/flash-actu

  • #OnVeutDesProfs : face au manque de remplaçants, la justice appelée à la rescousse
    https://www.telerama.fr/enfants/onveutdesprofs-face-au-manque-de-remplacants-la-justice-appelee-a-la-rescou

    En Seine-Saint-Denis, la FCPE estime que les enfants de ce département perdent l’équivalent d’une année de cours tout au long de leur scolarité. La Cour des comptes évoque quant à elle 10 % d’heures de cours perdus dans le secondaire lors de l’année scolaire 2018-2019, un chiffre « en progression de 24 % par rapport à l’année précédente ». Et si la raison principale tient aux absences de courte durée, d’après ce rapport de décembre 2021 sur la gestion des absences des enseignants, même les congés longs et annoncés ne sont pas toujours bien anticipés. « On a de plus en plus de difficultés à obtenir des remplaçants, y compris en cas d’absence prévisible comme un congé maternité. On a ainsi des élèves qui passent le brevet ou le bac et qui n’ont pas tous suivi le même programme… », déplore Sophie Vénétitay, porte-parole du Snes-FSU.

    Mais on va dire que le vrai problème c’est les quelques journées ratées à cause des fêtes religieuses musulmanes qui ont le mauvais goût de ne pas tomber pendant les fêtes religieuses chrétiennes qui sont fériées et qu’il est indispensable de réclamer des relevés d’« absentéisme » bicoz les musulmans fêtent Ramanda.

  • Une journaliste argentine ayant dénoncé des violences policières retrouvée pendue
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/une-journaliste-argentine-ayant-denonce-des-violences-policieres-retrouvee-

    Le corps de Griselda Blanco, 45 ans, a été découvert par un de ses frères samedi dans son logement de Curuzu Cuatia, à 600 km au nord de Buenos Aires.

    (...)

    Le parquet a dessaisi la police locale de l’enquête et l’a confiée à la police fédérale argentine. La Fédération argentine des travailleurs de la presse (Fatpren) a exprimé dans un communiqué sa « profonde préoccupation », soulignant que « la collègue avait dénoncé des malversations au sein de l’hôpital local et du pouvoir politique et policier ».

  • La justice lève l’interdit de vendre des pistolets aux jeunes Américains Le figaro

    En 2021, les armes à feu ont causé plus de 47.000 morts aux États-Unis, dont 26.000 suicides, selon le site Gun Violence Archive, qui fait référence.

    Un juge fédéral a invalidé une loi qui interdit depuis plus d’un demi-siècle aux armuriers agréés de vendre des pistolets aux jeunes Américains de moins de 21 ans. La décision, datée de mercredi, représente un important revers pour les défenseurs d’un meilleur encadrement des armes à feu, au moment où ils tentent de convaincre le Congrès d’interdire aux plus jeunes d’acquérir des fusils d’assaut.


    Ces armes de type AR-15, au cœur de nombreux bains de sang, n’étaient pas fréquentes en 1968 quand les parlementaires avaient adopté une loi pour interdire aux armuriers de vendre des armes de poing aux jeunes de 18 à 21 ans, au motif qu’ils commettent plus de crimes que les plus vieux. Depuis, les jeunes Américains peuvent se procurer revolvers et pistolets lors de ventes privées, dans des salons ou par l’entremise de leurs parents, mais pas dans des commerces ayant une licence fédérale, où ils peuvent en revanche acheter toute sorte de fusils.

    La loi de 1968 a fait l’objet de plusieurs attaques en justice depuis son adoption mais avait tenu jusque-là. Mercredi, le juge fédéral Robert Payne, qui siège en Virginie, a jugé qu’un arrêt rendu en juin par la Cour suprême des États-Unis avait changé la donne. La haute Cour, à majorité conservatrice, a estimé que la Constitution protégeait le droit des Américains à porter une arme hors de leur domicile et a jugé que les seules restrictions possibles devaient s’inscrire dans l’Histoire du pays.

    Les jeunes de 18 à 20 ans commettent des homicides avec des armes à feu à un taux trois fois plus élevés que les adultes de plus de 21 an »
    Janet Carter, de l’association Everytown for Gun Safety

    Pour le juge Payne, ce n’est pas le cas ici : « La loi et ses décrets d’application ne sont pas cohérents avec l’Histoire et les traditions de notre Nation, et ne peuvent donc pas tenir », écrit-il dans sa décision de 71 pages. « Depuis des temps immémoriaux, les jeunes se conduisent comme... des jeunes. Le problème social de leur impétuosité et de leur précipitation précède les pères fondateurs » qui pourtant n’avaient pas adopté de règles pour les empêcher d’acquérir des armes, ajoute-t-il.

    Sa décision, qui devrait faire l’objet d’un appel et pourrait aboutir devant la Cour suprême, a été vivement critiquée par l’association Everytown for Gun Safety, qui milite pour davantage de restrictions sur les armes à feu. « Les jeunes de 18 à 20 ans commettent des homicides avec des armes à feu à un taux trois fois plus élevés que les adultes de plus de 21 ans », a noté dans un communiqué une de ses responsables, Janet Carter, pour qui le jugement « va sans aucun doute mettre des vies en danger ».

    #usa #armes #enfants #armement #guerre #etats-unis #violence #racisme #justice

    Source : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-justice-leve-l-interdit-de-vendre-des-pistolets-aux-jeunes-americains-20

  • Le Dalaï-Lama présente ses excuses pour avoir demandé à un jeune garçon de lui « sucer la langue »
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-dalai-lama-presente-ses-excuses-pour-avoir-demande-a-un-jeune-garcon-de-

    Le Dalaï-Lama, chef spirituel tibétain, a présenté ses excuses lundi à un petit garçon pour lui avoir demandé de lui « sucer la langue », il y a quelques semaines à l’occasion d’une audience dont une vidéo a émergé sur les réseaux sociaux en émoi.

    « Sa Sainteté souhaite présenter ses excuses au garçon et à sa famille, ainsi qu’à ses nombreux amis à travers le monde, pour la peine que ses paroles ont pu causer », indique un communiqué publié sur son compte Twitter officiel.

    Bon ben ça va, alors.

  • Sainte-Soline : un reportage de « Complément d’enquête » contredit la chronologie officielle sur les violences
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/04/07/sainte-soline-un-reportage-de-complement-d-enquete-contredit-la-chronologie-

    Un reportage diffusé jeudi soir sur France 2 contredit néanmoins la version des autorités sur les affrontements survenus le 25 mars dans les Deux-Sèvres, où les forces de l’ordre n’auraient fait que répliquer aux violences de certains manifestants.

    Réalisé pour l’émission « Complément d’enquête », le reportage montre que des premiers tirs de gaz lacrymogène ont été effectués pour disperser le cortège jugé le plus radical dès 12 h 17. Or, selon la chronologie officielle du rapport remis au ministère de l’intérieur par le patron de la gendarmerie nationale, les affrontements entre manifestants radicaux et forces de l’ordre n’ont commencé qu’à 13 h 05, avec « jets de cocktails Molotov et tirs de mortier d’artifice sur la gendarmerie ».

  • Il n’y a pas de crise démocratique | L’entourage du PR | 05.04.23

    https://www.liberation.fr/economie/social/en-direct-reforme-des-retraites-lintersyndicale-a-matignon-et-preparatifs

    L’entourage d’Emmanuel Macron a contesté mercredi l’existence d’une « crise démocratique » évoquée par les syndicats.

    « Qu’un président élu avec une majorité élue, certes relative, cherche à mener à bien un projet qui a été porté démocratiquement, ça ne s’appelle pas une crise démocratique », a expliqué l’entourage présidentiel en marge d’un déplacement en Chine [où on sait ce que veut dire démocratie].

    « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet il a été porté, expliqué et assumé. »

    « Si les gens voulaient la retraite à 60 ans c’est pas Emmanuel Macron qu’il fallait élire président de la République ou mettre en tête du premier tour. »


    « L’entourage du PR » oublie d’expliquer ce qu’il entend par "démocratie" ; visiblement, personne n’a songé à poser la question aux gens qui communiquent pour le PR. Leur réponse serait pourtant assez instructive.

  • Une fédération internationale d’#infirmières alerte sur les recrutements massifs dans les pays #pauvres
    https://www.rfi.fr/fr/monde/20230125-une-f%C3%A9d%C3%A9ration-internationale-d-infirmi%C3%A8res-alerte-sur-l

    Il faut stopper le recrutement massif et à bas prix d’infirmières dans les pays pauvres, déjà démunis en matière de #santé, par les pays #riches, et investir pour réduire leur déficit dans ce secteur.

    C’est en substance le message adressé lundi par le Conseil international des infirmières, une fédération de plus de 130 associations nationales.

    Selon le Conseil international des infirmières (CII, ICN en anglais), sept ou huit pays riches, parmi lesquels la Grande-Bretagne, les États-Unis et le Canada, sont à l’origine d’environ 80% des migrations internationales d’infirmières, pour tenter de combler leurs pénuries nationales.

    « Il y a eu dans le monde une baisse de 20% du nombre d’infirmières travaillant à l’hôpital à cause de la pandémie. Elles ont changé de métier, ont quitté l’hôpital, explique Pamela Cipriano, présidente du Conseil international des infirmières. Pour les remplacer, des pays se sont tournés vers le recrutement à l’étranger.

  • Australie : début de la construction du radiotélescope géant SKA
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/australie-debut-de-la-construction-du-radiotelescope-geant-ska-20221205

    Australie : début de la construction du radiotélescope géant SKA
    Par Le Figaro avec AFP
    Publié hier à 09:27, Mis à jour hier à 20:51
    Vue artistique, d’un réseau d’antennes du radiotélescope géant SKA qui sera construit en Australie, publiée ce 5 décembre 2022.
    Vue artistique, d’un réseau d’antennes du radiotélescope géant SKA qui sera construit en Australie, publiée ce 5 décembre 2022. HANDOUT / Ministère australien de l’Industrie, des Sciences et des Ressources / AFP

    L’Australie a lancé lundi 5 décembre la construction d’un vaste réseau d’antennes dans son immense et désertique arrière-pays, en vue de la construction du plus puissant radiotélescope du monde, ont annoncé les responsables du projet.

    Une fois dressées, ces antennes, couplées avec un réseau similaire édifié en Afrique du Sud, formeront une parabole virtuelle baptisée SKA (« Square Kilometre Array »). Elle permettra d’apporter des réponses à des questions fondamentales sur l’univers, notamment autour de sa création. Ce projet, né dans les années 1990, a été retardé en raison de problèmes de financement et diplomatiques.
    Exploration du « big bang »

    Le directeur-général de l’organisation SKA, Philip Diamond, a qualifié ce début des travaux de « moment crucial ». Le télescope « sera l’une des entreprises scientifiques les plus importantes de l’humanité », a-t-il affirmé.

    À lire aussiLes mythiques « piliers de la création » revisités par le téléscope James Webb

    Le SKA doit étudier certains des phénomènes cosmiques les plus violents, comme les supernovæ, les trous noirs et les toutes premières traces du « big bang », la gigantesque explosion qui a donné naissance à l’univers il y a plus de 13 milliards d’années. Son nom a pour origine l’objectif recherché par ses concepteurs : un télescope doté d’une zone de collecte d’un kilomètre carré. Les parties sud-africaine et australienne auront toutefois une zone de collecte combinée d’un peu moins de la moitié de cette surface.

    Les deux pays disposent d’immenses étendues désertiques peu exposées aux ondes radio, des conditions idéales pour de tels télescopes. Plus de 130.000 antennes en forme de sapin de Noël doivent être érigées dans l’État d’Australie-Occidentale, sur les terres traditionnelles du peuple aborigène Wajarri. Le site a été baptisé « Inyarrimanha Ilgari Bundara », ce qui dans la langue locale signifie « partage du ciel et des étoiles ».
    200 paraboles en Afrique du Sud

    Le site sud-africain comptera près de 200 paraboles dans la région reculée du Karoo. Le projet permettra de « suivre la naissance et la mort des galaxies, de rechercher de nouveaux types d’ondes gravitationnelles et de repousser les limites de ce que nous savons de l’univers », a déclaré Sarah Pearce, directrice du télescope.

    Danny Price, de l’Institut de radioastronomie de Curtin, a expliqué que ce télescope « pourra détecter un téléphone portable dans la poche d’un astronaute sur Mars, à 225 millions de kilomètres de distance ». Les premières observations scientifiques devraient avoir lieu dans les années à venir.

    À lire aussiSpaceX renforce son offre d’internet par satellite en Europe

    L’organisation compte 14 membres : Royaume-Uni, Australie, Afrique du Sud, Canada, Chine, France, Allemagne, Inde, Italie, Nouvelle-Zélande, Espagne, Suède, Suisse et Pays-Bas.

  • Varsovie demande à l’Allemagne des réparations de guerre d’une valeur de 1300 mds EUR
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/varsovie-demande-a-l-allemagne-des-reparations-de-guerre-d-une-valeur-de-13

    « C’est une somme importante de 6,2 trillions » de zlotys (1300 mds EUR), a déclaré lors d’une conférence le vice-premier ministre Jaroslaw Kaczynski, chef du parti Droit et Justice au pouvoir, ajoutant que le processus avant que la Pologne ne reçoive ces réparations serait « long et difficile ».

    Billard à trois bandes des Atlantistes !!! C’est pour créer une jurisprudence qui permettra dans 80 ans de demander aux russes de payer pour les dégâts en Ukraine.

     :-)

  • Guerre en Ukraine : la Russie a massivement utilisé des armes à sous-munitions en Ukraine
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/guerre-en-ukraine-la-russie-a-massivement-utilise-des-armes-a-sous-munition

    La Russie a massivement utilisé des armes à sous-munitions en Ukraine, causant des centaines de victimes civiles et endommageant des habitations, des écoles et des hôpitaux, a déclaré jeudi 25 août un organisme de surveillance.

    Les armes à sous-munition, on s’y intéresse parfois. Ou pas.

    Armes à sous-munitions, rapport du sénat, 2006
    https://www.senat.fr/rap/r06-118/r06-1181.html

    C’est le cas de l’Afghanistan lors du conflit contre les soviétiques (1979-1989), puis de nouveau en 2001, lors de la campagne aérienne de la coalition conduite par les Etats-Unis. C’est également le cas du Liban, lors des interventions israéliennes de 1978 et de 1982, puis de nouveau au cours de l’été 2006, ainsi que de l’Irak en 1991 puis en 2003.

    Yémen : l’Arabie saoudite reconnaît enfin utiliser des armes à sous-munitions - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/yemen-larabie-saoudite-reconnait-enfin-utiliser

    Publié le 20.12.2016
    Le royaume a reconnu avoir utilisé au Yémen ces armes non discriminantes par nature.

  • L’administration Biden a invité la famille de la journaliste Abu Akleh à Washington
    Par Le Figaro avec AFP | Publié le 13 juillet 2022
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-administration-biden-a-invite-la-famille-de-la-journaliste-abu-akleh-a-wa

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a invité la famille de la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh, tuée en marge d’un raid israélien en Cisjordanie occupée, à venir à Washington pour une réunion, a fait savoir mercredi 13 juillet un conseiller de Joe Biden.

