La géo-ingénierie au secours du climat ?

/la-geo-ingenierie-au-secours-du-climat_

  • La #géo-ingénierie au secours du #climat ?
    https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/la-geo-ingenierie-au-secours-du-climat_3605589.html

    La géo-ingénierie, ce sont les techniques de manipulation du climat pour combattre le réchauffement climatique. Kelly Wanser, experte en la matière pour l’ONG Silver Lining, a étudié les techniques applicables dans les prochaines années : parmi elles, le contrôle du rayonnement solaire atteignant la Terre. Aux Philippines, quand le volcan Pinatubo est entré en éruption, il a lâché des tonnes de dioxyde de soufre dans la stratosphère. C’était en 1991. Ces particules ont reflété la lumière du Soleil vers l’espace. En dix-huit mois, la planète s’est refroidie de 0,5°C.

    Des chercheurs d’#Harvard se sont inspirés de cette histoire pour créer le projet Scopex, financé par #Bill_Gates. Le but : envoyer un ballon à haute altitude pour disperser des particules chimiques et voir comment elles affectent l’atmosphère. Mais le projet est controversé, car on craint des ouragans et des sécheresses. Le projet de Silver Lining est d’utiliser des bateaux pour pulvériser des cristaux de sel marin vers les nuages, ce qui permettrait de les modifier, mais aussi réduire les émissions de C02 ou bien encore affaiblir les ouragans.

    #capitalisme ou la #mort

    • Bill Gates Is Funding a Chemical Cloud That Could Put an End to Global Warming
      https://interestingengineering.com/bill-gates-is-funding-a-chemical-cloud-that-could-put-an-end

      Avec donc quelques petits inconvénients potentiels,

      Basically, planes would fly at high altitudes, spraying millions of tons of particles around the planet to create a massive chemical cloud that would cool the surface. However, do not get too excited yet. The technology is not officially ready but is coming close. Even more so, the process could go on to affect regional weather patterns. Even more so, it could potentially eradicate the blue sky.

    • https://www.wedemain.fr/inventer/pour-rafraichir-le-climat-ces-ingenieurs-veulent-bloquer-la-lumiere-du-sole
      Pour rafraichir le climat, ces ingénieurs veulent bloquer la lumière du Soleil

      Au Nouveau-Mexique, les géo-ingénieurs du projet Scopex envisagent d’injecter des particules en altitude, à la manière d’une éruption volcanique, pour atténuer la luminosité des rayons du soleil, et ainsi rafraichir le climat.
      Imaginez un ballon qui s’élève à 20  km d’altitude pour lâcher des particules censées agir sur la lumière et la chimie de l’atmosphère. Objectif ultime  : injecter des poussières dans la haute atmosphère afin d’atténuer la luminosité des rayons du Soleil sur la Terre. Science-fiction ? Non, l’expérience a bien été envisagée au Nouveau-Mexique par des géo-ingénieurs en 2019, mais aucune date n’a encore été dévoilée.

      Cette “expérience de perturbation stratosphérique contrôlée” (Scopex) doit être menée par un chimiste et un physicien de l’université de Harvard (Massachusetts), Frank Keutsch et David Keith, sous la supervision d’un comité consultatif indépendant. D’un coût de 3  millions de dollars, elle est financée par des fondations privées et des milliardaires, notamment Bill Gates, dans le cadre d’un programme de recherche sur la gestion du rayonnement solaire.

      L’ambition de Scopex est de rafraîchir le climat à la manière d’une grosse éruption volcanique en injectant des aérosols, de la pollution en somme. Après avoir pensé au soufre, l’équipe envisage de libérer de petits panaches de carbonate de calcium. Mais ce n’est qu’un début. Car, selon les climatologues, la seule façon de connaître les effets d’une action sur le climat est de la déployer à vaste échelle, sur plusieurs décennies. Or dans le cas de ces injections de particules dans la stratosphère, les travaux de modélisation laissent présager d’importants dégâts collatéraux   : sécheresses en Afrique, perturbation des moussons en Asie…

      À lire aussi : La science peut-elle sauver le climat ?
      Menace sur la couche d’ozone

      Olivier Boucher, directeur de recherche au CNRS, travaille entre autres sur la géo-­ingénierie. Il estime qu’il faudrait “injecter de l’ordre de 3  millions de tonnes de soufre par an pour refroidir d’un degré” l’atmosphère. Il faudrait également que ces injections soient permanentes. Car les aérosols, comme le soufre et le carbonate de calcium, possèdent des durées de vie dans l’atmosphère bien plus courtes que les gaz à effet de serre. Risque supplémentaire  : les particules injectées dans la stratosphère pourraient attaquer la couche d’ozone.

      Dès août  2019, environ 40 fondations et ONG ont signé une lettre ouverte adressée aux huit membres du comité consultatif du projet Scopex pour leur demander de retirer leur participation. De précédentes tentatives d’injection de particules dans la stratosphère, comme le projet Spice au Royaume-Uni en 2011, ont déjà été annulées devant le tollé provoqué.