• Top Secret Hamas Command Bunker in Gaza Revealed—And Why Reporters Won’t Talk About It - Tablet Magazine
    https://www.tabletmag.com/sections/news/articles/top-secret-hamas-command-bunker-in-gaza-revealed

    Via Moon of Alalbama, source intéressante à mes yeux, un article de 2014 qui parle d’un "bunker sous l’hôpital al-Shifa. Les Israéliens sont sûrs de leur coup, c’est eux qui l’auraient construit !

    The idea that one of Hamas’ main command bunkers is located beneath Shifa Hospital in Gaza City is one of the worst-kept secrets of the Gaza war. So why aren’t reporters in Gaza ferreting it out? The precise location of a large underground bunker equipped with sophisticated communications equipment and housing some part of the leadership of a major terrorist organization beneath a major hospital would seem to qualify as a world-class scoop—the kind that might merit a Pulitzer, or at least a Polk.

    So why isn’t the fact that Hamas uses Shifa Hospital as a command post making headlines? In part, it’s because the location is so un-secret that Hamas regularly meets with reporters there. On July 15, for example, William Booth of the Washington Post wrote that the hospital “has become a de facto headquarters for Hamas leaders, who can be seen in the hallways and offices.” Back in 2006, PBS even aired a documentary showing how gunmen roam the halls of the hospital, intimidate the staff, and deny them access to protected locations within the building—where the camera crew was obviously prohibited from filming. Yet the confirmation that Hamas is using Gaza City’s biggest hospital as its de facto headquarters was made in the last sentence of the eighth paragraph of Booth’s story—which would appear to be the kind of rookie mistake that is known in journalistic parlance as “burying the lede.”

    But Booth is no rookie—he’s an experienced foreign reporter, which means that he buried the lede on purpose. Why? Well, one reason might be that the “security sources” quoted whenever the location of the Hamas command bunker is mentioned—which, as evidenced by this 2009 article by the excellent and highly experienced foreign correspondent Steven Erlanger of the New York Times, happens every time there’s a war in Gaza—are obviously Israelis, not members of Hamas. It might be hard to believe the Israelis, the simple logic might run, since they obviously have an investment in arguing that Hamas is using hospitals and schools as human shields.

    The Israelis are so sure about the location of the Hamas bunker, however, not because they are trying to score propaganda points, or because it has been repeatedly mentioned in passing by Western reporters—but because they built it. Back in 1983, when Israel still ruled Gaza, they built a secure underground operating room and tunnel network beneath Shifa hospital—which is one among several reasons why Israeli security sources are so sure that there is a main Hamas command bunker in or around the large cement basement beneath the area of Building 2 of the Hospital, which reporters are obviously prohibited from entering.

  • Public Citizen sur Twitter :

    This is insane. Moderna is planning to charge $130 for its Covid vaccine.

    It only costs $2.85 to make.

    Taxpayers paid 100% of Moderna’s Covid vaccine development.

    We paid $2,500,000,000.

    This is the people’s vaccine.

    Shame Moderna_tx into changing course.

    https://twitter.com/Public_Citizen/status/1613256958449958913

    Gigantesques #dépenses_de_santé #argent_public au profit du #privé

    #états-unis #leadership

  • #Protoxyde_d'azote récréatif : toxicités neurologique et hématologique https://www.prescrire.org/fr/3/31/58325/0/NewsDetails.aspx

    En novembre 2019, les centres français d’addictovigilance ont attiré l’attention sur des complications neurologiques liées à l’utilisation récréative du protoxyde d’azote, alias #gaz_hilarant. Huit cas d’atteintes neurologiques graves liées à cette utilisation ont été signalés dans la région des Hauts-de-France entre janvier et novembre 2019.

    Les usagers se procurent le protoxyde d’azote sous la forme de cartouches métalliques vendues comme gaz propulseur de produits alimentaires (bombe de crème chantilly par exemple) puis l’inhalent. Les effets recherchés sont une euphorie, une distorsion des perceptions, une dissociation, un flottement, une désinhibition. La durée des effets est brève, de l’ordre de 2 à 3 minutes.

