• Toujours roulant, malgré Gaza : le champion cycliste palestinien Alaa Al-Dali
    Flavia Capellini – Al Jazeera – 2 juin 2019 | Al Jazeera | Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine

    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/06/10/toujours-roulant-malgre-gaza-le-champion-cycliste-palestinien-a

    (...) Le 30 mars 2018, Al-Dali est allé à la Marche du Retour, à vélo, vêtu de sa tenue de cycliste. Un tireur embusqué israélienne lui a tiré une balle dans la jambe droite alors même qu’il ne faisait que regarder la manifestation, à environ 300 mètres de la clôture de séparation, selon un rapport du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies (OHCHR).

    « La balle (ressemblait) à une petite grenade. Elle m’a presque désintégré l’os de la jambe, sur 22 cm. Le muscle, les artères et les veines étaient complètement abîmés. Le médecin a dit qu’il n’avait jamais vu une chose pareille » a dit Alaa.

    Le personnel médical a été surpris qu’il n’ait pas subi un choc hypovolémique en raison de la grave perte de tension artérielle. Son cœur continuait à battre juste assez pour survivre. Après que l’autorisation de quitter Gaza pour être soigné lui a été refusé par les autorités israéliennes, Al-Dali s’est entendu dire qu’il mourrait toujours, même si jambe n’était pas amputée au-dessus du genou.

    Mais sans sa jambe, il sentait qu’il mourrait de toute façon : « J’ai supplié le médecin de faire tout ce qu’il pouvait avant de m’amputer parce que mes rêves en tant qu’athlète sont liés à ces jambes. J’ai passé huit jours en salle d’opération. Chaque jour, je subissais une opération à la jambe. J’avais si mal, et les morceaux de la balle infectaient tout. Il me fallait choisir : soit l’amputation, soit perdre ma vie. Après avoir beaucoup réfléchi, j’ai donné mon accord pour qu’on me coupe la jambe. Ce fut une décision très difficile à prendre ». (...)

    #IsraelApartheidNation

  • Annonce du porte-parole de l’armée israélienne : Continuez à tirer sur des enfants palestiniens | Agence Media Palestine

    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/02/11/annonce-du-porte-parole-de-larmee-israelienne-continuez-a-tirer

    Le dégoût, toujours, chaque jours.

    par Gidéon Levy

    Des soldats israéliens tirent sur des enfants. Quelquefois ils les blessent et quelquefois ils les tuent. Quelquefois les enfants se retrouvent en mort cérébrale, quelquefois handicapés. Quelquefois les enfants ont lancé des pierres aux soldats, quelquefois des cocktails Molotov. Quelquefois, par chance, ils se trouvent au milieu d’une confrontation. Ils n’ont presque jamais mis la vie de soldats en danger.

    Quelquefois les soldats tirent intentionnellement sur des enfants, quelquefois par erreur. Quelquefois ils visent les enfants à la tête ou en haut du corps, et quelquefois ils tirent en l’air et ratent, touchant les enfants à la tête. C’est comme ça quand un corps est petit.

    Quelquefois les soldats tirent avec l’intention de tuer, quelquefois pour punir. Quelquefois ils utilisent des balles ordinaires et quelquefois des balles d’acier enrobées de caoutchouc, quelquefois à distance, quelquefois dans une embuscade, quelquefois à bout portant. Quelquefois c’est la peur, la colère, la frustration et un sentiment de n’avoir pas le choix qui les font tirer, ou une perte de contrôle, quelquefois c’est de sang froid. Les soldats ne voient jamais leurs victimes après coup. S’ils voyaient ce qu’ils ont causé, ils seraient susceptibles d’arrêter de tirer.

