Ami, entends-tu, les compagnons de la Libération
Épisode 2 : Vercors, à l’ombre du maquis
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/ami-entends-tu-les-compagnons-de-la-liberation-24-vercors-a-lombre-du-
Au pied des Alpes, le Vercors est une "forteresse naturelle", à la fois un lieu de mémoire de la Résistance intérieure et un témoignage de la barbarie nazie. Malleval-en-Vercors, Saint-Nizier-du-Moucherotte, Chapelle-en-Vercors, Valchevrière, Vassieux-en-Vercors, sont autant de sites qui associent la gloire et les larmes ; le souvenir de ce bastion est pluriel, avec la grandeur de la Résistance et la tristesse des massacres. Au sortir de la guerre, la bravoure est honorée. Ainsi, le petit village de Vassieux - “martyr de sa foi en la résurrection de la Patrie” - est nommé compagnon de la Libération en août 1945.
Nous vous proposons de suivre les pas des maquisards afin de retracer l’histoire et la mémoire de ce haut lieu de la Résistance française. Comment le maquis du Vercors s’est-il structuré durant la Seconde Guerre mondiale ? Cette expérience est-elle unique ? Quel fut le rôle de ceux nommés a posteriori Compagnons de la Libération ? Quel souvenir garder du maquis ? Quel place occupe-t-il aujourd’hui dans les dispositifs mémoriels ?
Bois de l’eau, sac à vin ! Quand l’alcoolisme devint une maladie - Ép. 4/4 - Buvons ensemble, histoires d’alcool
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/buvons-ensemble-histoires-dalcool-44-bois-de-leau-sac-a-vin-quand-lalc
L’histoire de la lutte antialcoolique ; l’écolier, assis au fond de la classe, n’y pense pas trop. Il jette un œil au tableau, puis par la fenêtre. Son regard se pose ensuite une affiche, un de ces superbes tableaux muraux. Il y apprend qu’il existe des boissons naturelles qui sont « bonnes » - le vin, le cidre, le poiré, la bière -, et de « mauvais » alcools industriels, à base de betterave, de pomme de terre, de grain. Il voit les organes sains de celui qui ne boit pas et les organes abimés de l’ivrogne. L’écolier lit le titre de l’affiche : « l’alcool, voilà l’ennemi ». Le voici prévenu. Xavier Mauduit
Quand je pense à tout l’argent que j’ai dépensé au bistrot, si j’avais ce pognon là aujourd’hui je pourrai en payer des tournées !
Quand je pense que, gamin, on m’a asséné cet #assommoir sur les bancs de l’école. Un véritable éloge du bon alcool franchouillard : le pinard (et consorts).
Sinon, @vanderling, pour les regrets de l’argent « englouti » dans les troquets, dis-toi que tu as soutenu le petit commerce et les entreprises locales, même si à cette époque, cette attitude n’était pas encore récupérée par la propagande bourgeoise.
Et pourtant Zola avait déjà pointé la corrélation entre l’alcoolisme des ouvriers et l’indigence sur fond de misère morale à laquelle les grands (et petits) bourgeois les avaient assignés. Malheureusement, pour que cela reste vendeur, notre ami Émile avait fait allégeance à la morale de cette époque calamiteuse :
L’Assommoir est un roman d’Émile Zola publié en feuilleton dès 1876 dans Le Bien public, puis dans La République des Lettres1, avant sa sortie en livre en 1877 chez l’éditeur Georges Charpentier. C’est le septième volume de la série Les Rougon-Macquart. L’ouvrage est totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, c’est « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple2 ». L’écrivain y restitue la langue et les mœurs des ouvriers, tout en décrivant les ravages causés par la misère et l’alcoolisme. À sa parution, l’ouvrage suscite de vives polémiques car il est jugé trop cru. Mais c’est ce naturalisme qui, cependant, provoque son succès, assurant à l’auteur fortune et célébrité.
Pas que le petit commerce @sombre j’en étais arrivé à emprunter pour assouvir mon addiction :
– Allô la cetelem ! bonjour ce serai pour un crédit : j’ai soif !
– Mais pas de problème Mr Vanderling, ce sera sur votre compte sous 48 heures.
Je me suis fait dératiser il y 20 ans quand je suis tombé au fond du trou en touchant le fond de mes poches.
Ah merdre ! C’est ballot ...
