• La France condamnée par contumace à Blida – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2019/09/27/la-france-condamnee-par-contumace-a-blida
    https://i1.wp.com/rasd-presse.com/wp-content/uploads/2019/09/Screenshot_20190927_001452.jpg?zoom=1.25&resize=762%2C459&ssl=1

    La France a échoué de maintenir son OPA sur l’Algérie, via ses instruments locaux, et avec elle ses médias qui sombrent de plus en plus dans la propagande et la désinformation, au détriment de l’information objective et la déontologie professionnelle (voire la dernière rencontre Macron Poutine-Macron à Paris et les reportages de BFM et RT, et la censure des déclarations du président russe).
    Pour revenir au dossier algérien, nous invitons nos fidèles lectrices et lecteurs, à voir cette instrumentalisation des médias français au maintien de la main basse exercée sur l’Algérie par ses larbins(les anciens caporaux de l’armée coloniale), relayés par ses voix et plumes prêtées que sont les Nacer Djabi, Karim Tabou, Mustapha Bouchachi, Assoul,Amira Bouraoui, Boualem Salsal, Mohamed Sifaoui, Kamel Daoud, soutenus par Amellal le frère de la journaliste activiste du MAK, de France 24, Meriem Amellal. Tout ce beau monde était jeté dans la bataille de rééditer le scénario de janvier 1992, pour semer le chaos en Algérie, avec bien entendu l’effusion du sang des algériens.
    La maturité du peuple algérien, accompagnée par la sagesse de l’ANP, novembriste qui s’est débarrassée de ses caporaux du colonialisme et néocolonialisme, ont eu raison de ce plan concocté dans les officines occidentales, particulièrement françaises. L’aveu d’échec de l’ambassadeur de France à Alger et ancien patron de la DGSE, Xavier Driencourt, annoncé par des médias français inféodés à la cause du néocolonialisme, sont là pour confirmer la tendance de la victoire du peuple algérien sur le complot, dont la concrétisation devrait s’assoir à l’occasion de la présidentielle du 12 décembre prochain. Echouant à détourner le Hirak de sa vocation de mouvement national visant l’amélioration des conditions de vie des algériens au sein d’un système politique nationaliste et démocratique, au profit d’un groupuscule qui lui est fidèle, la France joue la carte néocolonialiste du fédéralisme, c’est-à-dire la répartition de l’Algérie, pour mieux pomper ses richesses. Et là, elle mobilise tous les moyens dont elle dispose dont les mêmes individus pour s’en prendre et dénigrer l’ANP et son Chef d’état-major, qui ne cessent de revendiquer son appartenance au projet novembriste, et son attachement à la concrétisation des revendications du peuple, tout en réitérant qu’elle n’a aucune ambition politique
    Ce mercredi 25 septembre, le média français France24, confirme son statut de média qui excelle dans la désinformation et la propagande, à l’occasion du débat consacré au verdict du procès du tribunal militaire de Blida. France 24 invitera en la circonstance Mohamed Sifaoui, une plume prêtée pour la cause de l’obscurantisme et le FIS dissous, et Neila Latrous, une journaliste embauchée pour servir la cause du MAK. Le média français qui chante la liberté d’expression et la confrontation des idées, n’en déplaise à Dieudonné et Jacob Cohen, se verse dans la communication unilatérale à sens unique, en occultant le rôle de la France dans les réunions extraconstitutionnelles, tenues à Alger, et même en France ,en présence d’officiels français. En média amnésique, France 24 avait oublié qu’elle ne cessait d’épingler le frère et conseiller du président déchu, Saïd Bouteflika, accusé de diriger l’Algérie officieusement, en l’absence d’Abdelaziz Bouteflika malade, en utilisant le sceau de la présidence de la république à l’occasion de la diffusion de communiqués, dont celui de la convocation du corps électoral pour la présidentielle du 18 avril dernier.
    D’ailleurs, si la France se soucie du devenir du peuple algérien et de ses millions de jeunes qui sortaient à partir du 22 février, elle devra rapatrier l’argent volé et pillé par la bande « El Isaba », car cette même France est devenu un Etat receleur, en violation du discours qu’elle véhicule, comme c’est le cas pour le climat, où elle donne des leçons à certains pays comme le Brésil, concernant l’Amazonie, et elle se tait pour ce qui est de sa responsabilité dans la dépollution des sites utilisés pour les essais nucléaires comme celui de Reggane, dans le Sud algérien. Aujourd’hui, la France est archi battue en Algérie, par le peuple algérien et son ANP digne héritière de l’ALN, débarrassée de ses cellules néocolonisées, et qui ne cesse de clamer qu’elle n’a aucune ambition politique.
    En conclusion, l’ANP demeurait le seul et constant allié de ce peuple que la France considérait au même titre que ses larbins, une quantité négligeable, et les mesures humiliantes d’octroi pour le visa sont là pour confirmer cette approche, sachant que cette France est restée en Algérie, 132 ans, sans visa.
    En conclusion, les larbins du néocolonialisme doivent savoir que la France n’a jamais été une terre d’accueil où d’exil pour les révolutionnaires à l’inverse d’Alger, la Mecque des révolutionnaires, comme les Che,etMandela. A bon entendeur