    #israel #palestine #occupation #colonisation #tueurs_d_enfants

  • Allez à Gaza et criez « plus jamais ça » | Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/01/24/allez-a-gaza-et-criezplus-jamais-ca

    Il est très important de se souvenir du passé, et il n’en demeure pas moins important que d’être conscient et de faire face à ce qu’il se passe dans le présent. Les dizaines de chefs d’État qui sont arrivés en Israël hier se souviennent peut-être du passé, mais ils gomment le présent. En se taisant, en détournant leurs yeux de la réalité tout en s’alignant de manière inconditionnelle sur les positions d’Israël, ils ne manquent pas seulement à leurs devoirs, ils trahissent aussi la mémoire du passé au nom duquel ils sont venus ici. Être reçus par Israël sans faire mention de ses crimes, commémorer l’Holocauste tout en ignorant les leçons à en tirer, visiter Jérusalem sans aller dans le ghetto qu’est Gaza lors de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, il est difficile de trouver plus grande hypocrisie.

  • Allez à Gaza et criez « plus jamais ça »
    Par Gideon Levy, 23 Janvier 2020 | Traduction : L. pour l’Agence Média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/01/24/allez-a-gaza-et-criezplus-jamais-ca

    Il est très important de se souvenir du passé, et il n’est pas moins important que d’être conscient et de faire face à ce qu’il se passe dans le présent. Les dizaines de chefs d’État qui sont arrivés en Israël hier se souviennent peut-être du passé, mais ils gomment le présent. En se taisant, en détournant leurs yeux de la réalité tout en s’alignant de manière inconditionnelle sur les positions Israël, ils ne manquent pas seulement à leurs devoirs, ils trahissent aussi la mémoire du passé au nom duquel ils sont venus ici. Être reçus par Israël sans faire mention de ses crimes, commémorer l’Holocauste tout en ignorant les leçons à en tirer, visiter Jérusalem sans aller dans le ghetto qu’est Gaza lors de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, il est difficile de trouver plus grande hypocrisie.

    traduction de cet article : https://seenthis.net/messages/822018
    #GAZA

  • Personne en Israël ne savait qu’ils commettaient un massacre et ils ne s’en sont pas souciés | Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/11/19/personne-en-israel-ne-savait-quils-commettaient-un-massacre-et-

    Le pilote du bombardier ne savait pas. Les supérieurs qui lui donnaient des ordres ne savaient pas non plus. Le ministre de la défense et le commandant en chef ne savaient pas. Ni le commandant de l’armée de l’air. Le porte-parole de l’armée qui a menti sans aucun scrupule ne savait pas non plus.

    Aucun de nos héros ne savait. Ceux qui savent toujours tout, soudain ne savaient pas. Ceux qui peuvent pister le fils d’un homme recherché dans la banlieue de Damas ne savaient pas que ceux qui dormaient dans leur misérable maison à Deir al-Balah étaient une famille ruinée.

  • Gidéon Levy : assassiner le leader du Jihad Islamique n’apporte rien à Israël. Alors pourquoi l’avoir fait ? | Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/11/14/gideon-levy-assassiner-le-leader-du-jihad-islamique-napporte-ri

    Gidéon Levy, Haaretz le 14 novembre 2019

    Une fois encore, la sacro-sainte unité est venue. Une fois de plus, nous formons un seul peuple, sans opposition ni débat public, une parade d’hommes et de pom-pom girls dans les médias, une effusion de sang sans regrets, comme cela se produit toujours dans ces situations nauséabondes, « calme, nous tournons ».

    Israël simule une scission parmi le peuple, qui se produit toujours comme par magie à chaque assassinat. Nous discutons de la vie mais nous sommes d’accord sur la mort, tant que les morts sont des Arabes. Si nous sommes automatiquement d’accord pour toutes les actions militaires, il n’ya pas vraiment de polarisation ni de débat, et c’est vraiment dommage.

    Une opposition juive doit encore naître qui condamnera une action violente des forces de défense israéliennes quand elle commencera. La résistance ne vient que quand elle commence à échouer. Les gens ont ensuite le courage de manifester, mais il est toujours trop tard. Au début, seule peut émerger la question marginale du timing, ce refuge de lâches. Nous aurions dû le faire avant, cela aurait dû être plus tard, mais pas maintenant ; l’opération actuelle, par exemple, est apparemment ternie par des considérations électorales, comme si cela pouvait être prouvé.