Du Nord au Sud, qui étaient les premiers Américains ? - Ép. 1/4 - Les Amériques avant l’Amérique
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/les-ameriques-avant-lamerique-14-du-nord-au-sud-qui-etaient-les-premie
En 1929, la découverte du site archéologique de Clovis au Nouveau Mexique a permis d’établir une première hypothèse sur l’origine du peuplement américain. Ce site, véritable trésor d’outils taillés, très sophistiqués, laissait à penser que les premiers hommes à avoir foulé le sol américain seraient arrivés vers -13 000 ans, en passant par le détroit de Béring. Les archéologues ont fait de ces lointains ancêtres les premiers Américains, modernes, aventuriers, pionniers et chasseurs. La découverte archéologique s’est alors rapidement muée en dogme idéologique et en mythe des origines. Toutefois, depuis les années 1980, de nombreuses découvertes invalident cette théorie. Le peuplement du continent américain a pu survenir bien plus tôt, dès -40 000 voire avant. Il est aussi fort probable que ces premiers “Américains” aient emprunté un passage plus austral pour parvenir jusqu’au continent.
Ces récentes découvertes sont mal accueillies et les défenseurs de la “période de Clovis” comme origine du peuplement américain ont déployé tout un panel de contre-arguments, souvent plus idéologiques que scientifiques. Ces objets taillés bien plus anciens seraient le fait de singes capucins et non d’hommes, voire de la nature elle-même qui aurait par hasard, au fil des millénaires, façonné ces minéraux. Malgré l’irréfutabilité des preuves que la science apporte aujourd’hui, le dogme tient bon. Que sait-on, aujourd’hui, des premiers humains à avoir foulé le sol du continent américain ? Pourquoi cette question se heurte-t-elle à de lourds arguments idéologiques ? Quelles sont les nouvelles techniques mises en œuvre par les archéologues pour infirmer ces contre-arguments fallacieux ?
Existe-t-il un rire à la française ? - Ép. 1/4 - Histoire du rire
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/histoire-du-rire-14-existe-t-il-un-rire-a-la-francaise
Existe-t-il un rire à la française ? Le 10 novembre 1894 paraît le premier numéro de l’hebdomadaire « Le Rire » : quel titre ! Le journal justifie son choix : "Le Rire a pensé que son titre était le meilleur des programmes et il remplacera les promesses habituelles – qu’il tiendra sans avoir besoin de les faire – par une proposition de nature à plaire à ses lecteurs". Le journal lance un appel à contributions avec les deux thèmes favoris des humoristes : « L’AD-MI-NI-TRA-TION : cette inépuisable source de gaîté et notre belle-mère à tous ». Administration et belle-mère seraient-elles les deux mamelles d’un rire à la française ? (Xavier Mauduit)
▻https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/03/df80e040-ca4f-4ee6-b988-8412b4b62449/838_cdh_2903.webp
Archives LGBT+, retrouver la mémoire - Ép. 4/4 - Histoires d’archives
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/histoires-darchives-44-archives-lgbt-retrouver-la-memoire
Les #archives #LGBT+ racontent une #histoire plurielle, celle de la construction d’une identité, celle des combats pour la reconnaissance de leurs #droits. Ces archives sont essentielles à la #mémoire pour éviter d’être exclus de l’écriture de sa propre histoire.
Speak White de Michèle Lalonde - YouTube
►https://www.youtube.com/watch?v=sCBCy8OXp7I
Attention, frissons !
L’expression a inspiré la poétesse québécoise Michèle Lalonde à écrire le poème engagé Speak white en octobre 1968. Le poème était censé être lu sur la scène de la Comédie canadienne par la comédienne Michelle Rossignol lors d’un spectacle intitulé Chansons et poèmes de la Résistance, mais ce fut Michèle Lalonde qui fit la lecture du poème. Le spectacle qui réunissait plusieurs artistes dont Robert Charlebois, Yvon Deschamps et Gaston Miron était organisé pour soutenir la cause de Pierre Vallières et de Charles Gagnon, qui venaient d’être emprisonnés pour leurs activités au sein du FLQ.
