Oui, mais renverser Macron, qui n’est qu’un domestique du capital, ce n’est absolument pas « renverser avec lui tout son projet de réaction sociale et anti-démocratique ». Les hommes à la tête de l’Etat de la bourgeoisie sont là pour obéir aux exigences de cette dernière, soucieuse d’accroître ses marges et profits dans un contexte de crise et de concurrence exacerbée. Car c’est l’exploitation accrue, l’augmentation du chômage et de la précarité qui permettent à la grande bourgeoisie de continuer à augmenter ses profits... Remplacer Macron par un autre, même issu de la gauche, ne changera en rien cette équation, qui est de nature sociale.
Pour qu’il en soit différemment, il faudra que les travailleurs remettent concrètement en question le pouvoir sur la société et l’économie de cette minorité de grands possédants qui entraine l’humanité dans l’abime.
Faire miroiter un changement électoral en guise de solution relève de la chimère et de la diversion.