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/2019

  • Toujours roulant, malgré Gaza : le champion cycliste palestinien Alaa Al-Dali
    Flavia Capellini – Al Jazeera – 2 juin 2019 | Al Jazeera | Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine

    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/06/10/toujours-roulant-malgre-gaza-le-champion-cycliste-palestinien-a

    (...) Le 30 mars 2018, Al-Dali est allé à la Marche du Retour, à vélo, vêtu de sa tenue de cycliste. Un tireur embusqué israélienne lui a tiré une balle dans la jambe droite alors même qu’il ne faisait que regarder la manifestation, à environ 300 mètres de la clôture de séparation, selon un rapport du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies (OHCHR).

    « La balle (ressemblait) à une petite grenade. Elle m’a presque désintégré l’os de la jambe, sur 22 cm. Le muscle, les artères et les veines étaient complètement abîmés. Le médecin a dit qu’il n’avait jamais vu une chose pareille » a dit Alaa.

    Le personnel médical a été surpris qu’il n’ait pas subi un choc hypovolémique en raison de la grave perte de tension artérielle. Son cœur continuait à battre juste assez pour survivre. Après que l’autorisation de quitter Gaza pour être soigné lui a été refusé par les autorités israéliennes, Al-Dali s’est entendu dire qu’il mourrait toujours, même si jambe n’était pas amputée au-dessus du genou.

    Mais sans sa jambe, il sentait qu’il mourrait de toute façon : « J’ai supplié le médecin de faire tout ce qu’il pouvait avant de m’amputer parce que mes rêves en tant qu’athlète sont liés à ces jambes. J’ai passé huit jours en salle d’opération. Chaque jour, je subissais une opération à la jambe. J’avais si mal, et les morceaux de la balle infectaient tout. Il me fallait choisir : soit l’amputation, soit perdre ma vie. Après avoir beaucoup réfléchi, j’ai donné mon accord pour qu’on me coupe la jambe. Ce fut une décision très difficile à prendre ». (...)

    #IsraelApartheidNation

  • ETUN-Palestine, le réseau des syndicats européens pour la Palestine, publie un rapport (en anglais) sur les droits des travailleu.se.rs palestinien.nes, le rôle de l’occupation israélienne, et la complicité européenne :

    Report : European complicity with Israel’s occupation : Undermining Palestinians’ Right to Decent Work
    ETUN Palestine, décembre 2019
    http://www.etun-palestine.org/site/2019/12/17/report-european-complicity-with-israels-occupation-undermining-pales

    La présentation est traduite ici en français :

    Rapport : Complicité européenne avec l’occupation israélienne : Saper le droit des Palestiniens à un travail décent
    ETUN Palestine, décembre 2019
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/12/19/rapport-complicite-europeenne-avec-loccupation-israelienne-sape

    #Palestine #ETUN #syndicats #Europe #travail

  • Les organisations de défense des droits de l’homme se félicitent des observations finales du Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale sur la ségrégation raciale et l’apartheid des deux côtés de la Ligne verte | Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/12/24/les-organisations-de-defense-des-droits-de-lhomme-se-felicitent

    Déclaration commune

    Al-Haq – Droit au service de l’être humain

    BADIL Centre de ressources pour la résidence des Palestiniens et les droits des réfugiés

    Centre palestinien pour les droits humains

    Centre Al Mezan pour les droits humains

    Association Addameer pour le soutien aux prisonniers et les droits humains

    Adalah – Centre juridique pour les droits de la minorité arabe en Israël

    Coalition civile pour les droits palestiniens à Jérusalem

    Institut du Caire pour les Etudes sur les droits humains

    Coalition Internationale de l’Habitat – Réseau pour les droits à l’habitat et à la terre

    20 décembre 2019 – Trad. CG pour Agence Media Palestine

    Les organisations pour la défense des droits humains, palestiniennes, régionales et internationales saluent l’adoption, vendredi 12 décembre 2019, par le Comité des Nations Unies (UN) sur l’élimination de la discrimination raciale (désigné ci-après comme le CERD, ou « le Comité ») de ses Observations finales sur Israël qui mettent en lumière, pour la première fois, les politiques israéliennes et ses pratiques de ségrégation raciale et d’apartheid vis-à-vis du peuple palestinien des deux côtés de la Ligne verte. Publiées après examen d’Israël par le Comité lors de sa 100e session les 4 et 5 décembre 2019 à Genève, ces observations finales reflètent l’engagement actif des organisations de la société civile palestinienne, régionale et internationale dans le processus d’examen.

    Avant cet examen, nos organisations ont soumis plusieurs rapports au Comité, y compris un rapport commun de 60 pages soumis par Al-Haq, BADIL, le Centre palestinien pour les droits humains (PCHR), le Centre Al Mezan pour les droits humains, Addameer, la Coalition civile pour les droits palestiniens à Jérusalem (CCPRJ), l’Institut du Caire pour les Etudes sur les droits humains (CIHRS), et la Coalition Internationale de l’Habitat – Réseau pour les droits à l’habitat et à la terre (HIC-HLRN), rapport qui détaille la création par Israël d’un régime institutionalisé de domination raciale et d’oppression systématiques sur le peuple palestinien dans son ensemble, ce qui équivaut au crime de l’apartheid, en violation de l’article 3 de la Convention internationale pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (désignée ci-après comme « la Convention »).

    Dans une déclaration commune au Comité le 2 décembre 2019, les organisations ont argué que, depuis la Nakba de 1948, Israël a institué une série de lois discriminatoires, de politiques et de pratiques qui forment le fondement de son régime institutionalisé de domination raciale et d’oppression sur le peuple palestinien. En conséquence, les groupes ont pressé le CERD d’examiner la politique israélienne envers le peuple palestinien dans son ensemble, étape vers l’élimination de la fragmentation politique, juridique et géographique imposée au peuple palestinien et qui étaye le régime d’apartheid d’Israël.

