Agence Media Palestine | SOLIDARITE AVEC LA PALESTINE

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  • Il ne reste que deux options pour Israël : une nouvelle Nakba ou un seul État pour deux peuples
    Par Gideon Levy, le 28 mai 2023 - Source : Haaretz - Traduction : AGP pour l’Agence Média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2023/06/01/il-ne-reste-que-deux-options-pour-israel-une-nouvelle-nakba-ou-

    OPINION – L’une des plus grandes réussites de Benjamin Netanyahou est d’avoir définitivement retiré de la table la solution des deux États. En outre, au cours de ses années en tant que premier ministre, il est parvenu à faire disparaître l’ensemble de la question palestinienne de l’agenda public.

    En Israël et à l’étranger, plus personne ne s’y intéresse, si ce n’est pour la forme, du moins pour l’instant. Aux yeux de la droite, il s’agit là d’une formidable réussite. Aux yeux de toute autre personne, cela devrait être considéré comme une évolution désastreuse, l’indifférence à son égard étant encore plus désastreuse. (...)

  • Le pogrom de Hawara perpétré par les colons israéliens était un avant-goût de Sabra et Chatila 2
    Par Gideon Levy, le 28 février 2023 - Agence Media Palestine - traduction : TTD pour l’Agence Média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2023/03/01/le-pogrom-de-hawara-perpetre-par-les-colons-israeliens-etait-un

    En 1982, l’armée israélienne n’a pas empêché les phalangistes de perpétrer un massacre de 600 hommes, femmes et enfants dans un camp de réfugiés libanais. Cette semaine, en Cisjordanie, personne n’a empêché les colons extrémistes de se déchaîner à Hawara.

    Dimanche après-midi, le jeune Radwan Dameidi a emmené sa femme et son enfant en bas âge de leur maison de Hawara, en Cisjordanie, à la maison de la famille de sa femme à Naplouse. Dameidi possède un magasin d’or à Naplouse et vit dans une maison spacieuse à Hawara. Immédiatement après l’attaque terroriste de dimanche à Hawara, au cours de laquelle deux Israéliens ont été tués, il a appris par les réseaux sociaux que des colons préparaient un acte de vengeance majeur dans la ville, il a donc rapidement transféré sa femme et son bébé dans un endroit sûr.

    Hagar Shezaf, journaliste au Haaretz, savait que les colons organisaient une marche de vengeance. Elle en avait entendu parler le dimanche après-midi alors qu’elle était à Paris. De Hawara à Paris, quiconque le souhaitait savait qu’une grande opération de vengeance était sur le point de secouer Hawara. Il n’y avait qu’un seul acteur qui ne savait pas, ne voyait pas et n’entendait pas – ou peut-être entendait-il, savait mais l’ignorait. L’establishment de la défense israélienne.

    Les forces de défense israéliennes, la police des frontières et le service de sécurité Shin Bet ne se sont pas préparés à un quelconque pogrom et n’ont rien fait pour l’empêcher, soit par apathie et complaisance, soit parce qu’ils ont délibérément fermé les yeux. Selon une estimation de l’armée, au moins 400 voyous de colons, dont certains étaient masqués et armés et d’autres munis de gourdins, de chaînes en fer et de conteneurs de carburant, ont fait irruption à Hawara. Personne ne les a arrêtés, et personne n’a sérieusement tenté de le faire. (...)

    #Pogrom #Huwara #Hawara

  • Liberté pour Salah Hamouri
    18 déc. 2022
    https://twitter.com/LiberezSalah/status/1604352802343378945

    @LiberezSalah
    🚨Salah Hamouri, le fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël.
    Communiqué ➡️ https://bit.ly/deportation-salah
    #LiberezSalah #JusticeForSalah

    Comité de soutien à Salah Hamouri
    Communiqué de Presse

    Salah Hamouri, le fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël.
    Le combat est loin d’être terminé !

    Après de longues années de persécutions, d’humiliations, d’emprisonnements arbitraires, de harcèlements psychologiques sadiques, d’accusations fausses et sans fondement visant à le salir, Salah Hamouri a résisté aux volontés israéliennes de le voir quitter de son propre chef Jérusalem, sa ville natale. Il y est resté malgré tout cet acharnement cruel pour continuer à défendre les droits humains et la liberté et les droits du peuple dont il est un des fils, le peuple palestinien. Cela fait près de 20 ans que cela dure. 20 ans... Et Salah a tenu bon provoquant notre respect, notre admiration et notre soutien.

    En passe de devenir un Etat raciste décomplexé, un Etat d’occupation illimitée et de totale épuration ethnique, Israël a considéré qu’il ne pourrait pas faire partir ni plier Salah Hamouri malgré cet arsenal de mesures odieuses. Les autorités israéliennes ont donc décidé de l’expulser. De ce point de vue Salah a tenu Israël en échec.

    Cette mesure d’expulsion est un fait exceptionnel et gravissime car, et les Israéliens le savent parfaitement, ils commettent en le décidant un « crime de guerre » ainsi que le souligne l’ONU et le précise le Statut de Rome. Que ce soit clair : ces dirigeants israéliens devront tôt ou tard rendre des comptes devant la justice internationale.

    Cette expulsion n’aurait pas pu avoir lieu si les autorités françaises, au premier chef le Président de la République, n’avaient pas fait preuve de lâche complaisance vis-à-vis de cet « Etat-voyou » qui multiplie les crimes de tous ordres en toute impunité. Et demain, avec le prochain gouvernement Netanyahu tout sera encore plus effroyable.

