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  • Menacée de pénurie, l’Australie suspend son marché de l’électricité AFP Xavier Lambert 15 juin 2022

    Le régulateur australien de l’énergie a pris mercredi le contrôle du réseau électrique national, suspendant un système de marché en proie à la flambée des prix et à la menace de coupures généralisées.

    L’Opérateur du marché australien de l’énergie a annoncé qu’il avait « suspendu le marché au comptant » de l’électricité dans « toutes les régions » parce qu’il n’assurait plus « un approvisionnement sûr et fiable ».


    L’électricité utilisée pour alimenter les foyers australiens est généralement achetée et vendue dans l’est du pays densément peuplé, un système conçu pour réduire les coûts de gros et diversifier l’approvisionnement.

    Mais le marché a été plongé dans la crise par une série de chocs sur l’offre et la demande. Le régulateur intervient alors pour fixer les prix et organiser la distribution.

    L’Australie est un des trois premiers producteurs de gaz et de charbon du monde, mais près d’un quart des centrales thermiques de la côte Est sont actuellement à l’arrêt pour cause de pannes ou de travaux de maintenance.

    Exportation de gaz en hausse
    La guerre en Ukraine a aussi fait grimper en flèche la demande d’exportation de gaz australien, absorbant ainsi tout excédent qui pourrait atténuer la pénurie sur le marché intérieur.

    Les problèmes d’approvisionnement ont été exacerbés par une vague de froid sur la côte Est, ce qui a incité les fournisseurs d’électricité à demander aux ménages de restreindre leur consommation d’énergie.

    La plupart des habitants de la côte Est, notamment les 10 millions d’habitants de Sydney et Mebourne, ont été avertis que des coupures de courant pourraient se produire.

    Le régulateur était déjà intervenu à plusieurs reprises en demandant aux entreprises de produire plus et de plafonner les prix.

    « Le meilleur intérêt des consommateurs sera toujours prioritaire », a assuré le ministre de l’Energie Chris Bowen peu avant l’annonce du régulateur.

    Son gouvernement travailliste a rejeté la faute de cette crise sur les conservateurs au pouvoir jusqu’en mai, et qui défendaient le charbon au détriment des énergies renouvelables.

    L’an dernier, 71% de l’électricité provenait des énergies fossiles, et 51% pour le seul charbon, selon les chiffres officiels.

    #marché #marché_libre #bourse #spéculation #énergie #électricité #gaz #libéralisme #néo_libéralisme

  • 56 % des Canadiens n’arrivent pas à suivre l’augmentation du coût de la vie Radio-Canada - Avec les informations de Jenna Benchetrit, de CBC News
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1907088/canadiens-inflation-rythme-cout-vie-etude


    Les trois quarts des répondants au sondage Angus Reid ont affirmé être « stressés par l’argent ». Photo : Reuters / Andrew Kelly

    Plus de la moitié des Canadiens peinent à adapter leurs finances à l’augmentation rapide du prix des biens, des services et des taux d’intérêt, selon les résultats d’un sondage publié lundi par l’Institut Angus Reid.

    Selon la firme, qui a interrogé 2279 adultes canadiens membres du Forum Angus Reid entre le 8 et le 10 août, 56 % des répondants ont affirmé avoir du mal à suivre le rythme de l’inflation et des taux d’intérêt élevés qui les obligent à se serrer la ceinture de plus en plus.

    Quatre répondants sur cinq, soit 80 %, ont déclaré avoir dû réduire leurs dépenses au cours des derniers mois pour faire face à l’inflation.

    Pour aider à payer les produits de première nécessité, plus de 40 % des personnes sondées ont aussi affirmé avoir retardé des achats importants, en plus de limiter leurs déplacements en voiture ces derniers mois.

    Trente-deux pour cent ont quant à eux annulé ou réduit leurs projets de voyage, tandis que plus de 25 % ont choisi de réduire leurs dons de charité pour arriver à boucler leur budget.

    L’inflation affecte aussi l’épargne. Dix-neuf pour cent des sondés ont dit qu’ils reportaient les contributions à leur compte d’épargne libre d’impôt et à leur régime d’épargne-retraite afin d’arriver à la fin du mois.


    De nombreux sondés réduisent leur épargne pour boucler les fins de mois. Photo : iStock

    Dans leur étude, les sondeurs ont proposé aux répondants un scénario dans lequel ils recevraient un don non conditionnel de 5000 $. Au moins 10 % ont dit qu’ils l’utiliseraient pour faire face à des obligations financières immédiates, tandis que 38 % l’utiliseraient pour des besoins à long terme ; 43 % épargneraient l’argent, tandis que 9 % en profiteraient pour faire un achat coûteux.