    Outre les risques immédiats à type de céphalées, confusion, chutes, pertes de connaissance, asphyxies ou troubles du rythme cardiaque, les expositions répétées exposent à des atteintes hématologiques et neurologiques. Les symptômes sont surtout des troubles de la marche et des troubles sensitifs. La toxicité neurologique du protoxyde d’azote, comme la toxicité hématologique, est liée à l’inactivation de la vitamine #B12 par le protoxyde d’azote. Dans la plupart des cas, après exposition de l’exposition au protoxyde d’azote et apport de vitamine B12, les troubles neurologiques régressent, mais parfois en laissant des séquelles.

    L’utilisation de protoxyde d’azote à visée récréative est à évoquer en cas de troubles neuromusculaires inexpliqués, afin d’informer la personne sur l’importance de cesser cette utilisation, et d’apporter de la vitamine B12. L’information sur les risques graves de cette pratique est à partager largement.

  • Palmarès Prescrire 2021 des médicaments : neuf médicaments primés, dont deux Pilules d’Or
    https://www.prescrire.org/fr/3/31/64013/0/NewsDetails.aspx

    Cette année, deux médicaments constituent un progrès thérapeutique décisif justifiant une Pilule d’Or. Cinq médicaments sont inscrits au Tableau d’honneur, et deux médicaments sont Cités au Palmarès. Les voici par ordre alphabétique, dans chaque catégorie.

    Pilules d’Or
    Une Pilule d’Or est attribuée aux médicaments qui constituent un progrès thérapeutique décisif dans un domaine où patients et soignants étaient totalement démunis. Les deux Pilules d’Or 2021 sont :

    Comirnaty° (tozinaméran), firmes BioNTech et Pfizer

    Spikevax° (élasoméran), firme Moderna

    Ces deux #vaccins à ARN messager ont constitué un progrès thérapeutique majeur dans le contexte pandémique de #covid-19 de l’année 2021, avec une forte réduction du risque de formes symptomatiques, y compris celles graves. > En savoir plus

    Tableau d’honneur
    Les médicaments inscrits au Tableau d’honneur apportent un progrès net pour certains patients par rapport aux moyens thérapeutiques déjà disponibles, avec certaines limites. Les médicaments au Tableau d’honneur 2021 sont :

    Baqsimi° (glucagon par voie nasale), firme Lilly : plus pratique que le glucagon par voie sous-cutanée ou intramusculaire dans les hypoglycémies sévères chez les patients diabétiques âgés de 4 ans ou plus. > En savoir plus

    Covid-19 Vaccine Janssen° (vaccin covid-19 Ad26.CoV2-S), firme Janssen Cilag : une alternative aux vaccins à ARN messager dans certains contextes en 2021. > En savoir plus

    [...]

  • #Vaccins #covid-19 à ARN messager : l’évaluation approfondie de Prescrire fin février 2021
    https://www.prescrire.org/fr/3/31/60864/0/NewsDetails.aspx

    INTÉRESSANT Malgré les incertitudes qui subsistaient fin février 2021, Prescrire conclut de l’évaluation des données que la balance bénéfices-risques du tozinaméran et du vaccin covid-19 ARNm-1273 est nettement favorable pour prévenir la maladie covid-19 dans beaucoup de situations. Et Prescrire a attribué à ces deux vaccins la rare cotation « Intéressant ».

    #prescrire #vaccin #vaccination

  • #Vaccin #covid-19 à #ARN_messager #tozinaméran (Comirnaty° des firmes Pfizer et BioNTech) et personnes âgées : quelques données, beaucoup d’incertitudes
    https://www.prescrire.org/fr/203/1845/60577/0/PositionDetails.aspx

    Chez les 1 093 patients ayant eu une infection par le #Sars-CoV-2 avant l’essai (sérologie positive), le nombre de cas de covid-19 a été très faible, sans différence entre les personnes vaccinées et celles du groupe placebo (3).