    Cette décision est aussi un dur mais net camouflet qu’Israël envoie à la France. C’est un échec total de notre diplomatie qui devra revoir son positionnement vis-à-vis de cet « Etat-voyou » . Les moyens de se faire respecter et de faire respecter le droit ne manquent pas. Car c’est clair : la souveraineté d’Israël s’arrête là où commencent ses engagements internationaux ici bafoués en toute impunité.

    Désormais la France se trouve au pied du mur de la remise en cause de sa politique dans cette région du monde. Ses responsabilités sont accablantes dans ce dénouement terrible que subit Salah Hamouri.

    Cette décision est aussi une déception pour toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés pour soutenir Salah Hamouri. Jamais un soutien pour notre compatriote franco-palestinien n’avait été aussi large, divers et solide. Le droit et son respect ont entrainé l’adhésion d’une foule d’hommes et de femmes solidaires en France, en Palestine et en Europe. La France devra aussi leur rendre des comptes tandis que les proches de Salah Hamouri tiennent à les remercier du fond du cœur.

    Nous les appelons à rester mobilisés. Car ce combat pour le droit et la liberté n’est pas terminé.

    Naturellement Salah Hamouri va devoir s’adapter à sa « nouvelle » vie. Evidemment il faudra un peu de temps. La famille va devoir se retrouver après ces 19 mois de séparation. Chacune et chacun saura respecter ce moment.

    Mais que les choses soient bien claires : Israël n’a pas fini d’entendre parler de Salah Hamouri ! Et nous serons à ses côtés pour poursuivre le combat pour la justice que nous apportons au peuple palestinien dont il est devenu, sans même le vouloir, un symbole fort.

    Israël ne peut espérer éteindre la flamme qui est en lui, qui est en nous. Israël doit le savoir : « Nous sommes malades d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir ». Espoir mais aussi lutte pour la vie et l’existence du valeureux peuple palestinien qu’Israël veut rayer de l’histoire.

    Israël doit le savoir : le combat n’est pas terminé. Nous ne mettons pas et nous ne mettrons pas un genou à terre. La tête haute, certains de notre bon droit, nous disons à Israël : Salah Hamouri retournera avec sa femme et leurs enfants vivre à Jérusalem car sa vie, sa place, son combat qui est leur combat sont plus forts que cette mesure d’expulsion, aussi cruelle soit-elle.

    Nous en faisons le serment solennel en ce 18ème jour de ce mois de décembre noir.
    Paris,
    Dimanche 18 décembre 2022

    #Salah_Hamouri

    • Israël / Territoires palestiniens – La France condamne l’expulsion de Salah Hamouri (18 décembre 2022)
      https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2022/article/israel-territoires-palestiniens-la-france-condamne-l-expulsion-de-sa

      Nous condamnons aujourd’hui la décision des autorités israéliennes, contraire au droit, d’expulser M. Salah Hamouri vers la France.

      Depuis sa dernière arrestation, la France s’est pleinement mobilisée, y compris au plus haut niveau de l’Etat, pour faire en sorte que les droits de M. Salah Hamouri soient respectés, qu’il bénéficie de toutes les voies de recours et qu’il puisse mener une vie normale à Jérusalem, où il est né, réside et souhaite vivre.

      La France a également engagé de multiples démarches auprès des autorités israéliennes pour manifester de la manière la plus claire son opposition à cette expulsion d’un résident palestinien de Jérusalem-Est, territoire occupé au sens de la quatrième convention de Genève.

      Les services du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à Paris, les consulats généraux de France à Jérusalem et à Tel Aviv, ainsi que l’ambassade de France en Israël ont déployé tous leurs efforts pour lui apporter toute l’assistance possible à travers de nombreuses visites consulaires. Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères est en relation continue avec la famille de M. Hamouri.

      #France_diplo

    • WAFA : “Israel expels Palestinian-French lawyer Salah Hammouri to France”
      18 décembre 2022 – – IMEMC News
      https://imemc.org/article/wafa-israel-expels-palestinian-french-lawyer-salah-hammouri-to-france

      JERUSALEM, Sunday, December 18, 2022 (WAFA) – Israeli occupation authorities have expelled French-Palestinian lawyer Salah Hammouri to France after he had been detained without charges or trial since March, said WAFA correspondent

      The Israeli occupation’s Interior Minister, Ayelet Shaked, announced the deportation in a brief statement.

      Hammouri is a human rights lawyer known for advocating for the rights of prisoners, including torture survivors.

      He works with the Addameer Prisoner Support and Human Rights Association — an internationally renowned human rights organization — and the UN Voluntary Fund for Victims of Torture grantee.

      |WAFA: France condemns Israel’s expulsion of Salah Hammouri|

      Hammouri spent more than nine years in Israeli occupation prisons as a result of over six arrests. The longest stretch he spent in Israeli detention was seven continuous years between 2005 and 2011, after he was forced to choose between being deported to France for 15 years or imprisoned for seven years.

      Israel unlawfully designated Addameer and other Palestinian civil society organizations as “terrorist organizations” and in October 2021.

      In October 2021, Israel issued a decision to revoke his Jerusalem residency status on charges of not showing ‘loyalty’ to Israel, which was based on ‘secret evidence.’ His French wife and two children currently reside in France because the occupation authorities have prevented them from returning to live in Jerusalem, thus depriving the family of living together in the father’s homeland.