    Algerie toute heure

  • Zeribi sur Mélenchon : l’ignominie du traitre. – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2019/09/20/zeribi-sur-melenchon-lignominie-du-traitre

    De petit gars des banlieues d’Avignon et de gauche, après avoir parcouru tous les sentiers du pouvoir, c’est un Karim Zéribi maintenant « En Marche » – et mis en examen pour des carambouilles marseillaises – qui, sur « CNews », la télé de Bolloré, est convoqué pour flinguer Mélenchon. Vomissons.

    Ma zapette est si étroite, et peu claire genre tableau de bord d’un Airbus, qu’hier soir mon doigt a dérapé sur CNEWS. Le matin ce genre de fausse route peut être tragique. Nous tombons alors sur un ancien employé du FC Nantes, un club de foot, sur un certain Praud qui est à la vérité ce que la musique militaire est à la symphonie. Le soir ce n’est pas mieux puisque je me suis fracassé sur un pilier de la Sarkozy : Laurence Ferrari. Passons, si je puis dire, sur la blonde pour en venir au fait. Sur son plateau, du genre room service des établissements Macron, hurlait un type que j’ai d’abord pris pour un sosie de Karim Zéribi. Mais c’était lui. Le sujet du « débat » portait sur le passage en correctionnelle du grand délinquant Mélenchon. Capable de mettre au tapis un procureur et des flics de ses simples postillons (ce qui prouve qu’on pourrait les vendre à l’Arabie Saoudite comme arme de destruction massive).

    Paralysé, je n’ai pas noté les paroles de Zéribi, ce Saint-Jean-Bouche-du-Rhône d’or. Mais il y allait au bazooka. Lui et la clique invitée de Laurence Ferrari, navigant politiquement entre la droite et l’extrême droite, ce qui est un indice d’équilibre, constituaient un peloton d’exécution, genre Goya et « Tres de mayo ». Mort le Jean-Luc Mélenchon. Enterré vivant. Aucun châtiment ne sera assez cruel pour cet Insoumis, injure vivante et cracheur à la gueule de la démocratie. Vincent Bolloré a ce soir-là un bon retour sur investissement.

    Ce qui me fascine dans ce « journalisme » de comédie c’est Zéribi. Car je l’ai bien connu le petit jeune homme d’Avignon devenu un Rastignac de la honte. Il était alors de gauche, voulait sauver les banlieues. Mais, en attendant, jouait les cégétistes à la SNCF. En 1998, lassé des trains qui arrivent toujours à l’heure, notre Karim contacte Jean-Pierre Chevènement alors ministre de l’Intérieur : « Moi je peux vous retirer du pied l’épine des banlieues… ». Le « Che », dont le meilleur acte politique fût de démissionner pendant la « Guerre du Golfe », engage le cheminot comme tender beur. Entre 2000 et 2002, il devient chef de la mission sur les « politiques de recrutement » à la direction de l’administration de la Police nationale. Mieux qu’un pompier, ou qu’une grenouille de météo, Zéribi sait grimper aux échelles du pouvoir.

    Mais le linéaire, la platitude du rail, lui sert encore à avancer. Entre 2002 et 2006 la SNCF lui confie la responsabilité de « Chef du pôle formation », chargé de « l’égalité des chances ». Tous les hommes sont ego, et Karim plus que d’autres. Devenu indispensable il garde son poste de triage sous Gallois, Idrac et Pépy. Mais s’ennuie un peu, lui qui mène un train d’enfer. Il se colle donc à la politique. A Marseille, il devient le porte-parole de l’admirable Jean-Noël Guérini et, en 2008, est élu conseiller municipal.

