• Affaire Matzneff : « Je regrette », déclare Bernard Pivot
    https://www.lejdd.fr/Societe/affaire-matzneff-je-regrette-declare-bernard-pivot-3940286


    Bernard Pivot réagit sur l’affaire Matzneff. (Sipa)

    Les textes et actes pédophiles assumés de l’écrivain Gabriel Matzneff, connus depuis les années 1970, ­refont surface, alors que sort jeudi chez Grasset Le Consentement, un livre dans lequel l’éditrice Vanessa Springora, raconte les agissements dont elle a été victime adolescente.

    Dans la tourmente pour ses invitations de Matzneff dans son émission Apostrophes (et particulièrement pour des propos tenus lors d’une interview en 1990), Bernard Pivot, chroniqueur littéraire au JDD, nous a adressé le texte suivant :

    « Après Mai 68 dont le slogan majeur était ’il est interdit d’interdire’, des livres comme ceux de Gabriel Matzneff ont été publiés sans que la justice n’intervienne, sans même que les associations de défense de l’enfance et de la famille ne protestent. On a même vu les plus grands écrivains de l’époque pétitionner pour la libération de trois hommes emprisonnés pour avoir eu des relations sexuelles avec de jeunes adolescents. Le monde des livres et la littérature se jugeaient alors au dessus des lois et de la morale.
    Animateur d’émissions littéraires à la télévision, il m’aurait fallu beaucoup de lucidité et une grande force de caractère pour me soustraire aux dérives d’une liberté dont s’accommodaient tout autant mes confrères de la presse écrite et des radios. Ces qualités, je ne les ai pas eues. Je le regrette évidemment, ayant de surcroît le sentiment de n’avoir pas eu les mots qu’il fallait.
     »

  • Grenelle des violences masculines : Le Gouvernement passe à coté de
    l’urgence de la situation 150.000 personnes dans les rues pour dire STOP
    à l’impunité des agresseurs. Mesures insuffisantes et sans budget
    supplémentaire. Quelle déception !

    https://mailchi.mp/osezlefeminisme/texte-1782285?e=ef24f33710

    Grenelle des violences masculines : Le Gouvernement passe à coté de
    l’urgence de la situation

    Samedi 23 Novembre 2019, 150 000 personnes dans la France entière sont
    descendues dans les rues pour dénoncer les violences masculines contre
    les filles et les femmes. Cette mobilisation féministe historique
    témoigne d’une prise de conscience et d’un recul de la tolérance de la
    société envers ces violences.

    1% des violeurs condamnés, 0,4% des pédocriminels… L’impunité des
    agresseurs en France reste aujourd’hui quasiment totale. En matière de
    féminicides, le rapport de l’Inspection générale de la Justice relatif
    aux féminicides, rendu public le 17 Novembre dernier par la Ministre de
    la Justice Nicole Belloubet, énonce que dans 65% des cas les services de
    police avaient déjà connaissance de faits de violences conjugales subis
    par la victime. Dans le même temps 80% des plaintes pour violences
    conjugales sont classées sans suite...

    Osez Le Féminisme ! dénonce les dysfonctionnements dans le système
    pénal, les politiques publiques insuffisantes et un manque criant de
    budget pour répondre aux exigences et à l’urgence de la lutte contre les
    violences masculines contre les filles et les femmes.

    Le Lundi 25 Novembre, le Premier Ministre Edouard Philippe a annoncé les
    conclusions du Grenelle des violences conjugales qui a démarré le 3
    Septembre dernier. Il semblerait que le Gouvernement n’ait pas mesuré
    l’ampleur de la tâche. Les mesures proposées sont encore loin d’être à
    la hauteur de l’urgence que vivent les victimes :

    Des mesures déjà existantes mais pas appliquées : La formation des
    enseignant.e.s sur la question des violences sexistes est prévue dans la
    loi depuis 2010. L’interdiction pour le juge de proposer une médiation
    entre un conjoint violent et sa victime est obligatoire depuis la
    ratification par la France de la Convention d’Istanbul en 2014. Même la
    grille d’évaluation mise à disposition des commissariats et censée aider
    les forces de polices à prendre en charge les victimes correctement
    n’est pas une nouveauté… 3 mois de Grenelle pour des mesures déjà
    existantes, déjà insuffisamment ou pas du tout appliquées !

