Protectionnisme : une arme des capitalistes dans la concurrence, un piège pour les travailleurs

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  • Protectionnisme : une arme des capitalistes dans la concurrence, un piège pour les travailleurs

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2018/03/31/protectionnisme-une-arme-des-capitalistes-dans-la-concurrenc

    Lutte de classe n°191 | #archiveLO (27 mars 2018)

    – Libre-échange et protectionnisme, deux armes complémentaires pour les capitalistes
    – Le commerce international est régi par la loi du plus fort
    – Les grands groupes capitalistes s’adaptent toujours
    – Défendre le protectionnisme, un piège pour les travailleurs
    – Renouer avec l’internationalisme et les perspectives communistes

    #protectionnisme #souverainisme #lutte_de_classe #nationalisme #libre-échange #marxisme #communisme #internationalisme

  • La position de LO sur le #protectionnisme : une arme des capitalistes dans la concurrence, un piège pour les travailleurs | Le mensuel de LO
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2018/03/31/protectionnisme-une-arme-des-capitalistes-dans-la-concurrenc

    (…) Ceux qui, comme les députés de la France insoumise et du PCF ou, de l’autre côté de l’échiquier politique, Le Pen ou Asselineau, font des traités de #libre-échange ou de l’UE la principale cause des suppressions d’emplois et réclament «  des taxes aux frontières, des barrières douanières, des quotas d’importation  » attachent les travailleurs à leurs exploiteurs avec de lourdes chaînes. Opposer une politique protectionniste au libre-échange , c’est laisser croire qu’il existerait un intérêt «  national  » et que le salut des travailleurs pourrait venir des sommets de l’État. C’est cacher la nature sociale de l’État, c’est cacher qu’il est au service des classes possédantes qui en ont fait leur instrument. C’est enfoncer dans la tête des travailleurs l’idée que Mittal, Michelin, Bolloré auraient les mêmes intérêts que les travailleurs qu’ils exploitent. C’est distiller le poison de la division entre les travailleurs en leur désignant des boucs émissaires, les travailleurs détachés polonais, les ouvriers chinois, les migrants africains, à la place des véritables responsables du chômage et du dumping social que sont les capitalistes. Et pourquoi pas demain opposer les travailleurs aux chômeurs privés d’indemnités par Macron et qui seront contraints d’accepter un boulot sous-payé pour survivre  ? En outre, si l’économie mondiale devait renouer avec des mesures protectionnistes massives, les classes populaires le paieraient sous forme de hausses de tous les prix des marchandises.

    (en gras les chevilles problématiques)