    Le chef de la diplomatie américaine « a invité la famille aux États-Unis pour une réunion et un contact direct avec lui », a dit Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale, aux journalistes à bord d’Air Force One, peu de temps avant que le président américain n’arrive en Israël pour une visite officielle.

    Le gouvernement américain « est très impliqué pour déterminer ce qui s’est passé exactement autour des circonstances tragiques de sa mort », a-t-il encore déclaré. La famille de la correspondante vedette de la chaîne panarabe Al Jazeera réclame, elle, un entretien lors de la visite de Joe Biden. Dans une lettre adressée au président américain et écrite par Anton Abu Akleh, le frère de la journaliste, la famille de la victime « se sent trahie par la réponse lamentable » de l’administration américaine sur les circonstances de sa mort. Shireen Abu Akleh a été tuée par balle alors qu’elle couvrait le 11 mai dernier une opération militaire israélienne à Jénine, en Cisjordanie occupée. (...)

    #Shireen_Abu_Akleh

  • Ukraine : l’UE, inquiète d’un trafic d’armes, renforce sa coopération avec la Moldavie
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ukraine-l-ue-inquiete-d-un-trafic-d-armes-renforce-sa-cooperation-avec-la-m

    L’Union européenne a renforcé lundi 7 juillet sa coopération avec la Moldavie pour l’aider à contrôler sa frontière avec l’Ukraine et prévenir le risque de trafic d’armes en provenance de ce pays en guerre, s’inquiétant de voir détourné le matériel militaire fourni par les Occidentaux.

    Comment cela se pourrait-il ? Sérieusement ? Ces gens n’auraient pas vraiment l’intention de les utiliser contre les russes ? Ce qu’il se dit sur les armes envoyées en Irak, en Afghanistan et maintenant en Ukraine ne serait pas que pures calomnies de la part de personnes qui se placeraient du mauvais côté de l’Histoire ? (https://seenthis.net/messages/967048#message967050)

  • Drogas: descubren un laboratorio clandestino en una base belga que alberga armas nucleares
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/drogue-un-laboratoire-clandestin-decouvert-sur-une-base-belge-abritant-des-
    Un laboratorio para la fabricación de pastillas de éxtasis fue descubierto en una base militar belga conocida por albergar parte del arsenal nuclear a disposición de la OTAN, dijo el martes una fuente judicial

  • Affaire Blessing : le Procureur Général confirme le déni de vérité et de justice

    Communiqué de presse de Tous Migrants et Border Forensics du 30 juin 2022

    Le 27 mai 2022, l’association TOUS MIGRANTS et la sœur de Blessing MATTHEW ont introduit une demande de réouverture de l’information judiciaire sur charges nouvelles auprès du Procureur de la République.

    Il sera en effet rappelé qu’un non-lieu avait été prononcé le 18 juin 2020 en dépit des circonstances tout à fait troubles du décès de Blessing MATTHEW. Ce non-lieu est intervenu ab initio, soit sans investigations complémentaires et donc de manière tout à fait singulière.

    Ce non-lieu a été confirmé le 9 février 2021 par la chambre de l’instruction de la cour d’appel, en dépit des nombreuses contradictions mises en avant par les parties civiles qui ont également contesté l’impartialité de la procédure.

    Or, postérieurement à cette décision, un certain nombre d’éléments nouveaux et déterminants sont apparus.

    D’une part, à la lumière du travail technique considérable réalisé par BORDER FORENSICS, des incohérences inédites dans les déclarations des gendarmes ont été mises en exergue.

    D’autre part, l’association TOUS MIGRANTS est parvenue à recueillir la parole d’un témoin direct des faits, dont la situation n’avait pas permis d’être entendu physiquement par les enquêteurs de façon sereine.

    Contre toute attente, le 23 juin 2022, les Conseils des parties civiles ont été rendus destinataires d’un courrier du Procureur Général indiquant qu’il n’envisageait pas de saisir la chambre de l’instruction. ,

    Ce refus, particulièrement succinct, se fonde sur deux arguments :

    - « Les contradictions évoquées dans le mémoire entre les différentes déclarations des gendarmes quant au déroulement de la recherche dans le village de La Vachette des trois personnes en fuite n’apparaissent pas pertinentes, dès lors que chaque gendarme décrit son intervention et son positionnement ».

    - « L’existence du témoin prénommé Hervé était connue… et les enquêteurs avaient eu deux contacts téléphoniques avec lui les 14 et 15 mai 2018 et il n’avait pas évoqué de guet-apens. La chambre d’instruction avait expressément indiqué que son audition n’était pas utile à la manifestation de la vérité. »

    Cette décision du Procureur Général, qui tient en quelques lignes et qui a été prise en très peu de temps, balaye tous les éléments nouveaux apportés par notre enquête.

    Pas plus que les décisions précédentes, celle-ci n’apporte aucun élément concret permettant de lever les contradictions, incohérences et zones d’ombre que nous avons mises en évidence. Qui plus est, le Procureur refuse d’entendre le principal témoin qui, pour la première fois, révélait l’existence d’un véritable guet-apens.

    Cette décision prive les parties civiles d’obtenir toute la vérité sur les circonstances de la mort de Blessing MATTHEW. La justice n’a pas eu le courage suffisant pour accepter la remise en cause de l’enquête qui avait été réalisée par le Procureur, soit en l’absence d’un magistrat indépendant.

    Cette décision est d’autant plus inconcevable que les obligations de la France en matière d’enquête sont censées être renforcées en cas de décès. L’association TOUS MIGRANTS voit dans cette décision un refus de faire la lumière sur une affaire mettant en cause les forces de l’ordre avec la circonstance que la victime est une exilée.

    En réaction aux circonstances de la mort de sa sœur, Happy MATTHEW nous a dit : “Ils ont juste laissé une personne mourir parce qu’elle n’est pas blanche comme eux, elle n’est pas Française comme eux.” Le déni de vérité et de justice que confirme le Procureur perpétue le traitement discriminatoire et inhumain de Blessing MATTHEW après sa mort.

    De manière plus générale, cette décision est symptomatique d’une absence de véritable contrôle de la Justice face aux très graves violations des droits de l’Homme subies par les personnes exilées.

    Dans un contexte de militarisation croissante de la frontière depuis 2015, et dans un climat politique délétère, où les personnes exilées et les humanitaires qui les accompagnent se voient dénier l’accès aux droits fondamentaux et sont traités comme des citoyens de seconde zone, cette décision doit servir de sursaut.

    Rien n’arrêtera notre demande de « vérité et justice pour Blessing ».

    reçu via la mailing-list Migreurop, le 30.06.2022

    #Blessing_Matthew #justice (well...)

    voir aussi ce fil de discussion :
    https://seenthis.net/messages/962473

    • Mort d’une Nigériane dans les Alpes : la justice refuse de rouvrir l’enquête

      La justice n’envisage pas de rouvrir l’enquête sur la mort d’une Nigériane en 2018 dans les Hautes-Alpes, a déploré jeudi 30 juin l’association de défense des migrants qui en avait fait la demande avec la sœur de la victime.

      Blessing Matthew, 21 ans au moment des faits, avait été retrouvée noyée le 9 mai 2018 dans la Durance, après avoir franchi la frontière en provenance d’Italie. L’enquête sur les circonstances du décès, portant notamment sur un contrôle de gendarmerie survenu deux jours plus tôt à la frontière, avait d’abord été classée sans suite par le parquet de Gap. La sœur de la victime, Christiana Obie Darko, avait déposé plainte avec constitution de partie civile et une information judiciaire avait été ouverte. Elle a conclu à un non-lieu prononcé le 18 juin 2020 et confirmé, le 9 février 2021, par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble.