    Durant toute la durée du suivi, une personne du groupe vaccin a eu une forme sévère de la maladie covid-19 confirmée biologiquement versus 9 personnes dans le groupe placebo, soit une réduction relative du risque de forme sévère de 89 %, mais avec un intervalle de confiance à 95 % (IC95) allant de 20 % à 100 % (3). Cet intervalle de confiance très large reflète une grande incertitude quant à la précision de ce résultat, en lien notamment avec le faible nombre de cas rapportés.

    Plus l’âge est avancé, plus l’incertitude est grande. Les vaccins sont généralement moins immunogènes chez les personnes âgées que chez les adultes jeunes, d’où peut-être une moindre efficacité de la vaccination chez les personnes âgées (5).

    Chez les personnes âgées d’au moins 55 ans, l’efficacité pour prévenir la maladie covid-19 (toutes gravités confondues) à partir du 7e jour après la deuxième injection a semblé du même ordre que chez les personnes plus jeunes. Chez les personnes âgées entre 65 ans et 74 ans, l’efficacité a été calculée à environ 93 %, mais avec une plus grande marge d’incertitude (IC95 : 53 % à 100 %) (3).

    Chez les personnes âgées de 75 ans ou plus, il n’y a pas eu de cas de maladie covid‑19 dans le groupe vaccin (sur 805 personnes) versus 5 cas dans le groupe placebo (sur 812 personnes). L’intervalle de confiance à 95 % de la réduction relative du risque est très large : ‑12,1 % à 100 % (3). Ce résultat montre que cet essai n’a pas été conçu pour évaluer l’efficacité du vaccin chez les personnes âgées de 75 ans ou plus.

    Chez les personnes ayant au moins un facteur de risque de covid-19 grave tel qu’une hypertension artérielle, un diabète ou une obésité (la plupart de ces personnes ayant moins de 65 ans), l’efficacité du vaccin a été proche de celle rapportée chez l’ensemble des personnes : réduction relative du risque de maladie covid-19 de 95 % (IC95 : 88 % à 99 %) (3).

  • Cela relève-t-il du complotisme ?
    https://ricochets.cc/Cela-releve-t-il-du-complotisme.html

    Bien que cela requière des efforts de patience à chaque fois plus conséquents, je m’astreins à parcourir quotidiennement la presse BCBG (Bien Censurée Bien Gouvernement-compatible) ’de référence’, à savoir, prédominante (= mainstream -mais évitons les anglicismes). Dans le quotidien Le Progrès (mais on retrouve exactement les mêmes articles à l’identique dans toutes les parutions du groupe EBRA -m’en tombent- parmi lesquelles notre très local Daubé ; et puisqu’il s’agit souvent de dépêches AFP, le (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, #Médias_et_expressions, Politique, (...)

    #Politique,_divers
    https://www.leprogres.fr/sante/2020/11/27/quels-sont-les-medicaments-plus-dangereux-qu-utiles-en-2021-selon-prescrir
    https://www.prescrire.org/Fr/202/1834/55640/0/PositionDetails.aspx
    https://www.leprogres.fr/magazine-sante/2020/11/28/depression-resistante-vous-avez-enfin-une-solution-therapeutique
    https://www.has-sante.fr/jcms/p_3191469/fr/spravato
    https://www.vidal.fr/actualites/25942-depression-resistante-spravato-nouvel-antidepresseur-a-base-d-esketamine
    https://sante.lefigaro.fr/medicaments/5890176-esketamine-28mg-janssen-pulv-nas
    https://fr.sputniknews.com/international/202011281044845659-le-vaccin-de-pfizer-livre-dans-des-entrepots-euro

  • Hydroxychloroquine for Early Treatment of Adults with Mild Covid-19: A Randomized-Controlled Trial | Clinical Infectious Diseases | Oxford Academic
    https://academic.oup.com/cid/article/doi/10.1093/cid/ciaa1009/5872589

    A total of 293 patients were eligible for intention-to-treat analysis: 157 in the control arm and 136 in the intervention arm. The mean age was 41.6 years (SD 12.6), mean viral load at baseline was 7.90 (SD 1.82) Log10 copies/mL, and median time from symptom onset to randomization was 3 days. No significant differences were found in the mean reduction of viral load at day 3 (-1.41 vs. -1.41 Log10 copies/mL in the control and intervention arm, respectively; difference 0.01 [95% CI -0.28;0.29]) or at day 7 (-3.37 vs. -3.44; d –0.07 [-0.44;0.29]). This treatment regimen did not reduce risk of hospitalization (7.1%, control vs. 5.9%, intervention; RR 0.75 [0.32;1.77]) nor shortened the time to complete resolution of symptoms (12 days, control vs. 10 days, intervention; p = 0.38). No relevant treatment-related AEs were reported.