    Mais si le contraire se produisait – c’est-à-dire s’ils devaient faire une dépense imprévue de 1000 $ ou plus – la moitié d’entre eux ont dit qu’ils ne seraient pas en mesure d’assumer cette dépense. Treize pour cent ont aussi affirmé que toute dépense imprévue serait “trop importante”, souligne l’institut de sondage dans son rapport.

    La flambée du prix de l’énergie, des biens de consommation, des services et du crédit qui sévit depuis plusieurs mois au pays inquiète les Canadiens. En dépit d’un recul de l’Indice des prix à la consommation à 7,6 % en juillet dernier par rapport à 8,1 % en juin – du jamais vu au pays depuis 39 ans – les trois quarts des répondants au sondage Angus Reid ont affirmé être stressés face à leur situation financière.

    L’inflation a beau avoir affiché son premier recul depuis un an au Canada le mois dernier, le prix des aliments, lui, demeure 10 % plus élevé que l’an dernier, tout comme le prix du litre d’essence ordinaire qui oscille toujours entre 1,60 $ et 2 $.

    Les entreprises en profitent ?
    Fait à noter, une forte proportion des personnes sondées dans cette étude partagent la conviction que les chaînes d’alimentation profitent indûment de l’inflation pour augmenter leurs prix et accroître leurs bénéfices – un phénomène appelé en anglais “greedflation”, qu’on pourrait traduire en français par “cupidiflation”.

    Selon Angus Reid, 78 % des répondants estiment que c’est actuellement le cas.

    Or, ce n’est pas vrai, selon les grandes chaînes d’alimentation, notamment Empire et Loblaws, qui affirment que les hausses de bénéfices qu’ils enregistrent sont plutôt dues à des gains d’efficacité.

    Toutefois, le 11 août dernier, la publication d’une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1904742/inflation-profits-entreprise-taux-interet-iris-profits soulignait que les profits des entreprises canadiennes n’ont jamais été aussi élevés en plus de 20 ans, dans un contexte où l’inflation est pourtant en forte poussée depuis plusieurs mois.

    L’IRIS affirmait avoir observé une augmentation de plus de 10 % des profits des entreprises canadiennes au cours des quatre derniers trimestres. Ce qui est bien supérieur à la hausse des salaires. Selon les auteurs de l’étude, les entreprises canadiennes semblent avoir largement profité du contexte d’inflation pour majorer leurs prix, une manœuvre qui leur aurait permis d’engranger des profits records tout en contribuant à l’accélération de l’inflation.

    L’Institut Angus Reid a réalisé son sondage en ligne auprès de 2279 adultes canadiens membres du Forum Angus Reid entre le 8 et le 10 août 2022. À des fins de comparaison uniquement, un échantillon probabiliste de cette taille comporte une marge d’erreur de plus ou moins deux points de pourcentage, 19 fois sur 20.

    #prix #inflation #marge_bénéficiaire #marge #profits #alimentation

  • Le gouvernement prépare les esprits à une « probable » coupure du gaz russe
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-gouvernement-prepare-les-esprits-a-une-probable-coupure-du-gaz-russe-202

    Ainsi certains sites industriels pourraient se voir demander de « ralentir leur consommation d’énergie, voire d’arrêter leur consommation d’énergie pendant un certain temps », a expliqué M. Le Maire, tout en précisant que « c’est totalement impossible » pour certains sites, afin de ne pas « casser l’outil industriel ». Devant le risque que Vladimir Poutine coupe le robinet du gaz à l’Europe, « une option crédible » a dit Bruno Le Maire dans un entretien à LCI en marge des Rencontres d’Aix, il faut « anticiper les conséquences ».

    Le même bonhomme qui annonçait fièrement il y a quatre mois que « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe ».
    https://seenthis.net/messages/951271

  • Zone euro : un ménage sur dix a investi dans les cryptomonnaies, indique la BCE
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/zone-euro-un-menage-sur-dix-a-investi-dans-les-cryptomonnaies-indique-la-bc

    La proportion varie selon les pays étudiés, entre 6% en France, 9% en Allemagne et près de 15% aux Pays-Bas. La plupart des investisseurs privés ont déclaré détenir moins de 5 000 euros de cryptoactifs, avec une légère prédominance des avoirs modestes, soit moins de 1.000 euros. A l’autre extrémité, environ 6% ont confirmé y avoir investi plus de 30.000 euros.

    Autre enseignement : si les ménages à hauts revenus sont plus susceptibles de détenir des cryptomonnaies, les ménages à faibles revenus en possèdent aussi et dans une proportion plus élevée que les ménages à revenus intermédiaires. Le profil de l’investisseur type : un jeune homme avec un haut niveau d’instruction et de connaissance de la sphère financière.