      Le 13 juin dernier, l’association Tous Migrants et la sœur de l’exilée ont déposé une demande de réouverture d’information judiciaire à la lumière d’un nouveau témoignage de nature, selon elles, « à rebattre totalement les cartes ». Mais dix jours plus tard, le procureur général de Grenoble leur a fait savoir, dans un courrier dont l’AFP a pris connaissance, qu’il n’envisageait pas de saisir la chambre de l’instruction à cette fin. Les requérants ont condamné, dans un communiqué de presse diffusé jeudi, « cette décision qui tient en quelques lignes et qui a été prise en très peu de temps ». « Elle est parfaitement inconcevable au vu du caractère déterminant du témoignage recueilli. Elle participe à accroître un sentiment de défiance envers la justice lorsque toutes les conditions de l’indépendance ne sont pas remplies et que des forces de l’ordre sont mises en cause », a ajouté leur avocat, Me Vincent Brengarth.

      Selon la sœur de la victime et le collectif de soutien aux migrants, le témoignage, fourni par un membre du « groupe d’exilés pourchassés par les gendarmes », révélait pour la première fois « l’existence d’un véritable guet-apens ». Pour le procureur général, « l’existence du témoin était connue » : « les enquêteurs avaient eu deux contacts téléphoniques avec lui, les 14 et 15 mai 2018, et il n’avait pas évoqué de guet-apens », écrit le magistrat dans sa réponse. « La chambre de l’instruction avait expressément indiqué que son audition n’était pas utile à la manifestation de la vérité », ajoute-t-il. L’association Tous Migrants estime que la situation personnelle de ce témoin direct des faits, à l’époque, ne lui avait pas permis « d’être entendu physiquement par les enquêteurs de façon sereine ».

      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/mort-d-une-nigeriane-dans-les-alpes-la-justice-refuse-de-rouvrir-l-enquete-

    • Mort d’une Nigériane dans les Alpes : la justice refuse de rouvrir l’enquête

      Malgré la demande de l’association Tous migrants et de la sœur de la victime, le procureur général de Grenoble a indiqué dans un courrier qu’il n’envisageait pas de saisir la chambre de l’instruction pour rouvrir l’enquête sur la mort Blessing Matthew, une jeune Nigériane décédée en 2018 dans les Alpes.

      Près d’un mois après la demande de réouverture de l’enquête sur la mort de Blessing Matthew par sa sœur Christiana Obie Darko et l’association Tous migrants, la justice a décliné cette requête. Tous migrants a déploré, jeudi 30 juin, dans un communiqué, la décision du procureur général de Grenoble de ne pas saisir la chambre de l’instruction dans le but de relancer les investigations sur la mort de la jeune femme.

      Blessing Matthew, 21 ans au moment des faits, avait été retrouvée noyée le 9 mai 2018 dans la Durance, après avoir franchi la frontière en provenance d’Italie. L’enquête sur les circonstances du décès, portant notamment sur un contrôle de gendarmerie survenu deux jours plus tôt à la frontière, avait d’abord été classée sans suite par le parquet de Gap.

      La sœur de la victime, Christiana Obie Darko, avait déposé plainte avec constitution de partie civile et une information judiciaire avait été ouverte. Elle a conclu à un non-lieu prononcé le 18 juin 2020 et confirmé, le 9 février 2021, par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble.

      Mais, fin mai, Tous migrants et Christiana Obie Darko ont annoncé avoir demandé la réouverture de l’enquête après avoir pu mettre en lumière des incohérences dans les témoignages des gendarmes impliqués dans le drame. Ils souhaitaient également faire valoir les éléments apportés par un nouveau témoin. Ce dernier, Hervé S., a affirmé avoir assisté à la poursuite de Blessing Matthew par un gendarme, l’avoir entendue tomber à l’eau et avoir vu le gendarme ne pas lui porter secours.

      « Je l’ai entendue crier : ’Help me, help me !’ [’Aidez-moi, aidez-moi !’] Au fur et à mesure qu’elle criait, sa voix s’éloignait… Ensuite, le gendarme est allé dire à ses collègues qu’elle était tombée dans la rivière mais qu’elle avait peut-être traversé. Ils n’ont pas appelé les secours. Des gendarmes sont allés [essayer de] chercher Blessing de l’autre côté », avait confié Hervé S. à Médiapart qui l’avait rencontré et interrogé en avril dernier.

      Selon la sœur de la victime et le collectif de soutien aux migrants, le témoignage d’Hervé S. révélait pour la première fois « l’existence d’un véritable guet-apens ».
      « L’existence du témoin était connue »

      Le procureur général de Grenoble a fait savoir aux requérants, dans un courrier dont l’AFP a pris connaissance, qu’il n’envisageait pas de saisir la chambre de l’instruction dans le but de rouvrir l’enquête.

      Tous migrants cite dans son communiqué les deux motifs invoqués par le procureur pour motiver son refus. Le magistrat ne juge pas « pertinentes » "les contradictions évoquées dans le mémoire entre les différentes déclarations des gendarmes quant au déroulement de la recherche dans le village de La Vachette des trois personnes en fuite [...] dès lors que chaque gendarme décrit son intervention et son positionnement".

      Par ailleurs, le procureur assure que « l’existence du témoin prénommé Hervé était connue » et que « les enquêteurs avaient eu deux contacts téléphoniques avec lui les 14 et 15 mai 2018 » lors desquels « il n’avait pas évoqué de guet-apens ».

      « Cette décision du Procureur Général, qui tient en quelques lignes et qui a été prise en très peu de temps, balaye tous les éléments nouveaux apportés par notre enquête », déplore Tous migrants qui entend poursuivre les démarches dans cette affaire.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/41611/mort-dune-nigeriane-dans-les-alpes--la-justice-refuse-de-rouvrir-lenqu

  • Johan Faerber sur Twitter : le gouvernement a décidé de lutter contre la canicule en activant… un numéro vert.
    https://twitter.com/JFaerber/status/1537392297486307328

    Attention ce n’est pas une blague : le gouvernement a décidé de lutter contre la canicule en activant… un numéro vert. Pour bien le retenir, un détail mnémotechnique : il se termine par « 666 ». Ça ne s’invente pas.

    Un numéro vert « canicule » activé par le gouvernement
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/un-numero-vert-canicule-active-par-le-gouvernement-20220616

    Face à l’« épisode caniculaire précoce et marqué » que traverse la France, le gouvernement a activé jeudi un numéro vert « Canicule info service », jusqu’à la fin de cette vague de chaleur, selon un communiqué de la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon. Opérationnel depuis jeudi midi, ce numéro vert (0800.06.66.66) est joignable de 9h à 19h (appel gratuit depuis un poste fixe en France métropolitaine) pour « obtenir des conseils pour se protéger et protéger son entourage, en particulier les plus fragiles, et pour adopter les bons réflexes en cas de fortes chaleurs ».

    #gorafi_encore_plagié

  • 40 mercenaires israéliens dans l’usine Azov (Kiev) – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2326997

    Le conseiller du président ukrainien, David Arakhamia, a admis la présence de plusieurs dizaines de mercenaires israéliens dans l’usine métallurgique et sidérurgique d’Azovstal dans la ville de Marioupol, a rapporté le journal israélien The Times of Israel.

    Selon Arakhamia, qui est également membre de la délégation ukrainienne aux négociations entre Kiev et Moscou, ce sont une quarantaine de mercenaires qui se trouvent aux côtés des forces ukrainiennes et du régiment néonazi d’Azov, retranchés dans cette usine, seul bastion échappant au contrôle des forces russes et de leurs alliés de Donetsk dans la ville du sud de l’Ukraine.

    La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a fait état que « des mercenaires israéliens combattent aux côtés de la brigade extrémiste Azov », ajoutant qu’ »Israël ne peut ignorer l’affaire, en particulier avec la présence de vidéos et de documents qui le certifient ».