À l’instar de Nègres blancs d’Amérique, Speak White met sur un pied d’égalité le racisme que subissent les personnes noires américaines et la colonisation à laquelle sont assujettis les peuples colonisés des empire coloniaux à la discrimination linguistique dont sont victimes les Franco-Québécois4,5. Ces deux textes faisaient partie de la tendance des intellectuels nationalistes de s’approprier la négritude et son vocable6. Mais comme l’expression speak white est utilisée par des anglophones à l’encontre des francophones depuis la fin du 19ème siècle, l’affirmation voulant que les nationalistes québécois s’approprient la négritude et son vocable durant les années 1960-1970 doit être largement tempérée, voire écartée, puisque ce vocable leur a historiquement été imposé. Il n’y a pas ici d’appropriation à proprement parler. L’expression speak white n’ayant pas été forgée par les intellectuels nationalistes, le parallèle entre la condition des francophones du Canada et celle des Afro-américains aux États-Unis découle donc avant tout de l’utilisation de cette expression par des anglophones. Loin de ne s’associer qu’au mouvement de libération afro-américain, le discours nationaliste québécois des années 70 s’inscrit dans un vocable anticolonialiste beaucoup plus large que la seule question de la négritude américaine, en se reconnaissant, par exemple, une parenté avec les luttes menées en Algérie et au Vietnam, tel que mentionné dans le poème de Michelle Lalonde. La proximité du Front de Libération du Québec avec les mouvements révolutionnaires ou anticoloniaux de Cuba, d’Amérique du Sud, de Palestine, d’Algérie, mais également avec les Blacks Panthers aux États-Unis, illustre combien le nationalisme québécois des années 1960-1970 se revendique d’un anti-impérialisme global, dont la négritude n’est qu’un des multiple visages.7
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Speak_white
Entendu dans
Canada, quand le français était une langue de résistance
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/la-langue-francaise-une-histoire-politique-44-canada-quand-le-francais
#poésie évoquée ici ▻https://seenthis.net/messages/635866#message636121
La Commune, un chantier transnational
La Commune, 150 ans - Épisode 1
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/la-commune-150-ans-14-la-commune-un-chantier-transnational
La Commune de Paris demeure une référence en matière de révolution. Toutefois, afin d’en saisir les prémices et la portée, les événements de 1871 doivent être lus sur une chronologie plus large que celle de la seule « année terrible », selon l’expression de Victor Hugo.
Léo Frankel, trajectoires d’un communard
La Commune, 150 ans - Épisode 2
Avec Julien Chuzeville, historien du mouvement ouvrier. Il est notamment l’auteur de Fernand Loriot. Le fondateur oublié du Parti communiste (L’Harmattan, 2012) , de Zimmerwald, l’internationalisme contre la Première Guerre mondiale (Démopolis, 2015), et de Léo Frankel, communard sans frontières (Libertaria, 2021). Il a aussi édité des textes de Rosa Luxemburg et de Boris Souvarine et participe au « Maitron », le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/la-commune-150-ans-24-le-cours-de-lhistoire-emission-du-mardi-09-mars-
Lawrence Ferlinghetti, poète, éditeur et libraire de la Beat Generation, est décédé
▻https://actualitte.com/article/99035/auteurs/lawrence-ferlinghetti-poete-editeur-et-libraire-de-la-beat-generation-es
Lawrence Ferlinghetti, figure de la Beat Generation, mouvement artistique essentiellement américain de la seconde moitié du XXe siècle, est décédé ce 22 février à l’âge de 101 ans, a confirmé l’enseigne qu’il avait créée, City Lights Booksellers & Publishers. Lui-même poète, Ferlinghetti a participé à la diffusion des textes des auteurs beat en créant sa librairie et sa maison d’édition.
#Lawrence_Ferlinghetti #Beeat_generaztion #Poésie #City_Lights
On the route again, rencontres hallucinées de la Beat Generation
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/histoires-de-routes-44-route-again-rencontres-hallucinees-de-la-beat-g
Entendu ce matin ce Cours de l’histoire sur France Q, une mine d’infos. Par exemple, le croyais que ce beat venait du jazz, mais la provenance principale serait l’argot de drogués de Times square ( cassés au carré). Merci pour le son, @vanderling !
Un extrait de The Last Waltz (1976, et il était déjà vieux !) visible dans le film, mais pas sur le disque :
▻https://www.youtube.com/watch?v=pE_8WK3tBuE
Tutoyer les sommets, « histoires verticales » de la montagne - Ép. 1/4 - Prendre l’air, une histoire de la montagne
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/prendre-lair-une-histoire-de-la-montagne-14-tutoyer-les-sommets-histoi
La #montagne n’est pas qu’un obstacle géologique. Elle est un enjeu politique, culturel et économique. La franchir ou la conquérir demeure un défi que le pouvoir cherche à relever.
Avec Stéphane Gal, maître de conférences en histoire moderne à l’Université Grenoble Alpes et responsable du projet MarchAlp (Marche armée dans les Alpes). Il a notamment publié : Histoires verticales, Les usages politiques et culturels de la montagne (XIVe-XVIIIe siècles) (Champ Vallon, 2018), Charles-Emmanuel de Savoie : La politique du précipice (Payot, 2012) et Lesdiguières Prince des Alpes et connétable de France (Presses Universitaires de Grenoble, 2007).
Et Anne Montenach, professeure des universités en histoire moderne à Aix-Marseille Universités, spécialiste de l’histoire des sociétés de la montagne et d’histoire du genre. Elle est aussi membre de l’Association Internationale pour l’Histoire des Alpes. Elle est notamment autrice de Femmes, pouvoirs et contrebande dans les Alpes au XVIIIe siècle (Presses universitaires de Grenoble, 2017) et de Espaces et pratiques du commerce alimentaire à Lyon au XVIIe siècle. L’économie du quotidien (Presses universitaires de Grenoble, 2013).