  • Des prix d’abonnement pourront être augmentés sans consentement sur l’App Store Radio Canada
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1884214/app-store-prix-abonnement-hausse-sans-consentement

    De nouvelles règles pour la boutique d’applications d’Apple, l’App Store, ont été annoncées cette semaine et elles pourraient avoir un effet sur votre portefeuille : les développeurs pourront dorénavant augmenter le prix d’abonnement à une application sans obtenir le consentement manifeste des utilisateurs et utilisatrices.

    Dans un billet de blogue destiné aux développeurs, Apple argue que cette mesure permettra aux personnes de ne pas voir leur accès à ces applications coupé si elles ont oublié d’appuyer sur un bouton donnant expressément leur aval à une hausse du prix.


    Apple a annoncé ces nouvelles règles en même temps que le déploiement d’une mise à jour iOS. - Photo : afp via getty images / CHRIS DELMAS

    Les entreprises devront seulement s’assurer d’aviser les utilisateurs et utilisatrices du changement de prix, mais elles pourront aller de l’avant avec des frais plus élevés pour les abonnements renouvelables automatiquement, sans avoir l’obligation d’obtenir un “oui ” ou un “non”, comme c’était le cas jusqu’à maintenant.

    Apple met une limite aux hausses de prix qui peuvent être appliquées de cette manière : elles ne doivent pas dépasser les 50 % du prix de l’abonnement précédent. L’augmentation ne doit pas être de plus de 7 $ pour les forfaits mensuels, et de 70 $ pour les formules annuelles.

    Cette nouvelle mesure entre en vigueur sur la majorité des territoires où l’App Store fait des affaires, dont le Canada.

    #apple #abonnement #app_store #smartphone #algorithme #bigdata #iphone #domination #gafam #bénéfices #publicité #technologisme #profiling

  • Le cours du blé bat son record absolu après l’embargo indien sur les exportations
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-cours-du-ble-bat-son-record-absolu-sur-le-marche-europeen-en-cloture-202

    Deuxième producteur de blé au monde, l’Inde a annoncé samedi interdire les exportations de cette denrée, sauf autorisation spéciale du gouvernement, face à la baisse de sa production due notamment à des vagues extrêmes de chaleur. New Delhi, qui s’était auparavant engagé à fournir du blé aux pays fragiles autrefois dépendants des exportations d’Ukraine, veut assurer la « sécurité alimentaire » des 1,4 milliard d’habitants de l’Inde. Une décision qui va « aggraver la crise » d’approvisionnement en céréales au niveau mondial, s’est alarmé samedi le G7.

    • Manquerait plus qu’une sécheresse sur l’Europe de l’Ouest, tiens ...

      Quelques clics plus loin : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-flambee-des-cours-du-ble-profiteaux-cerealiers-francais-20220424

      Sauf aléa majeur concernant la récolte 2022, les marges atteindront cette année des niveaux historiques. Mais pour les agriculteurs qui ont tardé à acheter leurs engrais, l’inflation des charges limitera les bénéfices.

      Alors que les cours du blé, du maïs, du tournesol ou du colza volent de record en record, d’abord dopés par la reprise économique post-Covid puis par l’instabilité liée à la guerre en Ukraine, toutes les filières agricoles ne sont pas affectées de la même manière. Les éleveurs souffrent de cette flambée des prix mondiaux depuis un an, la ration céréalière et protéique de leurs animaux pesant jusqu’à 75 % de leurs coûts de production. Pour leur part, les producteurs de grandes cultures tireront probablement mieux leur épingle du jeu. C’est le cas notamment des producteurs de blé tendre, de colza ou de maïs, dont les cultures actuellement sur pied prennent de la valeur de jour en jour, avant même d’avoir été récoltées. Après une stabilisation au mois de mars, les prix de la tonne de blé tendre à échéance septembre - c’est-à-dire pour les grains de la récolte 2022 - sont ainsi repartis fortement à la hausse en avril. Ils atteignaient vendredi 361 euros la tonne sur le marché européen, soit…

      Chacun-pour-sa-gueule et délit-d’initiés sont dans un bateau ...

  • Easyjet retire des sièges de ses avions face aux pénuries de personnel
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/easyjet-retire-des-sieges-de-ses-avions-face-aux-penuries-de-personnel-2022

    La compagnie exploitera désormais sa flotte d’A319 au Royaume-Uni avec un maximum de 150 passagers à bord contre 156 habituellement, et trois membres d’équipage au lieu de quatre.

