Egora - Actualités médicales - Formation Médicale Continue (FMC) - Santé

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  • « Toubib » : le journal de bord filmé d’un étudiant en médecine
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/08/28/toubib-le-journal-de-bord-filme-d-un-etudiant-en-medecine_6297637_3246.html


    Angel Page (à gauche) dans « Toubib », d’Antoine Page. LA MAISON DU DIRECTEUR

    Pendant douze ans, Antoine Page a suivi son petit frère Angel tout au long de sa formation, pour donner naissance à un documentaire.
    Par Maroussia Dubreuil

    Les journaux intimes ont ceci de particulier que tout y est merveilleusement variable. Selon l’inspiration, la disponibilité, la force des choses vécues, on les écrit avec plus ou moins d’allant, parfois on les oublie, l’habitude va et vient ; dans tous les cas, ils contiennent notre rythme. Au #cinéma, les journaux intimes s’avèrent un genre idéal pour l’art du portrait, grâce au montage qui rapproche la matière bonne à garder. Toubib en est un magnifique exemple.
    Pendant douze ans, Antoine Page a filmé son petit frère Angel, tout au long de ses études de #médecine, entamées à Besançon. Par-delà la rareté du document, qui consiste à entrer dans la vie d’un jeune homme occupé par une infinité d’heures de révision, de pratique et d’examens, il en ressort un naturel sans pareil. On sait gré au futur docteur d’envisager les « face caméra » (au minimum tous les six mois) comme des occasions favorables à l’esprit d’escalier, aux remarques anodines, aux éclairs de génie, d’où procède une désinvolture très attachante, à peine contrariée par la mèche de cheveux qu’il tournicote machinalement.
    La durée du tournage, rendue possible par l’autofinancement de la quasi-totalité du film – aucune chaîne de télévision ne se serait engagée à si long terme – est le grand privilège de cette chronique diariste. En condensant plus d’une décennie et 250 heures de rushs en à peine deux heures, Toubib offre le spectacle à la fois prosaïque et saisissant du passage du temps. Mais ce qu’il y a de plus frappant dans ce tour de magie noire, c’est la ligne droite de chemin de vie qui se dessine et vient confirmer la vocation première de l’étudiant.
    Déserts médicaux
    Car Angel est entré en médecine comme on entre en religion, dans un mouvement intérieur, presque en souterrain, caché derrière ses montagnes de polycopiés, accordant quelques minutes au cinéma de son aîné, tôt le matin, lors d’un court trajet en voiture ou avant de se coucher. En choisissant la #médecine_générale, cette discipline sans vernis confrontée en première ligne au sujet des #déserts_médicaux, il infléchit le récit vers des questions plus politiques et sociales.

    En même temps qu’il apprend à soigner un glaucome, loupe une prise de sang, s’initie aux tableaux d’anesthésie, Angel réfléchit à l’avenir des « médecins de famille ». Si les jeunes professionnels ne veulent pas vivre à la campagne, ils n’ont rien contre y travailler, songe-t-il. Pourquoi ne pas faire des roulements, soigner non-stop pendant deux mois, faire des pauses et reprendre ? Progressivement, le désir d’une pratique plus collective et horizontale, découverte lors d’un remplacement dans un centre de santé communautaire situé dans un quartier nord de Marseille, s’affirme.

    Ce journal de bord, dont les scènes se succèdent sans jamais s’appesantir, laisse émerger les sujets sans forcer les événements – puisqu’il n’a de comptes à rendre à aucune production au moins pendant les onze premières années. Il n’est ni la démonstration d’un système en crise, ni l’effort d’héroïsation d’un médecin, ni la description du lien affectif avec ses patients. A hauteur d’homme et avec les moyens disponibles qui racontent leur époque (haute définition en format 16/9, mini DV format 4/3, webcam, photos…), il transmet le regard personnel du docteur – « Plus j’étudie, plus j’ai des connaissances, plus ce que je me faisais comme image de mon père change. Je ne savais pas qu’il savait tout ça » – et rappelle que la #santé est une question intime, quel que soit le côté du spectre.

    De la première année de bachotage aux remplacements… 12 ans dans la peau d’un étudiant en médecine
    https://www.egora.fr/actus-pro/rencontres/de-la-premiere-annee-de-bachotage-aux-remplacements-12-ans-dans-la-peau-dun#

    Les derniers instants de « Toubib » se déroulent en 2021 au « Château en santé » à Marseille, où Angel Page – désormais diplômé - est en remplacement. Le jeune médecin découvre dans ce centre de santé communautaire un véritable « sens » à son métier ; il y exerce désormais pleinement. Initialement, « je m’étais dit que j’arrêterais de [le] filmer après sa thèse, mais j’ai finalement filmé deux années après quand il est dans sa vie professionnelle et fait ses propres choix », développe Antoine Page. Une manière de « boucler la boucle » et de voir où les réflexions d’Angel l’ont mené.

  • A force de focaliser notre attention sur Cyril Hanouna (la voix de son maître « Bollorhée »), on en oublierait presque que les services de pédiatrie de l’hôpital public en sont réduits à trier les enfants malades.

    https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux-cliniques/69663-tri-perte-de-chance-en-pediatrie-la-situation-a-l-hopital-est

    Le nombre de lits fermés dans les services pédiatriques rend difficile, voire impossible, la prise en charge de tous les jeunes patients, alerte le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH). Une situation d’autant plus critique dans le contexte actuel, marqué par une violente épidémie de bronchiolite.

    “Les difficultés que nous rencontrons actuellement sont totalement inédites”, a déclaré le Dr Oanez Ackermann du service d’hépatologie pédiatrique du Centre hospitalier universitaire Bicêtre (AP-HP), dont 10 lits sur 24 sont actuellement fermés. “En ce mois d’octobre, nous n’avons pas pu accueillir cinq enfants en situation d’urgence vitale” et nous avons dû annuler “25 hospitalisations programmées depuis plusieurs mois”, a déploré le pédiatre, à l’occasion d’une conférence de presse organisée par le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH).

    L’absence de places d’hospitalisation oblige les hospitaliers à faire “du tri”, s’insurgent ces derniers. “Des enfants en situation d’urgence ne peuvent pas être pris en charge par les services compétents”, dénonce le CIH. Le Dr Véronique Hentgen, pédiatre au Centre hospitalier de Versailles, évoque ainsi, par exemple, le report d’une chirurgie pour une infection ganglionnaire. Pour le Dr Christophe Marguet, chef de service au CHU de Rouen, la situation est d’autant plus grave “que l’hôpital public est le seul recours en médecine pédiatrique”.

  • Plus de 90.000 euros d’aides à l’installation pour passer d’un désert à l’autre : un couple de médecins créé la polémique | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/demographie-medicale/72962-plus-de-90000-euros-d-aides-a-l-installation-pour-passer-d-un

    Un couple de médecins généralistes qui était installé dans un village de la Sarthe a fermé son cabinet pour en ouvrir un autre dans la Manche, empochant au passage 93 000 euros d’aides à l’installation de la CPAM.

    La maire de Fresnay-sur-Sarthe ne décolère pas. Si Fabienne Labrette-Ménager avait été prévenue du du départ de deux des quatre médecins généralistes de la commune (2.900 habitants), prévu le 15 décembre 2021, par le biais d’une affiche apposée au cabinet, elle s’imaginait que les deux praticiens sexagénaires "partaient en retraite" après 25 années de bons et loyaux services dans le village. "Je savais qu’ils avaient acheté une maison en Normandie", témoigne-t-elle dans les colonnes de Ouest France.

    Mais les deux généralistes sexagénaires avaient un tout autre projet en tête : celui de rouvrir un cabinet à Saint-Vaast-la-Hougue (1.712 habitants), un village de Manche, lui aussi situé dans une zone sous-dense.

    Ce qui fait polémique, c’est le montant des aides à l’installation versées par la CPAM de la Manche au couple : 93 750 euros. "Comment l’Etat peut-il accepter de verser 100.000 euros à des médecins qui ont déserté un territoire sous-doté pour s’installer deux mois après à une centaine de kilomètres", s’insurge sur Facebook la maire de Fresnay-sur-Sarthe, qui se trouve désormais démunie face aux "2.500 patients" qui se retrouvent désormais sans médecin traitant. "Je suis en colère car je me fais engueuler", lance-t-elle dans Ouest France.

    Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Dans La Presse de la Manche, Gilbert Doucet, le maire de Saint-Vaast-la-Hougue, exprime quant à lui son soulagement de voir deux généralistes prêter main forte à l’unique médecin de la commune depuis février. "C’était presque inespéré. Quelques mois plus tôt, en août 2021, on risquait de se retrouver sans médecin dans la commune. L’un d’entre eux a pris sa retraite et le second hésitait à le faire. On était au pied du mur", témoigne-t-il. Quant aux aides perçues par le couple de nouveaux venus, il les juge nécessaire pour compenser leurs frais d’installation et le temps que prend la constitution d’une nouvelle patientèle.

    une belle et longue préretraite dorée donc...
    toujours pas réussi à piger comment un « médecins traitant » supposé participer à la coordination des soins peut comptabiliser 1000 à 2000 patients (et plus ?)

    #médecine #médecins #CPAM #déserts_médicaux

    • En médecine spécialisée c’est pire : dans la Sarthe justement, il y a aujourd’hui 1 dermatologue pour 70 000 habitants.
      Le nouveau protocole élaboré entre la CPAM Sarthe et les 6 dermatos prévoit que pour avoir un premier avis sur un naevus (grain de beauté) le patient rencontrera un·e infirmier·e qui réalisera des photos. L’avis du médecin (ou plutôt du logiciel d’I.A.) est rendu à partir des ces clichés. Le tout pour la modique somme de 45€ avec une prise en charge CPAM de... 0€.
      Elle est pas belle la vie rurale ?

  • Un médecin tabassé pour avoir crié « Vive Pasteur » au passage des « convois de la liberté »
    https://www.egora.fr/actus-pro/faits-divers-justice/71955-un-medecin-tabasse-pour-avoir-crie-vive-pasteur-au-passage-des

    « Nous étions assis en terrasse d’un restaurant, en compagnie de deux amis », témoigne la compagne de l’homme qui a déposé plainte. « Mon mari, médecin, ne comprend pas le mouvement des anti-vaccins, poursuit-elle. Au passage de la manifestation, il a crié à plusieurs reprises ‘‘Vive Pasteur !’‘. Une femme est venue nous invectiver. Mon mari lui a dit qu’il était médecin. Elle nous a traités de corrompus. Puis un homme est sorti du cortège pour venir vers mon mari et lui a asséné un coup de tête et plusieurs coups de poing. Nous avons été choqués par cette violence soudaine. »

  • Hervérifie : « On ne peut pas se fier aux études après le Lancegate »

    TLDR comparaison : l’article dans le Lancet a été rétracté par les auteurs eux-mêmes 14 jours après avec des excuses, tandis que les deux études de Raoult sont toujours publiées et citées DEUX ANS plus tard, alors que tout le monde est maintenant d’accord que tout est faux voire falsifié.

    Conclusion : si on peut se fier aux études, il peut y avoir des erreurs chez n’importe qui, ce qui compte c’est que ce soit rétracté sincèrement après signalement (ce qui est le cas souvent).

    🧠 Repost (malheureusement je pense pertinent) d’un classique.

    🩺 J’ai publié ceci pour la première fois en juin 2020, choqué que Mr Raoult n’ait pas rétracté ses études après 3 mois.

    🩺 Depuis il a admis que les conclusions étaient fausses, et je l’ai mise à jour en août 2021… Près d’un an et demi après la publication. Et depuis, des membres de l’IHU affirment que les résultats ont été falsifiés. Ses études n’ont toujours pas été rétractées. Nous approchons de leur deuxième anniversaire.

    🩺 Après la publication, la semaine dernière, de la tragique disparition d’un médecin qui avait eu le malheur d’accorder sa confiance à Mr Raoult au sujet des « traitements précoces », je pense qu’il est bon de rappeler que Mr Raoult, jusqu’à preuve du contraire, est a minima un menteur (il a menti sur les résultats) et un charlatan (il a prescrit un traitement qui n’avait pas fait la preuve de son efficacité).

    🩺 Puisqu’environ 15 000 personnes se sont abonnées depuis le repost d’août 2021, que Mr Raoult continue de mentir sur sa chaîne YouTube et y fait des millions de vues, et que je suis super occupé cette semaine, je mets a jour 🤗
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    🧠 L’étude publiée le 22 mai 2020 dans le Lancet [1] a été rétractée [2] par les auteurs et par le journal ensuite, du fait de graves problèmes.
    ❶ Que peut-on en conclure ?
    ❷ Comment ce désastre - c’en est un - largement dénoncé par Mr Raoult à l’époque - qui s’exprime toujours autant sur sa chaîne YouTube et empile des millions de vues - se compare-t-il aux publications de ce dernier ?
    ❸ Les publications scientifiques en général, et du Lancet ou de Mr Raoult en particulier, sont-elles fiables ?
    ⚠️ Il s’agit d’une publication clivante (j’en suis conscient mais il faut bien s’y attaquer puisque près de deux ans plus tard on me parle encore du Lancet…) et dense, le texte est long (mais résumé au début pas de panique).
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    🧠 Version courte :
    1️⃣ M. Mehra concluait de façon prudente à l’inefficacité de l’Hydroxychloroquine +/- HCQ et à une augmentation de la mortalité, dans un contexte hospitalier uniquement, il n’affirmait pas de lien de causalité, et n’excluait pas les facteurs confondants. Il concluait au final que l’utilisation devait pour le moment être limitée aux essais cliniques.
    ✔︎ Ces conclusions prudentes étaient peut-être valides, ou peut-être fausses, voire mensongères : on ne le saura sans doute jamais puisque les données brutes ne sont pas accessibles (mon avis : le passif de Surgisphère me laisse penser que la 3e option est la plus probable).
    ✔︎ L’étude a été rétractée en 2 semaines, d’un point de vue scientifique elle n’existe littéralement plus depuis plus d’un an et demi, et n’aura existé que 14 jours.
    ✔︎ Le Lancet a modifié son système de revue par les pairs, clairement défaillant pour le coup.
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    2️⃣ M. Raoult concluait de façon extrêmement confiante à des résultats « tellement significatifs et évidents » démontrant l’efficacité indubitable de l’hydroxychloroquine, et n’hésitait pas à recommander son utilisation chez tous les patients COVID-19. Il allait jusqu’à recommander des études pour discuter l’utilisation en préventif chez des patients sains.
    ✖︎ Malgré ces conclusions très affirmatives, les deux études de M. Raoult [3,4] sont au mieux ininterprétables [5], au pire mensongères [6], voire illégales [7,8]. C’est un fait consensuel dans le milieu médical et de la recherche.
    ✖︎ Il a admis après 10 mois et 3500 citations que la première ne montrait pas d’efficacité clinique (au contraire).
    ✖︎ Mais il ne l’a pas rétractée.
    ✖︎ Et il continue d’affirmer que l’hydroxychloroquine est efficace contre la COVID-19 (ce qui est faux).
    ✖︎ En novembre dernier, Mediapart révélait que plusieurs membres de l’IHU accusaient Mr Raoult d’avoir délibérément falsifié les résultats afin de faire croire à une efficacité de l’hydroxychloroquine (en modifiant le seuil de positivité des PCR). Ces accusations graves semblent suffisamment sérieuses pour avoir motivé une enquête de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (toujours en cours à ma connaissance).
    ✖︎ La seconde étude n’a pas été rétractée.
    ✖︎ Nous en sommes à bientôt 2 ans depuis la publication.
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    🧠 Conclusion : dans le domaine de la recherche scientifique, il y aura des gens qui se trompent ou se font avoir, et il y aura des menteurs, c’est attendu (il s’agit d’êtres humains).
    ✔︎ Les premiers reconnaîtront leurs erreurs, et en tiendront compte.
    
