/societe

  • Qui sont les femmes derrière les « salons de beauté indiens » ? | Amina Lahmar
    https://www.bondyblog.fr/societe/migrations/qui-sont-les-femmes-derriere-les-salons-de-beaute-indiens

    Les salons de « beauté indiens » fleurissent dans les quartiers depuis de nombreuses années. Mais derrière les portes de ces instituts, se cachent des modèles de féminisme et d’entrepreneuriat issu de la diaspora pakistanaise, indienne ou népalaise. Source : Bondy Blog

  • Calais : après les naufrages de migrants, le défilé des corbillards | Mediacités
    https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2021/11/25/calais-apres-les-naufrages-de-migrants-le-defile-des-corbillards
    Dessin de Sié pour Urtikan.net
    https://www.urtikan.net/dessin-du-jour/naufrage-dans-la-manche-macron-en-appelle-a-leurope

    https://www.bondyblog.fr/societe/migrations/exiles-la-france-et-lu-e-vous-ont-laisses-vous-noyer

    Une trentaine d’exilés ont perdu la vie le 24 novembre dernier, alors qu’ils tentaient de traverser la Manche, pour rejoindre le Royaume-Uni depuis Calais. Une nouvelle hécatombe, qui devraient mettre la France et l’Union Européenne face à leurs responsabilités. C’est l’électrochoc que voudrait voir Félix Mubenga, devasté et en colère devant des drames qui se répètent. Comme nous tous. Edito

  • Réforme de l’assurance-chômage : le « plan sécurité » de Pôle emploi face au risque d’"agressions"
    https://www.franceinter.fr/reforme-de-l-assurance-chomage-le-plan-securite-de-pole-emploi-face-au-r

    En Île-de-France, des bracelets d’alerte et des boîtiers permettant de signaler une agression ou une incivilité ont été commandés. Pôle emploi semble craindre d’éventuelles agressions de ses agents, avec l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage.

    • Policemploi : « La livraison des premiers kits est prévue pour la Seine-Saint-Denis d’abord. »

      Du côté des directions locales, en région parisienne en tout cas, des initiatives se mettent en place et, selon une note interne intitulée « Plan d’action sécurité » que France Inter a pu consulter, commande a été passée pour la région francilienne de 695 bracelets permettant de déclencher l’alerte en cas de danger.

      À ces bracelets, s’ajoutent une centaine de boîtiers dotés d’une sirène multi-tonalité et d’un flash dont l’objectif, stipule le document, est de "permettre aux agents de pouvoir signaler une agression ou une #incivilité" dont ils seraient victimes.

      Initiative francilienne

      La livraison des premiers kits est prévue cette semaine, pour la Seine-Saint-Denis d’abord, avant Paris la semaine prochaine. L’initiative reste locale pour l’instant, car rien n’a été annoncé au niveau national, mais ces idées font leur chemin. Comme la généralisation des #caméras_de_surveillance dans les agences. Le sujet a été mis sur la table la semaine dernière par la direction.

      Les agents ont également reçu "quelques éléments de communication " pour expliquer au mieux les ressorts de la réforme aux demandeurs d’emploi. Une réforme qui ressemble plus à une véritable "usine à gaz" et une "bombe à retardement" pour les syndicats, convaincus qu’il y aura des tensions quand, d’ici un mois, les premiers effets apparaîtront noir sur blanc sur la feuille d’allocation.

      Pour civiliser les chômeurs, équiper de tasers les précaires en CUI chargés d’accueil dans les pôles éviterait d’avoir à compter sur la promptitude de la #police.

      #Pôle_emploi #chômeurs #surveillance #Droitauchômage

    • En Seine-Saint-Denis, il est aussi prévu du filet social à trous pour ceux des crashés de l’assurance chômage qui vont débouler au RSA. Comme à Mayotte, en Guyane et à La Réunion : Seine-Saint-Denis : la « renationalisation » du RSA prévue dès 2022
      https://www.lefigaro.fr/conjoncture/seine-saint-denis-la-renationalisation-du-rsa-prevue-des-2022-20210909

      Le département de Seine-Saint-Denis, en proie à des difficultés financières en raison du nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA), s’apprête à bénéficier dès 2022 de la « renationalisation » du RSA, une mesure au menu du budget [la] prise en charge par l’État du #RSA en Seine-Saint-Denis, sous la forme d’une expérimentation de 5 ans

    • On croit voir arriver le train de la réforme, là où ce sont les pratiques déjà à l’oeuvre qui font tendre les Pôle vers le modèle de l’agence bancaire (le sas est dehors « virtuel » : faut prendre rdv pour rentrer, la plupart du temps).

      J’entend à la radio qu’une intensification de la récupération d’#indus par Pôle emploi inquiète en interne car elle crée des tensions à l’accueil où travaillent des agents qui en savent moins que les chômeurs sur l’indemnisation et sur le recouvrement des « dettes » exigibles par Pôle.

      Pôle emploi a réuni les chargés de l’indemnisation (dans les Assedic, les vigiles n’étaient pas rares) et les ex-ANPE, mais la division des taches, loin d’avoir reculée s’est ramifiée en diverses spécialisations. Le consensus conflictuel (bien de agents en veulent plus, ça revendique) sur la #sécurité, promue le bouton poussoir et les caméras comme remèdes à cette fragmentation.

