• The truth about the #clitoris: why it’s not just built for pleasure | Life and style | The Guardian
    https://www.theguardian.com/lifeandstyle/shortcuts/2019/nov/06/the-truth-about-the-clitoris-why-its-not-just-built-for-pleasure

    The results are finally in – a study in Clinical Anatomy has found that the clitoris does play an important role in reproduction, activating a series of brain effects (taking as read, incidentally, that it is done right: so we are talking about a female orgasm, not about an ignored clitoris, sitting there, minding its own business). Those brain effects in brief: enhancement of vaginal blood flow, increased lubrication, oxygen and temperature, and an altered position of the cervix, which paradoxically slows down the sperm and improves their motility.

    • Article original :

      The Clitoris—An Appraisal of its Reproductive Function During the Fertile Years : Why Was It, and Still Is, Overlooked in Accounts of Female Sexual Arousal
      Roy Levin, Clinical Anatomy, le 5 novembre 2019
      https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/ca.23498

      It was a popular view in the 70s, that female orgasms were important to egg fertilisation, thanks to the suction effect of the muscle contractions, ensuring that sperm went in the right direction, and did not get distracted by, you know, open air. This was decreed false by the end of last century, and the debate took on the distinctive language of scientific scorn: it was a “zombie hypothesis”, according to the physiologist Roy Levin; it wasn’t live but it refused to die.

      Après une reprise en main, si j’ose dire, du clitoris par des scientifiques femmes, voici qu’un homme (Roy Levin) essaye de remettre au goût du jour la théorie sexiste (en un peu plus soft) que pour que la femme tombe enceinte, il faut qu’elle ait eu un orgasme, idée (d’un autre homme, Robert King) depuis longtemps abandonnée mais qui a longtemps culpabilisé les femmes victimes de viol mais tombées enceinte.

      Je rappelle ce que je croyais avoir déjà signalé ici, mais probablement dans un post qui a été effacé, que cette idée était encore professée dans MON #manuel_scolaire au lycée, donc au milieu des années 1980, en France...

      Je l’ajoute à ma compilation d’article sur la #sexualité animale et humaine :
      https://seenthis.net/messages/686795

      Voir aussi :
      Female Orgasms Don’t Help With Fertility. Here’s Why The Myth Persists
      Lauren Vinopal, Fatherly, le 28 août 2019
      https://www.fatherly.com/health-science/female-orgasms-conception-fertility-science

      #sexualité #sexe #clitoris #orgasme #sexisme #viols

    • Après une reprise en main, si j’ose dire, du clitoris par des scientifiques femmes, voici qu’un homme essaye de remettre au goût du jour la théorie sexiste (en un peu plus soft) que pour que la femme tombe enceinte, il faut qu’elle ait eu un orgasme, idée (d’un homme, Robert King) depuis longtemps abandonnée mais qui a longtemps culpabilisé les femmes victimes de viol mais tombées enceinte.

      D’accord avec toi @sinehebdo d’un premier abord je retrouve aussi cette vieille histoire de l’orgasme favorable à la procréation. Et j’ai bien envie d’en rester là avec mes tags
      #sexisme_bienveillant #paternalisme #male_gaze #backlash

      Mais je ne sais pas comment l’étude à été faite. Je n’ai pas été voire en détail et je n’ai pas les connaissance suffisantes pour en juger sérieusement. Peut être que c’est tout de même scientifiquement le cas. Peut être que l’orgasme féminin à réellement une fonction sur ce plan. Ca me semble pas inimaginable ni problématique.

      Par contre le fait que c’est instrumentalisé dans la #culture_du_viol c’est un autre problème. Imaginons que ca soit vrai, même dans ce cas, ce n ’est pas parce que les orgasmes favoriseraient la procréation qu’ils seraient nécessaire à toute procréation, car :
      – des femmes nombreuses ont été fécondés sans avoir d’orgasme,
      – l’orgasme n’est pas obligatoirement le signe de plaisir, en particulier en cas de viol et c’est valable pour les deux sexes.

      Pour la fécondation en cas de viol c’est une circonstance aggravante (ou ca devrait l’etre), puisque ca veut dire qu’en plus d’être violeur, l’agresseur est un empoisonneur par MST qui ajoute une grossesse forcée à ses autres crimes.