    La compagnie à bas prix Easyjet, touchée par des pénuries de personnel qui l’ont récemment conduite à annuler des centaines de vols, a indiqué lundi retirer six sièges de ses A319 au Royaume-Uni pour limiter ses besoins en personnel.

    • Ce qui est épatant, c’est que l’article te planque l’information importante dans une proposition subordonnée :

      les compagnies aériennes au Royaume-Uni, qui avaient taillé dans leurs effectifs pendant la pandémie, cherchent désormais tous à embaucher du personnel en même temps

      Ah oui : « qui avaient taillé dans leurs effectifs pendant la pandémie ». Pas de « quoi qu’il en coûte » apparemment chez les anglais, donc les entreprises virent les gens – démerdez-vous les gens –, et espèrent réembaucher à la demande quand ça leur chante. Et ça coince.

  • mckinsey en-marche, la France déglinguée - Les Bons Calculs Economiques
    https://www.campuslille.com/index.php/entry/mckinsey-en-marche-la-france-deglinguee-les-bons-calculs-economiques

    Les mensonges d’Emmanuel Macron sur le bilan de son quinquennat. 5 années de déglingue économique, en France. Le bourrage de crâne sur l’évolution de notre monde capitaliste, et notamment la question de la Russie.

    https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/BCE220406.mp3

    Criminalité : Il se fait voler sa montre à 350.000 euros.
    Inflation : Les pommes de terre deviennent trop chères à cuire en Angleterre.
    Topo sur les mesures contre la Russie - Inflation - gaz - nucléaire
    L’actionnaire d’abord.
    Les mensonges en continu d’émmanuel macron.
    mcKinsey, qui sont les véritables clients ?
    Wasquehal : Les vieux.
    Auchan, ma vie avec les consultants. Témoignage. (Harcèlement, violence)
    Topo sur les élections.
    Le PCF et les jours heureux de Damart https://www.damart.fr/jours-heureux
    A propos de l’apprentissage.
    Les sociétés du cac40, leur évolution.

    https://www.youtube.com/watch?v=JJp29XWE5Tg

  • Le gaz pourra encore être payé en euros assure Poutine à Berlin
    Par Le Figaro avec AFP - 30 mars 2022
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-paiement-du-gaz-russe-en-roubles-ne-doit-pas-desavantager-les-clients-eu

    Après avoir annoncé le 23 mars que la Russie n’accepterait plus de paiements en euros ou en dollar, la Russie s’est montrée rassurante, ce mercredi, assurant que l’application de cette mesure serait progressive.

    Après l’inquiétude suscitée par l’annonce de la Russie de ne plus accepter de paiements en euros ou en dollars, Vladimir Poutine s’est voulu rassurant ce mercredi. Le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Hebestreit a indiqué que le président russe avait assuré au chancelier allemand Olaf Scholz que les paiements de l’Europe le mois prochain « continueraient à être en euros et transférés comme d’habitude sur la Gazprom Bank , qui n’est pas frappée de sanctions », et qu’elle se chargerait de la conversion en roubles.

    Plus tôt dans la journée, Vladimir Poutine a également affirmé au chancelier allemand Olaf Scholz que le paiement en roubles des exportations de gaz russe ne devait pas désavantager les clients européens. « Cette décision ne doit pas mener à une détérioration des conditions des contrats des entreprises européennes qui importent du gaz russe », a-t-il estimé, selon un communiqué du Kremlin résumant un échange téléphonique avec Olaf Scholz, dont le pays est un grand consommateur d’hydrocarbures russes. (...)

  • #Covid-19 : le gouvernement canadien veut suspendre les allocations-chômage des non-vaccinés

    Le gouvernement fédéral juge que les aides publiques n’ont pas vocation à soutenir les personnes qui perdent leur emploi par refus du vaccin.

    Les #non-vacciné s n’auront plus droit à l’assurance chômage au #Canada, et ce tant que la lutte contre la pandémie restera la priorité du gouvernement. Telle est la décision des autorités fédérales, alors que 10% de la population âgée de 12 ans et plus n’a encore reçu aucune dose de vaccin.

    Et pis c’est pas des gens bien comme nous :

    À quelques jours des élections, le leader canadien y revendiquait la fermeté de son parti libéral envers les non-vaccinés, à la différence des conservateurs « plus mous », et pointait du doigt ces gens « qui ne croient pas dans la science, qui sont souvent misogynes, souvent racistes aussi ». Un « petit groupe mais qui prend de la place », selon le premier ministre, qui interroge : « Est-ce que l’on tolère ces gens-là ? […] Parce que 80 % des Québécois ont fait ce qu’il fallait faire ». Des propos qui ont fait réagir le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, le 28 décembre. « Psychopathe fasciste », a tancé celui-ci en relayant l’extrait vidéo sur Twitter.