Posséder la terre, terreau des inégalités ? - Ép. 2/4 - Tant qu’il y aura des riches, une histoire des inégalités
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/tant-quil-y-aura-des-riches-une-histoire-des-inegalites-24-posseder-la
Posséder la #terre est au centre des enjeux économiques, sociaux et politiques. Les multiples #statuts_juridiques dont elle a fait l’objet attestent de son importance : la terre nourrit et enrichit, elle renforce le prestige de celui qui la possède.
Champ contre-champ, les images des camps - Ép. 1/4 - “Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers...” 75e anniversaire de la libération des camps
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/ils-etaient-vingt-et-cent-ils-etaient-des-milliers-75e-anniversaire-de
Le film dure 32 minutes. Ce n’est pas long 32 minutes sur une heure de cours, le temps que les élèves entrent dans la classe, qu’ils s’installent, le temps de faire l’appel et d’accueillir un retardataire.
32 minutes, cela permet de dire quelques mots de présentation du film : il a été réalisé par Alain Resnais en 1955, c’est-à-dire seulement dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il faut expliquer que les textes sont de Jean Cayrol, un écrivain qui a été résistant, arrêté, déporté pendant la guerre. Disposer d’un peu de temps avant de lancer la projection, permet de mettre en garde : le film débute par des images en couleurs puis viennent les archives, en noir et blanc, des images souvent insoutenables. Le film commence, avec la voix de Michel Bouquet qui explique que « même un paysage tranquille ; même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d’herbe ; même une route où passent des voitures, des paysans, des couples ; même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration ».
Le film Nuit et Brouillard, d’Alain Resnais, dure 32 minutes. Ce n’est pas long 32 minutes sur une heure de cours, le temps de laisser place au silence après le générique de fin.
#nuit_et_brouillard #holocauste #mémoire #shoah #historiographie #réconstitution_historique
Les démocraties ont-elles inventé la propagande ? - Ép. 1/4 - Histoire du mensonge
David Colon
Professeur agrégé d’histoire à l’IEP de Paris.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/histoire-du-mensonge-14-les-democraties-ont-elles-invente-la-propagand
Qui a inventé la #propagande ? Le mot est lié à l’action missionnaire de l’Église au XVIIe siècle, avec la Congrégation de la Propagande qui propage la foi chrétienne. Aujourd’hui, la propagande recouvre des champs séculaires. Utilisée par les dictatures, elle l’est aussi par les démocraties.
«Quand tout sera fini plus tard en Erivan»... Les voix du génocide arménien - Ép. 4/4 - L’Arménie au carrefour des empires
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/larmenie-au-carrefour-des-empires-44-quand-tout-sera-fini-plus-tard-en
Le film Une #histoire de fou de Robert Guédiguian, sorti en 2015 s’ouvre sur une scène saisissante. En 1921, à Berlin, Soghoman Tehlirian, rescapé du #génocide arménien de 1915, tue un homme à bout portant. Pas n’importe quel homme : il s’agit de Talaat Pacha, l’un des principaux instigateurs du génocide. Après ce prologue, une longue ellipse fait reprendre l’intrigue du film dans les années 1980. Aram, un jeune Marseillais d’origine arménienne, se lance alors dans la lutte armée pour forcer le gouvernement turc à reconnaître le génocide.
De 1921 aux années 1980, que s’est-il passé ? Que recèle ce long silence ? La diaspora arménienne en France s’est-elle tue, à l’instar de Hovannès et Anouch, les parents de Aram ? Faire l’histoire de la mémoire du génocide arménien, c’est en effet commencer par faire l’histoire du silence et de l’oubli dans une diaspora désunie. Comment les rescapés et leurs descendants sont-ils parvenus à reconstruire cette mémoire, malgré le trauma et le déni ? Comment continuer à mener cette bataille mémorielle aujourd’hui ? Nous en parlons avec…
#Arménie #Turquie #fascisme #crime_contre_l'humanité #vocabulaire
Y’a plus de saisons ! Invention d’un discours - Ép. 3/4 - Et l’homme créa la nature
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/et-lhomme-crea-la-nature-34-ya-plus-de-saisons-invention-dun-discours
Les récentes évolutions de la situation climatique ont poussé les historiens et les scientifiques à envisager de nouvelles façons de penser notre rapport à la nature. Entre craintes d’apocalypse et rêves de domination, retour sur la longue histoire qui nous lie au #climat.