      De même outre la réforme, un grand plan de #convocations des chômeurs de longue durée a été lancé, on aura plus affaire à du désespoir qu’à de la colère avec ces chômeurs là (#radiations, emplois contraints, « Insertion par l’Activité Économique » où on se fait balancer en boite pour pas cher histoire de remettre le pied à l’étrier, etc.)

      « Ma » conseillère (chargée du suivi/contrôle/mobilisation) prend grand soin de répéter qu’elle peut rien dire sur le fric, que c’est trop compliqué, que c’est trop important pour quelle prenne le risque de se prononcer à tort (c’est ici son ignorance affichée qui lui permet d’humaniser le rapport, pour elle comme pour moi, il faut bien que ça vienne de quelque part...), que c’est pas elle, que pour ça il faut appeler le 3949. Et ce d’autant plus qu’étant indemnisé depuis un moment sans guère d’activités à temps réduit, elle se doit de chercher à m’aiguiller, vers une IAE par exemple.

      Les gens de l’indemnisation, tu les vois pas. C’est les autres, dont des précaires au SMIC horaire mis à l’accueil, en première ligne, que Policemploi « protège » ainsi. La protection des agents c’estune soupape qui permet à Pôle de se dédouaner d’une des violences intrinsèques à ce travail : voir des gens qu’on ne peut pas aider car il ya rien ou si peu à leur proposer ("allez, il y des sessions de sado-cooconer votre mobilité chez nos sous-traitants, on ne vous abandonne pas vous voyez, mais faut jouer le jeu, faut que ça bouge pour mes reporting"), et devoir faire passer le message « emploi emploi » pour d’éventuels 10 euros 25 brut de l’heure sur lesquels il y a pléthore de candidats (quoi que l’on nous serine à ce sujet) et comme une menace implicite de perdre le peu qu’ils ont.

      Ça prend aussi un aspect mafieux où la protection est une contrepartie de l’allégeance : on te tient sous notre coupe, on fais de toi le relai de notre pouvoir, et puisque tu exerces la violence qui fonde l’institution, je me dois de te protéger en retour, au moins pour du semblant (en réalité c’est : « tant pis si tu tombes »), la clé de ce théâtre de la cruauté là, un passe partout indispensable des deux côtés du guichet.

  • Tirs policiers à Stains : « je me suis vu mourir »
    Par Céline Beaury - Le 16/09/2021 - Bondy Blog
    https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/tirs-policiers-a-stains-je-me-suis-vu-mourir

    Dans la nuit du 15 au 16 aout dernier, Nordine et sa compagne reçoivent près d’une dizaine de coups de feu à Stains, tirés par des policiers sans brassards non identifiables. Près d’un mois après les faits, l’homme toujours choqué, se confie pour la première fois aux médias, pour le BB. Témoignage.

    « Nous aurions pu mourir, je ne comprends pas pourquoi ils ont tiré autant de fois, ils auraient pu viser les roues. » Le récit de Nordine est aussi glaçant que les images publiées en août dernier, qui ont fait le tour des réseaux sociaux. Dans la vidéo, des hommes tirent à plusieurs reprises sur une voiture. Les images enflamment la toile, et suscite l’émotion et l’effroi. Au lendemain des faits, même les Grandes Gueules sur RMC y consacre une émission intitulée « Stains : BAC les nouveaux Cow-boys ?

    Il s’agit de policiers de la BAC de Stains (Seine-Saint-Denis), en civil, sans brassards et dont le véhicule n’est pas équipé de gyrophare. La scène d’une rare violence s’est déroulée dans la nuit du 15 au 16 août dernier, à l’angle du boulevard Maxime-Gorki et la rue Salvador-Allende. (...)

    #violences_policières

  • Dans les quartiers, les paris sportifs font des ravages
    https://www.bondyblog.fr/societe/dans-les-quartiers-les-paris-sportifs-font-des-ravages


    Autorisés en 2010, les paris sportifs en ligne font désormais partie du quotidien des quartiers populaires. Mais le développement de comportements addictifs inquiète, encouragés par des publicités ciblées et des partenariats bien choisis.

    Dans les rues et les couloirs du métro, une affiche représente un jeune métis, coupe afro, qui brandit un drapeau, le buste à l’extérieur de la voiture qu’il conduit. La scène rappelle les célébrations auxquelles on peut assister les soirs de victoire sportive dans certains quartiers populaires.

    Sur les réseaux sociaux, le mot-dièse #BetclicKhalass (#BetclicPaie en arabe dialectal) accompagne une publication qui invite les internautes à tweeter pour gagner des « freebets » (des paris gratuits). Tandis que Winamax fait campagne autour du « roi du quartier », Parions Sport a conclu un partenariat avec le rappeur Hatik… Bref, les sites de paris sportifs tiennent leur cible et ne la lâchent pas : les jeunes de quartiers.