    [...] #tolérance #discrimination #chômage

    Certains travailleurs au Canada sont déjà soumis à l’obligation vaccinale. C’est le cas des fonctionnaires fédéraux qui, depuis le 15 novembre, sont placés en congés sans solde à défaut de pouvoir confirmer à leur gestionnaire leur statut vaccinal. L’obligation concerne également les élus souhaitant siéger à la Chambre des communes. Seul parti à ne pas soutenir la vaccination obligatoire des élus, le Parti conservateur du Canada (PCC) avait pourfendu la décision, en vain. Les personnels soignants, eux, sont encore libres d’exercer sans être vaccinés, à condition de se prêter à un dépistage trois fois par semaine.

    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/covid-19-le-gouvernement-canadien-veut-suspendre-les-allocations-chomage-de

  • Quand les banquiers d’affaires viennent à manquer

    Il n’y a pas que dans la restauration ou le bâtiment que la main-d’œuvre fait défaut. Depuis la crise sanitaire, les banques rencontrent elles aussi des difficultés de recrutement. Le problème est particulièrement criant dans les banques d’affaires, qui peinent toutes à embaucher et à retenir les talents. « La tension est extrêmement forte », confirme Bertrand Thimonier, président fondateur d’Adviso Partners, une société de conseil en cessions, acquisitions ou levées de fonds. « On redoute de devoir refuser des dossiers », ajoute un banquier.

    De fait, l’activité dans les banques d’affaires n’a jamais été aussi forte : alors que les marchés actions sont au plus haut, les introductions en Bourse se multiplient. Et, surtout, 2021 est une année record en matière de fusions et acquisitions. Or, après les confinements, un nombre non négligeable de jeunes banquiers en quête de sens (plus de 15 %, selon certains observateurs) ont renoncé aux salaires confortables de la banque d’affaires pour une vie . . . . .

    La suite payante, mais est ce bien nécessaire : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/quand-les-banquiers-d-affaires-viennent-a-manquer-20211103

    #banques #finance #économie #banque #dette #crise #europe #capitalisme #économie #politique #monnaie #paradis_fiscaux #pauvreté #bce #finance #traders #blockchain #économie #trading #capitalisme #spéculation

  • Aubaine. L’apprentissage des étudiants est un investissement rentable, selon une étude
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/l-apprentissage-des-etudiants-est-un-investissement-rentable-selon-une-etud


    Un apprenti rapporte directement entre 2.000 et 5.000 euros de plus à la collectivité qu’un jeune entrant sur le marché du travail sans apprentissage. Par goodluz

    En se basant sur les données du gouvernement et de l’Insee, Astérès a calculé que « sur quatre années, l’apprentissage génère 425.000 emplois supplémentaires, 41 milliards d’euros de valeur ajoutée et rapporte 11 milliards d’euros aux finances publiques ». Le cabinet arrive à la conclusion que « pour chaque euro investi dans l’apprentissage plutôt que dans la formation initiale et dans les aides aux jeunes n’ayant pas trouvé d’emploi, la valeur ajoutée augmente de 17% et les recettes publiques de 30% ».

    Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, l’apprentissage dans le cadre d’une formation post-bac a concerné 203.800 jeunes durant l’année scolaire 2019-2020, soit 7,5% des étudiants de l’enseignement supérieur. Le ministère du Travail a pour sa part dénombré 353.000 contrats d’apprentissage signés dans le secteur privé en 2019 et 495.000 en 2020, soit une hausse de 40% en un an. En 2020, les trois quarts des contrats signés concernaient des jeunes ayant au moins le niveau du bac.

    [on pourrait] à terme en alternance de 20% à 30% des étudiants grâce aux possibilités offertes par les nouveaux outils numériques.

    #apprentissage #étudiants #emploi

  • Réforme de l’assurance-chômage : le « plan sécurité » de Pôle emploi face au risque d’"agressions"
    https://www.franceinter.fr/reforme-de-l-assurance-chomage-le-plan-securite-de-pole-emploi-face-au-r

    En Île-de-France, des bracelets d’alerte et des boîtiers permettant de signaler une agression ou une incivilité ont été commandés. Pôle emploi semble craindre d’éventuelles agressions de ses agents, avec l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage.

    • Policemploi : « La livraison des premiers kits est prévue pour la Seine-Saint-Denis d’abord. »

      Du côté des directions locales, en région parisienne en tout cas, des initiatives se mettent en place et, selon une note interne intitulée « Plan d’action sécurité » que France Inter a pu consulter, commande a été passée pour la région francilienne de 695 bracelets permettant de déclencher l’alerte en cas de danger.

