• Antisémitisme : les petits arrangements de Yann Moix avec la vérité à « ONPC »
    https://www.lexpress.fr/culture/livre/antisemitisme-les-petits-arrangements-avec-la-verite-de-yann-moix-a-onpc_20

    Yann Moix s’est expliqué samedi soir sur le plateau de Laurent Ruquier. On attendait un mea culpa sincère, on a eu droit à des éléments de langage. Décryptage.

    Yann Moix a décidément du mal avec les mea-culpa. À la suite des révélations de L’Express https://web.archive.org/web/20190826152559/https://www.lexpress.fr/culture/quand-yann-moix-publiait-dans-un-journal-antisemite_2095721.html, il lui avait déjà fallu s’y reprendre à deux fois avant d’avouer qu’il était bien l’auteur non seulement des dessins, mais aussi des textes publiés dans un petit magazine étudiant à tendance #négationniste. Hier soir, sur le plateau de #Laurent_Ruquier, le romancier a de nouveau présenté ses excuses pour ces errements de jeunesse. Mais interviewé par #Adèle_Van_Reeth et #Franz-Oliver_Giesbert, qui n’avaient pas la moindre idée de ce que contenaient les trois numéros d’Ushoahia, #Yann_Moix a de nouveau eu tendance à minimiser sa participation à coups de petits arrangements avec la vérité.

    Par ailleurs, Le Monde avait révélé hier https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/31/ces-heures-ou-yann-moix-a-tente-de-rester-frequentable_5504880_3224.html avant l’émission que Moix était le salarié de la maison de production #Tout_sur_l'écran, productrice d’On n’est pas couché. C’est en effet cette même société qui produit Chez Moix, l’émission présentée sur #Paris-Première par le romancier. Un étrange mélange des genres sur le Service Public. Retour sur un mea-culpa incomplet.

    "Je demande pardon pour ces bandes dessinées"

    Yann Moix connait trop bien le sens des mots pour les employer au hasard, surtout au coeur d’une polémique aussi explosive. Il a asséné pendant plus d’une heure un « élément de langage » forgé à l’avance : « Je faisais des bandes dessinées #antisémites. » Nous avons compté : Yann Moix a martelé dix-neuf fois l’expression « bande dessinée » durant l’émission, sans jamais avoir été repris une seule fois par ses interviewers ! Or, en demandant le pardon pour ces « bandes dessinées », le romancier renvoie à un mode d’expression qui évoque inconsciemment l’enfance et suscite donc l’indulgence.

    Vérification faite, sur la centaine de pages que forment au total les trois numéros d’Ushoahia, on ne trouve aucune bande dessinée de sa main dans le numéro 1 (le plus négationniste), trois pages seulement dans le numéro 2 et deux pages dans le troisième numéro. Soit donc seulement cinq pages sur... cent ! À noter que ces rares bandes dessinées visent le plus souvent à ridiculiser #Bernard-Henri_Lévy, parfois sur le mode scatologique, parfois pour se demander comment « le distinguer de Jean-Jacques Goldman ».

    Dans l’absolution que #BHL accorde ce matin à Moix, le philosophe reprend symptomatiquement le même élément de langage, n’évoquant que « ces fameuses BD ».


    Case d’une des rares bandes dessinées de Yann Moix publiée dans Ushoahia.

    En revanche, dans ces numéros, on trouve de très nombreuses caricatures de la main de Moix, très souvent antisémites. Le romancier, qui rêvait de publier dans Hara-Kiri, sait que caricature et bande dessinée sont loin d’être synonymes. Tout particulièrement quand le sujet en est l’ #antisémitisme, comme le rappelle le spécialiste Didier Pasamonik ce matin https://www.actuabd.com/TRIBUNE-LIBRE-A-DIDIER-PASAMONIK-A-propos-des-bandes-dessinees-de-Yann-Moix

    Mais surtout, en demandant pardon pour ses « bandes dessinées », Yann Moix occulte à nouveau l’essentiel : il était bel et bien l’auteur de nombreux textes d’Ushoahia. Après l’avoir tout d’abord farouchement nié dans son entretien à L’Express, il avait été contraint de le reconnaître vingt-quatre heures plus tard dans Libération, lorsque L’Express avait retrouvé https://www.lexpress.fr/actualite/societe/negationnisme-le-mensonge-de-yann-moix_2095809.html l’un de ses manuscrits signés de sa main contenant nombre des textes antisémites publiés dans Ushoahia.