✖︎ Les seconds continueront de mentir, et sortiront peut-être même trois livres vendus en supermarché entre temps, qui sait. Notons que M. Raoult n’en est pas à son premier rodéo pour ce qui est de la fraude scientifique [9,10] (si vous le pensiez intègre et « réputé mondialement », accrochez-vous à votre chaise).
    ⛔️ Au demeurant, force est de constater que :
    ⚠️ Le problème de l’étude de M. Mehra a été certes lamentablement loupé par le Lancet, mais il a été repéré en quelques jours par la communauté scientifique, les auteurs et le journal en ont immédiatement tenu compte, et l’étude a été rétractée dans le doute en 2 semaines.
    ➜ Imperfect but good science.
    ⚠️ Les MULTIPLES problèmes autrement plus graves des deux études de M. Raoult ont été lamentablement « loupés » par ses confrères ses amis ses employés ses lieutenants les relecteurs des journaux qui les ont publiées, ils ont été là encore pointés par la communauté en quelques jours, mais M. Raoult a balayé les critiques d’un revers de main en traitant les contradicteurs, globalement, de crétins ignares et corrompus, et il n’a jamais rétracté ses études.
    ➜ Dishonest, bad bad BAD science.
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    🧠 Rappel des faits concernant le Lancet :
    🩺 Cette étude observationnelle massive ne confirmait pas de bénéfice sur l’évolution et/ou la mortalité dans le traitement hospitalier précoce de la CoVid-19 avec des protocoles associant chloroquine ou hydroxychloroquine, seules ou associées à l’azithromycine (principalement).
    🩺 Elle trouvait par ailleurs une association entre ces traitements et une surmortalité d’une part, et des complications cardiaques graves d’autre part, sans inférer de lien de causalité du fait de sa nature observationnelle (possibilité d’un facteur confondant caché non exclue, bien que présenté comme statistiquement peu probable).
    🩺 Elle précisait ne pas démontrer l’inefficacité ou la dangerosité de ces traitements, du fait de sa nature observationnelle, mais appelait à vérifier ces résultats par des études randomisées en double aveugle, avant de prétendre prescrire ces traitements à des patients en dehors d’essais cliniques.
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    1️⃣ Il n’aura fallu que quelques jours pour que la communauté scientifique mondiale s’étonne principalement :
    ● De plusieurs erreurs d’attribution de données, sans conséquences sur les résultats mais très intrigantes.
    ● Du fait que certains hôpitaux cités déclaraient ne pas avoir fourni de données, ce qui était très suspect.
    ● Devant ces anomalies, de l’absence de données brutes (ce qui n’est pas souhaitable, bien que courant) dans la publication, et de l’étonnante rapidité de traitement de ces données massives par le fournisseur des données, une entreprise privée nommée Surgisphère, jeune, petite et passablement inexpérimentée, appartenant à l’un des 4 auteurs.
    ● Ce qui a amené le Lancet a émettre une alerte sur cette étude (ce qui est normal).
    ⚠️ Les remarques sont extrêmement courantes dans le milieu de la publication scientifique, c’est le principe du système :
    ● Le journal publie généralement les questions les plus pertinentes qui lui sont directement adressées.
    ● Il offre ensuite un droit de réponse aux auteurs, souvent accompagné, si besoin, de modifications à l’article original.
    ● L’égo du chercheur peut-être un peu (beaucoup) malmené, mais la science et la connaissance en sortent gagnantes, et... “C’est l’jeu ma pauv’ Lucette” 👍
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    2️⃣ Face ces remarques justifiées, 3 des 4 auteurs ont réagi rapidement et de façon semble-t-il adaptée :
    ● En corrigeant les erreurs pointées dans un premier temps.
    ● En organisant ensuite un audit indépendant de leur fournisseur de données (le 4e auteur...).
    ● L’auditeur a donc contacté Surgisphère pour obtenir le détail des données brutes, données que... Surgisphère lui aurait formellement refusées, pour d’obscurs motifs de confidentialité.
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    3️⃣ Devant l’impossibilité de fournir ces données brutes, et surtout d’en assurer l’authenticité et l’exactitude, les auteurs ont pris la seule décision rationnelle et intellectuellement honnête :
    ● Ils ont présenté leurs excuses pour l’insuffisance de leurs vérifications avant la publication : ils sont en faute, c’est en effet lamentable.
    ● Ils ont demandé la rétractation de leur article (nul doute que le Lancet aurait pris cette décision, si ils ne l’avaient pas fait d’eux-mêmes).
    ● L’ensemble de ce processus aura pris en tout et pour tout moins de deux semaines, entre la publication et le retrait.
    ● L’avenir nous dira que Surgisphère (qui a disparu depuis) était une société hautement suspecte…
    ● Le Lancet, coupable de ne pas avoir vu ce que la communauté scientifique a vu en quelques jours, a depuis annoncé avoir modifié son process de revue par les pairs…
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    🧠 Questions :
    1️⃣ Qu’est-ce que cette rétractation nous apprend au sujet de la chloroquine, de l’hydroxychloroquine, et de leur association avec l’azithromycine ?
    🩺 Absolument rien.
    ● C’est le principe d’une rétractation : peu importe la raison (fraude, erreur, ou comme ici pour le moment impossibilité de vérifier de façon certaine la source des données brutes), les données et/ou conclusions rétractées ne doivent pas être prises en compte, c’est tout.
    ● A moins que les données brutes ne soient un jour fournies, et qu’elles ne s’avèrent exactes (ce qui est tout à fait possible), ”tout se passe comme si” cette étude n’avait jamais existé (et ce, même si elles s’avèrent un jour fausses, voire frauduleuses).
    ● De fait, plus personne dans le monde de la recherche ou de la médecine ne cite cette étude depuis qu’elle a été rétractée, ses résultats et conclusions ont tout simplement cessé d’exister.
    ● Les seules personnes qui en parlent encore sont celles qui ignorent comment la recherche scientifique fonctionne, ou qui trouvent un intérêt à prétendre qu’ils l’ignorent.
    2️⃣ Qu’est-ce que cette rétractation nous apprend au sujet des études scientifiques ?
    🩺 Beaucoup de choses, entre autres :
    ❶ Que les erreurs sont courantes, attendues, et normales dans le monde de la recherche scientifique et médicale. Imaginer que tous les chercheurs “trouvent” du premier coup est absurde. Tous les plus grands scientifiques de l’histoire se sont lamentablement “vautrés”, à un stade ou à un autre de leur carrière, et les 3 co-auteurs de cette étude se sont “vautrés” dans les grandes largeurs en analysant des données dont ils n’avaient pas vérifié la provenance...
    ❷ Que les fraudes sont également possibles, et qu’ici, cette hypothèse n’est pas exclue (le 4e auteur notamment, fournisseur des données, semble suspect…)
    ❸ Que quand un scientifique ne peut pas démontrer son propos avec des données factuelles, vérifiables et reproductibles, aussi réputé soit-il, peu importe le prestige du journal qui le publie, il DOIT se rétracter, et son propos n’existe plus et n’est plus pris en compte (et surtout n’est plus cité par d’autres études… Suivez mon regard), quel qu’il soit.
    ❹ Que quand un scientifique se trompe, et qu’on le lui démontre, il DOIT accepter son erreur, et changer de discours, afin que ce discours soit en accord avec la réalité des faits objectivables.
    ❺ Que si il ne le fait pas, non seulement son propos n’existe pas, mais son honnêteté peut légitimement être mise en doute (l’erreur potentielle devient mensonge factuel).
    ❻ Que quand une faille méthodologique majeure existe dans une étude, peu importe la réputation ou la popularité de l’auteur (ou du journal), la conclusion n’a que peu, ou plus du tout de valeur : elle n’existe pas, pas plus que les données sur lesquelles elle prétendait ou pensait se baser.
    ➐ Que la méthode scientifique est auto-correctrice, et que si l’on respecte cette méthode (lecture par les pairs, prise en compte des critiques, méthodologie solide, publication de la méthodologie et des données brutes, tentative de reproduction des résultats, remise en question, auto-critique, retrait éventuel), les erreurs sont généralement rapidement corrigées.
    ➑ Que le propos de ceux qui se prétendent scientifiques, mais s’asseoient avec panache sur la méthode scientifique, n’a pas plus de valeur qu’un horoscope 🤗
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    🧠 A la lumière de ces enseignements, je vous soumets les critiques les plus courantes concernant les deux premières « études » publiées par M. Raoult en 2020 :
    🩺 Etudes qui selon lui démontraient sans aucune ambiguité l’efficacité de l’Hydroxychloroquine (et de l’Azithromycine) contre la COVID 19.
    🩺 Etudes qui justifiaient selon lui la prescription à tous les cas positifs (!)
    🩺 Ainsi que des études pour discuter d’une prescription préventive (!)
    ⚠️ Après environ 500 jours, soit près de 2 ans, aucune de ces études n’a été rétractée, et la première a été citée plusieurs milliers de fois par d’autres auteurs, en plus d’avoir directement influé sur la politique sanitaire désastreuse du Brésil, de l’Inde, de plusieurs états américains, etc. (Avec le succès retentissant que l’on sait).
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    1️⃣ Etude 1 :
    ⚠️ Des conflits d’intérêts grossiers
    ○ L’un des auteurs est rédacteur en chef de la revue
    ○ C’est aussi un employé de l’IHU
    ➜ Qui travaille donc pour M. Raoult
    ⚠️ Ce qui explique la rapidité de la publication
    ○ Article soumis à publication 4 jours après la fin de l’étude
    ○ Et accepté en 24h (!!!) après « revue par les pairs »
    ➜ Il n’y a pas eu de revue par les pairs
    ⚠️ Effectif (beaucoup) trop faible
    ○ 20 patients traités…
    ○ 16 patients non traités…
    ⚠️ Violations du protocole multiples
    ○ 2 enfants inclus (ni prévu, ni autorisé)
    ○ Ajout azithromycine (ni prévu, ni autorisé)
    ⚠️ Des patients qui apparaissent
    ○ L’HCQ n’était autorisée que chez les patients graves hospitalisés
    ➜ Hospitalisation de patients asymptomatiques
    ➜ Hospitalisation de patients sans test PCR
    ⚠️ Des patients qui disparaissent
    ○ 26 patients traités, 20 comptés
    ○ 6 auraient été « perdus »
    ○ 1 s’est retiré sans raisons données
    ○ 1 n’a pas toléré les effets secondaires
    ○ 4 ont vu leur état s’aggraver
    ➜ Dont 3 ont fini en réanimation
    ➜ Et 1 est décédé
    ⚠️ Pas de groupe témoin valide
    ○ Groupe traité : 51.2 ans
    ○ Groupe « témoin » : 37.3 ans
    ○ Patients non appariés (logique…)
    ➜ Il se s’agit donc pas d’un témoin
    ⚠️ Variable mesurée : ADN via RT-PCR
    ○ Avec deux méthodes différentes
    ○ Qui ne sont pas détaillées
    ⚠️ Des données ininterprétables
    ○ Beaucoup de faux positifs
    ○ Certains négatifs redeviennent positifs
    ➜ Pas de conclusion possible
    ⚠️ Des données manquantes
    ○ Les auteurs ont extrapolé les données
    ○ A partir de données déjà non fiables (cf supra)
    ⚠️ Des données falsifiées ?
    ○ Selon plusieurs membres de l’IHU
    ➜ Enquête de l’APHM en cours
    ⚠️ En incluant tous les patients
    ○ Aucun effet visible
    ○ Sur TOUS les critères (cliniques ou biologiques)
    ⚠️ Taux de mortalité très faible
    ○ 99% des gens guériront sans traitement
    ○ Il faut ÉNORMÉMENT de patients pour voir un effet
    ➜ Impossible de conclure sur aussi peu de patients
    ⛔️ Revue par les pairs indépendantes plusieurs moins plus tard
    💬 « Cette étude souffre de lacunes méthodologiques majeures qui la rendent presque sinon complètement non informative (…) Le ton du rapport, présenté comme une preuve d’un effet de l’hydroxychloroquine et même en recommandant son utilisation, est non seulement non fondé, mais, étant donné la demande désespérée d’un traitement pour Covid-19, couplée avec le côté potentiellement de graves effets de l’hydroxychloroquine, totalement irresponsable »
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    2️⃣ Etude 2 :
    ⚠️ Des conflits d’intérêts grossiers
    ○ L’auteur est rédacteur en chef adjoint de la revue
    ○ C’est aussi un employé de l’IHU
    ➜ Qui travaille donc pour M. Raoult
    ⚠️ Pas de groupe contrôle
    ○ Pas d’évaluation des facteurs confondants (!)
    ○ Notamment le tableau initial (gravité)
    ○ Les comorbidités
    ○ Ou même l’âge
    ➜ Cf infra
    ⚠️ Effectif bien trop faible pour voir un effet sur
    ○ Une maladie qui guérit seule dans 85% des cas
    ○ Une maladie qui guérit dans 99.5% des cas
    ➜ Cf étude 1, il faut BEAUCOUP de monde
    ⚠️ Mensonge sur la nature observationnelle
    ○ Il s’agit d’une étude interventionelle
    ○ Puisque la prescription est hors AMM…
    ○ Chez des patients non graves…
    ➜ Esquivant ainsi l’agrément de l’Agence du Médicament
    ➜ Et l’agrément du Comité de Protection des Personnes
    ➜ Qui n’ont pas été demandés, ou obtenus
    ⚠️ Des malades pas bien malades…
    ○ Âge médian : 52 ans
    ➜ Contre 72 ans pour les patients hospitalisés
    ➜ Sachant que 71% des décès ont plus de 75 ans
    ○ 92% avaient un score de gravité faible
    ○ 85% n’avaient pas de fièvre
    ○ 43% n’avaient pas de comorbidités
    ➜ Contre 22% pour les cas graves
    ○ La moitié n’avait pas d’atteinte pulmonaire
    ○ 85% n’ont pas eu besoin d’oxygène
    ○ 5% étaient carrément asymptomatiques
    ⚠️ Un protocole violé, comme pour la 1e étude
    ○ Les cas graves ont eu de la CEFTRIAXONE
    ○ Les critères de sortie ont changé en cours d’étude
    ⚠️ Malgré tout ceci
    ○ Aucun effet démontré sur la mortalité
    _________________________________
    📚 Sources :
    ▪️Les études dont nous parlons ici, et la rétractation
    [1] https://www.thelancet.com/.../PIIS0140-6736(20.../fulltext
    [2] https://www.thelancet.com/.../PIIS0140-6736(20.../fulltext
    [3] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7102549
    [4] https://www.mediterranee-infection.com/.../COVID-IHU-2-1.pdf
    ▪️La revue par les pairs de la première étude de M. Raoult
    [5] https://www.sciencedirect.com/.../pii/S0924857920302338...# !
    ▪️ Les accusations de fraude
    [6] https://www.lepoint.fr/.../hydroxychloroquine-didier...
    ▪️ L’investigation (encore) de l’ANSM sur la légalité des études de l’IHU
    [7] https://www.egora.fr/.../67530-essais-cliniques-du-pr...
    ▪️L’avis des Comités de Protection de la Personne à l’INSERM
    [8] https://cerpop.inserm.fr/.../couderc-bettina-19-novembre... (Page 36)
    ▪️Plus de lecture sur la « science » selon M. Raoult
    [9] https://www.les-crises.fr/didier-raoult.../comment-page-3 (soft)
    [10] https://rechercheindependante.blogspot.com/.../la-fraude... (à charge, mais accrochez vous à votre chaise)