    • L’expulsion de Salah Hamouri, une défaite de la diplomatie française
      René Backmann
      20 décembre 2022
      https://www.mediapart.fr/journal/international/201222/l-expulsion-de-salah-hamouri-une-defaite-de-la-diplomatie-francaise

      Désinvolture ? Indifférence ? Volonté de ne pas gêner un gouvernement ami ? Emmanuel Macron et le Quai d’Orsay ont été incapables de convaincre Israël, ou de le contraindre à respecter le droit international dans le dossier de l’avocat franco-palestinien. (...)

    • L’expulsion par Israël du Franco-Palestinien Salah Hamouri constitue un « crime de guerre » pour l’Onu
      Ouest-France avec AFP. Modifié le 19/12/2022
      https://www.ouest-france.fr/monde/israel/l-expulsion-par-israel-du-franco-palestinien-salah-hamouri-qualifie-de-

      Les Nations unies ont condamné, ce lundi 19 décembre 2022, l’expulsion vers la France par Israël de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri. Il était détenu en prison depuis mars sans accusation formelle. Selon l’Onu, le procédé constitue un « crime de guerre ».

      L’Onu a condamné ce lundi 19 décembre 2022 l’expulsion par Israël de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, détenu depuis mars sans accusation formelle dans des prisons israéliennes, qualifiant le procédé de « crime de guerre ».

      « Le droit international humanitaire interdit l’expulsion de personnes protégées d’un territoire occupé et interdit explicitement de contraindre ces personnes à prêter serment d’allégeance à la puissance occupante », a commenté un porte-parole du Haut-Commissariat de l’Onu aux droits de l’homme, Jeremy Laurence.

      « Expulser une personne protégée d’un territoire occupé est une violation grave de la Quatrième Convention de Genève, constituant un crime de guerre », a-t-il ajouté dans une déclaration envoyée aux médias.
      L’Onu « condamne l’expulsion »

      Salah Hamouri a été expulsé dimanche vers la France. Âgé de 37 ans, il avait été condamné en mars à trois mois de détention administrative, une mesure controversée permettant à Israël d’incarcérer des suspects sans accusation formelle.

      Le Bureau des droits de l’homme de l’Onu « condamne l’expulsion » par Israël de Salah Hamouri vers la France, « et nous sommes profondément préoccupés par le message terrifiant que cela envoie à ceux qui œuvrent en faveur des droits humains dans le territoire palestinien occupé », a souligné Jeremy Laurence.

      Son expulsion, a-t-il déploré, « met en lumière la situation vulnérable des Palestiniens vivant à Jérusalem-Est, la puissance occupante leur ayant accordé un statut de résident révocable en vertu du droit israélien ». C’est également « le signe d’une nouvelle détérioration grave de la situation des défenseurs palestiniens des droits humains ».
      Soupçonné de liens avec une organisation terroriste

      Le Haut-Commissariat a appelé Israël à annuler l’ordre d’expulsion. Soupçonné par Israël de liens – ce qu’il nie – avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l’État hébreu et l’Union européenne, Salah Hamouri avait appris fin novembre qu’il allait être expulsé en décembre vers la France.

      Mais son expulsion avait été reportée à la suite d’audiences devant la justice militaire, ses avocats remettant en cause son ordre d’expulsion et aussi la révocation de son statut de résident de Jérusalem-Est. Né dans cette partie de la Ville sainte, annexée et occupée par l’État hébreu, il ne dispose pas de la nationalité israélienne mais d’un permis de résidence, que les autorités israéliennes ont révoqué, ce qu’il conteste. Début décembre, les autorités israéliennes ont confirmé la révocation de son statut ouvrant ainsi la voie à son expulsion malgré une nouvelle audience prévue le 1er janvier.

      #ONU

  • “Illegal”: EU condemns Israel’s demolition of Palestinian school in Hebron
    November 26, 2022 - Quds News Network
    https://qudsnen.co/illegal-eu-condemns-israels-demolition-of-palestinian-school-in-hebron

    Hebron (QNN)- The European Union has condemned Israel’s demolition of the donor-funded Asafat school in Masafer Yatta in the southern occupied West Bank city of Hebron, calling the demolition “illegal under international law.”

    In a statement issued on Friday, the EU Spokesperson Peter Stano said, “The EU recalls that demolitions are illegal under international law, and children’s right to education must be respected.”

    Stano added, “This unacceptable development comes while 1.200 Palestinians in Masafer Yatta remain at risk of forced transfer following the Israeli Supreme Court’s decision in May, and against the backdrop of an increasingly coercive and intimidating environment for the Palestinian residents of Masafer Yatta, including the movement restrictions imposed on them, teachers and humanitarian responders.”

    The EU also called on Israeli occupation authorities to “halt all demolitions and evictions, which will only increase the suffering of the Palestinian population and further escalate an already tense environment.” (...)

    #Masafer_Yatta

  • Palestinian Child Dies From Serious Wounds Suffered On September 28 In Jenin
    Oct 10, 2022 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/palestinian-child-dies-from-serious-wounds-suffered-on-september-28-in-jenin

    On Monday, the Palestinian Health Ministry confirmed the death of a child who, on September 28, was shot and seriously injured by Israel army fire when the soldiers also killed four young Palestinian men in Jenin and Jenin refugee camp in the northern West Bank.

    The Health Ministry identified the slain child as Mahmoud Mohammad Sammoudi, 12, from Al-Yamoun town, west of Jenin.

    The three Palestinians killed on the day of the invasions of Jenin and its refugee camp were identified as Mohammad Hisham Abu Na’sa, 25, Abdul-Rahman Fathi Khazem, 27, Ahmad Nathmi Alawna, 24, and Mohammad Mahmoud Barahma, 30.