      À ces bracelets, s’ajoutent une centaine de boîtiers dotés d’une sirène multi-tonalité et d’un flash dont l’objectif, stipule le document, est de "permettre aux agents de pouvoir signaler une agression ou une #incivilité" dont ils seraient victimes.

      Initiative francilienne

      La livraison des premiers kits est prévue cette semaine, pour la Seine-Saint-Denis d’abord, avant Paris la semaine prochaine. L’initiative reste locale pour l’instant, car rien n’a été annoncé au niveau national, mais ces idées font leur chemin. Comme la généralisation des #caméras_de_surveillance dans les agences. Le sujet a été mis sur la table la semaine dernière par la direction.

      Les agents ont également reçu "quelques éléments de communication " pour expliquer au mieux les ressorts de la réforme aux demandeurs d’emploi. Une réforme qui ressemble plus à une véritable "usine à gaz" et une "bombe à retardement" pour les syndicats, convaincus qu’il y aura des tensions quand, d’ici un mois, les premiers effets apparaîtront noir sur blanc sur la feuille d’allocation.

      Pour civiliser les chômeurs, équiper de tasers les précaires en CUI chargés d’accueil dans les pôles éviterait d’avoir à compter sur la promptitude de la #police.

      #Pôle_emploi #chômeurs #surveillance #Droitauchômage

    • En Seine-Saint-Denis, il est aussi prévu du filet social à trous pour ceux des crashés de l’assurance chômage qui vont débouler au RSA. Comme à Mayotte, en Guyane et à La Réunion : Seine-Saint-Denis : la « renationalisation » du RSA prévue dès 2022
      https://www.lefigaro.fr/conjoncture/seine-saint-denis-la-renationalisation-du-rsa-prevue-des-2022-20210909

      Le département de Seine-Saint-Denis, en proie à des difficultés financières en raison du nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA), s’apprête à bénéficier dès 2022 de la « renationalisation » du RSA, une mesure au menu du budget [la] prise en charge par l’État du #RSA en Seine-Saint-Denis, sous la forme d’une expérimentation de 5 ans

    • On croit voir arriver le train de la réforme, là où ce sont les pratiques déjà à l’oeuvre qui font tendre les Pôle vers le modèle de l’agence bancaire (le sas est dehors « virtuel » : faut prendre rdv pour rentrer, la plupart du temps).

      J’entend à la radio qu’une intensification de la récupération d’#indus par Pôle emploi inquiète en interne car elle crée des tensions à l’accueil où travaillent des agents qui en savent moins que les chômeurs sur l’indemnisation et sur le recouvrement des « dettes » exigibles par Pôle.

      Pôle emploi a réuni les chargés de l’indemnisation (dans les Assedic, les vigiles n’étaient pas rares) et les ex-ANPE, mais la division des taches, loin d’avoir reculée s’est ramifiée en diverses spécialisations. Le consensus conflictuel (bien de agents en veulent plus, ça revendique) sur la #sécurité, promue le bouton poussoir et les caméras comme remèdes à cette fragmentation.

      De même outre la réforme, un grand plan de #convocations des chômeurs de longue durée a été lancé, on aura plus affaire à du désespoir qu’à de la colère avec ces chômeurs là (#radiations, emplois contraints, « Insertion par l’Activité Économique » où on se fait balancer en boite pour pas cher histoire de remettre le pied à l’étrier, etc.)

      « Ma » conseillère (chargée du suivi/contrôle/mobilisation) prend grand soin de répéter qu’elle peut rien dire sur le fric, que c’est trop compliqué, que c’est trop important pour quelle prenne le risque de se prononcer à tort (c’est ici son ignorance affichée qui lui permet d’humaniser le rapport, pour elle comme pour moi, il faut bien que ça vienne de quelque part...), que c’est pas elle, que pour ça il faut appeler le 3949. Et ce d’autant plus qu’étant indemnisé depuis un moment sans guère d’activités à temps réduit, elle se doit de chercher à m’aiguiller, vers une IAE par exemple.

      Les gens de l’indemnisation, tu les vois pas. C’est les autres, dont des précaires au SMIC horaire mis à l’accueil, en première ligne, que Policemploi « protège » ainsi. La protection des agents c’estune soupape qui permet à Pôle de se dédouaner d’une des violences intrinsèques à ce travail : voir des gens qu’on ne peut pas aider car il ya rien ou si peu à leur proposer ("allez, il y des sessions de sado-cooconer votre mobilité chez nos sous-traitants, on ne vous abandonne pas vous voyez, mais faut jouer le jeu, faut que ça bouge pour mes reporting"), et devoir faire passer le message « emploi emploi » pour d’éventuels 10 euros 25 brut de l’heure sur lesquels il y a pléthore de candidats (quoi que l’on nous serine à ce sujet) et comme une menace implicite de perdre le peu qu’ils ont.

