greek crisis : Asphyxies structurelles

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  • Déjà vu plusieurs fois, mais si marquant...

    Un prof grec qui parle pendant la dernière manifestation, restée invisible dans notre système d’information...

    http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/11/asphyxies-structurelles.html

    la lutte conventionnelle ne mène plus à rien. Nos députés et les autres du KKE devraient quitter le bâtiment et rejoindre la manifestation. Le peuple de gauche et pour tout dire le peuple tout court, réalise que les manifestations et les grèves quasi impossibles n’ont en rien entravé la poursuite de la politique du mémorandum. Les mesures adoptées peuvent être jugées anti-constitutionnelles, les tenants du pouvoir passent toujours outre. Plus rien ne les arrête, hormis les élections et encore… Lorsque Tsipras gouvernera, car on peut toujours rêver, le pays n’existera plus et notre société aura implosé. Le totalitarisme doux s’installe… sans nous attendre. Je suis enseignant et je remarque depuis juin que mes collègues n’osent plus faire grève. Un climat de peur et de suspicion prédomine sur nos actes et sur nos pensées désormais. Sans compter sur la pression exercée sur nous par certains élèves, se réclamant de l’Aube dorée. Envers eux, nous devons rester calmes, humains et pédagogues, même s’ils nous demandent de comptes politiques et idéologiques. Ensuite, et c’était il y a seulement deux jours, un nouveau décret du ministère, vient d’abolir de fait, nos titularisations. Suivant les besoins du service nous pouvons être mutés n’importe où. On sait que par ce type de mesures on peut par exemple ainsi punir les enseignants qui résistent – ce n’est plus un scenario mais une réalité. Pour que la situation change enfin, il va falloir accepter le sacrifice de nos vies même. C’est dramatique mais je crois qu’il faut en arriver là pour espérer. Je le dirai aux proches du camarade Tsipras, il ne faut plus miser que sur la… vie parlementaire…

  • Asphyxies structurelles | Panagiotis Grigoriou (greek crisis)
    http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/11/asphyxies-structurelles.html

    L’asphyxie devient incontestablement un élément essentiel et structurant du temps troïkan ainsi que de sa « gérance ». Tout y passe, les institutions démocratiques (certes déjà suffisamment parodiées), l’économie réelle, le monde du travail et ses règles, nos vies, nos rêves, nos projections imaginaires. Finalement, c’est l’hologramme de nos anciennes existences devenu « hésitant », qui doit disparaitre asphyxié, nous emportant avec lui. Et si possible, avant le futur mémorandum VI. Hier soir (07/11) maudit en tout cas, lors de la présentation et du débat au « Parlement » du texte de loi-cadre « de grande orientation politique, ce nouveau plan de rigueur pluri-annuel réclamé par nos bailleurs internationaux, l’UE et le FMI », autrement-dit du mémorandum III, nous avons assisté au rituel désormais « acquis » : la répression par l’asphyxie de notre manifestation (très massive), place de la Constitution. Source : greek crisis

  • Greek crisis : Asphyxies structurelles
    http://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/11/asphyxies-structurelles.html

    Asphyxies structurelles

    Athènes 07/11

    L’asphyxie devient incontestablement un élément essentiel et structurant du temps troïkan ainsi que de sa « gérance ». Tout y passe, les institutions démocratiques (certes déjà suffisamment parodiées), l’économie réelle, le monde du travail et ses règles, nos vies, nos rêves, nos projections imaginaires. Finalement, c’est l’hologramme de nos anciennes existences devenu « hésitant », qui doit disparaitre asphyxié, nous emportant avec lui. Et si possible, avant le futur mémorandum VI. Hier soir (07/11) maudit en tout cas, lors de la présentation et du débat au « Parlement » du texte de loi-cadre « de grande orientation politique, ce nouveau plan de rigueur pluri-annuel réclamé par nos bailleurs internationaux, l’UE et le FMI », autrement-dit du mémorandum III, nous avons assisté au rituel désormais « acquis » : la répression par l’asphyxie de notre manifestation (très massive), place de la Constitution.

    Inéluctablement la répression policière… se systématise mémorandum après mémorandum comme dans un rite de passage… conduisant à l’âge de l’Achéron social. Le régime bancocrate introduit en Grèce par l’U.E., le FMI, et par l’essentiel des élites du pays, se radicalise dramatiquement au fil des mois, imposant « un état d’exception » qui ne dit pas encore son nom (en entier). Nous l’avons (une fois de plus) bien senti ce soir devant le « Parlement », rien que pour avoir eu l’audace de manifester pacifiquement. Le mémorandum III a été adopté tard dans la nuit de mercredi à jeudi à une courte majorité de 153 députés des partis conservateur et « socialiste », soutenant l’exécutif de la coalition tripartite. Les élus Nouvelle Démocratie et Pasok, ont avalisé ces mesures… de l’asphyxie structurelle finale (le Parlement monocaméral grec est composé de 300 élus). Les députés issus des rangs de la « Gauche démocratique » (qui participe au gouvernement) se sont abstenus, tandis que six députés Pasok et un élu de la Nouvelle Démocratie, qui ne se sont pas exprimés en faveur du mémorandum III, ont été « automatiquement » exclus de leurs partis.

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