    #israël #ukraine même combat ?

    • La source primaire : Senior Zelensky adviser : 40 ’Jewish heroes’ fighting in Mariupol steel plant | The Times of Israel
      https://www.timesofisrael.com/senior-zelensky-adviser-40-jewish-heroes-fighting-in-mariupol-steel-p

      A senior aide to Ukrainian President Volodymyr Zelensky says that there are dozens of Jewish soldiers fighting in the besieged Azovstal steel plant in Mariupol.

      “There are about 40 Jewish heroes protecting Azovstal now,” David Arakhamia, the adviser in charge of Ukraine’s negotiating delegation, told The Times of Israel on Friday.

      Arakhamia also heads Zelensky’s ruling Servant of the People party in parliament.

      One of the Ukrainian units still holding out in the steel plant is the Azov Regiment, a formation that has been accused since its formation in 2014 of associations with neo-Nazi ideology.

      Et il y a 3 jours : Un soldat juif ukrainien appelle Israël au secours de l’usine assiégée de Marioupol - The Times of Israël
      https://fr.timesofisrael.com/un-soldat-ukrainien-juif-appelle-israel-au-secours-de-lusine-assie

      Un soldat juif ukrainien de l’usine Azovstal de Marioupol assiégée a appelé, mercredi soir, Israël à intervenir pour sauver sa garnison.

      Dans une vidéo publiée sur Facebook par Ilgam Gasanov, entrepreneur et militant basé à Kiev, Vitaliy Barabash a déclaré en ukrainien : « Il m’est difficile de parler, raison pour laquelle mon discours sera prononcé par mon frère [d’armes], au nom de tous les Juifs ukrainiens qui se trouvent ici avec moi. »

      Barabash, également connu sous le nom de Benya, a tenu un drapeau ukrainien face à la caméra pendant que son ami lisait sa déclaration, un tatouage d’étoile de David étant clairement visible sur la main de Barabash.

      Dans les deux articles de Times of Israël, il n’est pas fait mention de mercenaires israéliens, mais d’ukrainiens juifs.

      À ma connaissance, l’accusation de la présence de mercenaires israéliens vient de la diplomatie russe : Ukraine : des Israéliens combattent avec le régiment Azov, affirme Moscou
      https://www.lefigaro.fr/flash-actu/ukraine-des-israeliens-combattent-avec-le-regiment-azov-affirme-moscou-2022

      « Je vais dire quelque chose que les politiciens israéliens ne veulent sans doute pas entendre, mais peut-être que cela les intéressera. En Ukraine, des mercenaires israéliens sont aux côtés des militants d’Azov », a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova dans une interview à la radio Spoutnik.

    • Après, que les Occidentaux financent des mercenaires en Ukraine, c’est une évidence puisque c’est le mode de fonctionnement des guerres modernes (même si on fait semblant de considérer que ça ne concernerait que les russes). Cela vient d’être rappelé par Cori Bush par exemple :

      Bush Statement on Ukraine Supplemental Funding Vote
      https://bush.house.gov/media/press-releases/bush-statement-on-ukraine-supplemental-funding-vote

      “Additionally, at $40 billion, this is an extraordinary amount of military assistance, a large percentage of which will go directly to private defense contractors. In the last year alone, the United States will have provided Ukraine with more military aid than any country in the last two decades, and twice as much military assistance as the yearly cost of war in Afghanistan, even when American troops were on the ground. The sheer size of the package given an already inflated Pentagon budget should not go without critique. I remain concerned about the increased risks of direct war and the potential for direct military confrontation.

      Par contre, je n’ai pas vu de confirmation officielle du fait qu’il y aurait des mercenaires israéliens à Azovstal, contrairement au raccourci de l’article d’Al Manar.

    • Les sources russes sont un vrai bonheur.
      Référence permanente aux nazis (ukrainiens), alors qu’on sait bien maintenant que la source nazie de Azov ne correspond plus aujourd’hui aux nazis d’hier, même s’ils y font référence en ayant gardé des logos.
      C’est assez drôle que pour Israël on donne bien la nationalité des mercenaires (s’ils existent) et que pour toutes les autres nationalités non.

  • Arrestation en Espagne du blogueur ukrainien prorusse Anatoli Chariï
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/arrestation-en-espagne-du-blogueur-ukrainien-prorusse-anatoli-charii-202205

    Réclamé par Kiev pour « haute trahison », le blogueur ukrainien prorusse Anatoli Chariï, célèbre dans son pays, a été arrêté mercredi dans le nord-est de l’Espagne, a appris l’AFP jeudi 5 mai auprès de la police espagnole.

    « Il a été arrêté hier (dans la province de) Tarragone par des agents de la police nationale sur la base d’un mandat d’arrêt international », ont déclaré à l’AFP des sources policières. Entendu jeudi à Madrid par un juge d’instruction de l’Audience nationale, haut tribunal chargé notamment des procédures d’extradition, Anatoli Chariï a été mis « en liberté provisoire » mais avec des mesures de contrôle judiciaire, a indiqué ce tribunal.

    « Délits de haute trahison et incitation à la haine »

    Le blogueur a interdiction de quitter le territoire espagnol, son passeport lui a été retiré et il devra pointer deux fois par mois dans un tribunal, a-t-il précisé. Les autorités ukrainiennes, qui qualifient Anatoli Chariï de « propagandiste », réclament son extradition pour des « délits de haute trahison et incitation à la haine », selon l’Audience nationale. Anatoli Chariï compte près de trois millions d’abonnés sur son compte YouTube, et possède également un site d’information, baptisé sharij.net.

    Le blogueur a commencé sa carrière comme journaliste d’investigation en Ukraine, ce qui lui a valu des menaces. En juillet 2011, des inconnus avaient ouvert le feu sur la voiture dans laquelle il se trouvait à Kiev. Il avait ensuite quitté l’Ukraine en 2012 par crainte de poursuites judiciaires, qu’il dénonce comme montées de toutes pièces. L’asile politique qu’il avait obtenu en 2012 en Lituanie a été révoqué en 2021. Affichant des opinions de plus en plus prorusses à partir de 2014, Anatoli Chariï se montre critique envers le mouvement du Maïdan, qui a permis l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement pro-occidental à Kiev, et envers la guerre contre les séparatistes prorusses dans la région du Donbass commencée cette même année.

    J’aime l’#Ukraine ! socialistes(espagnols, qui ont déjà trahiles Sahraouis) #socialtraitres #espagne

  • Ukraine : La face cachée des choses (Première partie) Vladimir Caller
    https://www.investigaction.net/fr/ukraine-la-face-cachee-des-choses-premiere-partie

    A la rentrée 2017, le président Macron chargeait son ministre de l’Intérieur Gérard Collomb de lancer un programme de collaboration entre les forces policières françaises et ukrainiennes. C’est ainsi que fut signé, fin novembre, un accord de collaboration entre le ministre français et son homologue ukrainien Arsen Avakov, visant le renforcement de la gendarmerie ukrainienne. Emmanuel Macron a participé pendant trois ans aux réunions autour du dossier ukrainien dans le cadre des accords de Minsk et connaissait donc bien la situation de détresse générale du pays, mais il fit néanmoins le curieux choix de privilégier le domaine sécuritaire de ce pays pour témoigner de l’aide française (1).


