Le Plafond de verre ? C’est pas moi, c’est les autres !

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  • Le Plafond de verre ? C’est pas moi, c’est les autres !
    18 septembre 2017
    https://bdegalite.org/le-plafond-de-verre-cest-pas-moi-cest-les-autres

    Les auteurs sont mieux rémunérés que les autrices : 52% de plus, tout de même. Ce sont eux également qui raflent l’essentiel des récompenses littéraires (76%) et l’expérience d’une autrice américaine semble indiquer qu’il est 8 fois plus facile d’être publié avec un pseudonyme masculin. Alors les autrices ont-elles réellement moins de talent que leurs confrères masculins ? Ou le sexe féminin est-il décrédibilisant d’entrée de jeu ? Quand on enquête dans le milieu, tout le monde se renvoie la balle.

    Champ de vision étriqué, mauvaise foi, ces magazines spécialisés en BD semblent n’avoir tiré aucune réflexion de la polémique qui a secoué le Grand Prix d’Angoulême en 2016, lorsque des auteurs exclusivement de sexe masculin avaient été sélectionnés par le jury.
    Alors qu’on insiste encore sur la sous-représentation des femmes dans leurs pages, ils finissent par bougonner que c’est peut-être la faute des éditeurs qui ne souhaitent pas eux-même mettre les autrices en avant par le biais des attaché(e)s de presse. Pourtant, plutôt que de se renvoyer la balle, et avant d’appliquer des quotas artificiels dans les interviews, est-il vain d’espérer que cette presse si progressiste accepte d’elle-même la remise en question de ses réflexes ? Après tout, et les autrices et auteurs en témoigneront, prendre conscience de ces biais suffit souvent à les infléchir. Si une simple réflexion permet de corriger un écart statistique aussi éloigné des réalités objectives de la profession, il serait, nous le pensons, dommage de s’en priver pour des raisons aussi tristes que la peur et la fierté mal placée.

    52% d’écarts de revenus entre les autrices et les auteurs en 2017...

    Une étude de 2018 parle d’un écart de revenu de 1,6 à 1,3 en faveur des hommes. L’info n’est pas très lisible pour moi vu que le texte parle de pourcentages sauf ici

    Dans toutes les professions, les hommes jouissent de revenus supérieurs à ceux des femmes, en moyenne 35 000 € contre 22 000 € par an, soit 1,6 fois plus. Les écarts entre les hommes et les femmes sont plus faibles lorsqu’on compare leur revenu médian : celui des hommes est 1,3 fois supérieur à celui des femmes. L’inégalité s’avère surtout criante quand on s’intéresse au 1% d’artistes-auteurs percevant les revenus artistiques les plus importants : parmi eux, seuls 17% sont des femmes, contre 43% parmi l’ensemble. Pour les écrivains et auteurs d’œuvres dramatiques, elles sont 29% contre 50% de l’ensemble de la profession.

    https://www.artcena.fr/actualites/vie-professionnelle/situation-des-artistes-auteurs-en-2018-une-enquete-du-deps

    • Merci @monolecte
      Du coup c’est pire que 52% ca peut aller jusqu’a 60%... Vu que c’est une info que je trouve très choquante et que c’est la seule qui est inscrite de manière difficile à lire et en particulier par les femmes qui ont des complexes avec les maths. Artcena.fr ne souhaite pas qu’on comprenne cette information.

  • Le Plafond de verre ? C’est pas moi, c’est les autres !

    Les auteurs sont mieux rémunérés que les autrices : 52% de plus, tout de même. Ce sont eux également qui raflent l’essentiel des récompenses littéraires (76%) et l’expérience d’une autrice américaine semble indiquer qu’il est 8 fois plus facile d’être publié avec un pseudonyme masculin. Alors les autrices ont-elles réellement moins de talent que leurs confrères masculins ? Ou le sexe féminin est-il décrédibilisant d’entrée de jeu ? Quand on enquête dans le milieu, tout le monde se renvoie la balle.

    http://bdegalite.org/le-plafond-de-verre-cest-pas-moi-cest-les-autres
    #discrimination #femmes #BD #sexisme #fraternité