    On the day of the Israeli invasion, the soldiers injured forty-four Palestinians, including several young men and children, who suffered life-threatening wounds. (...)

    #Palestine_assassinée

    • Un garçon de 12 ans sort pour vendre de l’eau à un carrefour et est abattu par balle
      Par Gideon Levy et Alex Levac, Haaretz , le 28 octobre 2022 | Trad. TD pour l’Agence Média Palestine
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2022/10/31/un-garcon-de-12-ans-sort-pour-vendre-de-leau-a-un-carrefour-et-

      Mahmoud Samudi vendait des bouteilles d’eau dans le camp de réfugiés de Jénine pour gagner de l’argent de poche. Lors d’un raid de l’armée, une jeep s’est arrêtée en face de lui et un soldat à l’intérieur du véhicule a commencé à tirer sur un groupe de lanceurs de pierres. Samudi, âgé de 12 ans seulement, a été grièvement blessé et est mort deux semaines plus tard. Il est la plus jeune personne à être tuée à Jénine cette année. (...)

  • « Quinze ans de blocus de Gaza : ouvrez les portes de notre prison, maintenant ! »
    Par Haidar Eid – Al Jazeera – 24 juin 2022 - Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2022/06/25/quinze-ans-de-blocus-de-gaza-ouvrez-les-portes-de-notre-prison-

    Ce mois-ci, alors que le blocus dévastateur de la Bande de Gaza entrait officiellement dans sa 15ème année, j’ai relu le rapport explosif de David Rose, « La bombe de Gaza », pour me rappeler (comme s’il était possible de l’oublier) comment les États-Unis et Israël ont collaboré pour transformer ma patrie en ce que même les ONGs les plus traditionnelles décrivent comme « la plus grande prison à ciel ouvert du monde ».

    L’histoire, aussi choquante qu’elle puisse être, est assez simple. Début 2006, l’administration Bush aux États-Unis « a invité » gentiment la population de Gaza à se rendre aux urnes pour élire ses représentants dans l’élection d’un conseil législatif. Alors que les Palestiniens de Gaza pensaient, comme il est d’usage dans des élections démocratiques, qu’ils auraient à voter pour des candidats qui, croyaient-ils, représenteraient au mieux leurs intérêts, ce ne fut pas le cas : Washington voulait que nous votions plutôt selon ses intérêts, et ceux d’Israël. (...)

  • Why is Israel’s antisemitism envoy sharing investigation files against a Palestinian child ?
    By Oren Ziv - April 26, 2022 - +972 Magazine
    https://www.972mag.com/tishby-palestinian-child-investigation

    Are Israeli security authorities handing over investigation materials to online hasbara stars in order to score points on social media? It certainly seems so.

    Last Friday, Israeli actress Noa Tishby, who this month was appointed Israel’s first-ever special envoy for combating antisemitism and the delegitimization of Israel, released a video on her personal Instagram account in response to a post by Palestinian-American supermodel Bella Hadid. Hadid had shared a story about Athal al-Azzeh, a 14-year-old Palestinian boy who was arrested two weeks ago by the Israeli army, who accused him of throwing stones — a charge Athal has adamantly denied. (...)

  • Israel’s archaeological war on Palestinian cultural heritage
    Yara Hawari - 18 March, 2022

    https://english.alaraby.co.uk/analysis/israels-archaeological-war-palestinian-cultural-heritage

    Scattered along the unassuming beaches of Gaza, buried under the rubble and destruction of Israel’s bombs, lie several extraordinary archaeological sites dating all the way back to the Iron age.

    Now, a new investigation by the research group Forensic Architecture details how Israel has deliberately targeted archaeological sites in the besieged Gaza strip in a blatant attack on Palestinian cultural heritage.

    Over successive bombing campaigns, these sites along Gaza’s coastline, which include a Roman era fountain and an Iron Age rampart, are now facing an “existential threat”. Working with journalists, archaeologists and activists from Gaza and beyond, Forensic Architecture has collated a wide range of evidence to map and reconstruct these sites. It’s being called a pioneering form of “open source archaeology” and has the potential to be a significant tool in the fight against cultural erasure. (...)

    #archéologie

    • Une voix isolée dans le sport interroge : « Et sur la Palestine ? »
      Par Dave Zirin, le 16 mars 2022
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2022/03/25/une-voix-isolee-dans-le-sport-interroge-et-sur-la-palestine

      Un des meilleurs joueurs de squash sur terre veut que nous prenions en considération l’hypocrisie d’un soutien à l’Ukraine qui ignore d’autres injustices.
      (...)
      Le monde du sport, il suffit de le rappeler, ne s’est pas exactement dépassé pour mettre cela en évidence. Sauf en ce qui concerne Ali Farag. Après avoir gagné le prestigieux championnat Optasia de Wimbledon, Farag a fait la déclaration suivante : “Personne ne devrait accepter quelque tuerie que ce soit dans le monde, ni oppression, mais nous n’avons jamais eu le droit de parler politique dans le sport, et tout d’un coup, maintenant c’est autorisé. Et maintenant que c’est autorisé, j’espère que les gens regardent aussi l’oppression partout dans le monde. Les Palestiniens en souffrent depuis 74 ans, mais je présume que parce que cela ne convient pas au narratif des médias occidentaux, nous ne pouvions pas en parler. Alors, maintenant que nous pouvons parler de l’Ukraine, nous pouvons parler de la Palestine ». (...)