    #Hervérifie #science #relecture #méthode_scientifique #rétractation #erreur #Didier_Raoult #Lancet

    • Le « fossé » avec la Belgique est probablement à relativiser car il y a de très grosses disparités démographiques, sociales et de couverture santé.

      A ceci j’ajouterai cette observation empirique de dernière minute bruxelloise : des gamins autour de petit poilu en sont à leur deuxième contamination en deux mois (delta puis omicron ?) sachant qu’ils sortent de trois à quatre semaines de congés (une semaine ajoutée en décembre parce que c’était déjà n’importe quoi).
      > OK, forme plus « bénine » mais pas pour tous + quid des covid longs chez les kids ? quid des conséquences de ces infections à répétition ?

      Plus de garderies par manque de personnel (hautement malade), réduction des trains pour la même raison + fréquentation en baisse... ça sent le pâté hospitalier en prévision.

  • 1sur5 - Présentation (Campagne contre la pédocriminalité)
    https://www.1sur5.org

    Pas tout regardé encore, mais pour que ce soit référencé ici et discuté. Ça parle dans le lot d’Outreau, du syndrome d’aliénation parentale, Paul Bensussan, la psychanalyse freudienne…

    Cher(e)s ami(e)s, depuis le 3 décembre 2020, où nous avons publié 1 sur 5, manifeste contre la pédocriminalité, vous avez été presque 33 000 à nous soutenir. C’est un premier pas... Nos 25 mesures pour éradiquer la pédocriminalité en France, nous voulons qu’elles se retrouvent demain dans une vraie loi. Que la société ouvre les yeux. Qu’on ne puisse plus nous raconter que « ça » n’existe pas. Notre combat, c’est de démontrer la réalité de ce véritable fléau social qui gangrène notre société : incestes et omerta en famille bien sûr, mais aussi réseaux pédocriminels, soit-disant « prédateurs isolés » et affaires toujours prestement étouffées... Ce « secret de Polichinelle » qui dure depuis des générations, la récente affaire Duhamel et #metooinceste commencent à en montrer les ravages… Le mur du silence se fendille… Mais ça n’empêche pas le Sénat d’adopter une proposition de loi établissant l’âge du consentement à 13 ans, alors que 15 ans est vraiment un minimum.

