Deux de mes amies fabriquent en ce moment de fascinantes poupées molles (qu’on devrait montrer bientôt dans le Terrier), repoussantes et intrigantes, ce qui nous a conduit à tracer ensemble une petite histoire du mou et des poupées dans l’histoire de l’art (voir le très beau knitting Dolls publié chez FRMK, par exemple). Et j’ai découvert qu’elles ne connaissaient pas une des héroïnes de mon adolescence, Dorothea Tanning. Peintresse assez nulle jusqu’en 57, où quelque chose la fait sortir assez brusquement des usages surréalistes dans lesquels elle s’enlisait sans invention, elle était surtout une incroyable créatrice d’objets, obscènes et rampants, qui ont pas mal hanté mon imaginaire de dessinateur pendant mes années de formation avec ceux de Joseph Cornell ou de Louise Bourgeois. Du coup, je me suis dit que c’était peut-être chouette de la faire découvrir à ceux qui, sur Seenthis, ne connaitraient pas non plus les monstres de Dorothea Tanning :
cette merveille, qu’on peut voir de temps en temps (Pompidou la prête, je crois que je l’ai vue à Strasbourg il y a quelques années de ça)
▻https://www.dorotheatanning.org/life-and-work/view/132
et tout ça :
▻https://www.dorotheatanning.org/life-and-work/view/125
▻https://www.dorotheatanning.org/life-and-work/view/127
▻https://www.dorotheatanning.org/life-and-work/view/123
▻https://www.dorotheatanning.org/life-and-work/view/133
▻https://www.dorotheatanning.org/life-and-work/view/685
▻https://www.dorotheatanning.org/life-and-work/view/121
▻https://www.dorotheatanning.org/life-and-work/view/120
▻https://www.dorotheatanning.org/life-and-work/view/128
sa fille spirituelle, elizabeth Saint Jalmes :
▻http://www.elizabethsaintjalmes.com/performance/next
dont le magnifique travail de dessin, et nous en sommes très fiers, a pénétré la revue Enculer