Je suis en train de lire L’arbre-monde de Richard Power
▻https://www.babelio.com/livres/Powers-LArbre-Monde/1051249
La nature confisquée, histoire du “colonialisme vert” - Ép. 1/4 - Et l’homme créa la nature
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/et-lhomme-crea-la-nature-14-la-nature-confisquee-histoire-du-coloniali
Sous l’impulsion d’organismes internationaux, poursuivant le mythe d’un éden vierge de toute présence humaine, les populations africaines sont expulsées d’espaces qu’elles fréquentaient jusqu’alors. Une vision héritée de la période coloniale aux lourdes conséquences sociales.
#Décolonisations : du sang et des larmes. La rupture (1954-2017) —> premier épisode de 2 (voir plus bas)
Après huit années de conflits meurtriers, l’#Empire_colonial_français se fragilise peu à peu. La #France est contrainte d’abandonner l’#Indochine et ses comptoirs indiens. Les peuples colonisés y voient une lueur d’espoir et réalisent que la France peut-être vaincue. Les premières revendications d’#indépendance se font entendre. Mais la France reste sourde. Alors qu’un vent de liberté commence à se répandre de l’Afrique aux Antilles en passant par l’océan indien et la Polynésie, un cycle de #répression débute et la République répond par la force. Ce geste va nourrir des décennies de #haine et de #violence. Ce #documentaire, réalisé, à partir d’images d’archives, donne la parole aux témoins de la #décolonisation_française, qui laisse encore aujourd’hui des traces profondes.
▻https://www.france.tv/france-2/decolonisations-du-sang-et-des-larmes/decolonisations-du-sang-et-des-larmes-saison-1/1974075-la-rupture-1954-2017.html
#décolonisation #film_documentaire #colonialisme #colonisation #film
#France #Indochine #Empire_colonial #FLN #Algérie #guerre_d'Algérie #guerre_de_libération #indépendance #François_Mitterrand #Algérie_française #Section_administrative_spécialisée (#SAS) #pacification #propagande #réformes #attentats #répression #Jacques_Soustelle #Antoine_Pinay #conférence_de_Bandung #Tunisie #Maroc #Gaston_Defferre #Cameroun #Union_des_populations_du_Cameroun (#UPC) #napalm #Ruben_Um_Nyobe #Ahmadou_Ahidjo #Milk_bar #armée_coloniale #loi_martiale #bataille_d'Alger #torture #haine #armée_française #Charles_de_Gaulle #paix_des_Braves #humiliation #camps #déplacement_des_populations #camps_de_déplacés #déplacés #internement #Madagascar #Côte_d'Ivoire #Guinée #Ahmed_Sékou_Touré #communauté_franco-africaine #liberté #Organisation_de_l'armée_secrète (#OAS) #17_octobre_1961 #accords_d'Evian #violence #pieds-noirs #rapatriés_d'Algérie #Harki #massacre #assassinats #déracinement #camp_de_Rivesaltes #invisibilisation #néo-colonialisme #ressources #gendarme_d'Afrique #Françafrique #Felix-Roland_Moumié #territoires_d'Outre-mer #Michel_Debré #La_Réunion #Paul_Vergès #Polynésie #Bureau_pour_le_développement_des_migrations_dans_les_départements_d'Outre-mer (#Bumidom) #racisme #Djibouti #Guadeloupe #Pointe-à-Pitre #blessure #mépris #crimes #mémoire
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Et à partir du Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer... un mot pour désigner des personnes qui ont « bénéficier » des programmes :
les « #Bumidomiens »
–-> ajouté à la métaliste sur les #mots en lien avec la #migration :
►https://seenthis.net/messages/414225
#terminologie #vocabulaire
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Une citation de #Jean-Pierre_Gaildraud, qui dit dans le film :
« Nous étions formatés dans une Algérie française qu’il ne fallait pas contester. C’était ces rebelles, c’étaient ces bandits, ces égorgeurs qui menaçaient, qui mettaient en péril une si belle France. En toute bonne foi on disait : ’La Seine traverse Paris comme la Méditerranée traverse la France’ »
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« Il faut tourner une page et s’abandonner au présent. C’est sûr, mais comment tourner une page quand elle n’est pas écrite ? »
Hacène Arfi, fils de Harki
Se libérer pour gouverner
À quel moment les combats pour la décolonisation ont-ils débuté ? Peut-être le premier jour de la colonisation. Toutefois, c’est après la Seconde Guerre mondiale que s’ouvrent trois décennies de conflits entre la France et ses anciennes colonies, une période marquée par « du sang et des larmes ».
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/gouverner-une-histoire-de-lexercice-du-pouvoir-14-se-liberer-pour-gouv
Et le premier épisode....