  • Hommage à Desmond Tutu, précieux soutien du peuple palestinien
    Par l’Agence Média Palestine, 26 décembre 2021
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/12/26/hommage-a-desmond-tutu-precieux-soutien-du-peuple-palestinien

    Nous apprenons ce jour avec tristesse la mort de Desmond Tutu, l’une des figures de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud et prix nobel de la Paix. En annonçant celle-ci, les principaux médias français n’ont pas fait état de son engagement profond au service la lutte pour la liberté, l’égalité et la justice pour le peuple palestinien.

    Il fait partie des personnalités de premier plan à avoir soutenu notamment la Campagne BDS, Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’apartheid en Palestine/Israël, le même apartheid qu’il avait si vigoureusement combattu en Afrique du Sud. (...)

  • Lettre ouverte à l’Institut du Monde Arabe de Paris : La culture est le sel de la terre et nous ne permettrons pas qu’elle soit utilisée pour normaliser l’oppression
    Le 6 décembre 2021 - Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/12/08/lettre-ouverte-a-linstitut-du-monde-arabe-de-paris-la-culture-e

    Nous, soussignés, intellectuels et artistes du monde arabe, demandons à l’Institut du Monde Arabe de Paris de revenir sur les prises de position de son festival « Arabofolies » et de son exposition « Juifs d’Orient » qui donnent des signes explicites de normalisation, cette tentative de présenter Israël et son régime de colonialisme de peuplement et d’apartheid comme un État normal. Pour rappel, un rapport de Human Rights Watch publié en avril dernier condamne Israël qu’il décrit comme un État d’apartheid, ainsi que l’avait fait auparavant B’Tselem, la plus importante organisation de défense des droits de l’homme israélienne. [1] [2]

    L’Institut du Monde Arabe a montré les premiers signes de sa politique de normalisation au début de cette année, quand le président de l’Institut a déclaré saluer les dits « Accords d’Abraham ». Ces accords conclus par des régimes arabes non élus ou autoritaires d’un côté et le régime colonial israélien de l’autre ont été imposés par l’administration raciste de l’ex-président des États-Unis, Donald Trump, au mépris des droits du peuple palestinien. [3]

    Puis sont venues les dangereuses déclarations de Denis Charbit, un des membres du comité scientifique de l’exposition « Juifs d’Orient » qui se tient à l’Institut. Il a dévoilé que l’Institut du Monde Arabe coopère avec des institutions israéliennes impliquées dans l’appropriation de la culture arabo-palestinienne et de la culture juive-arabe. Il a déclaré son intention sans équivoque d’imposer Israël comme un fait accompli et comme une présence « normale » dans les programmes de l’Institut. Charbit s’est ainsi réjoui : « Cette exposition est le premier fruit des « Accords d’Abraham » et cela commence par la normalisation…Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête…. si nous établissons une coopération avec Israël ». [4] [5] [6] [7] (...)

    #IMA

  • Le film « Léa Tsemel, avocate » remporte l’Emmy Award du meilleur documentaire

    Mercredi 29 septembre, le film israélien « Léa Tsemel, avocate » (« Advocate » en anglais) a remporté l’Emmy Award du meilleur #documentaire lors de la 42ème cérémonie des Emmy Awards consacrée à l’actualité et aux documentaires. 

    Au travers de ce film, les réalisateurs Rachel Leah Jones et Philippe Ballaiche ont voulu rendre hommage à la détermination et à l’engagement de Léa Tsemel, #avocate israélienne spécialisée dans les #droits_humains, engagée auprès des #prisonniers_politiques palestiniens, qu’elle défend devant les juridictions israéliennes. 

    Depuis plus de cinquante ans, Léa Tsemel, 72 ans, se bat pour les droits et la liberté des #Palestiniennes et #Palestiniens – un dévouement et un militantisme qui lui valent d’être considérée comme une ennemie de l’intérieur en #Israël.

    #palestine

    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/10/05/le-film-lea-tsemel-avocate-remporte-lemmy-award-du-meilleur-doc

  • L’avocat Mahajna rencontre Mahmoud Al-’Arda et confirme les tortures subies par les résistants évadés depuis leur capture
    Par IMEMC
    http://www.ism-france.org/temoignages/L-avocat-Mahajna-rencontre-Mahmoud-Al-Arda-et-confirme-les-tortures-subi

    15.09.2021. L’avocat Raslan Mahajna de la Palestinian Prisoners’ Society (PPS) a réussi à rencontrer le détenu Mahmoud al-’Arda, l’un des prisonniers politiques palestiniens qui a réussi à s’échapper de la prison israélienne de Gilboa’, avant d’être capturé par l’armée israélienne ; il lui a donné les détails horribles de la torture et des abus, y compris les interrogatoires continus et la privation de sommeil et de nourriture. (...)

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    Attorney Mahajna Meets Mahmoud Al-‘Arda, Listens To Horrific Details Of Torture
    Sep 15, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/attorney-mahajna-meets-mahmoud-al-arda-listens-to-horrific-details-of-torture

    Attorney Raslan Mahajna of the Palestinian Prisoners’ Society (PPS) managed to meet with detainee Mahmoud al-‘Arda, one of the Palestinian political prisoners who managed to escape from Gilboa’ Israeli prison, before he was captured by the Israeli army, who informed him of horrific details of torture and abuse, including continuous interrogation and deprivation of sleep and food.

    The lawyer stated that Mahmoud has been under continuous interrogation, torture, and abuse, including denying him the right to sleep or eat.