    Des mesures “fortes” sans budget ; 1000 places en centre d’hébergement
    d’urgence pour femmes victimes de violences, 81 postes d’intervenant.e.s
    sociales et sociaux créés dans les commissariats, ouverture de la ligne
    du 3919 24h/24 7j/7, formation des professionnels de police, création de
    2 centres d’accueil par région pour les hommes violents… Comment ces
    mesures vont-elles être appliquées alors que le budget consacré à la
    lutte contre les violences sexistes et sexuelles restera le même en 2020
    qu’en 2019 ? En effet, le budget du Secrétariat d’Etat à l’Egalité
    femmes-hommes reste stable à 29 millions d’euros. Aucune augmentation
    réelle du budget alloué à la lutte contre les violences sexistes et
    sexuelles n’est à constater.

    Des confusions dangereuses ; les hommes violents ne le sont pas à
    cause de l’alcool mais à cause d’une culture sexiste qui consacre
    l’impunité des agresseurs !

    Osez Le Féminisme ! réclame une loi cadre, des mesures associées à un
    véritable budget pour pouvoir être concrètement mises en oeuvre et une
    lecture résolument féministe des violences masculines contre les filles
    et les femmes. La mobilisation du 23 Novembre nous a montré que,
    progressivement, le sexisme recule dans la société. Aux politiques
    publiques de réagir !

  • Polytechnique : Montréal reconnaît un attentat antiféministe

    La nouvelle vient de tomber. #30ansPlusTard , la ville de Montréal reconnaît enfin le meurtre de 14 femmes à Polytechnique le 6 décembre 1989 comme un attentat antiféministe. La FFQ se réjouit de cette décision de la municipalité.

    Nommer les violences telles qu’elles sont est un premier pas décisif pour développer des mécanismes de prévention.

    https://christinedelphy.wordpress.com/2019/11/10/polytechnique-montreal-reconnait-un-attentat-antifeminist
    #féminicide #invisibilisation #déni #historicisation

  • LA PUTAIN RESPECTUEUSE | Irrédentiste !
    https://sporenda.wordpress.com/2019/10/15/la-putain-respectueuse

    Ce texte est-il extrait d’une allocution de Ludivine de la Rochère prenant la parole dans un meeting catho tradi contre la PMA ? « Je tiens la famille pour un endroit, un moment, un environnement où l’on rit et se parle et se confie plus que n’importe où ailleurs, où l’on a les mêmes victoires, les mêmes défaites ; la famille est un endroit où la race humaine semble plus belle, plus noble et fragile, élevant une communauté au-dessus de la fange… »

    Raté, en fait c’est extrait de « La Maison » le livre d’Emma Becker qui fait le buzz en ce moment.

    Le problème avec Emma Becker, c’est qu’elle n’a aucune analyse politique de la famille comme lieu de violences et d’exploitation patriarcale des femmes, ni par conséquent d’analyse du bordel en tant qu’autre lieu de cette même exploitation/oppression patriarcale des femmes, ni des rapports de force qui régissent les interactions entre les sexes, ni en général ne perçoit comment les rapports d’exploitation et de domination-soumission structurent toute la société.

    Car ces femmes qui oeuvrent « avec leur chair et leur infinie patience pour le bien des individus qui composent cette société… s’oublient elles mêmes par définition… »
    C’est dégoulinant de sentimentalité-guimauve, ce sacrifice masochiste de la prostituée qui offre son corps à des hommes qui la dégoûtent. Emma Becker, c’est Harlequin au bordel, une midinette porno qui met un petit coeur sur le i de Justine, son pseudo de « travailleuse du sexe ».
    Elle le dit à plusieurs reprises : si les prostituées sont des vraies femmes, c’est parce qu’elles sont au service des hommes–la féminité, c’est le masochisme et le servage.