Décolonisations : du sang et des larmes. La fracture (1931-1954)
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, quarante territoires et près de 110 millions d’hommes et de femmes, placés depuis des années sous la domination de la France, se trouvent soudain désemparés. Les peuples colonisés ont soif d’émancipation. Les premières revendications se font pourtant entendre dès les années 30 alors que l’Empire colonial français est à son apogée. La France va tout faire pour conserver ses colonies et reste sourde. Elle va même entamer un cycle de répression pour faire perdurer le système de domination. Du Sénégal à l’Indochine en passant par Madagascar, l’Algérie, le Maroc et la Côte d’Ivoire, ce film lève le voile sur une page sombre de l’Histoire de la France, faite de sang et de larmes, et qui reste le dernier grand tabou.
▻https://www.france.tv/france-2/decolonisations-du-sang-et-des-larmes/decolonisations-du-sang-et-des-larmes-saison-1/1974077-la-fracture-1931-1954.html
Mort de Dominique Kalifa, historien et fidèle contributeur de « Libération » - Culture / Next
▻https://next.liberation.fr/livres/2020/09/13/mort-de-dominique-kalifa-historien-et-fidele-contributeur-de-liberat
Le spécialiste de l’histoire du crime et de ses représentations, professeur à l’université Panthéon-Sorbonne et collaborateur régulier depuis plus de trente ans des pages Livres de « Libération », s’est éteint samedi à l’âge de 63 ans.
Dominique Kalifa, bas-fonds et débats de fond
Certains, sur Twitter, lisant le dernier message de Dominique Kalifa, ont cru qu’il s’éloignait pour un temps de ce réseau où il communiquait volontiers, sur un mode souvent lucide, parfois simplement informatif : « Au revoir. » Mais c’est à nous tous que l’historien faisait ses adieux. Dominique Kalifa s’est donné la mort samedi, le jour de ses 63 ans. Spécialiste du XIXe siècle – ce « long XIXe » qui s’achève dans les tranchées de la Grande Guerre –, professeur à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, où il a succédé à Alain Corbin, il a publié plus d’une dizaine d’ouvrages sur l’histoire du crime, de la justice et de la culture de masse. Il était aussi un collaborateur régulier, depuis trente ans, des pages Livres de Libération.
L’historien Dominique Kalifa, spécialiste des imaginaires sociaux, est mort à l’âge de 63 ans
▻https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/09/13/l-historien-dominique-kalifa-specialiste-des-imaginaires-sociaux-est-mort-a-
Professeur à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, où il dirigeait le Centre d’histoire du XIXe siècle, il était également un collaborateur régulier du quotidien « Libération ».
C’était un des historiens les plus attachants et les plus originaux de sa génération. Dominique Kalifa, spécialiste des imaginaires sociaux, qui s’intéressa aussi bien aux faits divers de la Belle Epoque ou aux bagnes coloniaux qu’au mythe des bas-fonds ou à la figure de Fantômas, s’est suicidé samedi 12 septembre, le jour de son soixante-troisième anniversaire. Professeur à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, où il dirigeait le Centre d’histoire du XIXe siècle, membre du Comité d’histoire de la Ville de Paris, il était également, depuis plus de trente ans, un collaborateur régulier des pages « Livres » du quotidien Libération.
Il naît le 12 septembre 1957 à Vichy. Ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d’histoire, il soutient en 1994, sous la direction de Michelle Perrot, une thèse de doctorat sur les récits de crimes dans les années 1900. Elle devient, l’année suivante, son premier ouvrage, L’Encre et le Sang (Fayard), dont « Le Monde des livres » écrit : « L’inventivité et l’érudition se mêlent ici pour faire de ce livre un modèle d’étude culturelle. » L’œuvre qui vient de s’ouvrir sera marquée jusqu’au bout par un mélange d’insatiable curiosité et de rigueur, d’éclectisme et de recherche tenace d’une image exacte des manières de vivre et de se représenter la vie.
Suivront une dizaine de livres, auxquels s’ajoutent des directions d’ouvrages collectifs et quelques collaborations avec d’autres historiens, comme le marquant Vidal le tueur de femmes. Une biographie sociale (Perrin, 2001, rééd. Verdier, 2017), coécrit avec Philippe Artières, où, à travers un montage d’archives, sont reconstitués la trajectoire du tueur en série Henri Vidal et, plus encore, l’impact que cette affaire eut sur la société française. De La Culture de masse en France (La Découverte, 2001) à Biribi : les bagnes coloniaux de l’armée française (Perrin, 2009), en passant par Imaginaire et sensibilités au XIXe siècle (avec Anne-Emmanuelle Demartini, Creaphis, 2005), il impose ses sujets et ses méthodes. Ce disciple d’Alain Corbin ajoute à l’histoire des sensibilités des pistes nouvelles, avec lesquelles il faut désormais compter.