    Il suffit de parcourir le dernier rapport de l’Autorité nationale des jeux (ANJ) pour comprendre à quel point les paris sportifs sont en plein essor. Au troisième trimestre de 2020, l’autorité a mesuré le volume de mises le plus élevé sur un trimestre depuis dix ans ; les paris sportifs ont augmenté de 49 % par rapport à la même période en 2019. Ils représentent désormais l’activité dominante du marché des jeux en ligne, soit 56 % du chiffre d’affaires global. Et sans surprise, 70 % des joueurs ont moins de 34 ans et le foot représente 64 % des mises.

    J’ai touché mon RSA le 6, je me suis senti pousser des ailes et j’ai misé 50 euros en suivant des pronostiqueurs, et j’ai encore perdu.

    Dans le métro, dans les Hauts-de-Seine.
    Des joueurs précaires qui misent de plus en plus

    Hamza, 30 ans, habitant de Saint-Denis, est l’un d’entre eux. Il a commencé à parier en 2018 et mise sur le football, parfois le basket. « Je pensais que ça allait m’apporter plus d’argent mais en fait, je perds tout. J’ai plus perdu que gagné. » Il a l’impression de ne pas avoir de chance : « Quand je joue, je gagne pas, je sais pas ce qui m’arrive. Je vois des gens, ils gagnent, ils se mettent bien », confie-t-il avec de l’amertume dans la voix. Le joueur est bien conscient d’être dépendant : « Je sais que c’est comme l’alcool, la cigarette, je me dis qu’un jour je vais arrêter. Parfois, j’y arrive pendant deux-trois semaines, et après je recommence. Là, par exemple, j’ai touché mon RSA le 6, je me suis senti pousser des ailes et j’ai misé 50 euros en suivant des pronostiqueurs, et j’ai encore perdu. »

    Les rares fois où il a gagné, Hamza a souvent rejoué une bonne partie de la somme. Il dit avoir gagné environ 400 euros en misant 50 euros un jour (son plus gros gain). Avec, il s’est payé un restaurant puis a misé le reste. « En une semaine, tout est parti. » En faisant rapidement les comptes de tête, il estime avoir perdu 3 000 euros sur les deux dernières années, empruntant parfois de l’argent pour jouer. Pourtant, au début, Hamza pensait avoir trouvé « le bon filon » : « J’avais deux euros et j’en ai gagné 40… »

    Ça cible vraiment les jeunes de quartiers, ça reprend tous leurs codes, c’est impressionnant.

    Armelle Achour, directrice de l’association SOS Joueurs et psychologue, qualifie de « catastrophe » ce qui est en train de se passer. « Ça cible vraiment les jeunes de quartiers, ça reprend tous leurs codes, c’est impressionnant. » L’association aide les personnes dépendantes aux jeux de hasard et leurs familles à sortir de la spirale, en leur offrant une aide sur le plan tant psychologique que juridique.

    « On constate un rajeunissement des classes d’âge », souligne-t-elle à propos des paris sportifs, qui donnent une « illusion de l’expertise ». Souvent passionnés de sport, les joueurs ont l’impression de pouvoir prédire telle ou telle victoire. « Ils ont une connaissance, mais elle ne peut pas nier le hasard », glisse Armelle Achour. Il n’y a que pour les bookmakers (comme Betclic ou Winamax, pour ne citer qu’eux) qu’il n’y a pas de hasard. Eux seuls s’assurent un profit, en fixant les cotes.

    Bakary a 29 ans, il est mécanicien et joueur. Auparavant occasionnel, c’est devenu plus régulier depuis plus d’un an. Il parie presque quotidiennement, pour environ 100 euros par jour. Bakary dit avoir totalement conscience de ce qu’il fait et savoir trouver les bonnes combinaisons, même si, dit-il, « c’est compliqué ». Fan du Real Madrid, il mise souvent sur son équipe de cœur, mais se rend compte que lorsqu’il parie, il ne pense plus vraiment au match mais à la somme misée.

    Les gens les paient tous les mois pour avoir des pronostics et espérer gagner mais, en vrai, quand tu gagnes, t’as juste eu de la chance.

    « Quand tu gagnes, tu te sens super fort. Je gagnais et je mettais ça sur Snap [le réseau Snapchat –ndlr], et il y a beaucoup de très jeunes qui me disaient : “Je te donne 100 euros et tu mises pour moi.” Les gens les paient tous les mois pour avoir des pronostics et espérer gagner mais, en vrai, quand tu gagnes, t’as juste eu de la chance qu’une équipe ait raté son penalty. »

    Pour lui, les paris sportifs sont « un vice ». « Je suis très, très conscient du danger que ça peut représenter, et même moi qui suis fort psychologiquement, quand je gagne, je suis souvent pressé de rejouer le lendemain. » Le joueur raconte aussi comment les jeux de hasard et les paris ont toujours été dans son environnement : « Quand j’étais plus jeune, les plus grands du quartier nous envoyaient faire les tickets et ils ne nous disaient pas quand ils perdaient, donc nous, on croyait qu’ils gagnaient tout le temps. »

    Aujourd’hui, les PMU sont en perte de vitesse et les paris sportifs ont pris la place.