    Si le bain de sang est inévitable, le moment choisi n’est pas important. Et si c’est criminel et nuisible, aucun timing ne changera cela. Juste décider. Même la haine du Premier ministre Benjamin Netanyahu a été oubliée : Yair Lapid se félicite de l’attaque, Benny Gantz la loue comme étant « la bonne décision » et Amir Peretz déclare : « Le plus important est de fournir un soutien total à Tsahal. » Pourquoi ? Parce que. Toujours ? Oui.

    On peut accepter l’argument voulant que Baha Abu al-Ata soit responsable des tirs de roquettes incessants sur Israël, mais il faut savoir que le siège de la bande de Gaza est responsable de plus de roquettes que tous les commandants du Jihad islamique et du Hamas réunis, et Bien sûr, personne n’en parle. Abu al-Ata a grandi dans la bande de Gaza dans des conditions qu’aucun Israël ne peut imaginer, et a choisi la voie de la résistance militaire, une voie brutale. Il y a aussi des Israéliens qui ont choisi de servir leur peuple dans l’armée.

    L’assassinat d’Abou al-Ata ne sert à rien. Qu’avons-nous gagné ? Comment son assassinat et celui des autres ont-ils servi les intérêts d’Israël ? Si même cette question n’est jamais débattue, alors nous sommes victimes d’une grave paralysie cérébrale. La situation d’Israël est-elle plus sûre le lendemain de l’assassinat ? Les communautés du sud sont-elles en meilleure forme ? Le djihad islamique est-il plus faible ? L’armée israélienne est-elle devenue plus forte ? Les réponses sont non et non. Aucun des généraux ou des analystes n’a réussi à expliquer ce que Israël a tiré de tout cela.

    l méritait la peine de mort. Bien, nous vous avons entendu, mais qu’avons-nous gagné ? Voici un bilan provisoire : plus de haine à Gaza, s’il ya encore de la place pour plus de haïr envers ceux qui ont détruit la vie de cinq générations et qui n’ont pas cessé. Beaucoup de sang a été versé et continue de couler – 22 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza mercredi soir, la destruction et la peur semées des deux côtés ne produisant rien. Et bien sûr, il est clair que le futur héritier d’Abou al-Ata sera de plus en plus extrême et dangereux, de même que ceux qui ont remplacé les centaines de dirigeants et de commandants qu’Israël a tués au fil des ans, le tout en vain .

    Les éliminations acclamées de Khalil al Wazir, Ahmed Yassin, Abdul Aziz Rantisi, Thabet Thabet, Ahmed Jabari ou Abbas Musawi n’ont rien donné ; les assassinats héroïques de toutes ces personnes ont été vains. Israël n’a rien gagné d’eux, si ce n’est plus de sang versé.

    Pourquoi Israël continue-t-il ses assassinats ciblés ? Parce que ça peut. Parce que ce sont des histoires héroïques. Parce qu’il aime les combattants palestiniens morts. Parce que le désir de vengeance et de punition le rend fou. C’est ainsi que vous montrez aux gens que vous faites quelque chose sans vous retenir. C’est ainsi que vous pourrez exécuter des gens tout en affirmant qu’Israël n’a pas la peine de mort. Parce que c’est le moyen d’éviter la vraie solution. Parce que personne n’a le courage de parler de la vraie solution : lever le blocus et parler directement au Hamas. Parce que tout le monde ici applaudit aux assassinats et n’ose jamais les interroger. Demandez-leur à Kahol Lavan et au Parti travailliste, demandez à presque tous les Israéliens s’ils sont opposés. Nous sommes tous en faveur.