    CONCLUSIONS

    In patients with mild Covid-19, no benefit was observed with HCQ beyond the usual care.

    • Rapporté en français ici
      https://www.prescrire.org/fr/203/1845/58909/0/PositionDetails.aspx

      ... essai randomisé, non aveugle, chez 293 patients non hospitalisés (pour la plupart des soignants) âgés en moyenne de 42 ans, et atteints d’une forme non grave [légère dit l’article] de covid-19 avec infection par Sars-CoV-2 confirmée par PCR [...]. Dans cet essai, un traitement par hydroxychloroquine, débuté moins de 5 jours après le début des symptômes, n’a pas apporté d’efficacité par rapport à des soins usuels ni sur la charge virale mesurée par prélèvement nasopharyngé à 7 jours (critère principal d’évaluation), ni sur l’évolution des symptômes (délai médian de disparition des symptômes d’environ 11 jours), ni sur la fréquence des hospitalisations [7.1%, groupe contrôle vs. 5.9%, groupe intervention]. Aucune mort ni recours à une ventilation invasive n’a été rapportée au cours de l’essai. Au cours de cet essai non aveugle, les effets indésirables rapportés ont été environ huit fois plus fréquents dans le groupe hydroxychloroquine (72 % versus 9 % dans le groupe témoin), avec surtout des troubles digestifs, neurologiques et cutanés.

      Autre étude également rapportée par le même lien,
      Hydroxychloroquine in Nonhospitalized Adults With Early COVID-19 : A Randomized Trial : Annals of Internal Medicine : Vol 0, No 0
      https://www.acpjournals.org/doi/abs/10.7326/M20-4207

      ...essai randomisé, en double aveugle [qui] a comparé l’hydroxychloroquine versus un placebo. Cet essai a inclus 491 patients non hospitalisés ayant des symptômes de covid-19 depuis moins de 5 jours, et : soit une infection par Sars-Cov-2 confirmée par PCR ; soit un contact avec une personne atteinte de covid-19 confirmé dans les 14 jours précédents. Dans le groupe hydroxychloroquine, le protocole prévoyait une dose de 800 mg, suivie 6 à 8 heures après d’une dose de 600 mg, puis d’une dose quotidienne de 600 mg pendant les 4 jours qui suivaient.

      La moitié des patients inclus dans cet essai avaient plus de 40 ans, et environ 55 % étaient des femmes. Les deux tiers n’avaient pas de maladie chronique. Les manifestations cliniques étaient peu sévères. Environ 9 % des patients n’ont pas été retenus dans l’analyse en raison de l’absence de données. Environ 40 % des patients de cet essai n’a pas eu d’examen de confirmation du covid-19 en raison du manque de disponibilité des tests. Cela diminue le niveau de preuves des résultats.

      L’évolution des symptômes dans les 14 jours n’a pas été différente entre les groupes, y compris en ne prenant en compte que les 145 patients ayant une infection par Sars-CoV-2 confirmée. Il n’y a pas eu de différence statistiquement significative sur la fréquence des hospitalisations [10 versus 4] et des morts [1 dans chaque groupe].

      Les effets indésirables ont été environ deux fois plus fréquents dans le groupe hydroxychloroquine (43 % versus 22 % dans le groupe témoin), avec surtout des troubles digestifs. Aucun effet indésirable grave n’a été rapporté au cours de l’essai.

      Dans les deux cas il s’agit de formes légères non hospitalisées initialement et traitées moins de 5 jours après l’apparition des symptômes.

