La police de New York collecte l’ADN de ses citoyens contre leur gré

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    Eric Bellamy, un homme de 39 ans, raconte que quatre détectives lui ont demandé, sans mandat, un échantillon de son ADN afin de l’éliminer d’une liste de suspects. Face à son refus, l’un des officiers se serait offusqué : « Si vous êtes innocent, quel est le problème ? » L’avocat Luis Ortiz assure, quant à lui, que la police a arrêté l’un de ses clients pour une infraction mineure, puis l’a maintenu enfermé pendant 24 h dans un commissariat du Queens. Il ne sera relâché qu’une fois avoir accepté de donner un échantillon de salive, dans le cadre d’une affaire qui ne le concerne pas. L’un des policiers lui aurait rétorqué : « Nous savons que ce n’est pas vous, mais nous voulons en être sûrs. »

    En cas de refus, les agents de police n’hésitent pas à avoir recours à l’intimidation. Notamment en suggérant qu’ils pourraient « malencontreusement » perdre les documents relatifs au dossier des interrogés et ainsi entraîner un allongement de leur temps de détention. Une fois l’intégralité de leur génome inscrit dans la base de donnée, il est très difficile de le faire retirer. En 2018, l’OCME n’a supprimé que sept profils.