    En conséquence de nos requêtes, le Comité a adopté plusieurs recommandations importantes reconnaissant les politiques et les pratiques de ségrégation raciale et d’apartheid d’Israël vis-à-vis du peuple palestinien des deux côtés de la Ligne verte, et incitant Israël à veiller à ce que ses politiques et ses pratiques « ne soient pas discriminatoires, intentionnellement ou par leurs effets, envers les citoyens palestiniens d’Israël [et] les Palestiniens des territoires palestiniens occupés » (paragraphe 3 des Observations finales). De plus, le Comité a appelé Israël à respecter ses obligations envers le peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés, de bonne foi et « en accord avec la lettre et l’esprit de la Convention et du droit international » (paragraphes 9-10). (...)

  • Désormais, tout palestinien est un antisémite
    Par Gideon Levy, Haaretz, 8 décembre 2019 – Traduction : JPB pour l’Agence Média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/12/08/desormais-tout-palestinien-est-un-antisemite

    La peste se propage. Sous couvert de la (juste) guerre contre l’antisémitisme, l’Europe et les États-Unis font taire toutes les voix qui osent critiquer Israël. Sous couvert de cette guerre, ils portent atteinte à leur liberté d’expression. Chose incroyable, ce nouveau phénomène ne déclenche aucune protestation comme on aurait pu s’y attendre. Des lois qualifiant l’antisionisme d’antisémitisme et le mouvement anti-occupation d’antisémite sont adoptées à des majorités écrasantes. A présent, elles font le jeu d’Israël et de l’establishment juif, mais elles sont susceptibles d’enflammer de l’antisémitisme quand se poseront les questions sur l’étendue de leur ingérence.

    La semaine dernière, le phénomène a frappé la France, berceau de la révolution. L’Assemblée nationale française a adopté à une large majorité un projet de loi qui adopte la définition de l’antisémitisme émise par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, qui assimile l’antisionisme à l’antisémitisme. Liberté ? Égalité ? Fraternité ? Pas quand cela implique Israël. Ici, ces valeurs sont bâillonnées. (...)

    traduction de cet article :
    https://seenthis.net/messages/814809

  • Le comble européen ou quand l’Europe finance la recherche des Israéliens, Turcs, Américains...
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/defense-si-si-l-europe-finance-la-recherche-des-groupes-concurrents-aux-eu


    Les groupes israéliens, dont Elbit Systems, ont reçu 1,7 milliard d’euros de financements européens de la part de l’UE.
    Crédits : Matthieu Sontag via Wikipedia (CC-BY-SA)

    Stupéfiant !? L’Union européenne finance des programmes de recherche et d’innovation de groupes israéliens, turcs, américains ou encore suisses et norvégiens. Des groupes qui sont en retour de plus en plus redoutables sur le marché communautaire et sur le grand export.

    Cela parait incroyable et pourtant les données sont là, très froides. L’une des annexes de l’étude de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) portant sur « la stratégie des entreprises étrangères en Europe », qui s’appuie sur les statistiques de l’Union européenne (UE), est pour le moins inattendue : l’Europe finance des programmes de recherche (excellence scientifique, primauté industrielle et défis sociétaux) au profit de groupes étrangers, qui y ont accès le plus légalement du monde en tant que membres associés au même titre que les groupes européens. Et pourtant ces groupes sont très souvent les rivaux directs et redoutables de groupes européens... en Europe et sur le grand export. L’UE ne tire-t-elle pas une balle sur ses champions européens ?

    Car c’est une véritable auberge espagnole pour tous ces groupes étrangers basés dans une quinzaine de pays. Ils ont déjà pu largement piocher dans les crédits du 7ème programme cadre de recherche et développement technologique (4,14 milliards sur un total de 50,5 milliards d’euros sur la période 2007-2013), puis dans ceux d’Horizon 2020 (2,85 milliards au 20 septembre 2018 sur les 79 milliards d’euros couvrant la période 2014-2020). Soit deux des plus grands programmes de recherche au monde financés par des fonds publics, eux-mêmes alimentés par l’argent des contribuables européens. Au total, une part de 10% du montant du PCRDT a été allouée à des Etats associés et à des Etats tiers, contre 8% pour H2020.

    Suisse, Israël et Norvège dans le top 3
    Quels sont les pays qui en profitent le plus ? Les groupes suisses font une razzia sur les financements européens : 43% des montants distribués aux Etats associés au titre du 7eme PCRDT (2 milliards au total) et 33% dans le cadre de H2020 (1 milliard d’euros). Soit un joli pactole de 3 milliards au total. Les groupes israéliens ont également très bien compris tout l’intérêt que pouvaient avoir ces fonds de recherche européens. Et cela a bien marché pour eux puisqu’ils ont ravi la deuxième place du podium : 875,1 millions au titre du 7eme PCRDT, puis 704,1 millions dans le cadre de H2020. Soit un total de 1,58 milliard d’euros obtenus. Au troisième rang s’est imposée la Norvège qui talonne Israël avec 1,54 milliard de subsides reçus de l’UE. Suivent ensuite la Turquie (333,9 millions d’euros) et... les Etats-Unis (127,6 millions d’euros). Des pays qui pourtant s’équipent pour certains comme Israël principalement de matériels militaires « Made in USA » et qui n’offrent pas les mêmes conditions de financements aux groupes européens.
    […]
    Elbit et IAI chassent les financements européens
    Pragmatiques et opportunistes, les groupes israéliens, en particulier Elbit Systems et IAI, qui sont au fil du temps devenus de redoutables concurrents des groupes de défense en Europe et à l’export, sont de grands chasseurs de financements européens. Au cours des vingt dernières années, les groupes israéliens ont reçu 1,7 milliard d’euros de financements européens. En contrepartie, Israël a de son côté financé ces programmes à hauteur de 1,4 milliard d’euros. Elbit Systems et IAI sont en quête de financements de l’UE dans des projets « °liés aux domaines spatial, sécurité, transport et ICT (technologies de l’information et de la communication, ndlr), en position de participant mais aussi de coordinateur° », expliquent les deux auteurs, Hélène Masson et Kevin Martin.