    Monsieur Avakov n’était en rien un novice. Plusieurs fois millionnaire, recherché par Interpol pour de grosses affaires de corruption et de violences, il fut arrêté en Italie et a dû sa libération à son élection au parlement ukrainien, habilement combinée par ses affidés. Bien blanchi par la « révolution » de Maïdan, il fut immédiatement nommé ministre de l’intérieur et, à ce titre, il décida d’attribuer aux mouvement néo-nazis Pravy Sektor et Azov la responsabilité de combattre les « ennemis de l’Ukraine », c’est-à-dire les organisations de gauche, syndicales, antifascistes (2). On peut supposer que les autorités françaises, très au courant de la situation ukrainienne, n’ignoraient pas avec qui ils engageaient la gendarmerie nationale et ce, d’autant plus que le quotidien Le Figaro avait publié, bien avant la signature de l’accord, un article intitulé « Un ancien néonazi est nommé à la tête de la police ukrainienne ». Le « nommé » était Vadim Troyan, un ancien commandant du bataillon Azov, dont nous parlerons plus loin. Nommé bien entendu par monsieur le ministre Avakov (3).

    La notoriété des méfaits de ce ministre était telle que Tranparency International avait soulevé son cas et condamné sa désignation à un poste si important ; condamnation à laquelle s’était joint le grand rabbin d’Ukraine Yaakov Bleick, l’antisémitisme de Pravy Sektor et Azov étant bien connus. Tous ces remous ne suffirent pas à dissuader le président Zelensky de le confirmer comme son ministre de l’Intérieur ; Avakov put ainsi rester en charge de la gouvernance du pays pendant 8 ans, jusqu’à juillet 2021 (4).

    Les mots pour le dire
    Vladimir Poutine ne semble pas familier de la notion de nuance. Il parle sans cesse du génocide des populations du Donbass et de la nazification du pays. Ceux qui disent que l’on ne peut pas réduire Zelensky et son administration au format nazi ont raison. Le problème est que ce n’est pas cette administration qui gère le dossier des républiques rebelles, ni le président du pays, mais bien l’armée nationale. Et là, il n’est aucunement exagéré de dire que l’armée ukrainienne est sous la domination du mouvement Azov, ouvertement néonazi.

    Andriy Biletsky, son fondateur, n’est pas un casseur improvisé ; universitaire, historien de formation, il se veut doctrinaire et combattant pour la préservation de la pureté de la race blanche. Il considère les Juifs et les autres minorités raciales ou ethniques comme des sous-hommes et appelle à une croisade chrétienne pour les repousser. Une enquête sur le terrain du quotidien anglais  The Daily Telegraph  rapportait que ses partisans « sont admirateurs d’Hitler et doutent de la réalité de l’Holocauste » et citait une déclaration de Biletsky : « La mission historique de notre nation dans ce moment critique, consiste à conduire les races blanches du monde entier vers la croisade finale pour survivre. Une croisade contre les sémites et les  untermenschen  ». Le journaliste concluait : « ce mouvement a joué un rôle très important en 2014 contre le président élu Ianoukovitch (5). » Inutile de dire que son rôle est encore plus important dans la répression des populations donbassiennes qui n’ont pas voulu se soumettre aux diktats des nostalgiques du IIIème Reich installés au pouvoir à Kiev.

    Et leurs politiques répressives sont si extrêmes et violentes que la chancelière Merkel elle-même a dû s’adresser aux autorités de Kiev en leur demandant de la retenue lorsqu’en juin 2014, le bataillon Azov appuyé par l’aviation et l’artillerie ukrainiennes, a lancé une offensive à Slaviansk, causant environ trois cents morts en vingt-quatre heures, pour la plupart des civils (6). Pourtant, la population sut résister victorieusement, malgré la férocité de l’attaque. Le journal Le Monde a repris les explications du commandant d’Azov : « (…) la trahison de la police et l’opposition de la population (…) (7). »

    De son côté, la BBC ne put que confirmer le constat, ajoutant que les combattants d’Azov portent des symboles SS nazis de la division Waffen SS comme emblèmes (8). Cela dit, les sympathies nazies et l’antisémitisme d’Azov étaient visiblement moins fortes que l’anticommunisme de son financier, le milliardaire ukraino-israélien Ihor Kolomoïsky qui déboursait « 1.500 dollars pour un fusil d’assaut AK-47 ; 10.000 pour la capture d’un pro-russe ; 200.000 pour la reprise d’un bâtiment occupé par les séparatistes et un million de dollars à celui qui assassinerait le candidat à la présidentielle de 2014, Oleg Tsarev, partisan du rapprochement avec la Russie (9). »


    Les délires de cette organisation sont tels qu’en 2015, ils créent des camps d’entraînement militaire pour enfants, dits « Azovets », à partir de l’âge de six ans de sorte qu’une fois adultes, ils puissent s’habituer à l’insupportable (10). Cette fois, c’est Newsweek qui rapporte que « Les volontaires nationalistes ukrainiens perpétuent des crimes de guerre semblables à ceux de l’État islamique », citant des témoignages de décapitations et d’une mère qui aurait reçu à la maison un colis contenant la tête de son fils, combattant du Donbass. Et ce n’est pas le  Drapeau Rouge  mais  Newsweek qui conclut : « Les pro-Russes disent qu’ils combattent contre des nationalistes et des fascistes ; en ce qui concerne Azov et autres bataillons, ces allégations sont fondamentalement vraies (11). » Et la revue Foreign Policy de fermer le ban ironisant sur « ces fascistes ukrainiens qui se battent pour la liberté (12). »

    Cachez cet Azov que je ne saurais voir
    La chose devenait trop grotesque. Même le Human Rights Watch, plus enclin à s’occuper de la Russie, alerte sur les pratiques azoviennes dans son rapport de 2014 intitulé « Roquettes non guidées tuant des civils », en précisant « qu’elles viennent particulièrement des forces du gouvernement. » En effet, si même dans les médias dominants on arrivait à avoir mauvaise presse, il devenait urgent de résoudre le paradoxe. Azov était devenu à la fois indispensable et imprésentable. Sa dimension et sa (mauvaise) réputation croissaient exponentiellement. Comprenant quelques dizaines d’hommes au départ, il en comptait plusieurs milliers lorsque le ministre Avakov trouva la solution, en septembre 2014 : intégrer officiellement Azov dans l’armée régulière avec, vu sa dimension, le statut de régiment. Ce, avec le double avantage de pouvoir couvrir ses agissements et, surtout, diffuser et instiller l’esprit néofasciste dans l’ensemble de l’armée nationale.


    Pour bien réussir ce camouflage lui donnant une façade de respectabilité, le ministre ne trouve rien de mieux que d’associer la diplomatie étasunienne. C’est ainsi que l’administration d’Obama décide l’envoi de 300 consultants militaires pour assurer la formation du, désormais, régiment Azov (13). Ainsi, ces milices pourraient continuer leur sale boulot, pilonner quotidiennement les populations du Donbass plus discrètement, au sein même de l’armée, tout en ayant assuré une pédagogie efficace en dehors, visant l’agression de toute minorité indigne de côtoyer la race blanche. C’est entre autres le cas avec les roms dont, selon L’Obs, les précaires campements sont fréquemment détruits à la hache (14).

    Cherchant la sortie de l’enfer…
    Lorsque les populations russophones commencent à résister par les armes aux agressions de Pravy Sektor et d’Azov et qu’un début de guerre civile s’installe, la diplomatie russe s’emploie à suggérer aux parties d’ouvrir des négociations de paix. Celles-ci commencent par des réunions informelles engageant uniquement les Ukrainiens et incluront ensuite, comme observateurs, des représentants de l’OSCE (Organisation pour la sécurité en Europe) et les diplomaties françaises, allemande et russe. Ces négociations vont aboutir à la signature de deux documents dont il faut saisir la portée pour comprendre la crise en cours : le protocole de Minsk et sa prolongation, l’accord de Minsk II. Il n’y a pas de différence essentielle entre ces deux documents, le deuxième est plus précis, actualisé et contraignant que le premier.