      #HCQ

  • Valeur prédictive des résultats des #tests diagnostiques : l’exemple des tests #covid-19
    https://www.prescrire.org/Fr/203/1845/58650/0/PositionDetails.aspx

    Les performances des tests sont variables, que ce soit les tests diagnostiques de l’infection par #PCR ou les tests sérologiques recherchant une immunité liée à une infection passée. Parfois leur sensibilité est médiocre, conduisant à beaucoup de faux négatifs.

    En prenant l’hypothèse de deux tests sérologiques pour le virus #Sars-CoV-2, l’un de performance moyenne avec une sensibilité de 85 % et une spécificité de 98 %, et l’autre de performance médiocre dont la sensibilité serait de 65 % et la spécificité de 90 %, on peut calculer la probabilité que le contact avec le virus soit diagnostiqué à bon escient si on connait la fréquence de la maladie.

    Un exemple (parmi d’autres) peut être celui d’une personne sans symptôme notable d’une région où 2 % des habitants ont été infectés par le virus Sars-CoV-2 qui se fait tester. Si le test le plus performant est positif, la probabilité que la personne testée ait été véritablement infectée est de 45 % (valeur prédictive positive, VPP). Si le test de moindre performance est utilisé et que le résultat est positif, cette probabilité n’est que de 12 %. Autrement dit, le test est faussement positif dans 83 % des cas.

    Dans les mêmes conditions de tests mais dans une région où 12 % des habitants ont été infectés, si le test le plus performant est positif, la probabilité que la personne testée ait été véritablement infectée est de 85 %. Si le test de moindre performance est positif, cette probabilité n’est que de 47 %.

    Parmi les personnes qui ont eu des symptômes évocateurs de covid-19, des études ont montré qu’en pleine circulation virale, environ 25 % des cas vus par des généralistes étaient réellement liés à l’infection par le Sars-CoV-2. Dans ces conditions, chez une personne qui a eu des symptômes évocateurs de covid-19, si le test le plus performant est positif, la probabilité que la personne testée ait été véritablement infectée est de 93 %. Si le test de moindre performance est utilisé et positif, cette probabilité n’est que de 68 %.

    #statistiques #sérologie

  • Prescrire - Dans l’actualité - Dans l’actualité : Covid-19 et hydroxychloroquine : pas encore de résultats probants
    https://www.prescrire.org/fr/203/1845/58630/0/PositionDetails.aspx

    Dans l’actualité Le 9 avril 2020, l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection a rendu public un résumé d’une étude non comparative effectuée chez 1 061 personnes qui avaient un test PCR positif pour le Sars-CoV-2, le virus à l’origine de la maladie covid-19. La plupart avaient peu ou pas de symptômes. Toutes ont reçu un traitement par hydroxychloroquine et azithromycine. L’évolution dans les 10 jours a été le plus souvent favorable, comme c’est le cas quand les symptômes sont peu marqués, même sans traitement. Sans groupe témoin, ces résultats ne permettent pas de valider, ni d’exclure, l’intérêt du traitement appliqué.

    • Statistiquement, boire de la bière allemande est aussi efficace que le cocktail de médicaments du docteur Calanque :

      En Allemagne, la commune de Gangelt a été particulièrement touchée par l’épidémie de covid-19. Dans cette commune, un dépistage a été effectué par dosage des anticorps anti-Sars-CoV-2 et PCR d’un échantillon représentatif de la population générale. Des résultats partiels ont été rendus publics sous forme d’un résumé succinct le 9 avril 2020 (voir > ici). Environ 14 % des 500 personnes dépistées avaient développé de tels anticorps, alors que le test par PCR a détecté le virus chez 2 % des personnes dépistées. À partir de ces données et des morts en lien avec le covid-19 enregistrées dans cette commune, la mortalité des cas (létalité) chez les personnes infectées a été estimée à environ 0,37 %, soit environ 4 personnes pour 1 000 personnes infectées, avec ou sans symptômes.

      Les résultats obtenus à Marseille sont convergents avec ceux obtenus à Gangelt. La plupart des infections par le Sars-CoV-2 sont peu symptomatiques et évoluent vers la guérison sans complication à court terme. Les résultats observés à Marseille ne permettent pas de valider, ni d’exclure, l’intérêt d’un traitement particulier chez ces patients.