    Selon l’étude de la FRS, « 21.300 entités israéliennes ont soumis des projets, dont 3.080 ont été retenus, impliquant 4.435 participants. Parmi ces derniers, on compte 2.450 chercheurs académiques, 1.270 chercheurs travaillant en entreprises et 175 dans d’autres secteurs ». Israël peut au final « se targuer d’un positionnement réussi dans le FP7 et H2020 », se situant respectivement au 17ème et au 15ème rang des Etats bénéficiaires. En outre, les différentes entités israéliennes impliquées ont coordonné respectivement 779 et 502 projets sur les deux périodes.

    Concernant la participation d’Israël à H2020, l’accord d’association garantissant son admissibilité à des financements a été signé in extremis en juin 2014 après de nombreux mois de négociations. « L’UE a imposé de nouvelles conditions qui stipulent que les participants opérant dans des colonies juives ne sont pas autorisés à demander un financement, a précisé la FRS. Au cours des discussions, Israël avait souligné qu’en l’absence d’accord, l’impact serait majeur pour le financement de la recherche nationale (réduction de 40% des financements) ». En attendant, les groupes israéliens poursuivent leur montée en puissance grâce en partie à l’Union européenne. Un gag ? Non. Et dire que certains organismes de recherche européens très pointus font l’objet de restrictions budgétaires…

  • Personne en Israël ne savait qu’ils commettaient un massacre et ils ne s’en sont pas souciés | Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/11/19/personne-en-israel-ne-savait-quils-commettaient-un-massacre-et-

    Le pilote du bombardier ne savait pas. Les supérieurs qui lui donnaient des ordres ne savaient pas non plus. Le ministre de la défense et le commandant en chef ne savaient pas. Ni le commandant de l’armée de l’air. Le porte-parole de l’armée qui a menti sans aucun scrupule ne savait pas non plus.

    Aucun de nos héros ne savait. Ceux qui savent toujours tout, soudain ne savaient pas. Ceux qui peuvent pister le fils d’un homme recherché dans la banlieue de Damas ne savaient pas que ceux qui dormaient dans leur misérable maison à Deir al-Balah étaient une famille ruinée.

  • Personne en Israël ne savait qu’ils commettaient un massacre et ils ne s’en sont pas souciés | Gidéon Levy (Haaretz via
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/11/19/personne-en-israel-ne-savait-quils-commettaient-un-massacre-et-

    Le pilote du bombardier ne savait pas. Les supérieurs qui lui donnaient des ordres ne savaient pas non plus. Le ministre de la défense et le commandant en chef ne savaient pas. Ni le commandant de l’armée de l’air. Le porte-parole de l’armée qui… Source : Agence Media Palestine

  • Gidéon Levy : assassiner le leader du Jihad Islamique n’apporte rien à Israël. Alors pourquoi l’avoir fait ? | Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/11/14/gideon-levy-assassiner-le-leader-du-jihad-islamique-napporte-ri

    Gidéon Levy, Haaretz le 14 novembre 2019

    Une fois encore, la sacro-sainte unité est venue. Une fois de plus, nous formons un seul peuple, sans opposition ni débat public, une parade d’hommes et de pom-pom girls dans les médias, une effusion de sang sans regrets, comme cela se produit toujours dans ces situations nauséabondes, « calme, nous tournons ».

    Israël simule une scission parmi le peuple, qui se produit toujours comme par magie à chaque assassinat. Nous discutons de la vie mais nous sommes d’accord sur la mort, tant que les morts sont des Arabes. Si nous sommes automatiquement d’accord pour toutes les actions militaires, il n’ya pas vraiment de polarisation ni de débat, et c’est vraiment dommage.

    Une opposition juive doit encore naître qui condamnera une action violente des forces de défense israéliennes quand elle commencera. La résistance ne vient que quand elle commence à échouer. Les gens ont ensuite le courage de manifester, mais il est toujours trop tard. Au début, seule peut émerger la question marginale du timing, ce refuge de lâches. Nous aurions dû le faire avant, cela aurait dû être plus tard, mais pas maintenant ; l’opération actuelle, par exemple, est apparemment ternie par des considérations électorales, comme si cela pouvait être prouvé.

    Si le bain de sang est inévitable, le moment choisi n’est pas important. Et si c’est criminel et nuisible, aucun timing ne changera cela. Juste décider. Même la haine du Premier ministre Benjamin Netanyahu a été oubliée : Yair Lapid se félicite de l’attaque, Benny Gantz la loue comme étant « la bonne décision » et Amir Peretz déclare : « Le plus important est de fournir un soutien total à Tsahal. » Pourquoi ? Parce que. Toujours ? Oui.