    « La Maison » sert au moins à rappeler qu’être du côté de la prostitution, ce n’est ni transgressif ni révolutionnaire, c’est au contraire parfaitement conformiste et traditionaliste, c’est être complètement du côté du pouvoir.

    #prostitution #patriarcat

    • Le même texte + 2 autres sur le blog de Christine Delphy
      https://christinedelphy.wordpress.com/2019/11/08/francine-sporenda-la-putain-respectueuse-plus-deux-textes/#more-1503

      « je pense que, dans la condition même de la pute, d’une femme que l’homme paie pour la posséder, en fait dans cette espèce de vérité toute nue, il y a quelque chose qui je pense se rapporte aussi d’une façon ou d’une autre à la condition féminine, c’est-à-dire la femme dont la fonction est de servir l’homme avant tout. »

      Emma Becker dans l’émission « la Grande Librairie » du 12 septembre 2019
      https://seenthis.net/messages/806058
      #strass

    • Si la prostitution était un travail comme un autre...
      https://sporenda.wordpress.com/2019/11/03/si-la-prostitution-etait-un-travail-comme-un-autre

      – il y aurait des IUT qui feraient passer des examens et délivreraient des diplômes de prostitution, et où des professeur-es donneraient des cours de fellation, de psychologie du client, de proxénétisme etc.

      – Pôle emploi publierait des annonces de bordels et de salons de massage, et toute femme qui refuserait un tel job verrait ses indemnités de chômage réduites ou supprimées.

      – il n’y aurait pas besoin de recourir à la violence et à la traite pour recruter des personnes prostituées.

      – dans la mesure où ce sont des comportements punis par la loi, les femmes en prostitution pourraient déposer plainte contre les clients en cas de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle.

      – les femmes prostituées enregistrées légalement auraient droit à des congés payés, 35 heures par semaine, heures sups payées, mois double, etc.

      – l’entrée en prostitution ne se ferait pas à l’âge moyen de 13/14 ans : la loi interdit le travail des enfants dans toutes les professions.

      – les clients n’exigeraient pas exclusivement des femmes très jeunes et jolies : on n’engage pas un plombier ou une comptable uniquement sur la base de sa jeunesse et de son apparence physique.

      – il ne serait pas nécessaire d’accompagner les personnes voulant sortir de la prostitution par des aides financières et une prise en charge psychotraumatologique.

      – le taux de mortalité des femmes en prostitution ne serait pas 40 fois ce qu’il est pour la population ordinaire.

      – il n’y aurait pas besoin d’installer des « boutons d’urgence » dans les chambres des bordels pour que les femmes prostituées puissent donner l’alarme si un client devient violent.

      – les « syndicats de travailleur-euses du sexe » organiseraient des manifestations et des grèves contre leurs patrons, c’est-à-dire contre les propriétaires de bordels et de salons de massage et autres proxénètes. A ma connaissance, ça ne s’est jamais produit nulle part.
      Parce que ces syndicats ne défendent pas les « travailleur-euses du sexe », ils défendent la prostitution.

    • J’ai une amie qui dit souvent que si les prostitué·es partageaient le sort des femmes de ménage (même métier féminin au service des hommes), ils et elles ne manifesteraient pas avec des slogans « On aime nos clients » et déjà les appelleraient des patrons !

    • On n’est pas des maquerelles, on est des directrices d’agence
      https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/nest-pas-des-maquerelles-est-des-directrices-dagence


      https://schlaasss.bandcamp.com/track/pupute

      Ça défonce trop ta schneck comme un dauphin dans un poisson mort wallah. Viens t’enjailler le reste on s’en balec, ça va t’ambiancer un peu comme quand tu bédaves de la banane. Et tu verras même si t’as le seum ça passe crème, après tu seras trop oklm frérot-e. Et le la premier-ère qui dit qu’ils « font du bon son » je le la démonte sa gueule.

      https://schlaasss.bandcamp.com/music
      #schlaasss