    Traduction : Agence Média Palestine

    Source : Haaretz

    #Israël #Palestine #Gaza #Gideon_Levy

  • La conférence de J Street affronte le « chèque en blanc » des États-Unis donné à Israël
    Mairav Zonszein – +972 – 1er novembre 2019 | Traduction : BP pour l’Agence Média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/11/06/la-conference-de-j-street-affronte-le-cheque-en-blanc-des-etats

    (...) D’une certaine façon, c’est juste ce que J Street a fait. La conférence a été dominée par le message que le gouvernement US ne devait plus – comme l’a dit le président de l’organisation, Jeremy Ben-Ami – donner un « chèque en blanc » à Israël. « Il est très important pour les États-Unis d’examiner de très près si notre argent devait ou non allé à des activités qui rendent impossible la voie vers une solution à deux États » a déclaré Ben-Ami à +972. Et il précise de quelles activités il parle, les démolitions des maisons palestiniennes et l’expansion des colonies de peuplement par Israël.

    Les cinq candidats à l’investiture du Parti démocrate qui ont participé à la conférence – Pete Buttigieg, Amy Klobuchar, Julián Castro, Michael Bennet, and Bernie Sanders – ont tous accordé des interviews à Ben Rhodes et Tommy Vietor, reçus par Pod Save the World qui ont insisté auprès des candidats pour qu’ils abordent la question de l’aide états-unienne à Israël. Sanders, un favori de la conférence qui a reçu de loin les applaudissements les plus exubérants quand il est venu sur scène, a été le seul à demander explicitement à conditionner, et même rediriger, cette aide ; le sénateur du Vermont a suggéré qu’une partie des 3,8 milliards de dollars qu’Israël reçoit chaque année devait être réorientée vers une amélioration des conditions de vie à Gaza, qu’il qualifie d’« inhumaines, inadmissibles et insoutenables ».

    La conférence de J Street marque un changement significatif dans le discours sur la relation USA-Israël en général, et le rôle de J Street en particulier. Depuis sa fondation en 2007, J Street œuvre avec une détermination obstinée à une solution à deux États négociée par les USA ; jusqu’à cette année, cependant, il n’avait jamais suggéré, ni même abordé, la question des conditions de l’utilisation de l’aide financière et militaire à Israël. En même temps, la situation sur le terrain s’est détériorée de façon significative au cours de la décennie passée, avec des colonies de peuplement qui s’étendent, trois agressions militaires israéliennes contre Gaza, et l’adoption de la loi dite de l’État-nation juif. Netanyahu, qui domine le paysage politique israélien quasiment depuis que J Street existe, est passé d’un discours où il se disait d’accord pour la solution à deux États en 2009, à l’adoption d’une politique explicitement antidémocratique et anti-Arabe. (...)

  • Vous avez entendu parler de la violence au Chili. Vous n’avez probablement pas entendu dire que leurs militaires ont appris leurs tactiques en Israël.
    Independent - Benjamin Zinevich – New York – 22 octobre 2019 | traduction CSPRN
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/23/vous-avez-entendu-parler-de-la-violence-au-chili-vous-navez-pro

    (...) Alors que les militaires font régner une brutalité sans précédent contre les civils depuis la dictature qui a pris fin au début des années 1990, il est important de souligner les liens internationaux de cette brutalité. Il convient de noter en particulier l’appui tactique passé et présent et les ressources militaires fourni par l’État d’Israël au Chili.

    Sous le régime d’Augusto Pinochet, soutenu par les États-Unis, le Chili a vu des dizaines de milliers1d’adversaires politiques emprisonnés, tués ou disparus2. Au cours de ces années, Israël et le Chili ont entretenu des relations de collaboration, Israël étant l’un des principaux fournisseurs d’armes de la junte militaire.

    L’ère sombre du règne de Pinochet a des liens notoires avec le présent. Le Président Piñera, après avoir nommé des membres de son cabinet qui ont fait des commentaires pour défendre Pinochet, a également travaillé à affiner les lois dites « anti-terroristes » de l’époque de la junte. Ces lois ont à leur tour accru la surveillance et l’oppression des Mapuches et des groupes de gauche.

