C’est logique, mais ça ne marche pas : péril de l’orientation client – Philippe Silberzahn
►https://philippesilberzahn.com/2019/10/07/cest-logique-mais-ca-ne-marche-pas-peril-de-lorientation-client/amp
D’un côté des planificateurs cartésiens qui découpent le monde en briques logiques, et pourrissent la vie de leurs clients et de leurs collègues avec les meilleures intentions, et de l’autre des gens compétents qui aiment leur travail et qui sauvent la boutique malgré l’inanité des méthodes qu’on leur impose. Qui est le plus « orienté client » d’après-vous ? D’où vient cette idée qu’il faut « noter » Jérôme comme on note des écoliers qui ont bien rempli leur cahier ? Cette idée que seul son travail doit être évalué ? Que ce travail doit être évalué par moi via un email auquel je répondrai si j’ai le temps, qui penserai bien faire si je mets 8/10 alors que seul un 10/10 peut sauver Jérôme de l’épouvantable vengeance du planificateur cartésien ? Que son job dépend de mon humeur ? Comment expliquer qu’on obtient un résultat que personne ne souhaite sincèrement ?