►http://www.comingout-info.be/2012/11/18/noel-a-bruxelles-vie-et-mort-dun-sapin-techno-fondamentaliste
Ne dites plus Nuits de Noël mais Electrabel Nights
1/12. Ben voilà, c’est écrit au pied du sapin. Ce ne sont plus les nuits de Noël mais les Electrabel Nights… Parrainées, sissi évidemment, par GDF-Suez. Le Dieu pognon au coeur même de la capitale de L’Europe. Tout un symbole qui porte le sceau, oui, de l’honnêteté. Pour une fois qu’on nous dit la vérité. Bon… « Je me demande qui va payer 4 euros pour monter là-dessus, » me souffle une bruxelloise de passage. J’ai un peu de mal à imaginer, c’est vrai. 40 000 euros divisés par quatre = 10 000 visiteurs. Le mouton, le vrai et innocent qui s’ennuie dans la crèche, ne doit pas en croire ses oreilles. On en vient à espérer qu’il soit équipé de boules quiès. Parce que moi, quand j’en ai marre des platitudes techno-rythmiques, je peux encore m’en échapper. Ne fusse qu’à travers cette étincelle divine qui m’habite. Ce silence mystique. Le p’tit Jésus ne nous en a, heureusement, pas dépourvu. Tout mouton, ou non, qu’on soit. Nous n’ignorons pas que c’est notre propre pognon, comme d’hab, qui a servi à édifier ce chef d’oeuvre néo-capitaliste auquel même les japonais ne semblent guère s’intéresser. Question dream in light nucléaire, je les imagine comblés au delà de toutes espérances. Ce n’est, apparemment, pas sur ce coup que le samu social fera le beurre des clodos. Pourtant j’vous jure, j’me suis essayée au dictat de la sacro-sainte objectivité journalistique. Linda, fais pas ta mauvaise tête, sacrifie à la fête ! Va t’amuser, bordel !