Perquisitions à la France Insoumise : l’intégralité des images de Quotidien. Sans montage.

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  • Mise en examen de Richard Ferrand : une simple diversion ? - Vu du Droit
    https://www.vududroit.com/2019/09/mise-en-examen-de-richard-ferrand-une-simple-diversion

    À l’occasion de ces perquisitions, l’administration a pu ainsi disposer de toutes les informations relatives à un parti politique, fichiers d’adhérents, comptes-rendus divers, éléments de stratégie, comptabilité etc. etc. Qui peut considérer ceci comme normal et acceptable dans une république démocratique, où la liberté politique des partis est un principe posé par l’article 4 de la Constitution. Depuis les perquisitions une information judiciaire a été ouverte qui suit un cours désormais paisible, puisqu’aucune mise en examen ni convocation de témoin assisté n’a eu lieu, ce qui fait qu’en dehors du parquet et du juge d’instruction personne ne sait ce qu’il y a dans le dossier. Il est vrai que si l’on s’encombre avec les droits de la défense on ne va pas s’en sortir.

    Jean-Luc Mélenchon douloureusement surpris qu’on lui applique un traitement normalement réservé à Sarkozy, Fillon et autres Marine Le Pen, a fort vivement réagi. On peut le comprendre, mais des vidéos habilement montées, ont tenu à le faire passer pour un excité violent, alors que parlementaire de la république, il manifestait sa colère face à des mesures attentatoires aux libertés publiques.

    Il est aujourd’hui poursuivi devant le tribunal correctionnel de Paris pour les incidents du 16 octobre et il mesure à nouveau à ses dépens l’absence de retenue du pouvoir dans l’instrumentalisation politique de la justice. Il a fait publier dans le journal du dimanche une pétition internationale dénonçant ces méthodes que l’on rencontre désormais un peu partout, et a également obtenu que la vidéo intégrale réalisée le 16 octobre soit diffusée. Elle démontre la réalité des faits tels qu’ils se sont déroulés et à quel point la défense des principes et des libertés publiques étaient de son côté. Il est sûr que Jean-Luc Mélenchon ne va pas attendre sans se battre qu’on lui passe la corde au cou.

    Par conséquent, la mise en examen du président de l’Assemblée nationale à ce moment est bien évidemment une aubaine, les médias mainstream ont parfaitement compris ce que l’on attendait d’eux : « la décision concernant Richard Ferrand est la preuve de l’indépendance et surtout de l’impartialité de la justice. L’accusation d’instrumentalisation politique ne tient pas debout ».