      Que l’orgasme des femmes ai un rapport avec leur capacité à être fécondée ou pas, les clichés que tu dénoncent peuvent être défaits. Je sais pas trop ce que ca changerait d’apprendre que les orgasmes féminins favorisent la fécondation ou pas. Merci @sinehebdo pour ton commentaire il m’a permis de ranger un peu mes idées et de porter mon attention sur le lien de @reka :)

    • La croyance historique selon laquelle la cyprine est un élément fécondant aussi nécessaire que le sperme avait pour avantage que le plaisir féminin était requis dans la relation et j’ai souvent entendu dire que ça avait valorisé les femmes et leur désir (sans mention de la question du viol).

    • @odilon J’ai pas vu que l’étude disait que les orgasmes disparaissent lors de la fin de la période de fécondité des femmes. Dire qu’il y a un lien ca veux pas dire que les deux sont nécessaires à l’un et à l’autre.

      @antonin1 j’ai vu aussi que c’était valorisé mais ce que je voulais dire c’est que même si c’etait pas valorisant pour les femmes je trouverait problématique de nier les faits au prétexte que ca ne nous conviens pas idéologiquement. C’est pas forcement le cas ici, ca me fait surtout pensé au discours trans.

      @sinehebdo Pour l’étude j’ai été voire un peu et j’ai pas trouvé sur combien de femmes à été faite l’expérience. Il y est plutot question d’histoire de la vision masculine des orgasmes féminins qu’autre chose.

    • D’un point de vue purement scientifique, @mad_meg , tu as parfaitement raison, ça n’est pas parce que ce n’est pas indispensable que ça ne joue pas un rôle.

      D’autre part, ça n’est pas si étonnant que le contexte psychologique joue un rôle aussi, et que ce rôle soit difficile à évaluer scientifiquement. En ce sens, cette théorie sert aussi à culpabiliser les femmes qui « n’arrivent pas à tomber enceinte » et qui seraient « frigides »...

      Après, ma méfiance s’est réveillée parce que 1) ça rappelait cette vieille théorie sexiste ; 2) ça venait d’un homme, juste au moment où l’étude du clitoris redevient à la mode grâce à des femmes...

    • En ce sens, cette théorie sert aussi à culpabiliser les femmes qui « n’arrivent pas à tomber enceinte » et qui seraient « frigides »...

      En effet, j’avais oublié ce stéréotype de mauvaises langues. Ca me surprend qu’on s’en serve pour culpabiliser les femmes et pas les hommes. La logique de ces stéréotype c’est de tenir le groupe dominé par la culpabilité. Les faits sur lesquels sont forgé cette culpabilisation ne sont qu’un prétexte.

      Pour ce que tu dit en 1) et 2) je suis tout à fait d’accord, je voulais complété avec d’autres hypothèses car j’écoute beaucoup de contenu sur l’esprit critique depuis un moment et ca commence à faire son chemin dans ma petite tête.

  • The secret lives of extreme larks: what do people who rise at 4am do with their mornings? | Life and style | The Guardian
    https://www.theguardian.com/lifeandstyle/shortcuts/2019/aug/14/up-with-the-larkswhatshould-we-do-with-those-early-mornings
    https://i.guim.co.uk/img/media/867a0e8d4a7d2f8670fbb81cb0c8f3dab3d95505/0_0_2150_1290/master/2150.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    A new study suggests that extreme early risers – people who are willingly up by 5.30am – may not just be restricted to a handful of tech CEOs and your annoying cat. Around one in 300 people tracked over nearly 10 years had naturally early awake times, which may not sound that common, but is perhaps unthinkable for anyone who struggles to wake up at 8am.

    One of the authors, Louis Ptáček, a professor of neurology at the University of California San Francisco, has been interested in extreme early risers for 20 years, after meeting a woman who would wake at 1 or 2am. He said that it made her miserable and lonely. “She grew depressed,” reports the Atlantic. “Sometimes, she would vacuum at 4am just to fill the time.”

    For others, those early hours are cherished, filled with self-improving activities such as exercise and meditation.

    #sommeil