El Derecho de Vivir en Paz (Artistas Chilenos unidos en una voz) - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=JNmFqQ4v6NM
octobre 2019, la chanson de Victor Jara avec de nouvelles paroles.
El Derecho de Vivir en Paz (Artistas Chilenos unidos en una voz) - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=JNmFqQ4v6NM
octobre 2019, la chanson de Victor Jara avec de nouvelles paroles.
El derecho de vivir en paz, Victor Jara, avril 1971
▻https://www.youtube.com/watch?v=XkXise2bHE0
Comme le dit un commentaire, il est devenu immortel.
Au Chili, les magnifiques chansons de Victor Jara qui percent le silence du couvre-feu - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=-5_K79rCjgs
Cami Gallardo, Mon Laferte, Fran Valenzuela, Pollo de Santaferia, Kanela de Noche de Brujas, Gepe, Roberto Márque de Illapu, Princesa Alba, Gianluca...
Les étudiants ne vous laisseront pas dormir,
Tant que vous ne laisserez pas rêver.
Il est temps de rappeller aux plus jeunes que le coup d’état de 1973 a permis aux Chicago boys des Milton Freedman d’abuser du peuple chilien pour établir le premier environnement de test pour leurs idées économiques.
La brutalité du coup correspondait à la gravité des changements prévues.
Costa Gravras en a paint une image impressionnate dans son film « Missing »
►https://www.youtube.com/watch?v=BJ9rvykHYV4&list=PL94wqL2y3C4SvPo3TPSeYTIbUKVMpoKRe
Il est temps de rappeller aux plus jeunes que le coup d’état de 1973 a permis aux Chicago boys des Milton Freedman d’abuser du peuple chilien pour établir le premier environnement de test pour leurs idées économiques.
La brutalité du coup correspondait à la gravité des changements prévues.
Costa Gavras en a paint une image impressionnate dans son film « Missing »
►https://www.youtube.com/watch?v=BJ9rvykHYV4&list=PL94wqL2y3C4SvPo3TPSeYTIbUKVMpoKRe
Je ne sais pas si vous avez parlé ou vu passer ces moments incroyables, peut-être le même sous deux angles différents (désolée pour l’origone des sources)
Quand à la fin d’un air de Jara par un ensemble de guitaristes la foule chante en chœur :
▻https://twitter.com/davycoenk/status/1188225694947561473
quand un orchestre classique interprète Jara et que la foule chante à la fin à l’unisson :
▻https://www.facebook.com/patricia.c.lanfranco/videos/10217874130663569
Le second, c’est El pueblo unido jamás será vencido de #Qilapayún.
cf. ici ▻https://seenthis.net/messages/748768 ou là ▻https://seenthis.net/messages/394491
Les artistes aux côtés du peuple chilien : les photos de Susana Hidalgo sont super belles !
▻https://www.instagram.com/p/B4EFvVzFcjv
Yes et revoir le documentaire réalisé d’après le travail de Naomie Klein, « La Stratégie du Choc »
Quelques passages du livre de Naomi Klein, La stratégie du choc, sur le Chili :
“Le coup d’Etat chilien s’assortit de trois types de chocs distincts, recette qui allait être suivie dans les pays voisins avant de resurgir, trois décennies plus tard, en Irak. La secousse imprimée par le coup d’Etat lui-même fut immédiatement suivie de deux types de choc différents. Le premier fut le ‘traitement de choc’ capitaliste de Milton Friedman, méthode à laquelle des centaines d’économistes avaient été initiés à l’université de Chicago et dans diverses franchises. L’autre fut la recherche d’Ewen Cameron sur les électrochocs, les drogues et la privation sensorielle, source de techniques de torture codifiées dans le manuel Kubark et, par le truchement des programmes de formation de la CIA, enseignées aux policiers et aux militaires d’Amérique latine.