  • Prescrire - Dans l’actualité - Dans l’actualité : Covid-19 et hydroxychloroquine : prudence
    https://www.prescrire.org/fr/203/1845/58619/0/PositionDetails.aspx


    #coronavirus

    Au terme de 2 semaines de suivi, l’état de santé de tous les patients s’est amélioré sans différence notable entre les groupes. Aucun patient n’est mort. Le test de diagnostic virologique par PCR sur prélèvement de gorge est devenu négatif après un délai médian de 4 jours dans le groupe #hydroxychloroquine versus 2 jours dans le groupe témoin. Le délai médian de disparition de la fièvre a été d’environ 1 jour dans les deux groupes. Au 3e jour après l’inclusion, une amélioration radiologique a été constatée (sur scanner thoracique) chez 5 patients dans le groupe hydroxychloroquine, versus 7 patients dans le groupe témoin. L’état de santé d’un patient s’est aggravé dans le groupe hydroxychloroquine versus aucun dans le groupe témoin. Les différences entre les groupes ne sont pas statistiquement significatives.

    En somme, ces résultats ne montrent pas d’efficacité de l’hydroxychloroquine, sans l’exclure pour autant vu la faible puissance statistique de l’essai. Étant donné les limites de la PCR sur prélèvement de gorge et le constat qu’elle devient le plus souvent rapidement négative chez les patients atteints de covid-19, y compris en l’absence d’hydroxychloroquine, ce critère semble peu pertinent pour évaluer l’intérêt clinique des traitements. Il en est de même avec les études sans comparaison à un groupe témoin recruté comme le groupe traité.

    Au total, dans cet essai randomisé chinois et dans une étude marseillaise médiatisée mi-mars 2020 (avec des résultats complémentaires rendus publics le 27 mars 2020), l’état de santé de plusieurs patients s’est aggravé, tous parmi les patients exposés à l’hydroxychloroquine . Cette donnée peut être interprétée comme un signal de risque d’aggravation du covid-19 par l’hydroxychloroquine, utilisée par ailleurs comme immunodépresseur faible dans certaines affections auto-immunes. Avant d’exposer les patients en routine, la conduite d’autres essais comparatifs randomisés, de plus grande ampleur, est justifiée pour explorer cette hypothèse, tel l’essai en cours au niveau européen (essai dit Discovery) (retrouvez l’analyse de l’étude marseillaise, 23 mars 2020 > ICI).

  • Efficacy of hydroxychloroquine in patients with COVID-19 : results of a randomized clinical trial | medRxiv
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.03.22.20040758v1

    En preprint, cette étude chinoise (Wuhan) indique que l’#hydroxychloroquine prescrite aux patients présentant des symptômes légers peut aider à accélérer la guérison. D’après la revue faite par les spécialistes de virologie de Mt Sinai (NYC), l’étude a été faite correctement. Elle ne permet pas de conclure sur l’intérêt de l’emploi de HCQ pour les cas graves de COVID-19.

    Significance

    Despite its limitations, the study design has good rigor as a double blind RCT and consistent symptom checks on each day of the trail. Now that the FDA has approved HCQ for treatment of COVID-19 in the USA, this study supports the efficacy of HCQ use early in treatment of patients showing mild symptoms, to improve time to clinical recovery, and possibly reduce disease progression. However, most of the current applications of HCQ have been in patients with severe disease and for compassionate use, which are out of the scope of the findings presented in this trial. Several additional clinical trials to examine hydroxychloroquine are now undergoing; their results will be critical to further validate these findings.