    Le cercle social comme le cercle familial ont un impact sur l’addiction que cela peut engendrer. Armelle Achour rappelle la place que peuvent avoir les jeux de hasard au sein d’une famille : « On avait le PMU qui drainait une population populaire, le parent amenait le fils au PMU. Aujourd’hui, les PMU sont en perte de vitesse et les paris sportifs ont pris la place. Et la socialisation que l’on pouvait trouver lorsqu’on se rendait au PMU se perd et prend une autre forme. Avec les paris sportifs, le jeu entre davantage dans la cellule familiale. L’enfant va voir le parent devant un match et tout va tourner autour du pari, pas du sport. L’enfant est éduqué au jeu au sein même du foyer. »

    Au téléphone, la directrice égrène les différentes situations que son association a dû prendre en charge : « 1300 euros de revenus et 42 000 euros de dettes ; vend du cannabis pour s’en sortir ; un jeune homme endetté et qui va avoir un enfant dans cinq mois ; un autre qui a dilapidé les 130 000 euros de l’héritage de son père en paris sportifs… »
    Des risques d’addiction énormes

    Bien que la législation française soit parmi les plus dures concernant la protection des joueurs, les chiffres de Santé publique France sont éloquents. Dans son barème de l’année 2019 des jeux d’argent et de hasard, l’organisme a calculé la part des joueurs « à risque modéré » et celle des joueurs aux pratiques « excessives ». « Les paris sportifs représentent le risque le plus important au plan individuel : la part des joueurs à risque modéré est trois fois plus importante que pour les jeux de loterie et la part de joueurs excessifs six fois plus élevée. » D’après ce baromètre, les joueurs excessifs ou à risque modéré sont plutôt des hommes jeunes appartenant à des milieux sociaux modestes.

    Au-delà des clubs de foot, les personnalités de la musique ou du sport ont grandement participé à cette déferlante des paris sportifs en ligne. Leur pratique ayant été rendue légale en France en 2010, les bookmakers sont apparus quasiment immédiatement sur les maillots des clubs, comme l’Olympique lyonnais ou l’Olympique de Marseille. Supporter de l’OM, Paul-Olivier était abonné au Vélodrome à l’époque et se souvient qu’on lui distribuait des flyers Betclic à l’entrée des matchs, et que le bookmaker offrait 10 euros de mise à chaque but de l’OM. Plusieurs milliers d’euros perdus et quelques années plus tard, il s’est fait accompagner pour son addiction, puis a demandé à se faire exclure de tous les sites.

    Mais Paul-Olivier s’inquiète pour ses neveux de 15 et 16 ans et fustige le « délire d’ego » que les campagnes de pub mettent en avant, notamment celle de Winamax avec son triptyque « grosse cote, gros gain, gros respect ». Le spot montre un jeune homme gagner un pari et se faire porter aux nues devant tout un quartier qui l’admire et s’incline. « Qu’est-ce que ça dit et quelle image ça donne des jeunes de quartiers ?, s’interroge Armelle Achour. Qu’ils sont juste bons à être inoccupés et à regarder quelqu’un gagner ? »

    L’autre question fondamentale, c’est un ancien buraliste ayant vu le phénomène prendre de l’ampleur qui la pose : « OK, dans les quartiers, les jeunes jouent de plus en plus aux paris sportifs, mais c’est parce que le problème pour eux, ça a toujours été de trouver comment sortir de la misère légalement. »

    Latifa Oulkhouir

  • Gérald Darmanin sera aux côtés des policiers qui manifesteront le 19 mai | LCI
    https://www.lci.fr/societe/manifestation-de-policiers-devant-l-assemblee-nationale-le-19-mai-gerald-darmani

    Le ministre de l’Intérieur a annoncé ce lundi qu’il se rendrait à la manifestation des policiers prévue mercredi 19 mai devant l’Assemblée nationale.

    Pourquoi des milliers de policiers manifesteront devant l’Assemblée nationale mercredi
    https://www.ouest-france.fr/societe/police/pourquoi-des-milliers-de-policiers-manifesteront-devant-l-assemblee-nat

    Alors que la sécurité est devenue un thème de campagne à quelques semaines des Régionales et à un an de la présidentielle, un large spectre d’élus devrait être présent, des Républicains au Rassemblement national, en passant par le Parti socialiste et le Parti Communiste (PCF).

    Pour le PS, c’est le cas depuis un moment. Au PCF, ils ont décidé de suivre, et eux aussi de se droitiser.

  • Les assistantes sociales débordées dans les écoles de Seine-Saint-Denis | Hervé Hinopay
    https://www.bondyblog.fr/societe/education/les-assistantes-sociales-debordees-dans-les-ecoles-de-seine-saint-denis

    En Seine-Saint-Denis, alors que la crise sociale s’allie à l’épidémie de Covid-19, les assistants sociaux des établissements scolaires se retrouvent en sous-effectif face à un besoin croissant des familles. Beaucoup d’entre eux tirent la sonnette d’alarme. Source : Bondy Blog

  • Ils s’appelaient Artin, Armin et Anita | Céline Beaury
    https://www.bondyblog.fr/societe/migrations/ils-sappelaient-artin-armin-et-anita