    Bref y’a encore du boulot… Alors, parce que les images parlent à plus de monde que le texte, nous avons décidé de faire « 1 sur 5, le film ». Pour que plus personne ne puisse dire qu’il « n’était pas au courant ». Mais comme nous savons que ce film, aucun producteur, aucun média, aucune chaîne de télévision, aucune plateforme n’osera le produire, et encore moins le diffuser, nous avons décidés de proposer à toutes celles et tous ceux qui pensent que ce combat est primordial de le financer sur la plateforme de crowfunding Ulule. Merci d’être parmi les premiers à faire un don - même très minime - pour donner tort à ceux qui rêvent que ce film n’existe jamais.

    Faisons changer la peur de camp. Maintenant.

    Le film d’1h30 :
    https://www.youtube.com/watch?v=m2BcLFbu5IA

    Les mesures proposées :
    https://www.1sur5.org/mesures

    1
    Nous proposons qu’on ajoute au Code pénal une définition du viol sur mineur.

    2
    Nous proposons de faire coïncider l’âge du consentement et la majorité sexuelle : 15 ans.

    En deçà de cet âge, tout acte sexuel entre un adulte et un ou une mineure sera considéré comme un viol.

    L’âge du consentement sera porté à 18 ans, en cas d’inceste et de handicap.

    3
    Nous proposons la reconnaissance officielle de l’amnésie traumatique, et l’inscription de son étude dans les facultés de médecine et la formation des enquêteurs et des magistrats.

    4
    Nous proposons le renforcement du « devoir de signalement ».

    Nous préconisons le lancement d’une campagne nationale pour son rappel.

    Nous demandons des sanctions contre les témoins de violences faites aux mineurs qui ne les signalent pas.

    5
    Nous proposons la création d’un fichier national de toutes les familles suivies par l’aide sociale à l’enfance et consultable, sous le contrôle de la CNIL, par les services sociaux, et les services de police et de gendarmerie.

    6
    Nous proposons que les familles d’accueil soient visitées tous les ans (et non pas tous les 26 ans, comme actuellement !) pour qu’un suivi réel de leurs capacités à accueillir des enfants dans de bonnes conditions soit effectué.
    Nous proposons que les visites faites par les services sociaux auprès des familles suivies le soient à l’improviste et non sur rendez-vous, afin d’éviter les « mises en scène »... De la même façon, nous proposons que la présence effective de l’enfant soit désormais obligatoire lors des visites.

    7
    Nous proposons de rendre obligatoire la consultation du fichier FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes) par toutes les institutions publiques ou privées, avant toute embauche. Elles deviendront responsables pénalement en cas de non-consultation de ce fichier.

    8
    Nous proposons d’étendre à tout délinquant sexuel l’inscription au fichier FIJAIS quelle que soit sa condamnation (consultation d’images pédoporno, sursis, prison ferme...) et pas seulement, comme actuellement, aux personnes condamnées à plus de 5 ans.

    Nous demandons qu’aucun mineur délinquant sexuel (ça existe !) ne soit mis en contact dans les foyers d’accueil avec d’autres enfants.
    
    9
    Nous proposons de généraliser la prise en charge de l’aide médicopsychologique(EMDR... etc.) indispensable aux victimes.

    10
    À l’instar de la Sécurité routière, devenue cause nationale en 1972, nous proposons la création d’une Commission nationale de sécurité sexuelle des mineurs.

    11
    La France doit impérativement œuvrer à l’harmonisation européenne et mondiale des lois pour lutter contre la cyberpédocriminalité. Internet est global  : les mêmes lois doivent s’y appliquer à tous.

    12
    Nous proposons que tous les fournisseurs d’accès qui refusent de collaborer aux enquêtes liées à la pédocriminalité soient sanctionnés par de lourdes amendes.

    13
    Nous proposons le lancement d’une vaste campagne d’information nationale à destination des mineurs sur les dangers de l’internet, non seulement à la télévision mais surtout sur les réseaux sociaux.

    14
    Nous proposons la création d’une cellule de type Pharos, mais uniquement dédiée à la pédocriminalité, dotée de moyens technologiques et humains suffisants. Nous proposons que toute personne qui détient, consomme, distribue du matériel / des images de violences sexuelles sur mineurs soit désormais fichée.

    Nous proposons que la durée de conservation de l’ensemble des données, preuves et éléments informatiques liés à la pédocriminalité soient portée à 30 ans.

    Nous proposons que les enquêteurs bénéficient, dans leur formation continue, des outils d’enquêtes informatiques les plus perfectionnés, à l’égal de ceux employés dans les pays anglo-saxons. Nous préconisons une collaboration des services de police avec ces groupes, dans un cadre défini.

    Enfin, il apparaît qu’un réel dialogue doit s’ouvrir entre forces de l’ordre et associations pour que toutes ces affaires soient portées en justice, afin que même la voix des victimes « non identifiées » soit portée.

    15
    Nous proposons l’imprescriptibilité des crimes sexuels.

    Refusons que les turpitudes sexuelles des puissants soient gérées comme des moyens de pressions extra-judiciaires.

    16
    Nous proposons l’inversion de la charge de la preuve, dans le cas des jugements de viol sur mineur : face à la justice, ce doit être au prédateur présumé d’apporter la preuve de son innocence.

    17
    Nous proposons le réexamen systématique de l’ensemble des dossiers touchant à la pédocriminalité traités par des professionnels (magistrats, policiers, travailleurs sociaux...) condamnés pour des crimes et des délits sexuels.

    18
    Nous proposons un alourdissement conséquent des peines pour ceux qui couvrent ou ferment les yeux sur les agissements pédocriminels « au nom du système ».

    19
    Nous proposons la création de structures d’accueil dédiées aux pédosexuels abstinents, et le financement de recherches médicales pour aboutir à un véritable suivi des pédocriminels.

    20
    Nous proposons une formation spécifique généralisée et continue des policiers, des travailleurs sociaux et des magistrats sur le thème de la pédocriminalité.

    21
    Aujourd’hui, nous proposons de repenser l’éducation sexuelle à l’école. Laisser aux sites pornos la charge d’expliquer le sexe aux enfants, est irresponsable. On en est pourtant là. Et sans attendre, nous vous proposons de télécharger le manuel de protection à destination des enfants, fruit de trois ans de travail d’experts et de psys réunis par IED (Innocencne en Danger).

    22
    Nous demandons que l’étude des violences sexuelles soient intégrées dans le cursus de formation des médecins, des magistrats, des policiers...

    23
    Nous demandons la réhabilitation de la centaine de médecins sanctionnés par le Conseil de l’Ordre, à la suite de signalements d’enfants victimes de violences sexuelles. Nous demandons une enquête nationale de l’IGASS sur le non-fonctionnement des structures médicales dans ce domaine et (29) le lancement d’une campagne nationale pour rappeler que la loi impose un devoir de signalement. 

    24
    Nous proposons le financement d’études multidisciplinaires sur le phénomène pédocriminel et son coût social.

    25
    Nous proposons donc la création, en France, d’une Commission nationale, pluridisciplinaire et permanente, indépendante des pouvoirs constitués.
    Elle sera animée par des spécialistes issus du monde associatif, judiciaire, médical, policier, des professionnels de l’enfance en danger.

    #pédophilie #pédocriminalité #campagne #Karl_Zéro #Homayra_Sellier #Serge_Garde #Innocence_en_Danger #Outreau #enfant #syndrome_d'aliénation_parentale #SAP #Paul_Bensussan #Freud

    • Une des intervenantes propage la fake news, ou tout du moins laisse planer le doute, sur le fait de montrer des pénétrations aux enfants de maternelles « en Europe » (elle dit plus précisément qu’après la décision de l’OMS « il y a eu en Europe » sans détailler). Alors que 1) c’était un test dans un canton de Suisse (pas dans un pays entier, encore moins en plusieurs endroits d’Europe), et 2) les sexes en peluche étaient prévus pour les plus de 10 ans, pas du tout en maternelle. Comme le rappel ce debunk avec sources :
      https://www.debunkersdehoax.org/la-manip-pour-tous-theorie-du-genre-et-co-comment-ee-manipule-l-opi

    • Beaucoup de propositions me paraissent importantes, mais celle ci fait assez peur pour le principe même de la justice telle qu’on la conçoit en France :

      Nous proposons l’inversion de la charge de la preuve, dans le cas des jugements de viol sur mineur : face à la justice, ce doit être au prédateur présumé d’apporter la preuve de son innocence.

    • Et ceci, c’est vrai?

      23
      Nous demandons la réhabilitation de la centaine de médecins sanctionnés par le Conseil de l’Ordre, à la suite de signalements d’enfants victimes de violences sexuelles.

    • Je l’ai vu hier ce film mais le point de vue de KZero se focalise sur des réseaux pédocriminels et manque cruellement d’une lecture féministe et d’une prise en compte sérieuse de l’inceste.