      Ça prend aussi un aspect mafieux où la protection est une contrepartie de l’allégeance : on te tient sous notre coupe, on fais de toi le relai de notre pouvoir, et puisque tu exerces la violence qui fonde l’institution, je me dois de te protéger en retour, au moins pour du semblant (en réalité c’est : « tant pis si tu tombes »), la clé de ce théâtre de la cruauté là, un passe partout indispensable des deux côtés du guichet.

  • Le gouvernement britannique accuse un organisme représentant les transporteurs d’avoir causé la pénurie de carburant
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-gouvernement-britannique-accuse-un-organisme-representant-les-transporte

    Le ministre britannique des Transports Grant Shapps a accusé dimanche un organisme représentant le secteur routier d’avoir « déclenché » les pénuries de carburant au Royaume-Uni, peu après la décision du gouvernement d’accorder 5.000 visas à des chauffeurs étrangers pour régler la crise.

    « Un des organismes représentant les transporteurs a donné un briefing irresponsable (à propos de potentielles pénuries) qui a contribué à déclencher la crise », a affirmé dimanche sur Sky news le ministre, dénonçant une « situation fabriquée » par un geste « très inutile » et « contre-productif ».

    Depuis quelques jours, plusieurs stations-service ont fermé et d’énormes files d’attente se forment devant d’autres pompes à essence, où des Britanniques ignorant les appels au calme du gouvernement font des réserves de carburant. En cause : les pénuries, qui touchent aussi le secteur agroalimentaire, entraînées par un manque de 100.000 chauffeurs routiers depuis le Brexit et la pandémie. Une situation contre laquelle de nombreux secteurs mettaient en garde depuis plusieurs mois, mais dont le ministre des Transport a attribué la responsabilité à un organisme représentant les transporteurs.

    « Il y a eu une réunion il y a environ 10 jours au cours de laquelle l’une des associations de transporteurs a décidé de divulguer des détails aux médias », a-t-il détaillé, « et cela a créé un assez grand degré d’inquiétude, car les gens réagissent naturellement à ce genre de choses ». Le ministre n’a pas nommé l’organisme, mais une source gouvernementale a affirmé au Mail on Sunday que la Road Haulage Association (Association des transporteurs routiers) était « entièrement responsable de cette panique et de ce chaos ».

    5000 visas provisoires pour les chauffeurs
    Grant Shapps a accusé les associations du secteur de « vouloir à tout prix » embaucher « davantage de chauffeurs européens, (qui) baissent les salaires britanniques ». La veille, le gouvernement s’était vu contraint par la crise d’accorder jusqu’à 10.500 visas de travail provisoires, dont 5000 réservés aux chauffeurs : un virage inattendu en matière d’immigration professionnelle après le Brexit, alors que le gouvernement du Premier ministre Boris Johnson ne cesse d’insister pour que le Royaume-Uni ne dépende plus de la main-d’œuvre étrangère.

    Ces permis de trois mois, d’octobre à décembre, ne constituent qu’« une partie » des clefs pour résoudre la pénurie de chauffeurs routiers, a estimé dimanche Grant Shapps, arguant que « la solution à long terme » ne pouvait être « d’entrer dans un cercle vicieux constant où on n’est pas capable de former des gens ici et de les employer avec des salaires décents ».

    Le ministre a préféré mettre l’accent sur d’autres mesures exceptionnelles prises samedi, comme la mobilisation d’examinateurs du ministère de la Défense pour faire passer des milliers de permis poids lourd dans les semaines qui viennent. Rod McKenzie, de la Road Haulage Association, a qualifié d’« absurdes » les accusations « sans aucun fondement » selon lesquelles il aurait averti les médias de potentielles pénuries, affirmant que le gouvernement devrait plutôt adopter une approche « holistique » de la crise.

     #brexit #actualités_internationales #union_européenne #ue #angleterre #royaume-uni #politique #international #uk #esclavage #travail #capitalisme #esclaves #exploitation #logistique

  • Coup de théâtre ! La SNCF met fin au projet actuel de transformation de la Gare du Nord LaTribune.fr
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/coup-de-theatre-la-sncf-met-fin-au-projet-actuel-de-transformation-de-la-g

    La SNCF a annoncé mardi soir qu’elle mettait fin au projet actuel de transformation de la Gare du Nord, porté par une société commune entre Ceetrus, filiale immobilière du groupe Auchan, et SNCF Gares et Connexions en raison des retards conséquents et de la dérive budgétaire.La SNCF promet désormais « une adaptation rapide de la Gare du Nord » à la Coupe du monde de rugby en 2023 et aux JO de 2024, et « la conception d’un nouveau projet de transformation (...) élaboré en concertation étroite avec les acteurs publics concernés ». La mairie de Paris a réagi en appelant à ne pas reporter la modernisation du bâtiment.