    On peut accepter l’argument voulant que Baha Abu al-Ata soit responsable des tirs de roquettes incessants sur Israël, mais il faut savoir que le siège de la bande de Gaza est responsable de plus de roquettes que tous les commandants du Jihad islamique et du Hamas réunis, et Bien sûr, personne n’en parle. Abu al-Ata a grandi dans la bande de Gaza dans des conditions qu’aucun Israël ne peut imaginer, et a choisi la voie de la résistance militaire, une voie brutale. Il y a aussi des Israéliens qui ont choisi de servir leur peuple dans l’armée.

    L’assassinat d’Abou al-Ata ne sert à rien. Qu’avons-nous gagné ? Comment son assassinat et celui des autres ont-ils servi les intérêts d’Israël ? Si même cette question n’est jamais débattue, alors nous sommes victimes d’une grave paralysie cérébrale. La situation d’Israël est-elle plus sûre le lendemain de l’assassinat ? Les communautés du sud sont-elles en meilleure forme ? Le djihad islamique est-il plus faible ? L’armée israélienne est-elle devenue plus forte ? Les réponses sont non et non. Aucun des généraux ou des analystes n’a réussi à expliquer ce que Israël a tiré de tout cela.

    l méritait la peine de mort. Bien, nous vous avons entendu, mais qu’avons-nous gagné ? Voici un bilan provisoire : plus de haine à Gaza, s’il ya encore de la place pour plus de haïr envers ceux qui ont détruit la vie de cinq générations et qui n’ont pas cessé. Beaucoup de sang a été versé et continue de couler – 22 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza mercredi soir, la destruction et la peur semées des deux côtés ne produisant rien. Et bien sûr, il est clair que le futur héritier d’Abou al-Ata sera de plus en plus extrême et dangereux, de même que ceux qui ont remplacé les centaines de dirigeants et de commandants qu’Israël a tués au fil des ans, le tout en vain .

    Les éliminations acclamées de Khalil al Wazir, Ahmed Yassin, Abdul Aziz Rantisi, Thabet Thabet, Ahmed Jabari ou Abbas Musawi n’ont rien donné ; les assassinats héroïques de toutes ces personnes ont été vains. Israël n’a rien gagné d’eux, si ce n’est plus de sang versé.

    Pourquoi Israël continue-t-il ses assassinats ciblés ? Parce que ça peut. Parce que ce sont des histoires héroïques. Parce qu’il aime les combattants palestiniens morts. Parce que le désir de vengeance et de punition le rend fou. C’est ainsi que vous montrez aux gens que vous faites quelque chose sans vous retenir. C’est ainsi que vous pourrez exécuter des gens tout en affirmant qu’Israël n’a pas la peine de mort. Parce que c’est le moyen d’éviter la vraie solution. Parce que personne n’a le courage de parler de la vraie solution : lever le blocus et parler directement au Hamas. Parce que tout le monde ici applaudit aux assassinats et n’ose jamais les interroger. Demandez-leur à Kahol Lavan et au Parti travailliste, demandez à presque tous les Israéliens s’ils sont opposés. Nous sommes tous en faveur.

    Traduction : Agence Média Palestine

    Source : Haaretz

    #Israël #Palestine #Gaza #Gideon_Levy

  • Updated: Army Kills Five Palestinians, Injures 25, In Gaza
    November 12, 2019 5:41 PM – IMEMC News
    https://imemc.org/article/tuesday-army-kills-four-palestinians-injures-25-in-gaza

    The Palestinian Health Ministry has confirmed, Tuesday, that a Palestinians died from serious wounds he suffered earlier after the Israeli army fired missiles targeting several Palestinians in Beit Lahia, in northern Gaza.

    The Health Ministry said the Palestinian, identified as Ibrahim Ahmads ad-Dabous , 23, died from serious wounds he suffered in the Salateen area, northwest of Beit Lahia.


    His family said he just married just two months ago.

    He was seriously injured when the army killed Zaki Ghannam , 25, after it fired missiles targeting several resistance fighters in Beit Lahia, in the northern part of the coastal region, also leading to the injury of three Palestinians.

    #Palestine_assassinée

    • Gaza updates- Death toll of Israel’s assaults reaches 10
      By َQudsN / November 12, 2019
      http://qudsnen.co/gaza-updates-death-toll-of-israels-assaults-reaches-10

      Gaza (QNN)- Ten Palestinians were murdered on Tuesday while 45 others were wounded in the Israeli escalation against the Gaza strip, said the Ministry of Health.

      The Ministry stated that the martyrs are Zaki Ghannameh (25 years old), Bahaa Abu ata ( 42 years old), Islamic Jihad leader, and his wife Asmaa Abu Ata (39 years old).

      Israeli airplanes also killed Muhammad Hammoudeh (20 years old), I brahim Dabous (23 years old), Abdullah Balbisi (26 years old), Abdussalam Ahmad (28 years old), Muhammad Abu Shekel (31 years old), Rani Abu Naser (35 years old), and Jihad Abu Khater (22 years old).

      45 Palestinians were also wounded, including 25 children, in the escalation which the Israelis claim to be targeting the resistance only.

      On the other hand, the Palestinian resistance continues to fire retaliation missiles at Israeli targets. Approximately 20 Israelis were reportedly injured, most of them had panic attacks, however the Israeli authorities continue to impose media blackout on the numbers of Israeli casualties.

    • Israël a tué 32 de mes amis
      Hamza Abu Eltarabesh – The Electronic Intifada – 13 décembre 2019 – Traduction : BP pour l’Agence Média Palestine
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/12/19/israel-a-tue-32-de-mes-amis

      J’ai rencontré al-Dahous pour la première fois quand il est venu faire la peinture de ma maison.

      C’était il y a environ un an. Je lui avais été présenté par mon cousin Muhammad Ashour, un décorateur d’intérieur.