    Par Céline Beaury Le 18/01/2021 Le 27 octobre 2020, une embarcation chavire en plein milieu de la Manche. À son bord, 22 exilés qui viennent de quitter les côtes françaises, déterminés à rejoindre la Grande Bretagne avec l’espoir de meilleurs lendemains. Cinq d’entre eux ne seront pas repêchés à temps. Les quatre membres d’une même famille kurde iranienne, et un disparu, le dernier de la fratrie, un enfant de 15 mois. Une histoire de famille aussi funeste que le silence qui l’accompagne. Source : Bondy Blog

  • Ma préfecture va craquer, avec ou sans Covid | Arwa Barkallah
    https://www.bondyblog.fr/societe/ma-prefecture-va-craquer-avec-ou-sans-covid

    2 mois, 6 mois, 1 an, 2 ans d’attente... Avec la pandémie, les préfectures de police tardent à délivrer les titres de séjour laissant de nombreuses personnes livrées à elles-mêmes, dans une précarité administrative et sociale. Mais si la pandémie a aggravé la situation, les dysfonctionnements multifactoriels pré-existants perdurent depuis longtemps. Reportage. Source : Bondy Blog

  • « Ils l’ont arraché à nous, mais on se battra jusqu’au bout » | Margaux Dzuilka
    https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/ils-lont-arrache-a-nous-mais-on-se-battra-jusquau-bout

    Depuis la fin du mois d’octobre, les réseaux sociaux sont le terrain d’une nouvelle lutte, celle pour Olivio Gomes, ce jeune homme noir de 28 ans, tué de trois balles par un policier de la BAC à Poissy. Si l’agent est aujourd’hui mis en examen pour homicide volontaire, la famille Gomes se bat, en ligne, pour rétablir la vérité, raconter le jeune père de famille qu’était Olivio mais aussi pour tous les autres, morts lors d’interventions des forces de l’ordre. Source : Bondy Blog

  • Le récit glacant de Fatoumata, victime de violences gynécologiques | Eva Fontenelle
    https://www.bondyblog.fr/societe/sante/le-recit-glacant-de-fatoumata-victime-de-violences-gynecologiques

    Fatoumata, jeune mère de famille de 32 ans, était enceinte de cinq mois en septembre dernier. Victime d’une fausse couche, elle décide d’accoucher à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy. Une épreuve déjà difficile qui va se transformer en cauchemar pour la patiente, choquée à vie par cette expérience traumatisante à l’hôpital. Pour éveiller les consciences autour des violences gynécologiques, elle a décidé de raconter ce qu’il s’est passé. Source : Bondy Blog

  • Une victoire pour la famille de Lamine Dieng, un espoir pour les familles de victimes | Ilyes Ramdani
    https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/une-victoire-pour-la-famille-de-lamine-dieng-un-espoir-pour-les-familles-d

    Sur la place de la République, la treizième commémoration de la mort de Lamine Dieng vient marquer une victoire après treize ans de lutte pour la justice et la vérité de sa famille : un accord à l’amiable de 145 000 euros a été trouvé avec l’État français. Une avancée qui donne de l’espoir aux familles des victimes. Reportage. Source : Bondy Blog

  • « Ça nous dépasse et c’est ce qu’on veut » : comment le comité Adama a réussi une mobilisation surprise contre les violences policières, Abel Mestre et Louise Couvelaire
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/08/justice-pour-adama-histoire-d-une-mobilisation_6042118_3224.html


    Assa Traore, la sœur d’Adama Traore, lors de la manifestation du 2 juin devant le tribunal judiciaire de Paris. Michel Euler / AP

    Le 2 juin, au moins 20 000 personnes manifestaient à Paris, à l’appel du comité La Vérité pour Adama Traoré, mort en 2016 après une interpellation par les gendarmes. Jeunes des quartiers, « gilets jaunes », lycéens : l’ampleur du rassemblement a pris tout le monde de court.

    Les jeunes des quartiers « qui ne se mobilisent jamais », des personnalités « qu’on avait jamais vues avant », des « gilets jaunes » « qui n’imaginaient pas avoir des points communs avec cette lutte », des lycéens militants du climat « qui veulent que le monde change », des Blancs plus aisés aussi « qui commencent à comprendre qu’ils ont leur part dans ce combat ». Ils étaient tous là, le mardi 2 juin, devant le tribunal judiciaire de Paris, pour faire entendre leur voix et leur colère face aux violences policières, à l’appel du comité La Vérité pour Adama, ce jeune homme de 24 ans mort sur le sol de la caserne de Persan (Val-d’Oise) en juillet 2016, après une interpellation musclée par les gendarmes. 20 000, selon la Préfecture de police, au moins 60 000, selon les organisateurs.

    Sa sœur, Assa Traoré, ne s’y attendait pas. Ni les militants aguerris qui l’entourent. « Cette mobilisation marque une rupture générationnelle, analyse Almamy Kanouté, du comité Adama. Ils sont jeunes, voire très jeunes. » Personne n’avait vu venir l’ampleur de la mobilisation, qui s’est poursuivie ce week-end dans plusieurs villes de France. Un peu plus de 23 000 personnes au total se sont rassemblées à Paris, Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux…

    « Conscientisation accélérée »

    Dans les rangs des militants, on parle d’une conjonction d’événements participant à une « conscientisation accélérée » sur le sujet d’une génération – celle qui marche aussi pour le climat – qui ne craint pas de renverser les normes, d’une « coïncidence parfaite » après des décennies de lutte contre le racisme et quatre années de combat du comité Adama, une machine de guerre qui ne s’essouffle pas, bien au contraire.