      J’ai tiqué aussi lorsqu’il dit que l’église est exemplaire dans sa gestion des pédocriminels en comparaison de l’éducation nationale qui cacherait ses violeurs, c’est exactement l’inverse de ce que dit le rapport Sauvé. Il se trouve que la sœur de KZero est proche de la manif pour tous, civitas et l’incestueuse homophobe Christine Boutin.

      Pour les propositions il y en a beaucoup qui demandent des moyens et financements importants qui ne serons pas donnés. L’histoire de l’inversion de la charge ne passera pas et n’est pas souhaitable de toute façon, la police ne sera pas formée, les juges continueront à croire dans le SAP et criminalisé les mères qui protègent leurs enfants parce que c’est chez les réactionnaires qu’ils sont recrutés, les plaintes pour viols seront de moins en moins poursuivit au fur et à mesure que les dépôts de plainte augmenterons.

    • À vrai dire connaissant le bougre, je m’attendais à encore plus de focalisation que ça sur « les réseaux », « les puissants », etc @mad_meg. Ça occupe la deuxième moitié, voir qu’un tiers, mais dans la première c’est plutôt SAP, mauvaise prise en charge, freudisme, etc.

      Mais clairement pas de lecture féministe politique bien sûr, avec la mise en cause du patriarcat et de la domination masculine.

    • Et ceci, c’est vrai ?

      23
      Nous demandons la réhabilitation de la centaine de médecins sanctionnés par le Conseil de l’Ordre, à la suite de signalements d’enfants victimes de violences sexuelles.

      Je ne sais pas si il y en a une centaine mais il y a le cas de la docteurs Catherine Bonnet qui a été condamné à 9 ans d’interdiction d’exercice de la médecine pour avoir signalé des cas de violences sexuelles sur mineurs.
      voire ici autour de 7-8mins
      https://www.youtube.com/watch?v=Rw0sRBrfqLo


      Le SAP c’est justement le principe de condamné la mère lorsqu’elle protège son enfant des violences sexuelles du père et de la punir.

      –---

      PAROLES Catherine Bonnet La pédopsychiatre qui refuse de se taire
      https://www.humanite.fr/paroles-catherine-bonnet-la-pedopsychiatre-qui-refuse-de-se-taire-224368
      Mercredi 22 Mars 2000

      Après avoir signalé des cas d’agressions sexuelles présumées, ce médecin spécialiste de l’enfance maltraitée a vu sa carrière professionnelle brisée. Parcours d’une femme qui ne baisse pas les bras.

      Catherine Bonnet est une grande femme au regard gris bleu, aujourd’hui âgée de cinquante-cinq ans. Pendant près de quinze ans, elle a eu la cote. Invitée partout pour des conférences sur ses recherches, cette professionnelle de l’enfance maltraitée a même participé à des missions humanitaires en Croatie et au Rwanda afin de former des professionnels à l’accompagnement des femmes et des enfants victimes de violences. En 1995, elle a d’ailleurs rédigé un rapport pour l’ONU dénonçant « le viol comme arme de guerre ». Puis soudain, en décembre 1998, la vie de Catherine Bonnet a basculé. Certains ont dit qu’elle avait dérapé, voire disjoncté, l’accusant même de faire partie d’une secte. Elle a été accusée de « faux en écriture » par des familles s’estimant au-dessus de tout soupçon. Le conseil de l’ordre des médecins l’a d’abord condamnée. Puis réhabilitée. Mais le mal était fait. En un an, Catherine Bonnet a tout perdu. Mais cette femme aime trop la vie pour baisser les bras. « Je suis sur la paille, mais qu’importe » dit-elle, bien décidée à poursuivre ses recherches sur l’enfance maltraitée. D’où son dernier livre, l’Enfance cassée* où elle interroge haut et fort : « La vérité sur l’inceste et la pédophilie est-elle insoutenable au point qu’il soit préférable de la nier ? »

      Je vis depuis un an une catastrophe humaine. Pédopsychiatre, je suis spécialisée depuis quinze ans dans l’enfance maltraitée. Hier, j’étais reconnue pour mon expérience professionnelle. Aujourd’hui, même si l’ordre des médecins m’a réhabilitée, j’ai perdu 90 % de mon entourage. Ne restent autour de moi que des gens très courageux. J’ai dû fermer mon cabinet médical et je recherche un emploi. En attendant, j’exerce mon métier en faisant des remplacements.

      Ma vie a basculé l’an dernier. Le conseil régional de l’ordre des médecins d’Île-de-France, a été saisi suite aux plaintes de trois pères et d’une mère contre moi. En effet, j’avais fait des signalements et des certificats médicaux pour alerter la justice de suspicion d’agressions sexuelles sur leurs jeunes enfants. Les parents en question m’ont accusé de « certificats de complaisance ». Pendant six heures d’affilée j’ai expliqué au conseil de l’ordre, cas par cas, comment j’avais fait mes diagnostics. Pendant six heures, j’ai expliqué ma façon de travailler : j’observe d’abord la manière dont les enfants jouent, dessinent, entrent en relation, expliquent leur vie... Puis, une fois la confiance établie, j’écoute leur souffrance. Le problème de la psychiatrie c’est qu’on ne peut constater que des

    • Dr Eugénie Izard - Condamnée à trois mois d’interdiction d’exercer par la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins après avoir signalé des maltraitances sur une fillette, la pédopsychiatre de Toulouse dénonce “l’acharnement” de l’institution à son encontre.
      https://www.egora.fr/actus-pro/deontologie/65727-je-paie-le-prix-de-mon-engagement-sanctionnee-par-l-ordre-apres-avoir?no

      –----
      https://www.youtube.com/watch?v=AkS7NJkKe7Q

    • Je dirais aussi en proposition 26 qu’il faut dégagé des tribunaux le Dr Paul Bensoussan qui est toujours expert auprès de la cours de cassassion et donc qui fait libéré des violeurs depuis plus de 20 ans en toute tranquillité avec son concept misogyne et pédocriminel du SAP. Mais au lieu de cela, ce psychiatre masculiniste pro-viol est toujours cité comme exemplaire - je viens de tombé sur lui dans une proposition de loi du 13 octobre 2021 - http://www.senat.fr/amendements/2021-2022/47/jeu_classe.html
      voire aussi comment cet « expert » a diagnostiqué l’hystérie d’une victime de viol mineur : https://osezlefeminisme.fr/justicepourjulie-lexpert-psychiatre

    • https://www.arretsurimages.net/articles/articles/complots-et-pedocriminalite-karl-zero-en-roue-libre

      « L’Envers des affaires », c’est le nom du nouveau magazine de Karl Zéro. Dans deux affaires emblématiques, celles du meurtrier Nordhal Lelandais et du tueur en série Michel Fourniret, Zéro met en cause de mystérieux réseaux. Sans jamais apporter de preuves, pas plus dans son magazine que dans son documentaire, publié sur YouTube.

      des commentaires que je ne saurais mieux le dire sur le cui :

      HAN LA LA mais les fantasmes de K. Zéro sur les « réso pedo » de l’élite là, faut arrêter de fantasmer
      y a pas besoin délite et de réso pour avoir de la pédocriminalité à peu près partout et d’abord dans les familles

      Vreument, ce secouage d’épouvantails pour faire écran de fumée

      Même s’il existe des victimes d’une élite ou de réseaux, c’est justement parce que toutes les classes sont concernées. Surtout, ça n’aide aucune victime, ce discours.

      ça détourne même l’attention d’enfants qui en auraient besoin
      ça fait perdre du temps a chercher ce qui n’existe pas et et fait complètement passer a coté de ce qui est nous notre nez.
      quelle perte de temps et d’énergie

      non mais c’est tout le temps, ça me soule
      faut perdre du temps a debunker des conneries
      a réexpliquer pour la 100ème fois que c’est pas là que faut chercher

      Mains jointes Mains jointes Mains jointes merci Mains jointes Mains jointes Mains jointes c’est en train de détruire tout le travail réalisé sur la question depuis des décennies. Et quand je pense que des membres de la CIIVISE y ont participé !

      Évidemment y a plein d’assos qui nous le vende comme le grand pourfendeur de la pedocrim
      J’avais lu son espèce de manifeste en 57 points deglingués pour lutter contre la pedocrim.
      C’est honteux !
      Il vend des illusions

      Et franchement vouloir absolument pointer des réseaux d’élite c’est surtout ne pas vouloir parler de la banalité du quotidien des enfants victimes.

