiller les eaux côtières. Ifremer à Plouzané accueillait ce jeudi la réunion finale de Jerico Next.

    « Les ferries boxes nous ont permis de découvrir qu’il y avait dans l’eau de mer du sucralose, un édulcorant », précise Luca Nizzetto, de l’Institut norvégien pour la recherche sur l’eau (Niva). Cet édulcorant vient de la consommation humaine, de boissons allégées en sucre par exemple. Excrété dans l’urine, le sucralose arrive en mer après le traitement des eaux usées.

    « Cet édulcorant n’est pas métabolisé, alors les poissons ne le retiennent pas non plus. C’est un marqueur de l’activité humaine. On ne pense pas que c’est dangereux parce que les humains en consomment beaucoup sans être malades ». Mais les scientifiques ont trouvé aussi des produits plus inquiétants comme des herbicides, des pesticides, dans l’archipel du Svalbard au nord de la Norvège, bien loin des régions agricoles, et aussi des médicaments comme les antibiotiques pour traiter les infections urinaires. Des données qui rappellent les observations sur le gadolinium, produit de contraste de l’IRM, retrouvé dans les coquilles Saint-Jacques, dont nous parlions dans notre édition du 11 juin dernier.

    La ferry box de la taille d’une armoire est installée à l’intérieur du navire et capte une partie de l’eau de mer pompée pour refroidir le moteur.