      Ibrahim était très réservé. Ce n’est qu’après deux jours de travail chez moi que je l’ai entendu parler.

      Tout en étant un silencieux, Ibrahim pouvait aussi être très drôle. Quand il sortait une blague, tout le monde autour de lui se mettait à rire.

      Il a fallu à Ibrahim et à mon cousin environ une semaine pour peindre ma maison. Au cours de leur dernière journée de travail, nous avons eu une conversation à propos de l’importante offensive d’Israël contre Gaza, durant l’été 2014.

      J’ai été stupéfait quand Ibrahim m’a dit qu’Israël avait détruit sa maison qui venait d’être construite au cours de l’été.

      Et il a été stupéfait quand je lui ai dit que depuis la deuxième Intifada – éclatée en septembre 2000 -, Israël avait tué 31 de mes amis.

      « Je pourrais bien être le numéro 32 » a-t-il dit.

      Le propos n’aurait pas porté à rire, si ce n’avait été la façon dont Ibrahim l’a prononcé. Et je n’ai pas pu arrêter mon fou rire.

      Cela était typique d’Ibrahim. Son sens de l’humour était sombre.

      « Tant de rêves »

      Tragiquement, son propos s’est avéré prémonitoire. (...)

  • La conférence de J Street affronte le « chèque en blanc » des États-Unis donné à Israël
    Mairav Zonszein – +972 – 1er novembre 2019 | Traduction : BP pour l’Agence Média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/11/06/la-conference-de-j-street-affronte-le-cheque-en-blanc-des-etats

    (...) D’une certaine façon, c’est juste ce que J Street a fait. La conférence a été dominée par le message que le gouvernement US ne devait plus – comme l’a dit le président de l’organisation, Jeremy Ben-Ami – donner un « chèque en blanc » à Israël. « Il est très important pour les États-Unis d’examiner de très près si notre argent devait ou non allé à des activités qui rendent impossible la voie vers une solution à deux États » a déclaré Ben-Ami à +972. Et il précise de quelles activités il parle, les démolitions des maisons palestiniennes et l’expansion des colonies de peuplement par Israël.

    Les cinq candidats à l’investiture du Parti démocrate qui ont participé à la conférence – Pete Buttigieg, Amy Klobuchar, Julián Castro, Michael Bennet, and Bernie Sanders – ont tous accordé des interviews à Ben Rhodes et Tommy Vietor, reçus par Pod Save the World qui ont insisté auprès des candidats pour qu’ils abordent la question de l’aide états-unienne à Israël. Sanders, un favori de la conférence qui a reçu de loin les applaudissements les plus exubérants quand il est venu sur scène, a été le seul à demander explicitement à conditionner, et même rediriger, cette aide ; le sénateur du Vermont a suggéré qu’une partie des 3,8 milliards de dollars qu’Israël reçoit chaque année devait être réorientée vers une amélioration des conditions de vie à Gaza, qu’il qualifie d’« inhumaines, inadmissibles et insoutenables ».

    La conférence de J Street marque un changement significatif dans le discours sur la relation USA-Israël en général, et le rôle de J Street en particulier. Depuis sa fondation en 2007, J Street œuvre avec une détermination obstinée à une solution à deux États négociée par les USA ; jusqu’à cette année, cependant, il n’avait jamais suggéré, ni même abordé, la question des conditions de l’utilisation de l’aide financière et militaire à Israël. En même temps, la situation sur le terrain s’est détériorée de façon significative au cours de la décennie passée, avec des colonies de peuplement qui s’étendent, trois agressions militaires israéliennes contre Gaza, et l’adoption de la loi dite de l’État-nation juif. Netanyahu, qui domine le paysage politique israélien quasiment depuis que J Street existe, est passé d’un discours où il se disait d’accord pour la solution à deux États en 2009, à l’adoption d’une politique explicitement antidémocratique et anti-Arabe. (...)

  • La Jordanie rappelle son ambassadeur à Tel Aviv pour le maintien en détention de Labadi et de Marei par l’occupation
    http://french.wafa.ps/page.aspx?id=K0OLYua76485726339aK0OLYu

    Ramallah, le 30 octobre 2019, WAFA- Le Club du prisonnier a bien accueilli la décision du ministère des Affaires étrangères jordanien de convoquer l’ambassadeur de Jordanie à Tel Aviv, qui constitue une démarche par laquelle la Jordanie exprime sa colère et son rejet des mesures prises à l’encontre des prisonniers jordaniens Heba Al-Labadi et Abdul Rahman Merhi.

    Le Club du prisonnier a affirmé que par cette position, qui pourrait évoluer, le gouvernement israélien est obligé de les libérer et de briser l’arrogance persistante de l’occupation contre les prisonniers.

    Il est à noter que les autorités d’occupation israéliennes continuent de détenir la prisonnière Hiba al-Labadi, en grève de la faim depuis 37 jours dans des conditions difficiles dans les cellules de la prison de « \Jamla », ainsi que le prisonnier Abdul Rahman Marei, atteint d’un cancer qui est aussi en détention administrative.

    F.N

    #IsraelJordanie

    • Piégée par le traité, la Jordanie a peu d’options
      Omar Karmi, The Electronic Intifada, 26 octobre 2019
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/30/piegee-par-le-traite-la-jordanie-a-peu-doptions

      Rien ne témoigne davantage de la température des relations jordano-israéliennes que les célébrations prévues pour samedi en commémoration du 25ème anniversaire du traité de paix entre la Jordanie et Israël.

      Rien n’est prévu.

      Israël est peut-être capable de pousser à la normalisation des relations avec certains pays arabes. Il peut même réaliser quelques avancées.