    Mahmoud told the lawyer that, since the day of his capture more than five days ago, he remained deprived of even seeing the sunshine, and could barely sleep for a couple of hours at the time, due to continuous interrogation, torture, and bad conditions in the cell.

    Al-‘Arda stated that he was the one responsible for the escape, including the planning which started in December 2020, and added that they did not receive any help from anyone in the prison or on the outside.

    “We all walked together until we reached an-Na’ura village, and entered a mosque to rest before we decided to leave in various directions, each group only containing two of us, he said, “We tried to enter the West Bank but could not do so due to extensive Israeli military presence. Our capture was merely accidental, nobody informed on us, and after our capture, we were interrogated for more than seven hours, each day.”

    Mahajna stated that, during his five days on the run, Mahmoud was unable to even get some water to drink, and that he, for the first time since he was first taken prisoner 22 years ago, was able to eat cactus from a field, and how much this meant to him. (...)

    #Résistants_évadés

    • Après avoir rendu visite au prisonnier capturé Mohammad Arda, son avocat dit qu’il a été sévèrement battu, privé de nourriture et d’eau
      Source : Wafa - Agence Media PalestineTraduction : CG pour l’Agence Média Palestine

      https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/09/15/apres-avoir-rendu-visite-au-prisonnier-capture-mohammad-arda-so

      Les prisonniers capturés de nouveau, Mahmoud et Mohammad Arda.

      Après avoir rendu visite au prisonnier recapturé Mohammad Arda, son avocat dit qu’il a été sévèrement frappé et qu’on lui a refusé nourriture et eau.

      RAMALLAH, mercredi, 15 septembre 2021 (WAFA) – Maître Khaled Mahajna, un avocat de la Commission des affaires relatives aux prisonniers et ex-prisonniers, a révélé, après avoir rencontré Mohammad Arda, un des quatre prisonniers palestiniens re-capturés, que depuis sa ré-arrestation vendredi, Arda a été soumis à des mauvais traitements, a été empêché de dormir, s’est vu refuser nourriture et eau, a subi des humiliations, avec pour résultat des blessures à la tête et sur le visage.

      Mahajna a raconté les détails de sa visite à Arda à l’aube aujourd’hui après qu’un tribunal israélien a levé l’interdiction imposée par les services de sécurité israéliens aux visites des avocats aux quatre prisonniers. Les services de sécurité ont autorisé seulement la visite d’un seul avocat à un seul prisonnier à chaque fois. (...)

  • Oui, les évadés des prisons palestiniennes sont des combattants de la liberté
    Par Gideon Levy, le 9 septembre 2021 - Source : Haaretz – Traduction TT pour l’Agence média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/09/09/oui-les-evades-des-prisons-palestiniennes-sont-des-combattants-

    (...) Je connais très bien Zakaria Zubeidi ; je pourrais même me dire son ami. Comme une poignée d’autres journalistes israéliens, je l’ai souvent rencontré au fil des ans, notamment lorsqu’il était recherché. Jusqu’à il y a environ trois ans, je lui envoyais encore des articles d’opinion tirés des archives du Haaretz qu’il voulait pour sa thèse de maîtrise. Néanmoins, il est resté un peu une énigme pour moi, et l’imbroglio qui a conduit à sa réarrestation il y a environ deux ans reste un mystère ; Zakaria n’est pas un garçon, il est père maintenant, alors pourquoi ?

    Mais son histoire est l’histoire classique d’une victime et d’un héros. « Je n’ai jamais vécu comme un être humain », m’a-t-il dit un jour. Jeune garçon, il portait déjà des sacs de sable sur un chantier de la rue Abbas à Haïfa, alors que les Juifs de son âge étaient à la maison avec leurs parents. Son père est mort quand il était jeune ; il était adolescent quand sa mère a été abattue par les forces de défense israéliennes à la fenêtre de sa maison, et quelques semaines plus tard, son frère a été tué et sa maison a été démolie par l’armée. De tous ses amis du camp de réfugiés de Jénine qui ont été immortalisés dans le merveilleux documentaire de 2004 « Les enfants d’Arna », seul lui est encore en vie. En 2004, il m’a dit : « Je suis mort. Je sais que je suis mort », mais la chance, ou quelque chose d’autre, était de son côté.

    Comme Marwan Barghouti et d’autres héros palestiniens, il voulait la paix avec Israël, mais dans des conditions de justice et d’honneur pour son peuple, et lui aussi sentait que la seule option qui lui restait était celle de la résistance violente. Je ne l’ai jamais vu sans arme.

    Je pense à Zakaria maintenant et j’espère qu’il s’échappera vers la liberté, tout comme j’espère que Barghouti sera un jour libéré. Ces personnes méritent d’être punies pour leurs actions, mais elles méritent aussi d’être comprises et appréciées pour leur courage et surtout pour leur droiture. Israël a décidé de les garder en prison pour toujours, et ils essaient, chacun à sa manière, d’annuler ce décret injuste et maléfique. Ils sont exactement ce que j’appellerais des combattants de la liberté. Des combattants pour la liberté de la Palestine. Comment pourrait-on les appeler autrement ?

    #Résistants_évadés

  • Suède : enquête sur un médecin juif qui circoncit les bébés sans anesthésie Par Cnaan Liphshiz
    Peter Borenstein, rabbin et médecin, aurait donné aux garçons de huit jours de l’eau sucré avant de pratiquer un rite religieux, comme le font de nombreux mohalim

    Les responsables du ministère de la Santé en Suède ont lancé une enquête sur les agissements d’un rabbin et d’un médecin qui ont circoncis des enfants juifs sans anesthésie.

