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  • Newsletter.
    Bien qu’ils existe toutes sortes de d’anti-spam, de blacklist, whitelist, de protection par sender id, SPF, etc ... tous le monde reçoit un maximum de spam venant parfois d’entreprises multinationales sans avoir fait la moindre inscription. On peut se désinscrire, je le fais systématiquement (tout en sachant que je certifie mon adresse email en le faisant, mais je confirme que je regagne ainsi un peu de tranquillité), on tombe toujours sur les même moteurs de désinscription qui font aussi du pistage, de la vente de fichier etc ... On le sait tous, il y a un énorme trafic de fichier d’email et certaines boites vendent parfois 10000 adresses certifiées ou il y a de tout et n’importe quoi.

    Mais qu’en est-il d’un utilisateur lambda, d’une petite association qui désirerait envoyer des news, ou se faire connaitre ...
    Dans ce domaine, internet est-il totalement démocratisé ? Peut-on disposer de la même puissance de diffusion ? a un prix abordable ?

    J’ai du constater que lorsqu’on est « petit » qu’on est hébergé sur un serveur mutualisé et qu’on désire utiliser son propre système de newsletter, si le serveur mutualisé est blacklisté, et qu’il refuse de faire la moindre démarche pour s’enlever des blackliste on l’a dans le c_l bien profond ....

    Sfr, hotmail, aol et bien d’autres rejette systématiquement les newsletter que j’envoie à mes abonnés par le serveur smtp de mon hébergeur mutualisé qui ne peut rien faire pour résoudre mon problème. Du coup je dois trouver une autre solution de serveurs de mail que je pourrais paramétrer correctement afin d’informer correctement mes abonnés.

    • Il existe des whitelist ou des yellowlist, certaines sont payantes, d’autre pas.
      J’ai téléphoné à 1&1, ils ont été très franc et m’ont écouté.

      Sur les plateformes mutualisées, plusieurs domaines utilisateurs sont identifiés comme un seul expéditeur. Du coup si l’un d’eux envoie des newsletter en grand nombre, certains serveurs qui réceptionnent et qui utilisent le sender id pour vérifier si il n’y a pas usurpation d’identité de l’expéditeur, peuvent refuser ces mail pour raison de spam et si un autre client hébergé sur ce même serveur mutualisé envoie en même temps, ne serait-ce qu’un seul mail, il peut être refusé pour spam.
      Sur les serveurs de réception (pop ou imap), les moteurs de détections de spam se déclenchent si ils réceptionnent d’un même expéditeur, non reconnu par un sender id (voir systéme SPF), plusieurs mail dans un laps de temps donné (par exemple 300 en 1mn).

      Le type de 1&1 que j’ai eu au téléphone a effectivement constaté que le fait de ne pas pouvoir différencier les expéditeurs dans leur système mutualisé pouvait causer des dommages aux autres. En différenciant les expéditeurs on pourrait du coup modifier les dsn afin de déclarer un spf qui permettrait d’assurer qu’il n’y a pas usurpation (par virus ou cheval de troie).

      Les « gros » ont des informaticiens, ont parfois leur propre serveur qu’ils paramètrent comme ils veulent. Ils réagissent très vite au moindre problème. Il s’inscrivent dans des whitelist etc ...
      Le fonctionnement des spam ou des newsletter, d’un point de vue purement technique, est strictement le même.
      Dans la catégorie des « gros », tu peux ainsi mettre médiapart qui envoie plusieurs mail par jour à tous ses abonnés sans subir le moindre refus. Ils ont leur propres techniciens, (l’un d’eux est sympa, je peux le contacter quand je veux ...) qui réagissent très vite au moindre problème.