    Tous les deux concernent l’instauration d’un cessez-le-feu, l’échange de prisonniers, la gestion de l’usage des armes lourdes et la protection des populations. L’essentiel se résume à deux clauses : l’intégrité territoriale de l’Ukraine et la reconnaissance et l’attribution d’une large autonomie à la région du Donbass. Cette autonomie devait être garantie par une révision de la Constitution du pays. Les accords furent conclus dans un contexte politique assez troublé en Ukraine, avec un président Porochenko très affaibli suite à des affaires de corruption et la forte dégradation des conditions de vie de la population. C’est ainsi que ni son gouvernement, ni les suivants n’ont jamais respecté ces accords. L’autonomie du Donbass n’a pas été considérée sérieusement, et encore moins la révision de la Constitution. Preuve éclatante de sa mauvaise foi, Porochenko coupa le transfert des pensions aux ayants droit des populations de Lougansk et Donetsk (qui faisaient pourtant explicitement partie de l’accord, au point 8). Il l’avait annoncé, crûment, dans une déclaration remplie de haine et de mépris devant le parlement : «  Nous aurons du travail, eux non ! Nous aurons des retraites, eux non ! Nos enfants iront à l’école, les leurs resteront dans les caves ! C’est comme ça que nous gagnerons cette guerre (15). » Pour conclure en affirmant le lendemain que « l’Ukraine devra rester unie, et rejeter le fédéralisme ». Difficile de ne pas comprendre, qu’avec un gouvernement pareil il ne restait à ces populations que la désobéissance. A noter, détail soigneusement oublié par nos médias, que, dès leur déclaration d’indépendance (avril 2014), les républiques populaires de Lougansk et Donetsk n’ont pas cessé de demander reconnaissance à Poutine et que ce dernier a attendu jusqu’au 21 février de cette année pour accéder à leur demande.

    A noter également que les politiques de non-respect de l’accord de Minsk par Kiev (pourtant validé par le Conseil de sécurité de l’ONU, résolution 2202) ont été soigneusement cautionnées et protégées par ses garants occidentaux, en particulier les Français François Hollande et Emmanuel Macron. Elles furent justifiées à posteriori par le secrétaire général du conseil de la sécurité nationale et de la défense d’Ukraine, Oleksiy Danilov, lorsqu’il a déclaré ce 31 janvier : « L’observance des accords de Minsk II, équivalait à la destruction du pays. Ils furent signés sous un canon de fusil russe (pendant que les Français et les Allemands regardaient) (16). »

    Le procès-verbal du grand piège
    Volodymyr Zelensky, largement élu à la présidence de la République en mai 2019 sur un programme qui était aux antipodes de celui des ultranationalistes héritiers de Maïdan, s’est retrouvé confronté à une responsabilité qui dépassait clairement ses compétences. Oubliant ses promesses, il se lance dans des mesures particulièrement impopulaires, en bénéfice de ses oligarques comme la privatisation des terres agricoles, ce qui se traduit par une chute spectaculaire de sa popularité (élu avec plus de 70 % des voix il se retrouve avec une popularité réduite à 20 %). Plus inquiétant encore, la russophobie déferle aussi, ce qui le conduit à fermer manu militari trois stations de TV. Un peu perdu, il se décide, bien conseillé par les services de renseignement occidentaux, et surprenant tout le monde, à revenir au mantra du nationalisme extrême. Dans cette perspective, l’opération « Sea Breeze », la plus grande opération jamais menée par l’OTAN en mer Noire, avec la participation de trente-deux pays en juillet 2020, ne pouvait pas être plus opportune. Une opération dont la Russie, arguant des raisons de sécurité et de bon voisinage, avait demandé, sans succès l’annulation. Par contre, l’OTAN eut la délicatesse d’annoncer son opération en dénonçant « l’annexion illégale de la Crimée par la Russie en 2014 (17). » Une annonce que le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba rappelle début mars 2021 : « Le signal est clair : nous appelons le monde à nous aider à récupérer la Crimée (18). » Tout le monde, en effet. D’où la convocation d’une initiative « plateforme de Crimée », lancée urbi et orbi, qui reçoit le soutien immédiat de l’Alliance atlantique, de l’UE et de la « communauté internationale ».


    Quelques jours plus tard, a lieu l’acte qui précipite de la crise en cours. C’est un fait qui n’a pratiquement jamais été commenté par les médias  mainstream  : le 24 mars 2021, par décret n°117/2021 du Conseil de la sécurité nationale et de la défense, l’Ukraine s’engage à envisager toutes les options, y compris la guerre, pour reprendre la Crimée (19).

    Entretemps, l’initiative « plateforme de Crimée » a remporté un beau succès à son premier sommet, réuni le 23 août 2021, avec la participation de quarante-six pays et de l’Union européenne et de l’OTAN. Prémonitoire, Zelensky y déclara que : « (…) l’Ukraine ne libérerait pas la Crimée toute seule, sans le soutien international ». Par ailleurs, Mircea Geoana, secrétaire général adjoint de l’OTAN, a rappelé qu’au sommet de juin à Bruxelles les membres de l’organisation ont « (…) réaffirmé la décision du sommet de Bucarest que l’Ukraine et la Géorgie deviendraient membres de l’Alliance (20). »

    On dirait que quelque chose se trame. Le journal  Libération , peu connu pour sa russophilie, commente : « (…) Zelensky l’a voulue, la ‘Plateforme de Crimée’ s’est finalement tenue (…) alors que sous Porochenko, cette question avait été mise à l’arrière-plan et se limitait au registre déclaratif et émotionnel (21). » Logique avec lui-même, le président déclare devant le parlement ukrainien, le 24 novembre 2021, que la « libération » de la Crimée était un « objectif » et une « philosophie » nationale. Un message que Le Figaro, très lucide, considère comme étant une « menace directe pour la Russie (22). »

    Il y a trois mois, le plateau portant le piège en direction de Moscou, était servi.
     
    Source : https://www.legrandsoir.info/ukraine-la-face-cachee-des-choses-premiere-partie.html
    Notes :
    1- https://www.ukrinform.fr/rubric-polytics/2348929-la-garde-nationale-ukrainienne-echangera-son-experience-avec-la-ge
    2- https://www.rbc.ua/ukr/dossier/avakov-14092015 Pravy Sektor est un mouvement créé autour de la mémoire du chef de guerre Stépan Bandera qui combattit la résistance au service de l’armée allemande pendant la II Guerre Mondiale ; très actif également dans le massacre des populations juives.
    
3- https://www.lefigaro.fr/international/2016/11/15/01003-20161115 . Il s’agissait de Vadim Troyan, ancien commandant du bataillon Azov, dont nous parlerons plus loin.