    La suite, c’est la présidence du Conseil d’administration de la Régie des transports de Marseille. Puis un titre de député européen. Pas mal. Pourvu que ça dure. Mais ça va pourtant dégringoler. En dépit de son nouvel élan du cœur pour les « Verts ». Et la faute à un maudit juge qui, après perquisition de son ancien local de campagne, le met en examen, en avril 2015. Le tout pour « détournement de fonds publics » et « abus de confiance ». Le magistrat vise deux associations fondées par Zéribi, chargées de la « promotion de la diversité ». Les oracles du Monde écrivent alors que Monsieur Zéribi est soupçonné d’avoir « détourné 50 000 euros de subventions » Et, en janvier 2018, le parquet de Marseille requiert le renvoi de ce Karim, un innocent, en correctionnelle.

    Faut-il ajouter qu’en tant qu’expert des trains et de ce qui roule, Zéribi est en 2017 devenu un homme « En Marche » ?Macron est son modèle. « Marcheur », mais avec beaucoup de loisirs, Zéribi peut ratisser les plateaux de télévision. Partout où s’exprime la plus grande vulgarité : « Les Grandes Gueules », « Super Moscato Show », et le si subtil « Balance ton post » d’Hanouna.

    Mais, nous l’avons vu avec Laurence Ferrari et « CNEWS », quand on a besoin d’un chef de peloton d’exécution on peut convoquer le centurion Zéribi. Rien de mieux qu’un mis en examen pour nous parler de la justice. Vas-y Karim la « République en marche » saura peut-être atténuer ton sort ; dans cet univers où les juges sont indépendants. Surtout quand ils cuisinent du Mélenchon. Zéribi tu me fais honte. Parce que plusieurs fois je t’ai serré la main. Entre Hanouna et Moscato, si tu as un moment de libre je te conseille de lire un bon livre de Pierre Bourdieu : Trois études d’ethnologie kabyle ». On y parle d’honneur.

    Jacques-Marie BOURGET

    URL de cet article 35236
    https://www.legrandsoir.info/zeribi-sur-melenchon-l-ignominie-du-traitre.html

  • Souscription pour le tournage d’un film sur le plus vieux prisonnier politique en Europe – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2019/09/11/souscription-pour-le-tournage-dun-film-sur-le-plus-vieux-pri

    Grâce à une souscription lancée ici, un livre sur les Gilets Jaunes (« La rue était noire de jaune ») va être bientôt en librairie. Le Grand Soir a été pressenti pour aider de la même manière au tournage d’un film sur GEORGES IBRAHIM ABDALLAH.

    Le réalisateur est Pierre Carles.

    Grâce à une souscription lancée ici, un livre sur les Gilets Jaunes (« La rue était noire de jaune ») va être bientôt en librairie.
    Le Grand Soir est à présent pressenti pour aider de la même manière au tournage d’un film de Pierre Carles sur GEORGES IBRAHIM ABDALLAH.

    LE RÉALISATEUR.
    Journaliste qui a travaillé pour plusieurs chaînes de télévision, Pierre Carles s’est fait connaître en dénonçant par l’image en 1992 la fausse interview de Fidel Castro par Patrick Poivre d’Arvor.
    En 1995, il réalise un documentaire pour Canal+, intitulé « Pas vu à la télé » dans lequel il démontre spectaculairement les connivences entre nos journalistes et les personnalités politiques. Son reportage sera diffusé en 1996 par la télévision…belge.

    En 1998, son film « Pas vu pas pris », fait à partir du documentaire censuré à la télé française, sort dans les salles de cinéma.

    En 2019, Pierre Carles s’attaque à un interminable scandale politico-judiciaire méconnu. Par neuf fois, faisant fi de la décision du tribunal d’application des peines, le Parquet (sous l’autorité des gardes des sceaux successifs, se pliant au veto des USA) a refusé la libération et l’expulsion du prisonnier Georges Ibrahim Abdallah.

