FIV au zoo : Comment faire bander un éléphant sans le fatiguer

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  • FIV au zoo : Comment faire bander un éléphant sans le fatiguer
    Dominique Forget, Québec Science, le 25 juillet 2013
    https://www.quebecscience.qc.ca/sciences/fiv-au-zoo-comment-faire-bander-un-elephant-sans-le-fatiguer

    Francis Lavigne est un branleur et pas peu fier de l’être. Pour gagner sa vie, mais surtout dans l’espoir d’assurer une descendance aux éléphants d’Afrique menacés dans leur habitat naturel par le commerce de l’ivoire, il masturbe régulièrement Jeannot, l’éléphant du Parc Safari, seul mâle de son espèce au Canada.

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    Les épaules au niveau du fessier de la bête, il lui introduit son bras ganté et bien lubrifié dans le rectum, retire d’abord quelques crottins qui pourraient gêner son travail, puis, avec de rapides mouvements de va-et-vient, masse vigoureusement la prostate de l’éléphant. Son labeur est récompensé quand le pénis de Jeannot sort enfin de l’enveloppe cutanée où il se cache et s’étire, en semi-érection, sur toute sa longueur : 1 m, pour une quinzaine de centimètres de diamètre.

    Mensurations obligent, quelques coups de poignet ne suffiraient pas à faire éjaculer Jeannot. Heureusement, la stimulation de la prostate y parviendra. À condition de savoir s’y prendre. « Des fois, on a de la chance et il ne faut que 20 minutes, explique Francis, dont la boucle de ceinture représente la tête d’un éléphant. Mais parfois, ça prend des heures et on ne doit pas arrêter, sans quoi, c’est foutu. Il faut avoir du bras ! » raconte-t-il par une journée où le mercure dépasse les 30 °C.

    C’est seulement une fois le pénis de Jeannot déployé que Michael Carpentier, l’assistant de Francis, tend une perche au bout de laquelle se trouve un récipient de plastique. Il y récolte le sperme, 25 ml à peine, semence précieuse qui servira à inséminer quelques rares femelles encore capables de se reproduire en captivité.

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    « Au début, Jeannot resserrait son anus quand j’y insérais la main et ça me coupait la circulation », raconte Francis Lavigne, qui a visité des zoos et des centres de conservation en Amérique du Nord et en Afrique pour apprendre son métier. « Chaque fois qu’il relâchait ses sphincters, mon assistant l’encourageait en lui donnant des carottes. L’expérience doit toujours rester positive pour l’animal. Sinon, il ne va pas coopérer », poursuit le responsable des pachydermes, qui pousse le dévouement jusqu’à dormir (avec sa copine !) dans la cabane réservée aux éléphants du Parc Safari, les nuits où ses protégés filent un mauvais coton.

    Les zoologistes ne manquent pas d’imagination pour amener les mâles au septième ciel et recueillir leur sperme. Au Smithsonian’s National Zoo, l’équipe a mis au point un vagin artificiel, une espèce de tube en cuir doté d’une poignée, pour masturber les cerfs d’Eld, une espèce du sud-est asiatique en danger d’extinction. À l’université Acadia, en Nouvelle-Écosse, le Québécois José Lefebvre a découvert qu’il pouvait faire éjaculer les tortues mouchetées avec un vibrateur acheté au sex shop du coin.

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    La technique d’électroéjaculation, utilisée pour les guépards sous anesthésie, a d’abord été mise au point chez les humains pour permettre aux hommes tétraplégiques d’avoir des enfants. Une sonde électrique est placée dans le rectum et provoque la contraction des muscles qui entourent les conduits s’étirant des testicules jusqu’au bout du pénis.

    #Science #Improbable_Research

    A rajouter à la compilation d’article sur la #sexualité animale et humaine :
    https://seenthis.net/messages/686795