Les consommateurs sont une externalité positive. A la façon des gisements d’or et des sources d’eau potable. Ils sont un gisement à exploiter puis à démanteler (pour de rire : ►http://www.planete-energies.com/fr/les-sources-d-energie/le-petrole-et-le-gaz/la-production/le-cycle-de-vie-du-gisement-27.html).
C’est une analogie qui me plait bien. Il y a des théories économiques qui évoquent ce sujet, les externalités positives. Ce sont ces choses que nous exploitons et qui ne nous coûtent rien.
Il y a aussi les externalités négatives. La pollution engendrée par notre activité par exemple. Elles sont là, et elles nous coûtent, mais à la collectivité en général... Quand les industriels doivent les payer, on nous explique que c’est une honte et que si c’est comme ça, on va délocaliser en Chine.
Et donc, des consommateurs, dans la nouvelle théorie économique du moindre effort conceptuel, ce sont des gisements à exploiter au mieux. Et quand il est essoré, on va en chercher un autre (en Chine, il paraît que là bas au moins, il y a des gens solvables, pas comme ces glandeurs malhonnêtes de grecs qui ne paient pas leurs impôts les pourris...).
C’est étonnant le chemin parcouru depuis Ford, qui était de son côté persuadé qu’en payant suffisamment ses salariés, ceux-ci achèteraient ses voitures, et ainsi de suite.
Je reprends mon analogie : les 30 scélérates (ma façon à moi de nommer les 30 dernières années) sont un formidable effort d’obscurantisme.