    Par ailleurs, le Parlement du Danemark a voté mardi contre un projet de motion non contraignant appelant le gouvernement à interdire la circoncision non médicale des garçons.

    L’article suédois au sujet du rabbin et médecin Peter Borenstein fait suite à des articles du Svenska Dagbladet dans lesquels d’autres médecins lui reprochent de ne pas avoir administré d’anesthésie. Borenstein est également un mohel (terme hébreu désignant celui qui pratique les circoncisions rituelles) chevronné.

    Les mohalim (pluriel de mohel ) n’ont généralement pas recours à l’anesthésie. Ils sont nombreux, dont Borenstein, à proposer aux bébés quelques gouttes d’un liquide riche en sucre pour les distraire. Le quotidien a appelé cela « l’eau sucrée analgésique ».

    L’Inspection suédoise de la santé et des soins a déclaré qu’elle jugeait la performance de Borenstein « inadéquate » et a exigé une explication avant le 28 mai, a rapporté mercredi le site d’information Lakartidningen.

    En Suède, la loi autorise la circoncision non médicale des garçons mais exige la présence d’un professionnel de santé agréé. Par conséquent, les mohalim en Suède sont généralement également médecins.
    . . . . . . .
    La suite : https://fr.timesofisrael.com/suede-enquete-sur-un-medecin-juif-qui-circoncit-les-bebes-sans-ane

    #bébés #souffrance #santé #enfance #santé #circoncision #religion #israël #prépuce #dingues #religieux #obsédés_sexuels #tarés

  • « On dirait une zone de guerre » : affrontements à Sheikh Jarrah avant des expulsions massives de Palestiniens | Middle East Eye édition française
    Par Sheren Khalel, Mustafa Abu Sneineh, Latifa Abd Altif, Lubna Masarwa | Published date : Jeudi 6 mai 2021 - 09:28
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/israel-palestine-jerusalem-affrontements-sheikh-jarrah-expulsions-col

    De violents affrontements ont éclaté entre la police israélienne et des jeunes palestiniens dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est occupée. Les habitants protestent contre une vague d’expulsions ordonnée par un tribunal, laquelle devrait chasser une quarantaine de Palestiniens, dont une dizaine d’enfants, de leurs maisons.

    Les policiers israéliens, dont certains à cheval, ont tenté de repousser les manifestants à l’aide de gaz lacrymogènes, de grenades étourdissantes et d’« eau puante », rapporte une correspondante de Middle East Eye présente sur place.

    « On dirait une zone de guerre », confie un manifestant à MEE.

    Par ailleurs, la police a battu plusieurs manifestants avec des matraques et en a arrêté au moins cinq, dont trois ont été identifiés : Seif Hammoda, Ahmad Abbasi et Siwar Qasim.

    Une dizaine de Palestiniens au moins ont été blessés, a signalé le Croissant-Rouge palestinien juste avant minuit heure locale. Six des blessés ont inhalé des gaz lacrymogènes, trois ont été touchés par des balles en caoutchouc et un autre a subi un traumatisme contondant, énumère l’organisation. (...)


    #Jerusalem #Sheikh_Jarrah

    • L’observateur de l’ONU pour la Palestine appelle la communauté internationale à contester les violations commises par Israël.
      6 mai 2021 |
      https://imemc.org/article/un-observer-for-palestine-calls-on-international-community-to-challenge-israe

      L’observateur permanent de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a envoyé mercredi une lettre au secrétaire général des Nations unies, au président du Conseil de sécurité des Nations unies et au président de l’Assemblée générale des Nations unies.
      Il a demandé à la communauté internationale d’agir pour mettre fin à la confiscation illégale par Israël de terres palestiniennes et au déplacement des propriétaires palestiniens du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem.

      Voici sa lettre, dans son intégralité :
      La situation en Palestine occupée continue de s’aggraver alors qu’Israël intensifie ses violations des droits humains et ses crimes de guerre contre le peuple palestinien. En particulier, la puissance occupante a intensifié la confiscation de maisons, de terres et de propriétés palestiniennes, cherchant à accélérer le transfert forcé de civils palestiniens et ses projets de colonisation, notamment dans les zones situées à l’intérieur et autour de Jérusalem-Est occupée. Il est désormais évident que tout cela fait partie d’un plan systématique et délibéré visant à éliminer les Palestiniens - c’est-à-dire à procéder à un nettoyage ethnique de ces zones - en vue de leur annexion.
      De nombreuses lettres ont été envoyées au Conseil de sécurité ces derniers mois pour attirer l’attention sur ces violations, notamment sur le sort des familles palestiniennes des quartiers de Sheikh Jarrah et de Silwan, à Jérusalem-Est occupée, qui sont confrontées à la menace constante d’être expulsées de leurs maisons et de subir une dépossession massive, comme tant d’autres avant elles dans la ville, dans le cadre des mesures illégales prises par Israël pour les remplacer par des colons israéliens. À ce jour, à Sheikh Jarrah, 169 Palestiniens - dont 46 enfants - n’ont nulle part où aller, alors qu’Israël intensifie ses intimidations judiciaires et ses attaques contre les familles palestiniennes de Jérusalem et de ses environs, dans le seul but de consolider le contrôle israélien de la ville en modifiant illégalement sa composition démographique, son caractère et son statut.
      Nous attirons une fois de plus l’attention sur cette crise, en appelant la communauté internationale à agir pour mettre un terme aux actions illégales d’Israël et pour protéger les civils palestiniens des crimes de la puissance occupante, une protection à laquelle ils ont droit en vertu du droit humanitaire international. Les mesures de responsabilisation sont le seul recours pour faire respecter la loi, dissuader de nouveaux crimes, y compris le déracinement de centaines de familles palestiniennes supplémentaires, et sauver les perspectives d’une paix juste qui s’amenuisent.(…)
      Aujourd’hui, plus de 1 500 Palestiniens de Jérusalem sont menacés de déplacement forcé et de démolition de leur maison pour faire place à une colonie illégale appelée « Shimon Hatzadik », ainsi qu’à un parc pour colons sous le nom de « Parc du Roi David ». Alors que ces groupes de colons bénéficient du soutien et des services des tribunaux et de la législation israéliens pour leurs projets illégaux, les familles palestiniennes sont confrontées à des attaques incessantes visant à amasser le plus de terres palestiniennes possible, avec le moins de civils palestiniens possible, et à maintenir l’occupation, ce qui montre à quel point un groupe est fortement privilégié par rapport à un autre dans un système à deux vitesses fondé sur la discrimination et l’oppression. (...)