    Aujourd’hui, les forces armées du Chili et d’Israël ne tentent pas de cacher leurs alliances, citant sur le site Internet de l’ambassade du Chili en Israël3l’objectif de « resserrer les liens avec… Israël, afin de rendre possibles la connaissance, la formation et les échanges d’expériences ». Le Chili et Israël ont signé un accord en 2018 qui préconisait une « coopération accrue en matière d’éducation, de formation et de doctrine militaires » lors de la visite du général israélien Yaacov Barak au Chili cette année-là.

    Bien que cette alliance bénéficie aux forces militaires des deux pays, ceux qui sont le plus touchés sont la classe ouvrière et les peuples autochtones des deux régions. En Israël, les Palestiniens sont soumis à un système d’occupation et d’apartheid et au Chili, la classe ouvrière et des groupes autochtones, tels que les Mapuches, vivent des siècles d’oppression coloniale. (...)

    #Chili #IsraelChili
    traduction de cet article : https://seenthis.net/messages/807470

  • Israël se prépare à expulser le cofondateur de BDS Omar Barghouti
    Jonathan Ofir 7 Octobre 2019 – Mondoweiss| Traduction SF pour l’Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/08/israel-se-prepare-a-expulser-le-cofondateur-de-bds-omar-barghou

    Le ministre de l’intérieur d’Israël dit qu’il prend des mesures pour forcer Omar Barghouti, le cofondateur du mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions, à quitter le pays.

    J’entends agir rapidement pour priver Omar Barghouti de son statut de résident en Israël… Voici un homme qui fait tout pour nuire au pays et qui ne doit donc pas jouir du droit d’être un résident d’Israël.

    Aryeh Deri a dit qu’il avait donné des ordres à l’Autorité de la Population et de l’Immigration pour préparer l’opinion publique à la déportation de Barghouti.

    L’annonce a été faite après que Dina Zilber, Procureure générale adjointe, a informé le bureau de Deri qu’il avait l’autorité pour révoquer le statut de résident de Barghouti. La base juridique : un amendement de 2018 au droit de résidence, qui classe « l’abus de confiance » comme délit pouvant justifier la suppression du statut de résident. Barghouti a épousé une résidente palestinienne d’Israël et vit à Acre sous le statut de résident.

    Imaginez – l’État vous « fait confiance » pour ne pas le blâmer de ses abus, il vous « fait confiance » pour ne pas vous plaindre et pour accepter ces abus, et si vous protestez, même d’une manière non violente et civile, vous avec brisé cette « confiance ». (...)

    #BDS #Omar_Barghouti #expulsion

  • Vous ne pouvez pas libérer la terre sans libérer aussi les femmes : des milliers de femmes et d’hommes palestiniens manifestent contre les violences faites aux femmes
    Ahmad Al-Bazz –Mondoweiss - 27 septembre 2019 | Agence Media Palestine | Traduction : SM pour Agence Média Palestine

    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/01/vous-ne-pouvez-pas-liberer-la-terre-mais-pas-les-femmes-des-mil

    Ramallah city center, Sep 26, 2019. Photo by Ahmad Al-Bazz / Activestills.org

    Jeudi [26 septembre], des milliers de femmes et d’hommes palestiniens ont manifesté pour les droits des femmes en douze lieux de Palestine/Israël et de la diaspora, à la suite de cas récents et très médiatisés de violences commises contre des femmes en raison de leur sexe dans la société palestinienne. “

    Des manifestations ont notamment eu lieu à Ramallah, Jérusalem, Haïfa, Jaffa, Gaza, Beyrouth et Berlin. Les manifestants, dont la grande majorité étaient des femmes, scandaient des slogans contre les crimes d’“honneur”, le patriarcat, la colonisation Israélienne, et brandissaient des photos de victimes de violences et de femmes incarcérées dans les prisons israéliennes.

    Ces actions étaient organisées par une campagne féministe palestinienne appelée “Tal’at” (“sortir à l’extérieur” en arabe) et qui a pour slogan principal : “Vous ne pouvez pas libérer la terre mais pas les femmes”.