    Sans QG ni financements pérennes, mis à part la vente de tee-shirts, c’est dans le Val-de-Marne, dans le salon d’Assa Traoré, que tout se passe et se pense, autour d’un grand canapé en cuir noir qui mange la moitié de la pièce.
    « Justice pour Adama », c’est avant tout un combat pour la vérité sur la mort d’Adama Traoré ; c’est une procédure judiciaire à rebondissements, jalonnée d’expertises et de contre-expertises médicales ; c’est un visage, celui d’Assa Traoré, la grande sœur charismatique, figure de proue de la lutte contre les violences policières ; c’est, en coulisses, un comité qui œuvre pour multiplier ses actions dans les quartiers populaires, faire tourner sa propre plate-forme d’informations sur les réseaux sociaux et construire des alliances stratégiques avec des organisations de la gauche extra-parlementaire.

    Depuis le 2 juin, c’est un slogan, un cri de colère et de ralliement, la version française du mouvement de protestations planétaire né aux Etats-Unis le 25 mai, jour de la mort – filmée – de George Floyd, afro-américain de 46 ans, lors de son interpellation par un policier blanc. « Justice pour Adama », c’est la traduction de ses derniers mots, « I can’t breathe » (« Je ne peux pas respirer »), qui s’affichent dans toutes les manifestations. « Ce sont aussi ceux que mon frère a prononcés avant de mourir », martèle Assa Traoré. L’onde de choc mondiale provoquée par les images de la mort de George Floyd et la vague Black Lives Matter « a mis une claque à la planète » , dit-elle. Et trouvé un écho en France.

    « Adama » est partout

    Le confinement et la succession d’histoires de violences policières pendant cette période ont « créé une indignation qui s’est propagée sur les réseaux sociaux pendant des semaines », a observé Massy Badji, 37 ans, entrepreneur social à Châtillon (Hauts-de-Seine) et professeur dans un lycée pro. « Après tout ça, je ne pouvais plus rester derrière mon écran d’ordinateur sans rien faire », raconte Saly, la vingtaine, gestionnaire dans une entreprise des Hauts-de-Seine. Le 2 juin, elle est allée manifester pour la première fois de sa vie. Pour George Floyd et pour Adama Traoré, dont elle connaissait « évidemment ! » l’histoire.

    Cela fait quatre ans que la grande sœur d’Adama scande et impose le prénom de son petit frère, « partout où il y a de l’injustice, de l’inégalité et de la répression », explique Assa Traoré, qui refuse de parler de « convergence des luttes ». « Chacun garde sa spécificité, mais on peut faire alliance, être là les uns pour les autres quand il faut. » « Adama » est partout.

    On l’a vu se battre aux côtés des agents de nettoyage des gares ; défiler avec des cheminots du syndicat SUD-Rail pendant les manifestations des « gilets jaunes » en décembre 2018 ; rejoindre les jeunes de Youth for Climate en septembre 2019 ; occuper un centre commercial avec les écologistes du mouvement Extinction Rebellion (XR) un mois plus tard et apporter son soutien au collectif contre l’enfouissement des déchets nucléaires de Bure (Meuse).
    Le comité est surtout, de toutes les manifestations et marches blanches contre les violences policières. Et, plus discrètement, dans les quartiers populaires de France. Cela fait trois ans que, avec les membres du comité Adama, Assa Traoré arpente les cités du pays pour « discuter avec les jeunes ».

    « La voix des quartiers »

    Symbole le plus connu en France de la lutte contre les violences policières, « Justice pour Adama » devient aussi celui d’un combat, « la voix des quartiers » contre « le racisme, les discriminations et les inégalités », et occupe le vide laissé par les organisations antiracistes traditionnelles des années 1980 [Pas bravo Le Monde : SOS race a été crée par le PS pour faire le vide là où de nombreuses formes d’auto-organisation des premiers concernés se développaient...] Aussi bien SOS-Racisme que le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) sont en perte de vitesse depuis plusieurs années. « Le comité Adama est devenu un point d’accroche pour la communauté noire, pour les Arabes aussi, pour tous ceux qui n’avaient plus d’organisation ou de figure à laquelle se raccrocher », commente Assa Traoré.

    Conscient d’avoir un rôle politique à jouer pour construire un mouvement populaire large, il n’est pas question pour autant pour le comité d’être sous la tutelle d’un parti comme le furent à leur époque SOS-Racisme (Parti socialiste) et le MRAP (Parti communiste), malgré l’appui de plusieurs d’entre eux, comme notamment le Nouveau Parti anticapitaliste, La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts, ou le Parti communiste. « Personne ne pourra nous récupérer, on a appris des erreurs de nos aînés , lance Youcef Brakni, du comité Adama. Nous sommes politisés et politiques, mais au sens noble du terme. »

    Le comité accepte néanmoins le soutien d’élus à titre individuel, comme celui des députés « insoumis » Eric Coquerel et Clémentine Autain (Seine-Saint-Denis), ou la sénatrice Verte de Paris Esther Benbassa. « Eux étaient bienvenus mardi. En revanche, François Ruffin aurait été reçu autrement… », souligne Madjid Messaoudene, élu municipal sur le départ à Saint-Denis et soutien actif de longue date du comité Adama. Le député de [l’IGPN de] la Somme avait, en effet, déclaré en septembre 2017 lors d’un meeting qu’il voulait « mener l’enquête d’abord » avant de « se positionner ». Des propos qui lui sont encore reprochés aujourd’hui.