    Or, en plus d’une heure passée dans le fauteuil de l’émission de Laurent Ruquier, Yann Moix n’a pas une seule fois évoqué ou assumé ces textes. Que cache ce déni ?

    "J’avais 20 ans"

    Quel âge avait vraiment Yann Moix au moment où il publiait ces textes et dessins ? La maturité n’est pas la même à 18 ans, à 20 ans ou à 22 ans. Dans Le Monde, son éditeur Olivier Nora évoque un « fanzine lycéen ». Sur le plateau d’ONPC, Moix parle de l’année 1988. Précisons donc que certains numéros d’Ushoahia sont parus dans les premiers mois de 1990 (l’un d’entre eux évoque longuement la mort du dictateur roumain Nicolae Ceaucescu survenue le 25 décembre 1989). Yann Moix, né le 31 mars 1968, s’apprêtait donc à fêter ses vingt-deux ans. Il avait quitté le lycée trois ans plus tôt, avait passé deux ans en classes préparatoires et étudiait dans une grande école, l’ESC Reims.

    Dans Orléans, il ne cesse d’ailleurs de rappeler combien il était précoce intellectuellement, s’amusant même du fait qu’il était sans doute le plus jeune abonné du Bulletin des amis d’André Gide de l’Histoire (il était alors en quatrième). Il raconte aussi comment il dévorait les oeuvres de Francis Ponge, Charles Péguy, Sartre, Céline, Baudelaire, Gombrowicz... D’ailleurs, le « style » des textes d’Ushoahia, aussi odieux soit-il, fait preuve d’une virtuosité certaine.

    "Je m’en prenais aussi aux myopathes, aux handicapés, aux Éthiopiens"

    Yann Moix sous-entend donc que les Juifs ne seraient qu’une cible parmi d’autres dans ses écrits de jeunesse et qu’il « faisait feu de tout bois ». Les myopathes ? Les handicapés ? Pas une ligne sur eux dans les trois numéros d’Ushoahia. En revanche, la couverture du numéro 2 est bien consacrée à la famine en #Éthiopie. Voici les premières lignes de l’article consacré au sujet : « Après les six millions de #Juifs soi-disant morts dans les camps en carton pâte que la Metro Goldwyn Meyer a fait construire un peu partout en Europe pour le compte (en banque) de quelques Juifs avides de pognon, on réinvente l’actualité pour renflouer les caisses de quelques dictateurs nègres dont le roseau de 30 cm ne suffit plus à aguicher les putains d’Adis-Abeba. » Et un peu plus loin : « En fait, ces #nègres maigres n’existent pas. Ce ne sont que les négatifs des photos truquées par les Juifs sur les prétendus camps de la mort. »

    Texte paru dans le numéro 2 d’Ushoahia.

    Le numéro 3 d’Ushoahia est lui consacré à l’abbé Pierre. Là encore, voici les toutes premières lignes de l’article : « Il est petit, épais comme un #Juif version #Buchenwald, porte des binocles pour mieux voir le fric (...) et une barbe de père Noël pouilleux qui serait resté trop longtemps à distribuer des cadeaux aux pensionnaires d’ #Auschwitz. Faut dire, vu le nombre de cheminées qu’il y avait là-haut, il devait y avoir du pain (grillé) sur ces planches qui ont servi à casser du Youpe, etc. » Le texte est signé « #Auschwitz-Man ».

    Extrait du numéro 3 d’Ushoahia.

