Les femmes cadres, victimes oubliées des violences conjugales
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C’est aussi ce que j’ai constaté sur le terrain : la puissance du réseau social patriarcal dominant est écrasant. Les notables se connaissent tous entre eux et les directions policières et judiciaires en font partie. La solidarité masculine joue pleinement.
Pour toutes ces raisons évoquées, les #femmes cadres et épouses de notables ne portent pas ou peu plainte. Et lorsqu’elles le font (pour près de 2 % d’entre elles), elles pâtissent de stéréotypes peu favorables contrairement à leur conjoint ou ex-conjoints jouissant d’une grande reconnaissance sociale. Et, contrairement aux auteurs de milieu social moins légitimé et aux hommes racisés, cette typologie d’auteurs bénéficie d’une empathie importante de la part de leurs proches et de l’entourage personnel ou institutionnel en raison de leur réputation ou de leur réseau.