Israël libère deux détenus jordaniens, Heba al-Labadi et d’Abdul Rahman Merhi

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  • La Jordanie rappelle son ambassadeur à Tel Aviv pour le maintien en détention de Labadi et de Marei par l’occupation
    http://french.wafa.ps/page.aspx?id=K0OLYua76485726339aK0OLYu

    Ramallah, le 30 octobre 2019, WAFA- Le Club du prisonnier a bien accueilli la décision du ministère des Affaires étrangères jordanien de convoquer l’ambassadeur de Jordanie à Tel Aviv, qui constitue une démarche par laquelle la Jordanie exprime sa colère et son rejet des mesures prises à l’encontre des prisonniers jordaniens Heba Al-Labadi et Abdul Rahman Merhi.

    Le Club du prisonnier a affirmé que par cette position, qui pourrait évoluer, le gouvernement israélien est obligé de les libérer et de briser l’arrogance persistante de l’occupation contre les prisonniers.

    Il est à noter que les autorités d’occupation israéliennes continuent de détenir la prisonnière Hiba al-Labadi, en grève de la faim depuis 37 jours dans des conditions difficiles dans les cellules de la prison de « \Jamla », ainsi que le prisonnier Abdul Rahman Marei, atteint d’un cancer qui est aussi en détention administrative.

    F.N

    #IsraelJordanie

    • Piégée par le traité, la Jordanie a peu d’options
      Omar Karmi, The Electronic Intifada, 26 octobre 2019
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/30/piegee-par-le-traite-la-jordanie-a-peu-doptions

      Rien ne témoigne davantage de la température des relations jordano-israéliennes que les célébrations prévues pour samedi en commémoration du 25ème anniversaire du traité de paix entre la Jordanie et Israël.

      Rien n’est prévu.

      Israël est peut-être capable de pousser à la normalisation des relations avec certains pays arabes. Il peut même réaliser quelques avancées.

      Mais tout ceci sera inutile si son traité de paix avec la Jordanie ne débouche sur rien. Après tout, c’était celui qui aurait dû ouvrir la voie à tous les autres.

      C’est celui qui a vu les Israéliens rêver d’une paix chaleureuse dans la région, plutôt que la paix glaciale qu’ils ont eue jusqu’ici avec l’Egypte, une paix qui a coûté la vie à un président égyptien.

      Mais le fait que le traité de paix avec la Jordanie – vanté pour sa possibilité d’être bénéfique pour tant de gens – soit maintenant apparemment en danger, témoigne de la suffisance et de l’incompétence d’une succession de gouvernements israéliens.

      Il témoigne de l’ineptie de la diplomatie américaine.

      Et il sert d’avertissement à quiconque autre pourrait souhaiter des relations plus étroites avec Israël.

    • PressTV Français
      6 nov. 2019
      https://www.youtube.com/watch?v=2N44X4pvr1k

      Israël avait arrêté Hiba al-Labdi et Abdelrahmane Merhi, respectivement en août et en septembre, alors qu’ils traversaient “le pont du roi Hussein” reliant la Jordanie à la Cisjordanie.

      Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi a écrit sur Twitter : “Heba et Abdul Rahman Merhi seront de retour au pays avant la fin de la semaine. Le gouvernement a œuvré à les libérer dès le premier jour de détention sur instructions de Sa Majesté le roi Abdallah II d’effectuer les mesures nécessaires pour les rapatrier, quoi qu’il en coûte, sains et saufs”

    • Israël sauve ses relations avec la Jordanie
      06 Nov 2019
      https://alroeya-news.com/monde/israel-sauve-ses-relations-avec-la-jordanie.html

      Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis : Afin de préserver ses relations avec la Jordanie, Israël a libéré deux ressortissants jordaniens qu’il avait arrêtés, contraignant les autorités d’Amman à retirer l’ambassadeur de Jordanie à Tel Aviv, et a déclaré qu’il ne reviendrait pas avant leur libération.

      Les citoyens jordaniens, Heba al-Labadi et Abdulrahman Merhi, sont arrivés dans leur pays par le pont du pont King Hussein, à la frontière israélo-jordanienne.

      Al-Labadi et Mari ont été accueillis par leurs familles, accompagnés d’équipes d’ambulances chargées de fournir des soins médicaux en raison de leurs problèmes de santé, par une délégation du ministère jordanien des Affaires étrangères et par de nombreux citoyens.

      Les responsables israéliens ont affirmé que les détenus n’auraient pas pu être libérés sans le feu vert des services de renseignement israéliens, le Shin Bet, soulignant que les soupçons qui pesaient sur eux les avaient permis de les libérer en vertu d’un règlement et d’un « geste de bonne volonté ».