    Bref, les #Éthiopiens et l’abbé Pierre ne sont une nouvelle fois que prétexte à développer une obsession antisémite et négationniste. Dans le numéro 3, même la pauvre peluche Casimir -pour laquelle Moix a toujours eu un faible, au point de la mettre en scène longuement dans son premier roman, Jubilations vers le ciel- porte un brassard à #croix_gammée.

    On comprend mieux pourquoi Yann Moix n’a pas souhaité s’appesantir sur les textes.

    "Ces révélations sont téléguidées par l’extrême-droite"

    Discréditer le supposé émetteur d’une information est une technique vieille comme le monde. Dans son interview à L’Express, en début de semaine, Yann Moix accusait son frère d’être la « balance ». À On n’est pas couché, changement de stratégie, c’est l’ « extrême-droite ». Deux anciennes amitiés de Moix avec des personnages sulfureux ont d’ailleurs été évoquées sur le plateau de Laurent Ruquier.

    Premier nom : #Marc-Edouard_Nabe, écrivain dont Moix fut très admiratif à ses débuts et dont il fut proche un temps, avant de se brouiller avec lui. Depuis, les deux hommes sont à couteaux tirés. Nabe est le premier à avoir cité le titre Ushoahia, en 2017, dans son livre Les Porcs 1, mais il n’a jamais eu entre les mains ces publications. Sinon, lui qui publie régulièrement sur son site « Nabe News » des documents révélant les parts d’ombre de ses ennemis, se serait évidemment fait un malin plaisir de rendre public un florilège des oeuvres de jeunesse compromettantes de Moix, étrillé à longueur de pages dans Les Porcs 1.

    Couverture du premier numéro d’Ushoahia dessinée par Yann Moix.

    L’autre ami évoqué à ONPC s’appelle #Paul-Éric_Blanrue. Auteur d’un documentaire avec le négationniste #Robert_Faurisson, il fut très proche de Moix dans les années 2000. Ce dernier lui donna même en 2007 une préface (sans ambiguïtés) à une anthologie de textes antisémites d’auteurs célèbres. Pour l’anecdote, #Blanrue fait une petite apparition - en sosie d’Elvis Presley - dans le film Podium de Yann Moix. Aujourd’hui, les deux ex-complices sont en froid. Mais si Blanrue avait entendu parler lui-aussi d’Ushoahia, il n’en détenait aucun exemplaire. Il nous l’avait confirmé, lorsque nous l’avions interrogé avant notre premier article sur le sujet. Il nous avait même envoyé trois mails, demandant si nous ne pouvions pas lui envoyer en primeur une capture d’écran de l’une des couvertures (ce que nous n’avons évidemment pas fait).

    Yann Moix le sait donc bien. Si l’ « #extrême-droite » avait eu la possibilité de faire « fuiter » ses dessins et écrits de jeunesse, elle l’aurait fait depuis longtemps. Alors pourquoi l’accuser ? Ne peut-il imaginer que certaines personnes aient tout simplement été horrifiées par ce qu’elles ont découvert dans les publications antisémites et négationnistes dont il était l’auteur et le dessinateur ?

    #Shoah #Racisme #Raciste

    • Par ailleurs, Le Monde avait révélé hier avant l’émission que Moix était le salarié de la maison de production Tout sur l’écran, productrice d’On n’est pas couché. C’est en effet cette même société qui produit Chez Moix, l’émission présentée sur Paris-Première par le romancier. Un étrange mélange des genres sur le Service Public. Retour sur un mea-culpa incomplet.

  • Paris. Plomb de Notre-Dame : les dépistages se poursuivent à l’approche de la rentrée - Incendie de Notre-Dame de Paris - LeTelegramme.fr
    https://www.letelegramme.fr/dossiers/incendie-de-notre-dame-de-paris/paris-plomb-de-notre-dame-les-depistages-se-poursuivent-a-l-approche-de


    AFP

    Un troisième cas d’enfant avec trop de plomb dans le sang a été annoncé mercredi, « a priori » sans lien avec l’incendie de Notre-Dame, tandis que la mairie de Paris assure que « rien ne justifie » de repousser la rentrée scolaire.

