« Parler des lois scélérates aujourd’hui, c’est donner des outils politiques pour les contester. »

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  • « Parler des lois scélérates aujourd’hui, c’est donner des outils politiques pour les contester. »
    Entretien avec Raphaël Kempf
    Par Mathieu Rivat et Thibaut Willems

    Depuis le samedi 14 septembre et la tragi-comique affaire du homard à Nantes, on sait que la fabrication d’un crustacé en papier mâché peut valoir une garde à vue et une tentative d’inculpation pour « association de malfaiteurs ». Néanmoins, pas de quoi jouer les surpris⋅es, tant les lois liberticides s’enchaînent en France à une vitesse croissante depuis une vingtaine d’années.
    Pour comprendre cette dérive, l’avocat Raphaël Kempf nous propose de nous plonger dans le moment historique qui pourrait bien en être la source. Dans Ennemis d’État, paru aux éditions La Fabrique, il analyse comment le vote des lois scélérates en 1893 et 1894 a permis à la République, sous prétexte de lutter contre les anarchistes, d’arrêter des personnes non plus pour des actes commis, mais sur la base de simples soupçons ou d’une dangerosité présumée. Soit exactement la logique juridique qui ne cesse de prévaloir aujourd’hui.En s’appuyant sur les textes d’une brochure de l’époque mêlant le jeune juriste Léon Blum, le journaliste modéré Francis de Pressensé et l’anarchiste Émile Pouget, il nous offre de précieux outils pour mieux analyser et combattre la répression juridique galopante.

    #repression #loisliberticides
    https://www.jefklak.org/parler-des-lois-scelerates-aujourdhui-cest-donner-des-outils-politiques-pou

  • « Parler des lois scélérates aujourd’hui, c’est donner des outils politiques pour les contester. » | Mathieu Rivat et Thibaut Willems
    https://www.jefklak.org/parler-des-lois-scelerates-aujourdhui-cest-donner-des-outils-politiques-pou

    Depuis le samedi 14 septembre et la tragi-comique affaire du homard à Nantes 1, on sait que la fabrication d’un crustacé en papier mâché peut valoir une garde à vue et une tentative d’inculpation pour « association de malfaiteurs ». Néanmoins, pas de quoi jouer les surpris⋅es, tant les lois liberticides s’enchaînent en France à une vitesse croissante depuis une vingtaine d’années. Source : Jef Klak