      Mais tout ceci sera inutile si son traité de paix avec la Jordanie ne débouche sur rien. Après tout, c’était celui qui aurait dû ouvrir la voie à tous les autres.

      C’est celui qui a vu les Israéliens rêver d’une paix chaleureuse dans la région, plutôt que la paix glaciale qu’ils ont eue jusqu’ici avec l’Egypte, une paix qui a coûté la vie à un président égyptien.

      Mais le fait que le traité de paix avec la Jordanie – vanté pour sa possibilité d’être bénéfique pour tant de gens – soit maintenant apparemment en danger, témoigne de la suffisance et de l’incompétence d’une succession de gouvernements israéliens.

      Il témoigne de l’ineptie de la diplomatie américaine.

      Et il sert d’avertissement à quiconque autre pourrait souhaiter des relations plus étroites avec Israël.

    • PressTV Français
      6 nov. 2019
      https://www.youtube.com/watch?v=2N44X4pvr1k

      Israël avait arrêté Hiba al-Labdi et Abdelrahmane Merhi, respectivement en août et en septembre, alors qu’ils traversaient “le pont du roi Hussein” reliant la Jordanie à la Cisjordanie.

      Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi a écrit sur Twitter : “Heba et Abdul Rahman Merhi seront de retour au pays avant la fin de la semaine. Le gouvernement a œuvré à les libérer dès le premier jour de détention sur instructions de Sa Majesté le roi Abdallah II d’effectuer les mesures nécessaires pour les rapatrier, quoi qu’il en coûte, sains et saufs”

    • Israël sauve ses relations avec la Jordanie
      06 Nov 2019
      https://alroeya-news.com/monde/israel-sauve-ses-relations-avec-la-jordanie.html

      Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis : Afin de préserver ses relations avec la Jordanie, Israël a libéré deux ressortissants jordaniens qu’il avait arrêtés, contraignant les autorités d’Amman à retirer l’ambassadeur de Jordanie à Tel Aviv, et a déclaré qu’il ne reviendrait pas avant leur libération.

      Les citoyens jordaniens, Heba al-Labadi et Abdulrahman Merhi, sont arrivés dans leur pays par le pont du pont King Hussein, à la frontière israélo-jordanienne.

      Al-Labadi et Mari ont été accueillis par leurs familles, accompagnés d’équipes d’ambulances chargées de fournir des soins médicaux en raison de leurs problèmes de santé, par une délégation du ministère jordanien des Affaires étrangères et par de nombreux citoyens.

      Les responsables israéliens ont affirmé que les détenus n’auraient pas pu être libérés sans le feu vert des services de renseignement israéliens, le Shin Bet, soulignant que les soupçons qui pesaient sur eux les avaient permis de les libérer en vertu d’un règlement et d’un « geste de bonne volonté ».

  • Comment le lobby israélien a mis en place le programme de l’UE sur l’antisémitisme
    David Cronin, The Electronic Intifada, le 30 septembre 2019
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/04/18069

    Le travail de l’Union Européenne dans ce domaine est maintenant conduit par une définition douteuse de l’antisémitisme approuvée en 2016 par un club de 33 Etats connu sous le nom d’Alliance Internationale pour le Souvenir de l’Holocauste (IHRA).

    Cette définition est assortie d’exemples hautement contestables de commentaires condamnés pour être antisémites. On trouve parmi eux l’affirmation comme quoi la création d’Israël a été une « tentative raciste ».

    La haine des Juifs par l’extrême droite est issue de la simple haine des gens qui appartiennent à une ethnie ou une religion différentes. L’opposition de gauche au sionisme, d’autre part, est fondée sur une critique de l’idéologie de l’État d’Israël.

    S’attaquer au sionisme est un devoir moral pour de véritables socialistes, comme ça l’est de lutter contre toute discrimination envers les Juifs, fondée sur leur identité religieuse ou ethnique.

    Tout ça est très bien documenté sur Seenthis...

    #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #Liberté_d'expression #BDS #IHRA #criminalisation_des_militants

  • 95 Civilians Shot and Injured, Including 43 Children, a Woman, 2 Paramedics and a Journalist by IOF at 80th GMR
    October 25, 2019 | Palestinian Center for Human Rights
    https://pchrgaza.org/en/?p=13088

    Ninety-five Palestinian civilians, including 43 children, a woman, 2 paramedics and a journalist, were shot and injured by Israeli occupation forces (IOF) fire against peaceful protestors at the 80th Great March of Return (GMR), this Friday, 25 October 2019.

    IOF continued to use excessive force against protestors, wounding 36 civilians with live bullets and shrapnel in addition to other injuries in the upper body due to direct targeting with rubber bullets and tear gas canisters.

    Thousands of civilians took part in this week’s peaceful protests titled: “For our Prisoners in Israeli Jails and al-Aqsa Mosque,” and they raised the Palestinian flag and chanted national slogans.

    #marcheduretour 80

    • PCHR Gaza : 95 civils blessés, dont 43 enfants, lors de la 80e Grande Marche du Retour
      PCHR (Centre Palestinien pour les droits de l’homme) – 26 octobre 2019 - Traduction : BP pour l’Agence Média Palestine
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/28/pchr-gaza-95-civils-blesses-dont-43-enfants-lors-de-la-80e-gran

      Vendredi, à Gaza, 95 civils palestiniens, dont 43 enfants, une femme, deux auxiliaires médicaux et un journaliste, ont été blessés par les forces israéliennes qui ont tiré à balles réelles sur les Palestiniens pacifiques qui manifestaient pour la 80e Grande Marche du Retour.