« Immense tristesse »
Un livre comme Les Bas-Fonds : histoire d’un imaginaire (Seuil, 2013, prix Mauvais Genres) en offre une illustration éclatante. Passant des récits de crimes aux milieux censés en être les théâtres, il dresse, entre anthropologie et histoire, un inventaire des usages sociaux d’une catégorie infamante, par laquelle une partie de la société est expulsée hors du champ de la civilisation. Mais des œuvres en apparence plus mineures, comme Tu entreras dans le siècle en lisant « Fantômas » (Vendémiaire, 2017) ou Paris : une histoire érotique, d’Offenbach aux Sixties (Payot, 2018), continueront, par des chemins buissonniers, le même voyage à travers les époques et les mondes sociaux.
Au début de l’année, l’ouvrage collectif Les Noms d’époque : de « Restauration » à « années de plomb » (Gallimard), qu’il avait dirigé, apportait un nouveau signe de la vitalité et de la créativité propres à cette œuvre réjouissante. Le choc, pour ses lecteurs, pour ses confrères, pour ses anciens étudiants, dont les hommages se multiplient sur les réseaux sociaux, est d’autant plus grand. Sur Twitter, l’historien Nicolas Offenstadt, qui fait part de son « immense tristesse », évoque tout ce que Dominique Kalifa « a fait avancer » à l’université, « dans la discrétion et la robustesse ». Il ajoute : « Salut et merci, de très profond, Dominique, on n’oubliera rien de rien. »
Dominique Kalifa, la fascination de l’envers
Par Quentin Deluermoz , Historien des ordres et désordres au XIXe siècle en France et en Europe et Hervé Mazurel, Historien du corps, des sensibilités et des imaginaires
▻https://www.liberation.fr/debats/2020/09/17/dominique-kalifa-la-fascination-de-l-envers_1799768
Une vision novatrice
On le pressent, cette plongée dans l’histoire du crime, des bas-fonds, de la transgression, est portée par une vision novatrice de l’histoire. Car il faut prendre ici la pleine mesure de ce que Dominique Kalifa lègue non aux seuls historiens des marginalités ou de l’industrie culturelle, mais à l’ensemble de la communauté historienne. Prolongeant les impulsions de ses maîtres, Michelle Perrot et Alain Corbin, et d’autres comme Bernard Lepetit ou Roger Chartier, il contribua au passage de l’étude historique des grandes structures, économiques, sociales ou mentales, vers une histoire attentive à l’entrelacement des représentations et des pratiques, toujours écrite à hauteur d’individus, de leurs expériences et émotions, sensible aussi aux ressources de la narration. Il fut en cela un acteur majeur du débat opiniâtre qui opposa dans les années 90 les tenants de cette jeune histoire culturelle en plein développement et les praticiens aguerris de l’histoire sociale et économique à la française. Mais loin d’opposer le social et le culturel, cet historien les savait indissociablement liés. Jamais il n’a voulu destituer le social comme horizon premier de l’histoire. Simplement, changer les manières de le viser. Non plus donner primat au tout économique, ni partir de groupes sociaux prédéterminés, mais privilégier une lecture ethno-anthropologique, donc culturelle, des sociétés. Au bout du compte, explique-t-il, « ce social qui reste en ligne de mire tend à changer de visage. C’est un social plus complexe, plus fluide et plus mobile, fait de contradictions et d’écarts plus que de rationalités, d’une texture plus éparse et d’un grain plus infime, résistant aux simplifications ou aux catégories abusives ». Un social, en somme, devenu le produit dynamique des interactions quotidiennes des individus. Un social, d’ailleurs, volontiers saisi sous l’angle des sensibilités, au plus près des corps, tels ceux de ces bagnards, dépeints dans Biribi, « anémiés, meurtris », « maquillés », « bousillés » [qui] « disent dans leur propre langage la douleur et la souffrance que constitue l’expérience africaine ».