      Plus on fabrique un personnage fictif du grand méchant violeur d’enfant, moins on voit l’oncle/le frère/le père qui viole le sien

      via https://twitter.com/CarabinAcitron/status/1457322761567842304

      comme dirait l’autre, kno your enemi.

    • Un réseau pedocriminel c’est aussi des agresseurs qui se partagent des images de leurs victimes. Zero ne dénonce pas uniquement des réseaux d’élite mais on peu demander de la nuance tout en bourrinant sans regarder ce qui est vraiment dit. Elle dit beaucoup de mensonges comme des evidences cette carabine à citron,je trouve aussi que son travail est contreproductif quand elle defend les complices d’inceste et défonce les écoutantes.

  • Un juge américain ordonne à un hôpital d’administrer de l’ivermectine à un patient Covid | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/international/67791-un-juge-americain-ordonne-a-un-hopital-d-administrer-de-l-ivermectine

    Allant à l’encontre des mises en garde de la FDA, un juge de l’Ohio a ordonné à un hôpital de respecter l’ordonnance prescrite par le médecin personnel d’un patient admis en soins intensifs, prévoyant l’administration de cet antiparasitaire controversé. 

    Hospitalisé en soins intensifs dans un hôpital de l’Ohio, Jeffrey Smith devra recevoir chaque jour 30 mg d’ivermectine, durant trois semaines. Ainsi en a décidé le juge Grégory Howard, saisi par l’épouse de ce patient, qui était parvenu à se faire prescrire cet antiparasitaire controversé par son médecin. L’avocat qui a défendu ce dossier a d’ores et déjà gagné plusieurs recours comparables, à New York et Chicago, face à des hôpitaux réticents à délivrer de l’ivermectine aux malades du Covid. 

    L’OMS et les autorités sanitaires européennes et américaines déconseillent en effet l’utilisation de ce médicament plébiscité par une partie de la population, pour lesquels les essais cliniques menés sur l’homme ne sont pas jugés concluants malgré des résultats encourageants chez le hamster présentés par l’Institut Pasteur en juillet dernier. 

    Alors que les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) notent une hausse des délivrances d’ivermectine aux Etats-Unis (88.000 ordonnances par semaine en août contre 3.600 avant la pandémie), la Food And Drug Administration a mis en garde sur les risques de surdose du médicament et contre l’usage de sa forme vétérinaire : « Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, arrêtez », a-t-elle écrit sur Twitter.

    U.S. FDA sur Twitter : “You are not a horse. You are not a cow. Seriously, y’all. Stop it.”
    https://twitter.com/US_FDA/status/1429050070243192839

    Why You Should Not Use Ivermectin to Treat or Prevent COVID-19
    Using the Drug ivermectin to treat COVID-19 can be dangerous and even lethal. The FDA has not approved the drug for that purpose.
    fda.gov
    1:57 PM · 21 août 2021·Twitter Web App

    Why You Should Not Use Ivermectin to Treat or Prevent COVID-19 | FDA
    https://www.fda.gov/consumers/consumer-updates/why-you-should-not-use-ivermectin-treat-or-prevent-covid-19

  • 1264€ pour de l’hydroxychloroquine : l’enquête d’un généraliste sur le « système » de facturation de l’IHU du Pr Raoult | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux-cliniques/65717-1264eu-pour-de-l-hydroxychloroquine-l-enquete-d-un-generaliste?nopaging=

    Pour « bétonner tout ça », le généraliste « commence à faire ce qu’on appelle le contradictoire » et contacte l’IHU, l’AP-HM, l’ARS et la Cnam. Il entre alors dans « un jeu de bonneteau » où chaque interlocuteur se renvoie la balle, quand ils ne bottent pas tout simplement en touche. « L’ARS m’a dit qu’ils n’avaient pas les chiffres, alors que moi, je suis juste un généraliste à 25 euros et je les ai les chiffres… », lâche-t-il. L’ARS reconnaît néanmoins une « progression importante » des HDJ à l’AP-HM, à laquelle le service des maladies infectieuses a « largement contribué ». De son côté, la Cnam répond qu’à la suite du courrier du directeur de l’ANSM en mai 2020 « il avait été estimé qu’il n’y avait pas lieu à action ». Et Christian Lehmann de s’interroger sur ce que le « Dominique Martin 2021 » devenu médecin-conseil de la Cnam répondrait aujourd’hui au « Dominique Martin 2020 » qui a lancé l’alerte…Et l’AP-HM alors ? Libération et Egora auront droit à la même réponse policée. "Les patients se présentant à l’IHU pour un test PCR s’avérant positif ont été rappelés afin d’être pris en charge par le pôle maladie infectieuse de l’AP-HM, situé au sein de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection.

  • Traduction de ce boniment : "On espère que ça marche en faisant pas trop de dégâts comme le dit Pfizer, C’est pas très clair et il y a des trucs à vérifier mais on est impatients de commencer à faire des piqures à tout le monde avec ce truc merveilleux.

    Vaccins contre le Covid : la « prudence exprimée par certains médecins » alimente la « méfiance » du grand public, alerte l’Académie | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/sante-publique/62883-vaccins-contre-le-covid-la-prudence-exprimee-par-certains-medecins

    « Les performances des premiers vaccins disponibles utilisant la technologie nouvelle de l’ARN messager, produits par Pfizer-BioNTech et Moderna, suscitent de grands espoirs avec un rapport bénéfices/risques très favorable, quand bien même des études complémentaires restent nécessaires, notamment pour préciser la durée de la protection et l’impact sur la transmission », insiste de son côté l’Académie, qui attend avec impatience la délivrance de l’AMM par l’EMA qui, espère-t-elle, « permettra de lever toute réticence au sein du corps médical français et de motiver l’ensemble du personnel soignant pour contribuer au succès du programme national de vaccination »

  • L’Ordre soutient les médecins démissionnaires de l’hôpital | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/hopitaux-cliniques/54688-l-ordre-soutient-les-medecins-demissionnaires-de-l-hopital

    Dans un communiqué, l’Ordre des médecins réagit à la crise de l’hôpital et aux démissions administratives des chefs de service, « emblématiques d’une situation sans précédent ».

    « Devant le désarroi de nos confrères hospitaliers, l’Ordre des médecins rappelle l’urgence qu’il y a pour le Gouvernement à mettre en oeuvre des réponses pratiques pour l’hôpital public, symbole de l’excellence de notre système de santé et source de fierté pour l’ensemble de nos concitoyens », indique le communiqué. L’instance exige de la ministre de la Santé « des réponses rapides aux demandes des médecins et des professionnels de santé, en termes notamment de financement et de gouvernance ».

    Agnès Buzyn recevra vendredi 17 janvier une délégation de six médecins démissionnaires.

  • Quand la médecine change d’avis : 5 exemples de revirements spectaculaires | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/recherche/51042-quand-la-medecine-change-d-avis-5-exemples-de-revirements-spectaculaires

    (sous #paywall, trouvé ailleurs (FB))

    Le Dr Vinay Prasad et ses collègues se sont employés à compiler des revirements médicaux spectaculaires, qui voient des pratiques médicales bien instituées contredites par la recherche clinique. Supplémentation post-partum en vitamine A, antidépresseurs chez les patients Alzheimer, chimio intra-hépatique… Florilège de ces moments où la médecine a dû se dédire.

    Les revirements de jurisprudences ont leur pendant en clinique : le revirement médical ("medical reversal"). Théorisé par le Dr Vinay Prasad, le revirement médical désigne ce moment où des années, voire des décennies, de pratique se trouvent soudain invalidées à la faveur d’un essai clinique randomisé de qualité. Les sociétés savantes se voient alors contraintes de plancher à nouveau sur leurs recommandations, et les cliniciens d’expliquer à leurs patients, bon an mal an, que le traitement d’hier est devenu inutile ou même dangereux.

    Dans une étude publiée cet été dans la revue eLife, Vinay Prasad et ses collègues des universités d’Oregon, de Chicago et du Maryland, se sont employés à documenter de tels revirements médicaux. Un travail de titan, qui a consisté à passer au crible 3000 essais parus dans un trio de revues médicales prestigieuses (NEJM, Lancet, Jama) et nécessité 7000 heures de travail. Une façon, pour ce pourfendeur infatigable des mauvaises pratiques en recherche clinique, de défendre son point de vue : il ne faut jamais hésiter à renoncer à une pratique inefficiente. Primum non nocere. En voici un florilège.