    Chers lecteurs, merci d’aider à la réalisation de ce film en versant votre contribution (même modeste) à : Le Pot commun
    https://www.lepotcommun.fr/pot/q49nxyby
    Le Grand Soir

    FILM DE PIERRE CARLES SUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH
    Présentation du projet par Pierre Carles
    WE WANT GEORGES IBRAHIM ABDALLAH IN JAIL
    (Nous voulons Georges Ibrahim Abdallah en prison)

    Le 25 octobre 2019, cela fera 35 ans que le militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah croupit en prison en France pour… complicité d’homicide volontaire. Oui, on a bien lu : cet homme a accompli une peine d’une telle longueur pour complicité d’assassinat (et non pour avoir tué des gens). Les actions en question ont été commises par son groupe les FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises) contre des militaires étasuniens et israéliens en poste dans l’Hexagone, complices de l’invasion du sud-Liban par Israël à la fin des années 70/début des années 80.
    En dehors de Georges Ibrahim Abdallah, nul être humain n’est actuellement détenu en Europe depuis près de 40 ans pour des faits à caractère politiques. Ainsi, Georges Ibrahim Abdallah détient le triste record de plus vieux prisonnier politique du vieux continent. Neuf demandes de libération conditionnelle ont été déposées par ses avocats depuis le début des années 2000, la dernière en 2015. Sans succès. Dès qu’un tribunal d’application des peines considère qu’il n’a plus sa place en prison, le parquet, qui est inféodé au pouvoir politique (contrairement aux juges d’application des peines) fait appel de la décision quand ce n’est pas le ministre de l’Intérieur qui refuse de signer l’arrêté d’expulsion vers le Liban, où Georges Ibrahim Abdallah est considéré comme un résistant à l’invasion de son pays par une puissance étrangère. Mais pourquoi un tel acharnement ?

    En 2012, Me Jacques Vergès, l’avocat de Georges Ibrahim Abdallah, affirmait : « C’est le gouvernement des Etats-Unis qui oppose un veto intolérable à sa libération. » La révélation par WikiLeaks, en 2016, de propos échangés par Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat des USA et Laurent Fabius, le ministre des affaires étrangères français, accrédite cette hypothèse.

    Il n’est pas inhabituel que des puissances étrangères tentent d’interférer dans les affaires internes d’un pays. En 2017, la Colombie a réclamé à la Chine pour qu’un de ses ressortissants condamné à la peine de mort pour trafic de stupéfiants voie sa peine commuée. Cela n’a pas pour autant empêché qu’Enrique Arciniegas soit exécuté. Le gouvernement cubain, quant à lui, a longtemps réclamé aux USA l’extradition de Luis Posada Carriles, un militant anticastriste tenu pour responsable d’un attentat terroriste contre un avion cubain qui fit 73 morts en 1976. Sans succès, là encore. Carriles a vécu jusqu’à l’âge de 90 ans en Floride, où il est décédé en 2018 sans jamais avoir eu affaire à la justice cubaine. En revanche, lorsque les Etats-Unis d’Amérique ordonnent, en 2013, à la France et à trois autres pays europééns (Espagne, Italie, Portugal) de fermer leur espace aérien à l’avion du président bolivien Evo Morales soupçonné de transporter le lanceur d’alerte Edouard Snowden, ces quatre pays présumés souverains obtempèrent sans se poser de questions. A l’évidence, le scandale de la non-libération de Georges Ibrahim Abdallah témoigne d’un manque d’indépendance de la France vis à vis des USA. Cet acharnement sécuritaire à l’égard de ce militant communiste ne trouve pas d’autres explications.

    Chaque année, devant la prison de Lannemezan, des centaines d’hommes et de femmes se réunissent pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Avec le documentaire « We want Georges Ibrahim Abdallah in jail » nous tenterons d’alerter un public plus nombreux sur ce scandale afin – qui sait ? – de réussir à faire bouger les lignes sur la question de la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Pour fabriquer un documentaire se distinguant du simple tract vidéo militant (qui a son utilité mais aussi des limites), il est préférable de disposer d’un minimum de ressources pour couvrir les frais de tournage, de montage, de mixage, d’étalonnage… Grâce à Gilbert Hanna (radio La Clé des Ondes), à Isabelle Vallade (comité de soutien de Bordeaux) et à une douzaine de membres des comités de soutien à travers la France, environ 3500 € ont été collectés et le tournage du film a pu démarrer. Mais cette somme est bien insuffisante pour fabriquer un film de qualité. Aussi, nous lançons un appel à dons pour tenter de réunir les 10 000 € nécessaires permettant d’être en mesure d’avancer plus rapidement sur ce projet. Un tout premier état de ce travail sera présenté le 24 octobre prochain au cinéma Utopia à Bordeaux. Ce jour-là, Georges Ibrahim Abdallah attaquera sa 36ème année de détention.

    Pierre CARLES

    URL de cet article 35206
    https://www.legrandsoir.info/souscription-pour-le-tournage-d-un-film-sur-le-plus-vieux-prisonnier-p