      Les forces israéliennes continuent d’employer une force excessive contre les manifestants pacifiques, elles ont blessé 36 civils avec des balles réelles et des éclats d’obus, sans compter les autres blessures dans le haut du corps causées par des tirs avec des balles d’acier enrobées de caoutchouc et des grenades lacrymogènes.

      Des milliers de civils participaient à la manifestation pacifique de cette semaine sous le mot d’ordre : « Pour nos prisonniers dans les prisons israéliennes et à la mosquée al-Aqsa », hissant le drapeau palestinien et scandant des slogans nationaux.

      Les manifestations ont duré de 15 h à 18 h 60 et comprenaient des activités telles que prises de parole et représentations théâtrales. Des centaines de civils ont manifesté à différentes distances de la clôture frontalière à travers la bande de Gaza, où certains manifestants se sont mis à brûler des pneus et quelques-uns à lancer des pierres, des cocktails Molotov et des pétards sur les forces israéliennes, qui répondirent avec une force excessive.

      Selon la documentation du PCHR, depuis le déclenchement des manifestations le 30 mars 2018, le nombre des tués monte à 214, dont 46 enfants, 2 femmes, 9 personnes avec des handicaps, 4 auxiliaires médicaux et 2 journalistes. De plus, 14 453 Palestiniens ont été blessés, dont 3592 enfants, 383 femmes, 250 auxiliaires médicaux et 216 journalistes, en notant que beaucoup de ces blessés ont subi de multiples blessures en diverses occasions.

  • Vous avez entendu parler de la violence au Chili. Vous n’avez probablement pas entendu dire que leurs militaires ont appris leurs tactiques en Israël.
    Independent - Benjamin Zinevich – New York – 22 octobre 2019 | traduction CSPRN
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/23/vous-avez-entendu-parler-de-la-violence-au-chili-vous-navez-pro

    (...) Alors que les militaires font régner une brutalité sans précédent contre les civils depuis la dictature qui a pris fin au début des années 1990, il est important de souligner les liens internationaux de cette brutalité. Il convient de noter en particulier l’appui tactique passé et présent et les ressources militaires fourni par l’État d’Israël au Chili.

    Sous le régime d’Augusto Pinochet, soutenu par les États-Unis, le Chili a vu des dizaines de milliers1d’adversaires politiques emprisonnés, tués ou disparus2. Au cours de ces années, Israël et le Chili ont entretenu des relations de collaboration, Israël étant l’un des principaux fournisseurs d’armes de la junte militaire.

    L’ère sombre du règne de Pinochet a des liens notoires avec le présent. Le Président Piñera, après avoir nommé des membres de son cabinet qui ont fait des commentaires pour défendre Pinochet, a également travaillé à affiner les lois dites « anti-terroristes » de l’époque de la junte. Ces lois ont à leur tour accru la surveillance et l’oppression des Mapuches et des groupes de gauche.

    Aujourd’hui, les forces armées du Chili et d’Israël ne tentent pas de cacher leurs alliances, citant sur le site Internet de l’ambassade du Chili en Israël3l’objectif de « resserrer les liens avec… Israël, afin de rendre possibles la connaissance, la formation et les échanges d’expériences ». Le Chili et Israël ont signé un accord en 2018 qui préconisait une « coopération accrue en matière d’éducation, de formation et de doctrine militaires » lors de la visite du général israélien Yaacov Barak au Chili cette année-là.

    Bien que cette alliance bénéficie aux forces militaires des deux pays, ceux qui sont le plus touchés sont la classe ouvrière et les peuples autochtones des deux régions. En Israël, les Palestiniens sont soumis à un système d’occupation et d’apartheid et au Chili, la classe ouvrière et des groupes autochtones, tels que les Mapuches, vivent des siècles d’oppression coloniale. (...)

    #Chili #IsraelChili
    traduction de cet article : https://seenthis.net/messages/807470

  • Judge fines petitioners for challenging Israel’s arms sales to Philippines By Orly Noy |Published October 17, 2019 | +972 Magazine
    https://972mag.com/israel-arms-sales-philippines-ruling/143991

    A judge imposes a fine on petitioners who brought suit against the government in an attempt to end its arms exports to the Philippines, sending a clear message to those protesting Israel’s complicity with some of the world’s most repressive regimes. (...)

    #IsraelPhilippines
    #marchand_de_canons

    • Une juge condamne à une amende des plaignants qui contestaient les ventes d’armes d’Israël aux Philippines
      Par Orly Noy | publié le 17 octobre 2019 | Trad. CG pour l’Agence Media-Palestine | Source : +972 [ci-dessus]
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/28/une-juge-condamne-a-une-amende-des-plaignants-qui-contestaient-

      Une juge impose une amende à des plaignants qui intentaient un procès au gouvernement pour tenter de mettre fin à ses exportations d’armes vers les Philippines, envoyant un message clair à ceux qui protestent contre la complicité d’Israël avec certains des régimes les plus répressifs du monde.

      La juge Gilia Ravid du tribunal du district de Tel Aviv a rendu jeudi une décision sur la requête déposée par l’avocat des droits humains Eitay Mack au nom de plus de 50 militants des droits humains, qui réclamaient qu’Israël cesse ses exportations d’armes vers les Philippines. Comme il est usuel dans des requêtes de ce genre, l’audition a eu lieu à huis clos et la décision elle-même a été soumise à embargo. Cependant, dans un geste inhabituel, la juge a imposé aux requérants le paiement de 10000 shekels (environ 2500 euros) pour frais juridiques — la seule partie de la décision autorisée à être rendue publique.