    Au total, environ 260 enfants scolarisés dans les arrondissements proches de la cathédrale Notre-Dame de Paris ont réalisé une plombémie depuis l’incendie du 15 avril, qui a fait fondre plusieurs centaines de tonnes de plomb qui se trouvaient dans la charpente du monument gothique, estiment les autorités sanitaires, interrogées par l’AFP.

    Parmi les nouvelles analyses effectuées en août, « un cas à 52 » microgrammes de plomb par litre de sang, juste au-dessus du seuil de déclaration obligatoire de saturnisme (50), a été détecté, a déclaré Aurélien Rousseau, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France. Mais « l’enquête environnementale a permis de démontrer que l’exposition (au plomb, NDLR) était a priori au domicile de cet enfant », et non dans son établissement scolaire, a-t-il ajouté.

    Un premier cas d’enfant contaminé au plomb avait été signalé au début de l’été. Une source d’exposition sans lien avec l’incendie de Notre-Dame, située dans le 4e arrondissement, avait là aussi été découverte : le balcon du logement familial. En revanche, pour un deuxième enfant mesuré au-dessus de ce seuil, un cas dévoilé le 6 août, l’enquête a conclu à « des sources de contamination faibles dans l’habitation et modérées dans l’école », a précisé Aurélien Rousseau.

    L’ARS publiera début septembre le bilan complet des nouvelles plombémies
    Donc « c’est possible que ça vienne de l’école », a-t-il reconnu, avertissant toutefois que « même si c’est l’école, il n’est pas sûr que (la contamination) vienne de Notre-Dame », car elle peut être liée à une pollution préexistante du sol, provenant par exemple de travaux réalisés dans des bâtiments voisins.

    Ce cas concerne un enfant scolarisé en primaire dans un groupe scolaire situé rue Saint-Benoît, fermé fin juillet en raison d’une concentration élevée de plomb dans les cours extérieures. Sa plombémie a été mesurée à 58 µg/l, a précisé l’ARS. Cette école a bénéficié d’une « décontamination approfondie » pendant l’été, passant notamment par l’arrachage total du bitume de sa cour de récréation, où des concentrations élevées de plomb, supérieures à 7.000 µg/m², avaient été relevées.

    L’ARS publiera début septembre le bilan complet des nouvelles plombémies (mesure du taux de plomb dans le sang) réalisées à Paris au cours du mois d’août. Sur les 164 enfants testés à fin juillet, hormis les deux écoliers dépassant les 50 µg/l, 16 se situaient au-dessus du « seuil de vigilance », fixé à 25 µg/l.

    Quelques semaines après l’incendie de Notre-Dame des concentrations élevées de plomb, un métal toxique en particulier pour les enfants, avaient été relevées dans certains établissements scolaires aux alentours de la cathédrale.

    « Rien ne justifie » de repousser la rentrée
    Les nouveaux prélèvements réalisés à l’issue des nettoyages estivaux montrent un retour « en dessous des seuils fixés » dans les écoles publiques du secteur, tandis que les derniers résultats pour les écoles privées seront connus dans les prochains jours.

    Pour le premier adjoint à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, « rien ne justifie » donc de repousser la rentrée, comme le réclame l’association environnementale Robin des Bois. « Nous avons toujours dit que nous ne prendrions aucun risque et donc si je peux vous dire aujourd’hui que toutes les écoles ouvriront c’est parce qu’il n’y a aucun risque », a-t-il affirmé sur Franceinfo.

    Plus « prudent », le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer s’est dit sur France inter « assez optimiste » quand à une réouverture des écoles à la date prévue, à partir de lundi prochain, se refusant toutefois à « dire quelque chose de tranché maintenant ». Une famille a par ailleurs assigné en justice l’école privée Sainte-Clotilde (VIIe arrondissement), pour réclamer un diagnostic sur la pollution de l’établissement et, si nécessaire, des mesures d’assainissement.