    « Le comité Adama dénonce un système, comme nous, les anticapitalistes, et comme beaucoup d’autres », explique Anasse Kazib, cheminot syndicaliste SUD-Rail, présent à toutes les marches pour Adama, organisées chaque été à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), où habitait le jeune homme.

    Soutien aux « gilets jaunes »

    C’est le cas de l’Action antifasciste Paris-banlieue (AFA). Ses militants étaient tous là mardi soir, il était même prévu qu’ils interviennent – un texte avait été écrit – mais ils ont « finalement fait la sécu ». Camille, l’un de ces antifascistes, raconte : « On est en lien avec eux depuis juillet 2016. Les ex du Mouvement de l’immigration et des banlieues [MIB] qui sont proches de nous ont joué un rôle. Et notre composition sociale et raciale fait que les choses se font naturellement. C’est une génération des quartiers populaires qui lutte avec des petits Blancs. » Les antifascistes de l’AFA estiment que ce que subissent les militants radicaux depuis les manifestations contre la loi travail en 2016 est la reproduction de ce qu’il se passe depuis des décennies dans les quartiers populaires contre « les Noirs et les Arabes ».

    Autre point de convergence : le mouvement des « gilets jaunes ». Le comité Adama a soutenu les manifestants et les antifascistes ont été de tous les « actes », participant à certains points de blocage, comme au Marché international de Rungis. « Tous les “gilets jaunes” de Rungis étaient là mardi soir », assure Camille. Pour lui, il y a un point commun entre le comité Adama, les « gilets jaunes », les zadistes ou encore le cortège de tête dans les manifestations syndicales : « Assumer l’antagonisme avec la police. » Edouard (un prénom d’emprunt), militant autonome et également « gilet jaune », abonde : « On voit que la lutte contre les violences policières et la lutte contre le gouvernement est un tout, presque une continuité. »

    En arrière-plan, c’est la lutte contre un système « de domination » qui se joue, avec des messages venus d’outre-Atlantique fondés sur le « privilège blanc ». Ils ont inondé les réseaux sociaux et particulièrement Instagram depuis la mort de George Floyd : « Muted, listen and educate yourself » (« Taisez-vous, écoutez et éduquez-vous »), pouvait-on lire sur de multiples comptes, très relayés dans les milieux artistiques et de la mode.

    « On s’inscrit complètement dans cette logique en dénonçant le racisme systémique dans la police », acquiesce Assa Traoré. « On a longtemps été parasités par le Parti des indigènes de la République qui ne représente rien et qui n’a fait que créer des polémiques, explique Youcef Brakni. Aujourd’hui, il y a un changement de paradigme, une digue est en train de sauter. »

    « Je dois être là »

    Ces événements marquent le début « d’une prise de conscience, en tant que Blanche », abonde Cloé, 31 ans, réalisatrice de fictions et de films publicitaires, à Paris. « Je croyais être très au clair sur mon antiracisme, j’avais tout faux. Le 2 juin, je me suis dit : c’est le moment, je ne dois pas parler pour eux, mais je dois être là. » Pour les militants de l’antiracisme décolonial ou politique, Cloé est une « alliée ». « L’antiracisme des alliés est une transformation radicale, analyse la sociologue Nacira Guénif, proche des milieux décoloniaux. Ils sont en train de comprendre qu’il ne faut pas faire à notre place, mais avec nous. »

    « La jeune génération a moins de réticences à se remettre en question, à questionner la norme, à utiliser des mots qui font peur aux générations précédentes, affirme Dawud, militante afro-féministe parisienne de 28 ans. Pour eux, parler de “blanc” ne pose aucun problème. »

    Comme Gabriel, lycéen parisien de 16 ans, venu manifester samedi 6 juin place de la Concorde, à Paris, qui ne veut « plus de ce monde-là », ne veut « plus laisser passer ça ». « Ça », c’est « la violence de la police » envers les minorités ; « ça », c’est « la planète qu’on saccage » ; « ce monde-là », c’est aussi « la couleur de ma peau, blanche, qui, de fait, me confère une position dominante dans la société ». « Tout ça, c’est le même combat », conclut-il.

    « Même sans nous, le mouvement continue constate, satisfait, Youcef Brakni. Le comité Adama n’était à l’origine d’aucun des appels à manifester ce week-end. « Ça ne nous appartient plus, ça nous dépasse, et c’est ce qu’on veut. A chacun de prendre part au combat. »

    Face à l’événement. La classe dominante a le droit d’être informée de ce qui la menace. On en vient à ne pas dire (trop) n’importe quoi.

