• Tout comprendre au droit voisin, au centre du contentieux entre Google et les médias
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/10/23/qu-est-ce-que-le-droit-voisin-au-centre-d-un-conflit-entre-les-medias-et-goo

    Quelles sont les nouvelles règles appliquées par Google ?

    Pour se mettre en conformité avec cette réforme, Google a présenté le mois dernier les nouvelles règles qu’il appliquera en France aux éditeurs de presse européens à compter de jeudi, et qu’il a commencé depuis quelques jours à déployer.

    Concrètement, le géant du numérique n’affichera plus d’extraits d’articles (dont le titre, le chapô et le début du texte de l’article) ni de photos et aperçus de vidéos, dans les résultats de son moteur de recherche ainsi que dans son service Google actualités, sauf si les éditeurs l’autorisent à le faire gratuitement.
    Tribune contre la directive sur les droits d’auteur : « Le “droit voisin” est une hydre à multiples têtes »

    Si les éditeurs refusent l’utilisation gratuite de ces extraits, Google continuera de référencer leurs infos, mais sous une forme beaucoup plus austère qu’actuellement (un simple titre et un lien). La crainte des médias est de voir une grande partie de ses lecteurs habituels ne plus cliquer sur des liens contenant aussi peu de détails sur les contenus, avec des conséquences importantes sur les revenus des journaux et des sites d’information.

    Le responsable de l’information chez Google, Richard Gingras, a expliqué que son groupe refusait par principe de payer les éditeurs de presse pour leurs productions. A la place, il fait valoir l’énorme trafic que Google apporte aux sites de presse, ainsi que ses nombreux outils mis gratuitement à disposition des journalistes et son fonds de soutien à l’innovation dans les médias.

    Ce n’est pas la première fois qu’une loi est détournée par les plateformes en position dominante. Amazon est champion toutes catégories.

    Ce n’est pas parce que la loi est absurde (et les législateurs savaient bien que cela se terminerait par un rapport de force de ce type) que le fait de s’y soustraire en roulant des mécaniques est acceptable.

    Au passage, il faudrait ressortir tous les articles, tribunes et autre documents des pleureuses qui expliquaient avec force coups de menton que les gens qui s’opposaient à la Directive, notamment sur cet article des droits voisins... étaient les pseudopodes, les idiots utiles de Google.

    #Google #Droits_voisins #Tartuffes

  • Et donc tout ce beau lobbying instantanément anéanti par la réponse de Google, qui était parfaitement prévisible, puisque déjà appliquée ailleurs. Donc, comme prévu, on a encore une extension du droit d’auteur, encore une fois au profit des éditeurs et non des auteurs, et sans que le but pratique annoncé soit atteint. Ce qui me semble être le but réel de toutes ces intenses campagnes de lobbying en faveur du droit d’auteur (mais pas des auteurs) depuis 25 ans sur le Web.

    Tout comprendre au droit voisin, au centre du contentieux entre Google et les médias
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/10/23/qu-est-ce-que-le-droit-voisin-au-centre-d-un-conflit-entre-les-medias-et-goo

    Pour se mettre en conformité avec cette réforme, Google a présenté le mois dernier les nouvelles règles qu’il appliquera en France aux éditeurs de presse européens à compter de jeudi, et qu’il a commencé depuis quelques jours à déployer.

    Concrètement, le géant du numérique n’affichera plus d’extraits d’articles (dont le titre, le chapô et le début du texte de l’article) ni de photos et aperçus de vidéos, dans les résultats de son moteur de recherche ainsi que dans son service Google actualités, sauf si les éditeurs l’autorisent à le faire gratuitement.

    Si les éditeurs refusent l’utilisation gratuite de ces extraits, Google continuera de référencer leurs infos, mais sous une forme beaucoup plus austère qu’actuellement (un simple titre et un lien).