Ces trois formes de choc convergèrent sur les corps des Latino-Américains et sur le ‘corps’ politique de la région, et soulevèrent un ouragan irrépressible de destructions et de reconstructions, d’annihilations et de créations qui se renforçaient mutuellement. Le choc provoqué par le coup d’Etat pava la voie à la thérapie de choc économique ; les ces chocs de la salle de torture terrorisaient quiconque aurait pu songer à faire obstacle aux chocs économiques. De ce laboratoire du rééel émergea le premier Etat administré par l’école de Chicago.”
Naomi KLEIN, La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre, Leméac/Actes Sud, 2008, pp.92-93.
“Pour que la révolution néolibérale eût des chances de réussir, la junte devait donc réaliser ce qu’Allende avait déclaré impossible – arracher les graines semées pendant le virage à gauche de l’Amérique latine. (…) Dans les années 1960 et au début des années 1970, en Amérique latine, la gauche représentait la culture de masse dominante – la poésie de Pablo Neruda, le folklore de Victor Jara et de Mercedes Sosa, la théologie de la libération de prêtres du tiers-monde, le théâtre émancipateur d’Augusto Boal, la pédagogie radicale de Paulo Freire, le jornalisme radical d’Eduardo Galeano et de Walsh lui-même. La gauche, c’étaient aussi les martyrs et les héros légendaires de l’histoire ancienne et récente, de José Gervasio Artigas à Che Guevara en passant par Simón Bolívar. En entreprenant de faire mentir la prophétie d’Allende et d’éradiquer le socialisme, les juntes déclaraient la guerre à toute une culture”
Naomi KLEIN, La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre, Leméac/Actes Sud, 2008, pp.130-131.
“Au Chili, le plus important groupe de défense des droits de l’homme était le Comité pour la paix, composé de politiciens d’opposition, d’avocats et de dirigeants religieux. Ces militants de longue date savaient pertinemment que les luttes menées pour faire cesser la torture et libérer les opposants politiques n’étaient qu’un des fronts dans la bataille beaucoup plus vaste visant au contrôle des richesses du pays. Pour éviter de devenir eux-mêmes des victimes du régime, toutefois, ils abandonnèrent leurs traditionnelles dénonciations gauchisantes de la bourgeoisie et adoptèrent la toute nouvelle terminologie des ‘droits universels’, débarassée d’allusions aux riches et aux pauvres, aux faibles et aux forts, au Nord et au Sud. Les partisans de cette vision du monde, si populaire en Amérique du Nord et en Europe, se contentaient d’affirmer que chacun avait droit à un procès juste et équitable, sans traitements cruels, inhumains et dégradants. Simple affirmation, sans interrogation sur le pourquoi. En s’initiant au mélange de jargon juridique et de récits de vie qui caractérisent le lexique des droits de l’homme, les membres du Comité pour la paix comprirent que leurs compañeros étaient en réalité des prisonniers de conscience dont le droit à la liberté de pensée et d’expression, protégé par les articles 18 et 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, avait été violé.
Pour les personnes qui vivaient sous la dictature, le nouveau langage était essentiellement un code. A l’instar des musiciens qui, au moyen d’adroites métaphores, dissimulaient des messages politiques dans les paroles de leurs chansons, elles enrobaient leurs idées de gauche d’un jargon juridique – façon de s’engager dans la politique sans jamais prononcer le mot.
Lorsque la campagne de terreur latino-américaine attira l’attention du mouvement international de défense des droits, qui croissait à vive allure, les militants concernés avaient leurs propres raisons d’éviter de parler de politique”
Naomi KLEIN, La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre, Leméac/Actes Sud, 2008, pp.150-151.
Encore une version :
Ayleen Jovita Romero - El derecho de vivir en paz
►https://www.youtube.com/watch?v=jYFaWYNbfnI
La soprano défie le couvre-feu. Elle est applaudie par la foule...
Une émission de #radio (en anglais) sur le rôle de la musique dans les manifestations au Chili (et un peu ailleurs aussi) :
Exploring the soundtracks of political dissent
Radio Canada, le 22 novembre 2019
▻https://www.cbc.ca/radio/thesundayedition/exploring-the-soundtracks-of-political-dissent-1.5368452