    #confinement #Irruption #police #racisme #justice #violences_policières #Morts_aux_mains_de_la_police #Adama_Traoré #Recomposition_politique #Manifestation_du_2_juin_2020 #Luttes #Faire_alliance #politisation #antiracisme #Vérité_pour_Adama_Traoré #cortège_de_tête #Gilets_jaunes #antifascistes #quartiers_populaires #lycéens #banlieues #cités

    • Le comité Adama appelle à un rassemblement national massif ce samedi à Paris
      https://twitter.com/laveritepradama/status/1270074397290835976

      Notre avocat a été contacté aujourd’hui par le cabinet de Madame Nicole Belloubet, ministre de la justice, garde sceaux.

      Il lui a été proposé d’organiser une rencontre entre le garde des sceaux et la famille d’Adama Traore.

      Contrairement à ce qu’affirme certains médias, sans avoir attendu la réponse de la famille Traoré, celle-ci refuse de rencontrer la garde des sceaux pour échanger.

      Elle demande depuis quatre ans que les gendarmes entre les mains desquels est mort Adama Traoré soient convoqués devant la justice, interrogés et mis en examen.

      La famille d’Adama Traoré rappelle qu’elle attend des avancées judiciaires, et non des invitations à la discussion qui n’auraient aucune finalité procédurale.

      C’est la raison pour laquelle le comité Adama appelle à un rassemblement nationale massif ce samedi au départ de la Place de la République à 14h30.

      La conférence de presse se déroulera demain 9 juin à 12h00 49bis Rue Louis Blanc, 75010 Paris.

      Bien joué ! Accepter un tel rendez-vous c’était devenir des justiciables plus égaux d’autres hors de tout cadre juridique, rendre service au gouvernement.
      C’est exceptionnel que le leurre si terriblement efficace de la reconnaissance institutionnelle ne fonctionne pas.

    • « Il ne faut pas perdre la jeunesse » : l’Elysée craint un vent de révolte
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/06/10/il-ne-faut-pas-perdre-la-jeunesse-l-elysee-craint-un-vent-de-revolte_6042430

      Emmanuel Macron prononcera dimanche une allocution depuis l’Elysée. L’occasion pour le chef de l’Etat d’apparaître en père de la nation, alors que les manifestations se multiplient.

      [...] « On a fait vivre à la jeunesse quelque chose de terrible à travers le confinement : on a interrompu leurs études, ils ont des angoisses sur leurs examens, leurs diplômes et leur entrée dans l’emploi. Il est normal qu’ils trouvent dans la lutte contre le racisme un idéal, un universalisme » , répète [le père de la nation] à ses interlocuteurs.

      Maxime du dentifrice

      Pour [le p. de la nation], le confinement a été pénalisant avant tout pour les jeunes, alors qu’il a d’abord été décidé pour protéger les plus âgés, davantage exposés au coronavirus. Un paradoxe qui, si l’on n’y prend garde, pourrait déboucher sur un « conflit de générations », craint M.

      [Le p.] partage les analyses de ceux qui estiment que la génération de #Mai_68 est responsable d’un certain nombre de maux du pays mais aussi du monde, notamment en matière d’écologie.

      [...] la menace sécessionniste est réelle au sein du pays, affirme-t-on au sein de l’exécutif. Pour le chef de l’Etat, l’affaire George Floyd entre en résonance avec un passé colonial non encore digéré. « La guerre d’Algérie reste un impensé » , aime répéter le locataire de l’Elysée, qui a tenté à plusieurs reprises de faire évoluer les mentalités sur ce sujet depuis le début de son quinquennat mais dit se heurter à l’absence d’interlocuteurs. « Il y a tout un travail à faire avec les historiens, mais cela prend du temps » , explique-t-on au cabinet [du p. de la nation].

      [...] « Le monde universitaire a été coupable. Il a encouragé l’ethnicisation de la question sociale en pensant que c’était un bon filon. Or, le débouché ne peut être que sécessionniste [le p. de la plantation Uber Frichti Amazon raconte sa vie, ndc]. Cela revient à casser la République en deux », estime en privé le chef de l’Etat, qui souligne notamment les ambivalences des discours racisés [sic] ou sur l’intersectionnalité [et qui] dit ne pas craindre une « FNisation » de la police. « Ce sont des citoyens comme les autres »_ , répète-t-il.

      #laquestionsociale #lajeunesse

    • Aujourd’hui, le toujours prêt Pelloux a voulu rendre service au gouvernement en ce jour de manif santé en déclarant sur BFN que place des Invalides des « tshirts Adama ont brûlé deux voitures »...

      Il y n’a pas eu de voitures brulées, pas plus que d’attaque par les manifestants du Premier mai 2019 de la Pitié-Salpétrière.

  • Dans les platz, la souffrance silencieuse des Rroms | Coline Béguet
    https://www.bondyblog.fr/societe/migrations/dans-les-platz-la-souffrance-silencieuse-des-rroms

    Des revenus en berne, une sécurité sanitaire lacunaire, des problèmes d’alimentation, d’hygiène et d’éducation… Les bidonvilles rroms et leurs habitants sont parmi les victimes les plus spectaculaires de la crise que nous vivons. Peu impactés par le virus en lui-même, ils le sont de manière violente par ses conséquences. Récit. Source : Bondy Blog