    Reviewed by Rachel Levantovsky as a part of a project by students, postdocs and faculty in the Immunology Institute at the Icahn school of Medicine at Mount Sinai.

    via @neoviral

    • Un autre essai, signalé par Prescrire, est moins positif :

      Au total, dans cet essai randomisé chinois et dans une étude marseillaise médiatisée mi-mars 2020 (avec des résultats complémentaires rendus publics le 27 mars 2020), l’état de santé de plusieurs patients s’est aggravé, tous parmi les patients exposés à l’hydroxychloroquine. Cette donnée peut être interprétée comme un signal de risque d’aggravation du covid-19 par l’hydroxychloroquine

      https://www.prescrire.org/fr/203/1845/58619/0/PositionDetails.aspx

      (discuté ici https://seenthis.net/messages/836776 )

    • Des médecins alsaciens voudraient permettre aux soignants infectés par le virus de tester le traitement à l’hydroxychloroquine en participant à une étude nationale dédiée.

      Six praticiens, dont quatre alsaciens, ont signé ce message adressé à Emmanuel Macron.

      Quand des soignants sont malades on leur demande de rester chez eux mais on les rappelle au bout de 7 jours. On ne sait absolument pas s’ils ne sont pas encore contagieux. Avec l’hydroxychloroquine, la charge virale se négative assez rapidement . Donc nous souhaitons leur proposer en premier lieu cette possibilité", avance-t-elle encore, en précisant qu’ au CHU de Strasbourg, plus de 350 professionnels seraient infectés par le virus .

      Concernant le protocole, rédigé par plusieurs professeurs de médecine entre Paris, la Guadeloupe et l’Est de la France, « il est extrêmement simple », indique le professeur Jean Sibilia. « Il n’y aura pas de groupes témoins, pas de randomisation. On est dans de l’ observationnel ». Pour le praticien hospitalier, doyen de la faculté de médecine de Strasbourg et soutien du projet, l’intérêt sera donc scientifiquement modeste, « mais on donne la chance aux soignants de pouvoir bénéficier de ce traitement-là, précocement. C’est ça l’intérêt », reconnaît-t-il, avant d’admettre que « de nombreux médecins se sont déjà administrés du Plaquenil où hydroxychloroquine, quand ils ont été infectés . A partir du moment où on a des soignants qui ont déjà pris du Plaquenil dans une action empirique, pourquoi devrait-on laisser faire sauvagement et pourquoi ne pourrait-on pas guider cette attitude. On aura les résultats qu’on aura, mais au moins on aura essayé d’organiser un peu les choses. C’est une position de sagesse ».

      Reste à faire valider le test par la Direction Générale de la Santé, consultée le 27 mars dernier. « Pour l’instant c’est silence radio »

      Le CHU de Strasbourg aurait déjà fait savoir qu’il ne souhaitait pas soutenir l’étude, préférant se concentrer sur les protocoles de recherche validés par le Ministère de la Santé.

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/coronavirus-medecins-alsaciens-veulent-tester-traitemen

      #Coronavirus #Covid-19 #hydroxychloroquine

    • La Food and Drug Américaine (FDA) et le département américain de la santé (HHS) ont autorisé en urgence la prescription de l’hydroxychloroquine contre le COVID19 car même si les preuves scientifiques de son efficacité sont légères, son bénéfice potentiel excède les risques potentiels connus

      https://www.hhs.gov/about/news/2020/03/29/hhs-accepts-donations-of-medicine-to-strategic-national-stockpile-as-possible-t

      HHS accepts donations of medicine to Strategic National Stockpile as possible treatments for COVID-19 patients

      FDA issues emergency use authorization for donated hydroxychloroquine sulfate, chloroquine phosphate

      The U.S. Department of Health and Human Services (HHS) today accepted 30 million doses of hydroxychloroquine sulfate donated by Sandoz, the Novartis generics and biosimilars division, and one million doses of chloroquine phosphate donated by Bayer Pharmaceuticals, for possible use in treating patients hospitalized with COVID-19 or for use in clinical trials. These and other companies may donate additional doses, and companies have ramped up production to provide additional supplies of the medication to the commercial market.

      “President Trump is taking every possible step to protect Americans from the coronavirus and provide them with hope,” said HHS Secretary Alex Azar. “Scientists in America and around the world have identified multiple potential therapeutics for COVID-19, including chloroquine and hydroxychloroquine. The President’s bold leadership and the hard work of FDA and HHS’s Assistant Secretary for Preparedness and Response have succeeded in securing this large donation of medicine. We’ll continue working around the clock to get American patients access to therapeutics that may help them battle COVID-19, while building the evidence to evaluate which options are effective.”