      En réponse à la requête de l’état, l’audition s’est tenu à huis clos « pour empêcher toute atteinte à la sécurité de l’état et aux relations étrangères ». Même si c’est la norme pour de tels procès, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur le motif sous-jacent et l’efficacité d’une telle exigence, puisque la majeure partie des preuves fournies par les requérants étaient déjà dans le domaine public et avaient été discutées par les médias, tant israéliens qu’internationaux. (...)

  • Israël se prépare à expulser le cofondateur de BDS Omar Barghouti
    Jonathan Ofir 7 Octobre 2019 – Mondoweiss| Traduction SF pour l’Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/08/israel-se-prepare-a-expulser-le-cofondateur-de-bds-omar-barghou

    Le ministre de l’intérieur d’Israël dit qu’il prend des mesures pour forcer Omar Barghouti, le cofondateur du mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions, à quitter le pays.

    J’entends agir rapidement pour priver Omar Barghouti de son statut de résident en Israël… Voici un homme qui fait tout pour nuire au pays et qui ne doit donc pas jouir du droit d’être un résident d’Israël.

    Aryeh Deri a dit qu’il avait donné des ordres à l’Autorité de la Population et de l’Immigration pour préparer l’opinion publique à la déportation de Barghouti.

    L’annonce a été faite après que Dina Zilber, Procureure générale adjointe, a informé le bureau de Deri qu’il avait l’autorité pour révoquer le statut de résident de Barghouti. La base juridique : un amendement de 2018 au droit de résidence, qui classe « l’abus de confiance » comme délit pouvant justifier la suppression du statut de résident. Barghouti a épousé une résidente palestinienne d’Israël et vit à Acre sous le statut de résident.

    Imaginez – l’État vous « fait confiance » pour ne pas le blâmer de ses abus, il vous « fait confiance » pour ne pas vous plaindre et pour accepter ces abus, et si vous protestez, même d’une manière non violente et civile, vous avec brisé cette « confiance ». (...)

    #BDS #Omar_Barghouti #expulsion

  • Vous ne pouvez pas libérer la terre sans libérer aussi les femmes : des milliers de femmes et d’hommes palestiniens manifestent contre les violences faites aux femmes
    Ahmad Al-Bazz –Mondoweiss - 27 septembre 2019 | Agence Media Palestine | Traduction : SM pour Agence Média Palestine

    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/01/vous-ne-pouvez-pas-liberer-la-terre-mais-pas-les-femmes-des-mil

    Ramallah city center, Sep 26, 2019. Photo by Ahmad Al-Bazz / Activestills.org

    Jeudi [26 septembre], des milliers de femmes et d’hommes palestiniens ont manifesté pour les droits des femmes en douze lieux de Palestine/Israël et de la diaspora, à la suite de cas récents et très médiatisés de violences commises contre des femmes en raison de leur sexe dans la société palestinienne. “

    Des manifestations ont notamment eu lieu à Ramallah, Jérusalem, Haïfa, Jaffa, Gaza, Beyrouth et Berlin. Les manifestants, dont la grande majorité étaient des femmes, scandaient des slogans contre les crimes d’“honneur”, le patriarcat, la colonisation Israélienne, et brandissaient des photos de victimes de violences et de femmes incarcérées dans les prisons israéliennes.

    Ces actions étaient organisées par une campagne féministe palestinienne appelée “Tal’at” (“sortir à l’extérieur” en arabe) et qui a pour slogan principal : “Vous ne pouvez pas libérer la terre mais pas les femmes”.

    “La notion de liberté n’est pas divisible. Le combat pour les droits des femmes relève des mêmes principes que le combat contre la colonisation israélienne”, a dit à Mondoweiss Lema Nazeeh, l’une des organisatrices à Ramallah. Le but de l’action, affirme-t-elle, est “une patrie débarrassée de toutes les formes d’oppression”.

    Toutes les actions se sont déroulées pacifiquement du début à la fin, sauf à Jérusalem où une manifestation s’est heurtée à des forces armées israéliennes à la Porte de Damas, une des grandes entrées de la vieille ville, où des troupes israéliennes sont toujours présentes. Des policiers ont réprimé la manifestation et ont essayé de faire tomber un drapeau palestinien arboré par les manifestantes.

    #femmespalestiniennes

  • Le cofondateur de BDS, Omar Barghouti, se voit refuser le visa lui permettant d’intervenir en marge du Congrès du parti travailliste
    22 09 2019 | Source : Palestine Campaign | Agence Media Palestine | Traduction : SF pour l’Agence Média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/09/22/le-cofondateur-de-bds-omar-barghouti-se-voit-refuser-le-visa-lu

    Cofondateur de BDS, Omar Barghouti n’a pas obtenu de visa pour venir parler en marge du Congrès du Labour.
    La voix des Palestiniens, y compris celle de Mr Barghouti sera tout de même entendue au Congrès.

    Omar Barghouti est dans l’incapacité de se rendre au Royaume Uni parce que son visa a été anormalement retardé par le gouvernement britannique, sans explication. Il devait parler en marge du Congrès de parti travailliste, à l’invitation de la Campagne de Solidarité avec la Palestine (PSC), aux côtés de Diane Abbott, Secrétaire d’État à l’Intérieur du Cabinet fantôme, Len McClushey, Secrétaire Général de l’Unité, et de Lisa Nandy, députée travailliste, et d’autres encore.
    Cet incident intervient dans le contexte d’une répression de l’expression des Palestiniens à l’échelle mondiale, mais quelques jours après que le Congrès des Syndicats (TUC) rassemblant 48 syndicats et six millions de personnes, ait voté une résolution pour que cesse le commerce des armes avec Israël qui viole les droits des Palestiniens. (...)

    #BDS #Expulsions #frontières #Royaume_Uni