    Au cours de l’audience, mercredi matin, l’avocat de la direction diocésaine de l’enseignement catholique a expliqué qu’un diagnostic avait été réalisé et que des mesures de nettoyage étaient en cours. Selon la direction diocésaine, sur les 24 prélèvements effectués, trois - dans les sanitaires, un couloir et une salle de classe - dépassaient 70 microgrammes de plomb par mètre carré.

    Les autorités sanitaires recommandent un dépistage du saturnisme infantile en cas de dépassement du seuil de 70 µg/m2 en moyenne sur l’ensemble d’un logement ou d’un établissement.

    • La rentrée reportée dans cinq écoles privées autour de Notre-Dame de Paris

      si on comprend bien l’article, la pollution au plomb n’est pas forcément liée à l’incendie de Notre-Dame : les mesures, en intérieur !, ont été salopées dans les cinq écoles privées (catholiques) épinglées. Et dans le public, elles se sont passées dans les règles et les résultats sont conformes aux normes…

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/31/incendie-de-notre-dame-vers-de-nouvelles-analyses-de-plomb-dans-cinq-ecoles-

      L’Agence régionale de santé a recommandé de nouvelles analyses de détection du plomb à la suite de l’incendie de la cathédrale.

      La rentrée va être différée pour cinq écoles privées situées près de Notre-Dame. L’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France a, en effet, recommandé vendredi 31 août de nouvelles analyses de détection du plomb dans ces établissements du diocèse de Paris à la suite de l’incendie du monument. Le rectorat aussitôt demandé le report de la rentrée, prévue lundi, à Sainte-Catherine (5e arrondissement de Paris), Sainte-Clotilde (7e), Saint-Jean-Gabriel (4e), Saint-Thomas-d’Aquin (7e), Saint-Victor (5e), en attendant que tous ces établissements présentent les garanties requises d’innocuité.

      L’ARS estime que des prélèvements effectués dans ces écoles privées à la suite de l’incendie de Notre-Dame ne sont pas suffisants. Ils l’ont expliqué vendredi lors d’une réunion avec le rectorat et le diocèse pour leur présenter ses analyses. L’examen des prélèvements « fait apparaître que, pour Saint-Thomas-d’Aquin, Sainte-Clothilde, Saint-Jean-Gabriel et Saint-Victor, la méthodologie utilisée dans les rapports d’analyse […] concernant les espaces intérieurs ne permet pas de porter une appréciation quant à la réalité de l’exposition au plomb : volume de prélèvements insuffisants, localisation imprécise, valeur limite de quantification inadaptée », a relevé l’ARS.

      Dans l’école Sainte-Catherine, « les valeurs relevées dans les pièces accessibles aux enfants sont pour certaines élevées ». « La moyenne des valeurs observées est supérieure au seuil de 70 µg/m² » et « un test de dépistage est recommandé. » Des « peintures dégradées » contenant du plomb ne doivent y faire l’objet de travaux et « de nouveaux nettoyages renforcés suivis de nouvelles analyses » être mis en œuvre. Concernant l’école Saint-Victor, une valeur élevée de plomb a été identifiée dans un espace d’une courette extérieure et un test de dépistage est recommandé. Cette cour devra rester inaccessible tant qu’elle n’aura pas fait l’objet d’un nettoyage, recommande l’ARS.

      Un premier avis sanitaire du 7 juin concernait toutes les écoles recevant de jeunes enfants à proximité de la cathédrale. Depuis le 18 juillet, le périmètre avait été étendu aux structures « dans un rayon de 300 mètres autour de tout point sur lequel une valeur supérieure à 5 000 µg/m2 serait retrouvée sur la voirie ». Ce protocole a été mis en œuvre par la Ville de Paris pour les écoles publiques.
      « A ce jour, tous les établissements publics sont conformes aux normes de sécurité et accueilleront leurs élèves lundi 2 septembre », a souligné le rectorat. Selon Nicolas Péju, directeur régional adjoint de l’ARS, « la stratégie de dépistage fonctionne bien et un grand nombre de plombémies ont été réalisées en juillet et août ». « Le même cadre d’investigations est appliqué par l’ARS aux écoles publiques et privées », a-t-il insisté.