      HHS’ Office of the Assistant Secretary for Preparedness and Response (ASPR) worked with colleagues within HHS, the companies, the Department of State, and the Department of Homeland Security to secure the donated shipments. Given the importance of understanding the efficacy of these medications for the treatment and prevention of COVID-19, federal agencies, such as the National Institutes of Health and ASPR’s Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), are working together to plan clinical trials.

      The U.S. Food and Drug Administration (FDA) issued an Emergency Use Authorization (EUA) to BARDA to allow hydroxychloroquine sulfate and chloroquine phosphate products donated to the Strategic National Stockpile (SNS) to be distributed and prescribed by doctors to hospitalized teen and adult patients with COVID-19, as appropriate, when a clinical trial is not available or feasible.

      The EUA requires that fact sheets that provide important information about using chloroquine phosphate and hydroxychloroquine sulfate in treating COVID-19 be made available to health care providers and patients, including the known risks and drug interactions.

      The SNS, managed by ASPR, will work with the Federal Emergency Management Agency (FEMA) to ship donated doses to states. The SNS does not regularly stock either drug.

      Hydroxychloroquine sulfate and chloroquine phosphate are oral prescription drugs approved to treat malaria and other diseases. Although there are no currently approved treatments for COVID-19, both drugs have shown activity in laboratory studies against coronaviruses, including SARS-CoV-2 (the virus that causes COVID-19). Anecdotal reports suggest that these drugs may offer some benefit in the treatment of hospitalized COVID-19 patients. Clinical trials are needed to provide scientific evidence that these treatments are effective.

      When the Secretary of Health and Human Services declares that issuance of an EUA is appropriate, the FDA has the regulatory emergency use authority to facilitate access to unapproved medical countermeasures or unapproved uses of approved medical countermeasures needed to prepare for and respond to chemical, biological, radiological and nuclear threats.

      An EUA may be issued if the FDA determines that, among other criteria, the known and potential benefits of the product, when used to diagnose, prevent, or treat the identified disease or condition, outweigh the known and potential risks of the product, and there are no adequate, approved, available alternatives. Emergency access to a medical product under an EUA is separate from use of a medical product under an investigational drug application.

      #Coronavirus #Covid-19 #hydroxychloroquine

  • Au 23 mars 2020, on ne dispose pas de résultats d’essai pertinent montrant une éventuelle efficacité de l’hydroxychloroquine associée ou non avec l’azithromycine. Et absence d’efficacité de l’association lopinavir + ritonavir en cas de covid-19 sévère selon les résultats d’un essai randomisé. Avant d’en savoir plus, mettre l’efficacité hypothétique du médicament proposé en balance avec ses effets indésirables déjà connus et prévisibles, pour éviter d’ajouter du mal au mal.

    https://www.prescrire.org/Fr/203/1845/58597/0/PositionDetails.aspx

    #coronavirus

  • Catherine Lemorton : « Les élus et les firmes se claquaient la bise… »
    https://www.prescrire.org/Fr/218/1902/58460/0/PositionDetails.aspx

    La question de l’influence de la firme #Servier est évoquée au procès #Mediator°. Comment l’influence des firmes se manifeste-t-elle au Parlement ? Éléments de contexte avec Catherine Lemorton, pharmacienne depuis 1984 et députée de 2007 à 2017. (Février 2020)

    #conflit_d'intérêt #santé #pharma #corruption

  • Aspirine : intérêt incertain en prévention d’un premier accident cardiovasculaire
    https://www.prescrire.org/fr/3/31/57648/0/NewsDetails.aspx

    Les résultats ont été voisins des résultats globaux chez les patients diabétiques et chez les personnes à risque cardiovasculaire élevé.

    Selon cette synthèse d’essais, la prise d’#aspirine n’a pas été associée à une réduction du risque de #cancer, ni à une moindre mortalité par cancer, contrairement à l’hypothèse d’un rôle préventif de l’aspirine sur certains cancers émise dans les années 2000.

    #prévention_primaire