    • Rupture prématurée des membranes avant terme : mieux vaut attendre
    Pendant longtemps, les gynécologues-obstétriciens ont recommandé de déclencher l’accouchement en cas de rupture prématurée des membranes (RPM) avant terme à un stade avancé de la grossesse (34 semaines d’aménorrhée ou plus). La crainte d’une infection intra-utérine, en particulier si le nouveau-né était prématuré, commandait de hâter la délivrance. Le manuel Merck le conseille encore aujourd’hui. Mais en 2016, l’essai australien PPROMT a montré que l’attitude interventionniste ne permettait de réduire ni le risque septique, ni la morbimortalité néonatale, tandis que les nouveau-nés issus du groupe sous simple surveillance avaient (logiquement) moins de problèmes respiratoires. Revirement médical : sauf complication, il est aujourd’hui recommandé d’adopter une attitude expectative jusqu’aux 37 semaines règlementaires.

    • Les antidépresseurs dans la maladie d’Alzheimer : à oublier ?
    Les malades d’Alzheimer souffrant de trouble dépressif majeur ont longtemps fait l’objet d’une prise en charge médicamenteuse proche de celle des autres patients, notamment à base d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS). Mais un essai contrôlé randomisé anglais (HTA-SADD), réalisé auprès de 228 patients Alzheimer, a renversé la tendance en 2011 : il a montré que ni la sertraline (ISRS) ni la mirtazapine (ISRSNA) n’étaient plus efficaces qu’un simple placebo pour réduire les symptômes dépressifs à court ou long terme (6 mois). Une autre étude a confirmé ce résultat pour la sertraline.

    Ces données invitent à mettre l’accent sur les interventions psychosociales dans la dépression associée à la maladie d’Alzheimer, et à ne pas se faire d’illusion sur l’efficacité d’une prise en charge médicamenteuse. Elles suggèrent également que les mécanismes de la dépression en jeu chez ces patients se démarquent de ceux à l’œuvre en population générale.

    • Chimiothérapie intra-hépatique : une bonne idée, mais pas de plus-value
    Dans la prise en charge des métastases hépatiques dans le cancer du côlon, l’administration d’une chimiothérapie par voie intra-artérielle hépatique (CIAH) était fréquemment employée. Le rationnel était très convaincant : la vascularisation des métastases étant principalement artérielle, cette voie d’administration devait permettre de maximiser l’exposition des cellules tumorales aux agents cytotoxiques, tout en limitant les effets systémiques de la chimiothérapie.
    Mais en 2003, un essai randomisé européen a montré que la voie intraveineuse classique et la voie intra-hépatique n’induisaient aucune différence en matière de survie sans progression ou de survie globale. Plus complexe et coûteuse, et nécessitant la pose d’un cathéter dans l’artère hépatique, la voie intra-hépatique n’a donc plus de raison d’être employée en routine. Revirement médical.

    • Insomnie du sujet âgé : une bonne thérapie vaut mieux qu’un bon somnifère
    L’insomnie du sujet âgé appelle-t-elle une prise en charge médicamenteuse ? En 2006, une étude norvégienne s’est penchée pour la première fois sur la question en comparant un hypnotique non benzodiazépinique (zopiclone) avec une intervention non médicamenteuse. Cette dernière, de type cognitivo-comportementale (TCC-I), repose sur plusieurs axes : ancrer des comportements mieux adaptés (contrôler les stimuli associés à l’insomnie, réduire le temps au lit, améliorer l’hygiène de sommeil…), corriger les croyances erronées sur le sommeil et apprendre des techniques de relaxation.
    De faible taille (46 sujets), l’essai norvégien a néanmoins permis de conclure que la TCC-I améliorait le sommeil à court et à long terme, quand le zopiclone échouait à faire mieux qu’un placébo. Au regard des effets secondaires associés au zopiclone (somnolence, confusion) et à tous les hypnotiques, ce résultat, de niveau de preuve certes modeste, invite à privilégier l’approche interventionnelle dans la prise en charge de l’insomnie du sujet âgé.

    • Supplémentation en vitamine A : inutile contre la mortalité infantile
    La carence en vitamine A est un problème de santé publique majeur dans les pays à faible revenu, où elle provoque des troubles ophtalmiques (xérophtalmie, cécité nocturne) et affaiblit le système immunitaire. Sur la base de ces éléments, la supplémentation des mères pendant la période postnatale a ainsi été largement employée dans les pays d’Asie du Sud-est et d’Afrique, pour son effet supposément protecteur sur la mortalité infantile.

    En 2015, trois grands essais contrôlés randomisés se sont attaqués à la question, au Ghana, en Tanzanie et Inde. Au Ghana, la supplémentation tendait à accroître la mortalité infantile et les cas de fontanelle bombée ; en Inde (Haryana), elle réduisait la mortalité mais augmentait aussi les cas de fontanelle bombée ; en Tanzanie, elle n’avait aucun effet démontrable. Ces résultats ont mis fin à la pratique de la supplémentation en vitamine A en post-partum. La supplémentation est en revanche toujours conseillée chez les enfants entre 6 mois et cinq ans.

    La liste est encore longue : le Dr Prasad et ses collègues ont identifié 228 revirements médicaux, qui viennent s’ajouter à une précédente étude de la même équipe pour aboutir à quelque 396 pratiques médicales désavouées par la recherche clinique. Tous les domaines de la médecine sont concernés, de la cardiologie à la chirurgie, en passant par la cancérologie et la neurologie. Dans l’ensemble, les auteurs estiment que 13 % de tous les essais cliniques publiés donnent lieu à un revirement médical – et environ un tiers de ceux publiés dans les revues les plus prestigieuses.
    Point intéressant : la grande majorité (64 %) des revirements médicaux identifiés proviennent d’études indépendantes, les essais industriels ne représentant que 9 % du total. « Les revirements mettent en lumière l’importance de financer la recherche clinique de façon indépendante, publique et non entachée de conflits d’intérêts », concluent les auteurs.

    La démarche des chercheurs est également un plaidoyer en faveur d’une recherche clinique plus exigeante. « Incorporer de nouveaux traitements dans la pratique médicale sans données sur leur efficacité représente en danger », jugent-ils, d’autant que l’abandon des pratiques courantes s’avère souvent « lent et difficile ». Ils en appellent à mieux évaluer les traitements avant leur généralisation afin d’éviter « de porter atteinte aux patients comme à la réputation du champ médical »"

  • Mourir pendant un rapport sexuel peut être reconnu comme accident du travail | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-pro/faits-divers-justice/50502-mourir-pendant-un-rapport-sexuel-peut-etre-reconnu-comme

    La Cour d’appel de Paris a tranché dans une affaire de crise cardiaque survenue pendant un rapport sexuel lors d’un déplacement professionnel et la reconnaît comme accident du travail, alors que l’Assurance maladie considère que cela relève des actes de la vie. Une crise cardiaque survenue pendant un rapport sexuel lors d’un déplacement professionnel peut-elle être reconnue comme un accident du travail ? La Cour d’appel de Paris a tranché… et c’est un “oui”. Cette décision a été rendue le 17 mai dernier, mais les médias n’en ont eu connaissance...

    #paywall

  • Décès liés à la cigarette électronique aux Etats-Unis : un début d’explication | egora.fr
    https://www.egora.fr/actus-medicales/pneumologie/50321-deces-lies-a-la-cigarette-electronique-aux-etats-unis-un-debut-d

    Deux nouveaux décès ont été rapportés comme liés à l’utilisation de cigarettes électroniques aux Etats-Unis, portant à 5 le nombre total de ces décès. Et 450 cas de troubles respiratoires graves ont été répertoriés dans le pays.
    […]
    Un des dénominateurs communs des malades est un vapotage avec des produits contenant du THC, substance active du cannabis. En outre, de premières analyses d’échantillons ont révélé la présence de dérivé d’huile de vitamine E. Cette substance se consomme habituellement, et sans danger, sous forme de gélule ou en huile pour la peau. Mais chauffée à haute température et vaporisée dans les poumons par la cigarette électronique, elle pourrait être responsable des lésions observées chez les vapoteurs. Cette huile de vitamine E aurait été ajoutée dans des recharges au cannabis vendues sur le marché noir. Ainsi, dans la plupart des cas, les malades ont reconnu avoir vapoté des recharges de cigarettes électroniques au cannabis et non à la nicotine. Dans le cas du mort de l’Oregon, il avait acheté son produit dans un dispensaire de cannabis autorisé.
    […]
    Les responsables sanitaires de l’Etat fédéral ont cependant appelé à la prudence car elles n’ont pas encore conclu quels ingrédients, dans les cigarettes électroniques, étaient incriminés. Leur recommandation reste de ne pas utiliser de produits achetés dans la rue et, pour les jeunes et les femmes enceintes, de ne pas vapoter du tout.