L’infinitude du monde
On lui doit aussi la précieuse notion d’« imaginaire social », dont il fut en France, avec Anne-Emmanuelle Demartini, le plus ardent défenseur. Il la définit « comme un système cohérent, dynamique, de représentations du monde social, une sorte de répertoire de figures et des identités collectives (groupes, classes, catégories) dont se dote chaque société à un moment de son histoire ». Comme l’avait vu Cornelius Castoriadis, référence majeure pour lui, ces imaginaires sociaux produisent et instituent le social plus qu’ils ne le reflètent. Toujours d’ailleurs, ils s’incarnent dans des histoires, des intrigues, des fictions latentes. Plus récemment, l’historien a donné une contribution décisive à l’histoire des imaginaires temporels, en invitant à se saisir des chrononymes, les « noms du temps ». Loin d’être naturelles ces désignations courantes du passé (la « Belle Epoque », les « Trente Glorieuses », les « années de plomb ») sont des constructions, des « faits d’histoire », charriant des scènes et des imaginaires qui changent ou se rechargent au cours du temps. Ces balises, faussement évidentes, transportent alors en elles un entremêlement des temps qui vient constamment ébranler le « présent ». « Ne faut-il pas admettre qu’ils restituent aussi quelque chose des "réalités" de 1900, note-t-il à propos de la « Belle Epoque », qu’ils en expriment une part de "vérité" ? » Et de conclure : « Décrypter les chrononymes […] nous aide à considérer le passé pour ce qu’il est : une réalité mobile, changeante, "historique", travaillée par les hommes et les femmes qui l’ont habité, mais aussi par les regards, les lectures, les déplacements que les époques ultérieures lui ont fait subir. »
Le monde social dévoilé par Dominique Kalifa, façonné par ses hiérarchies et ses exclusions, reste in fine un monde en mouvement, toujours en travail, habité, remodelé. Un monde plein de terreur et d’effroi, de portes dérobées et de chausse-trappes, de routines et de sensualités. Il était en un sens l’historien de l’infinitude du monde. Cet univers, il n’a cessé de le partager, avec ferveur, auprès de ses collègues, de ses nombreux étudiants, auxquels il consacrait une part essentielle de son activité. Il l’a transporté aussi hors de la maison historienne grâce à ses articles dans Libération, ses documentaires, ses expositions… Il l’a aussi mis au travail dans l’écriture elle-même, dont il savait la puissance créatrice, comme en témoignent les explorations pataphysiques de son Fantômas ou l’audacieux montage proposé avec son compagnon de route Philippe Artières dans Vidal, le tueur de femmes. Il le portait aussi en lui, dans son élégance, son allure de dandy, volontiers blagueur et festif, parfois fragile, plein de fulgurances, à l’insatiable curiosité.
Dominique kalifa...
▻https://criminocorpus.hypotheses.org/132941
Criminocorpus déplore la disparition brutale de Dominique Kalifa, survenue hier. Notre collègue était membre du comité scientifique de #Criminocorpus depuis sa création. Les mots commencent à nous manquer pour exprimer la peine que nous inflige la perte de collègues dont les œuvres ont contribué à éclairer de manière si lumineuse l’histoire de la justice, ses marges et ses objets obscurs. Professeur d’Histoire contemporaine à la Sorbonne depuis 2002, #Dominique_Kalifa laisse derrière lui nombre d’étudiants et de collègues orphelins d’une présence qui avait valeur de repère dans l’exigence de la recherche historique.
Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches.
Henri La Barthe, l’inventeur de Détective
▻https://journals.openedition.org/criminocorpus/4822
Le fameux Détective de Gallimard et des frères Kessel fut d’abord une feuille professionnelle créée par le détective privé Henri La Barthe en 1925, qui la vendit à Gaston Gallimard trois ans plus tard. Cet article revient sur le parcours obscur du détective Ashelbé (HLB), qui acquit une éphémère notoriété quand le cinéaste Julien Duvivier adapta son roman Pépé le Moko. Il éclaire le fonctionnement d’une feuille corporative dans le milieu souvent médiocre de la police privée française des années 1920 et s’attache à cerner les relations qui existèrent ensuite entre Ashelbé et Gallimard.
Il laisse une œuvre, écrite d’encre et de sang. Elle nous conduit dans les bas-fonds et à Biribi, dans le Paris du crime et dans celui du sexe, entre autres. Elle nous fait rencontrer Vidal le tueur de femmes, Fantômas, Vidocq, mais aussi tant et tant de gens venus des mondes interlopes.
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/a-lhistorien-dominique-kalifa
Après la guerre civile, reconstruire - Ép. 3/4 - Beyrouth, histoire d’une ville
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/beyrouth-histoire-dune-ville-34-apres-la-guerre-civile-reconstruire
Dans les années 1990, #Beyrouth s’engage dans sa reconstruction après la guerre civile. Rebâtir la ville c’est la moderniser afin renforcer son attractivité économique et retrouver des espaces de coexistence sociale. Confiée au secteur privé, cette reconstruction fait polémique.
Escale phénicienne à Beyrouth - Ép. 1/4 - Beyrouth, histoire d’une ville
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/beyrouth-port-millenaire-14-escale-phenicienne-a-beyrouth
Pour celleux qui s’intéressent à l’histoire du #Liban et plus précisément celle de #Beyrouth, une série de 4 émissions qui commece ce matin
Navigateurs intrépides ? Commerçants judicieux ? Architectes de génie ? Administrateurs clairvoyants ? Qui étaient les Phéniciens, ces premiers Libanais dont la seule évocation est sujette aux fantasmes comme aux controverses ?