      Cette lettre fait suite à nos 712 lettres concernant la crise actuelle dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, qui constitue le territoire de l’État de Palestine. Ces lettres, datées du 29 septembre 2000 (A/55/432-S/2000/921) au 26 avril 2021 (A/ES-10/xxx-S/2021/xxx) constituent un registre de base des crimes commis par Israël, la puissance occupante, contre le peuple palestinien depuis septembre 2000. Pour tous ces crimes de guerre, actes de terrorisme d’État et violations systématiques des droits humains commis à l’encontre du peuple palestinien, Israël, puissance occupante, doit être tenu pour responsable et les auteurs doivent être traduits en justice.
      Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire le nécessaire pour que le texte de la présente lettre soit mis à la disposition des membres du Conseil de sécurité afin qu’ils puissent l’examiner immédiatement et le distribuer comme document officiel du Conseil de sécurité.
      Je vous prie d’agréer, Excellence, l’assurance de ma très haute considération.
      Dr. Riyad Mansour , Ministre, Observateur permanent

    • Que se passe-t-il dans le quartier de Sheikh Jarrah de Jérusalem Est ?
      Par Lina Alsaafin, le 1er mai 2021, Al Jazeera, Traduction J. Ch. pour l’Agence média Palestine
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/05/05/que-se-passe-t-il-dans-le-quartier-de-sheikh-jarrah-de-jerusale

      (...) Quelle est l’histoire de Karm al-Jaouni à Sheikh Jarrah ?

      En 1956, 28 familles de réfugiés ont été délogées de chez elles dans les villes côtières de Yafa et Haïfa, huit ans avant de finalement s’installer dans la zone de Karm al-Jaouni à Sheikh Jarrah.

      La Cisjordanie, dont Jérusalem Est, était à l’époque sous mandat de la Jordanie, qui a conclu un accord avec l’agence de l’ONU pour les réfugiés (UNRWA) pour construire des unités d’habitation pour ces familles. L’accord stipulait que ces familles devaient renoncer à leur statut de réfugiés en échange de titres de propriété signés à leur nom après trois ans de vie dans cette zone.

      Cependant, cela n’a pas eu lieu et, en 1967, la Jordanie a perdu son mandat alors que Jérusalem Est était occupée par Israël.

      Khalil Toufakji, cartographe palestinien et expert sur Jérusalem, a dit qu’il était allé en 2010 à Ankara pour rechercher dans les archives de l’époque ottomane un document qui nie toute propriété juive sur Karm al-Jaouni.

      « J’ai trouvé l’acte et l’ai présenté au tribunal de district israélien, qui l’a promptement rejeté », a dit Toufakji à Al Jazeera.

      Après des recherches plus approfondies, Toufakji a découvert en 1968 que le parlement d’Israël, la Knesset, avait émis un décret – signé par le ministre des Finances de l’époque – qui déclarait qu’Israël était tenu par l’accord entre la Jordanie et l’UNRWA.

      « C’est ce fait qui a été soulevé devant la Haute Cour de Jérusalem au nom des familles palestiniennes de Sheikh Jarrah », a-t-il dit, mais en ajoutant qu’il y avait peu de raisons de croire que la cour statuerait en leur faveur.

      « Les tribunaux israéliens – juge, jury et législation – sont tous au service des colons juifs », a-t-il dit. (...)

    • EN IMAGES : L’histoire de Sheikh Jarrah en sept clichés d’époque | Middle East Eye édition française
      https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/israel-palestine-jerusalem-sheikh-jarrah-histoire-cliches-occupation-

      Ce quartier historique de Jérusalem-Est occupée connaît de vives tensions à la suite de la décision d’un tribunal israélien d’en expulser plusieurs familles palestiniennes. MEE revient, en images, sur l’histoire de ce quartier
      Shafik Mandhai
      Vendredi 7 mai 2021 - 09:56 (...)

  • Des politiques israéliennes abusives constituent des crimes d’apartheid et de persécution | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/fr/news/2021/04/27/des-politiques-israeliennes-abusives-constituent-des-crimes-dapartheid-et-de

    Des politiques israéliennes abusives constituent des crimes d’apartheid et de persécution

    Ces crimes contre l’humanité devraient déclencher des actions pour mettre fin à la répression envers les Palestiniens

    https://www.hrw.org/report/2021/04/27/threshold-crossed/israeli-authorities-and-crimes-apartheid-and-persecution