    “La notion de liberté n’est pas divisible. Le combat pour les droits des femmes relève des mêmes principes que le combat contre la colonisation israélienne”, a dit à Mondoweiss Lema Nazeeh, l’une des organisatrices à Ramallah. Le but de l’action, affirme-t-elle, est “une patrie débarrassée de toutes les formes d’oppression”.

    Toutes les actions se sont déroulées pacifiquement du début à la fin, sauf à Jérusalem où une manifestation s’est heurtée à des forces armées israéliennes à la Porte de Damas, une des grandes entrées de la vieille ville, où des troupes israéliennes sont toujours présentes. Des policiers ont réprimé la manifestation et ont essayé de faire tomber un drapeau palestinien arboré par les manifestantes.

    #femmespalestiniennes

  • Le cofondateur de BDS, Omar Barghouti, se voit refuser le visa lui permettant d’intervenir en marge du Congrès du parti travailliste
    22 09 2019 | Source : Palestine Campaign | Agence Media Palestine | Traduction : SF pour l’Agence Média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/09/22/le-cofondateur-de-bds-omar-barghouti-se-voit-refuser-le-visa-lu

    Cofondateur de BDS, Omar Barghouti n’a pas obtenu de visa pour venir parler en marge du Congrès du Labour.
    La voix des Palestiniens, y compris celle de Mr Barghouti sera tout de même entendue au Congrès.

    Omar Barghouti est dans l’incapacité de se rendre au Royaume Uni parce que son visa a été anormalement retardé par le gouvernement britannique, sans explication. Il devait parler en marge du Congrès de parti travailliste, à l’invitation de la Campagne de Solidarité avec la Palestine (PSC), aux côtés de Diane Abbott, Secrétaire d’État à l’Intérieur du Cabinet fantôme, Len McClushey, Secrétaire Général de l’Unité, et de Lisa Nandy, députée travailliste, et d’autres encore.
    Cet incident intervient dans le contexte d’une répression de l’expression des Palestiniens à l’échelle mondiale, mais quelques jours après que le Congrès des Syndicats (TUC) rassemblant 48 syndicats et six millions de personnes, ait voté une résolution pour que cesse le commerce des armes avec Israël qui viole les droits des Palestiniens. (...)

    #BDS #Expulsions #frontières #Royaume_Uni

  • 24 journalistes palestiniens toujours détenus par Israël
    Middle East Monitor, le 2 septembre 2019
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/09/04/24-journalistes-palestiniens-toujours-detenus-par-israel

    Selon le JSC, les Israéliens ont arrêté quatre journalistes au mois d’août et prolongé la détention de deux autres. Le comité souligne également que cinq des 24 journalistes maintenus derrière les barreaux sont détenus par Israël dans le cadre du régime de détention administrative, sans inculpation ni jugement. Sept d’entre eux ont été condamnés et 12 autres sont détenus dans l’attente de poursuites.

    #Palestine #Prisons #Journalistes #détention_administrative

  • MSF : Plus de 1.000 patients souffrent à Gaza de ‘graves infections’ à la suite de blessures par balles subies dans la Grande Marche du Retour
    Yumna Patel, Mondoweiss, le 4 septembre 2019
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/09/06/msf-plus-de-1-000-patients-souffrent-a-gaza-de-graves-infection

    D’après le nouveau rapport publié par MSF, plus de 1.000 Palestiniens qui ont été blessés par balles par l’armée israélienne au cours de l’année écoulée ont développé de « graves infections des os » qui deviennent de plus en plus difficiles à traiter.

    Les forces israéliennes ont blessé plus de 7.400 Palestiniens pendant les manifestations, « la moitié environ souffrant de fractures ouvertes, où l’os est brisé près de la blessure », a dit MSF.

    D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entre le 30 mars 2018 et le 31 mars 2019, on a enregistré 277 décès et plus de 28.000 blessures.

    Les blessures par balle ont représenté 25 % du total des pertes, tandis qu’on estimait que 172 personnes, dont 36 enfants, restaient infirmes à vie à cause de leurs blessures par balles.

    #Palestine #Gaza #Marche_du_Retour #blessés