    4- « Zelensky, parliament keep Avakov as interior minister, ignore civil society », Kyiv Post (29 August 2019)

    5- https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/ukraine/11025137/Ukraine-crisis-the-neo-Nazi-brigade-fighting-pro-Russian-separatists.ht
    6- https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/11/97001-20140711FILWWW00166-ukraine-merkel-appelle-porochenko-a-la-retenue.ph
    
7- https://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/16/en-ukraine-l-offensive-de-kiev-dans-l-est-s-est-revelee-inefficace_4419700_3
    8- Andriy Biletsky, the Azov and Patriot of Ukraine commander. Ukraine underplays role of far right in conflict ; BBC News, Kiev, 13 December 2014
https://www.bbc.com/news/world-europe-30414955
    
9- https://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/21/les-subtils-equilibres-d-igor-kolomoiski-nouvel-homme-fort-du-sud-est-ukrain

    10- https://www.dailymail.co.uk/news/article-3195711/-Ukraine-s-neo-Nazi-military-camp-recruits-young-six-learn-fire-weapons
    11- Ukrainian Nationalist Volunteers Committing « ISIS-Style » War Crimes
https://www.newsweek.com/evidence-war-crimes-committed-ukrainian-nationalist-volunteers-grows-26960 (09-10-2014)

    12- « (…) neo-Nazis, as Andriy Parubiy first national security chief are at the center of regime’s » https://foreignpolicy.com/2014/08/30/preparing-for-war-with-ukraines-fascist-defenders-of-freedom
    13- https://www.huffingtonpost.com/huffwires/20150331/eu-ukraine-us-troops/?utm-hp-r/world
    14- C’est « (…) la quatrième attaque de ce type en moins de deux mois »
https://www.nouvelobs.com/videos/fp6uin3FAJQ.YTB/ukraine-une-milice-d-extreme-droite-detruit-un-camp-de-roms-a-la-hache.ht
    
15- https://www.youtube.com/watch?v=jc9gUCy3Yds&ab_channel=WerLesh

     A regarder sans tarder car YouTube l’efface systématiquement

    16- Associated Press, 31 January 2022. https://apnews.com/article/russia-ukraine-russia-france-germany-europe-d9a2ed365b58d35274bf0c3c18427e81
    
17- https://www.nato.int/cps/en/natohq/news_177384.htm?selectedLocale=fr
    18- https://www.wsws.org/fr/articles/2021/03/22/kule-m22.html
    19- https://theowp.org/ukraine-declares-all-options-possible-even-war-to-retake-crimea-from-russia
    20- https://uacrisis.org/fr/deoccupation-of-crimea-begins-in-kyiv-overview-of-crimea-platform-s-inaugu
    21- https://www.liberation.fr/international/europe/lukraine-cherche-des-cles-pour-recuperer-la-crimee-20210824_KZ2NZFHTOVBZB
    22- https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-volonte-ukrainienne-de-recuperer-la-crimee-constitue-une-menace-directe-

    • La Chine essaye de calmer le jeu en europe, avec le covid
      https://www.rts.ch/info/monde/12941545-face-a-un-regain-de-cas-covid-la-chine-confine-30-millions-de-personnes
      . . . . .
      Au moins 13 villes en quarantaine
      En l’espace de quelques jours, au moins 13 villes ont été placées en quarantaine. Selon un décompte de l’AFP, près de 30 millions d’habitants sont désormais confinés à domicile, notamment dans la métropole technologique de Shenzhen (sud), aux portes de Hong Kong.
      Ces mesures ont entraîné la fermeture de nombreuses usines, notamment celles du géant taïwanais Foxconn , le principal fournisseur d’Apple, dans la mégapole de 17 millions d’habitants.
      . . . . .


      De nouvelles perturbations pour les chaînes d’approvisionnement
      . . . . .
      Ces perturbations économiques, de nature à affecter encore les chaînes d’approvisionnement mondiales, ont fait chuter de près de 6% la Bourse de Hong Kong. Les valeurs technologiques sont les plus pénalisées.

      « Jusqu’à présent, les ports de #Shenzhen et #Shanghai continuent à fonctionner normalement. Mais une mise en quarantaine de ces ports exacerberait les problèmes d’approvisionnement mondiaux , en plus des perturbations déjà provoquées par la guerre Russie-Ukraine », observe l’économiste Tommy Wu, du cabinet Oxford Economics.


      https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KCN2LC149/coronavirus-flambee-epidemique-en-chine-la-strategie-zero-covid-mise-a-mal
      . . . . . .
      QUELLES CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES ?
      Cette stratégie « zéro COVID », qui s’avère moins efficace face au variant Omicron, génère également un coût croissant pour l’économie chinoise, souligne Yanzhong Huang, analyste spécialiste des politiques de santé du groupe de réflexion américain Council on Foreign Relations (CFR, Conseil des relations internationales).

      « A ce stade deux des plus riches villes chinoises, Shanghaï et Shenzhen, sont confinées : comment cela va-t-il affecter l’économie chinoise ? », s’interroge-t-il.

      Plusieurs entreprises chinoises ont signalé que leur activité était déjà pénalisée par la vague épidémique en cours et s’attendent à des perturbations supplémentaires avec la progression des contaminations, comme par exemple le constructeur automobile BYD ou encore Yum China, opérateur en Chine de la chaîne de restauration rapide KFC.

      A Shanghaï, où on compte seulement 21 cas symptomatiques et 130 asymptomatiques, des immeubles d’habitation sont strictement isolés et leurs habitants testés. Dans le cadre des mesures de prévention, plus d’une centaine de vols internationaux à destination de Shanghaï seront détournés vers d’autres villes entre le 21 mars et le 1er mai.

      A Shenzhen, où le nombre de contaminations s’élève à 39 (avec 21 cas asymptomatiques), les mesures mises en oeuvre pour une semaine pour tenter de contenir la propagation du virus passent notamment par une suspension totale des transports , mais aussi une interdiction des mariages et des funérailles, ou encore une obligation de dépistages quotidiens pour certains habitants.

      La province de Jilin, dans le nord-est du pays, concentre près de 90% des nouveaux cas symptomatiques de contamination. Ses habitants ont interdiction de quitter la province ou de se déplacer dans la région sans avoir prévenu la police.

    • Christine Deviers-Joncour raconte l’obsession de jacques attali : la dépopulation !

      Christine Deviers-Joncour, cette fille d’instituteurs, a côtoyé les grands de ce monde, au point d’en connaître la laideur et toute la haine qu’ils portent contre les petites gens, ces petites fourmis méprisables qu’il faudrait broyer.

      Dans cette interview exclusive accordée à OVALmedia, elle déclare : « Il n’y a absolument aucun respect pour le peuple et je trouve que le dernier président l’a montré. Vous vous rappelez tout ce qu’il a dit sur le peuple français ? Inculte, réfractaires, qu’il n’a rencontré que des ratés sur les halls de gare. Il n’aime pas le peuple. Quand ils arrivent à ces hauteurs de pouvoir, ils méprisent le peuple. La révolution de 1789 a amené ces gens-là en France. »

      Au détour des frégates de Taïwan ou d’Elf Aquitaine, Christine Deviers-Joncour dénonce l’élite et rappelle l’obsession de Jacques Attali de la surpopulation : « D’après les propos d’Attali, il l’annonce clairement et ce que j’entendais parler à l’époque, ça parlait de dépopulation tout le temps. Qu’on était trop nombreux, que le peuple est pollué… je l’ai entendu, j’invente rien. »
      https://www.youtube.com/watch?v=DTFP9ccTXFg

    • Le reconfinement chinois aura plus d’impact sur le conteneur que la guerre lemarin.ouest-france.fr
      https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/shipping/42885-conteneur-le-reconfinement-chinois-aura-plus-dimpact-que-

      La politique zéro covid des autorités chinoises a conduit à un reconfinement de sept jours de plusieurs dizaines de millions de personnes dans onze villes, notamment les grands ports de Shanghai, le premier du monde, et de Shenzhen, le quatrième.

      À ce jour, les terminaux fonctionnent normalement mais tous les acteurs du shipping surveillent les ports chinois comme le lait sur le feu car la congestion aurait bien plus d’effet sur les rotations des navires que la fermeture du marché russe, à l’écart des grandes routes maritimes mondiales. En raison d’un manque de chauffeurs routiers et d’une possible pénurie de travailleurs portuaires, un début de congestion de navires est déjà observable cette mi-mars au large des grands ports chinois, de Shanghai à Qingdao en passant par Ningbo-Zhoushan.

      En juin dernier, la fermeture partielle du grand terminal de Yantian, à Shenzhen, avait désorganisé au moins autant la chaîne logistique mondiale en raison des retards sur les navires que le blocage pendant une semaine du canal de Suez en mars.