    La Gare du Nord (Crédits : Valode & Pistre)

    Coup de théâtre ! Moins d’un an après l’accord passé par la SNCF et la Ville de Paris sur la transformation de la gare du Nord, le groupe ferroviaire a annoncé mardi soir qu’il mettait fin au projet actuel de transformation, conduit par une société commune entre Ceetrus, filiale immobilière du groupe Auchan, et SNCF Gares et Connexions. Ceci en raison des « dérives insupportables par rapport aux engagements contractuels » de la part du concessionnaire. Le gigantesque chantier devait tripler la surface de la gare parisienne, première gare d’Europe, en prévision des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

    Pour rappel, le groupe ferroviaire avait choisi la foncière immobilière d’Auchan en juillet 2018 pour tripler la surface de la gare parisienne en prévision des Jeux olympiques de 2024. Plus précisément, la Ville de Paris avait fait adopter ce projet au Conseil de Paris en juillet 2019 et la concession avait été confiée en 2019 à SA Gare du Nord2024 (StatioNord), une coentreprise formée par SNCF Gares & Connexions (34%) et Ceetrus (66%), cette dernière étant l’acteur chargé de la conception, des travaux et de leur financement.

    Un milliard d’euros de surcoût
    En juillet, Gares et Connexions avait été prévenu d’un dérapage du coût prévisionnel des travaux portant la facture à plus de 1,5 milliard d’euros, contre 500 millions encore envisagés fin 2020, et d’un « retard considérable » les empêchant d’être achevés d’ici aux JO 2024

    La SNCF promet désormais « une adaptation rapide de la Gare du Nord » à la Coupe du monde de rugby en 2023 et aux JO de 2024, et « la conception d’un nouveau projet de transformation (...) élaboré en concertation étroite avec les acteurs publics concernés ».

    Ceetrus, rappelle de son côté que le projet de rénovation da connu depuis l’établissement du contrat de concession en février 2019, outre une pandémie, plusieurs évolutions et recours impactant durablement sa réalisation.

    Après une longue polémique avec la mairie de Paris (qui pourtant avait approuvé le dossier à l’origine), une mouture moins ambitieuse du projet avait été adoptée en novembre 2020, ce qui n’a donc pas empêché les difficultés.

    « Abandon du centre commercial de la Gare du Nord »
    Nicolas Bonnet-Oulaldj, chef des élus communistes parisiens, s’est réjoui de ce qu’il voit comme « l’abandon du centre commercial à la Gare du Nord », saluant « une victoire contre un projet qui faisait la part belle au privé au détriment du besoin des usagers ».

    « La preuve que le recours au privé aboutit toujours à des dépassements budgétaires exorbitants », s’est félicitée la conseillère de Paris LFI Danielle Simonnet, demandant à la mairie de Paris « d’entendre enfin la contestation des riverains, des usagers et des associations ». Les élus communistes franciliens ont eux réclamé l’abandon d’un autre projet qu’ils contestent, celui du CDG Express, une liaison rapide qui doit relier en 2025 la capitale à l’aéroport de Roissy. De son côté Valérie Pécresse a déclaré au Sommet du Grand Paris qu’elle voulait que le projet CDG Express aboutisse.

    La mairie appelle à ne pas reporter la modernisation de la gare
    Tard dans la soirée, la mairie de Paris a réagi en appelant à ne pas reporter la modernisation du bâtiment, avec les Jeux de 2024 en ligne de mire. La municipalité « tient à rappeler la nécessité de ne pas reporter une nouvelle fois la modernisation et la rénovation de la gare », écrit-elle dans un communiqué dans lequel elle se dit encore « pleinement mobilisée aux côtés de SNCF Gares & Connexions ».

    "Nous sommes disponibles et volontaires pour engager un nouveau projet de rénovation de la Gare du Nord qui soit au service des usagers du quotidien, de l’insertion urbaine et de l’intermodalité. Ce projet doit pouvoir être engagé pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, explique Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo, cité dans le communiqué.

    « Les habitants du 10e (arrondissement, où se trouve la gare, ndlr) veulent un nouveau projet, plus écologique (...) qui permette enfin de libérer son parvis de la circulation automobile et des nombreux véhicules qui y stationnent chaque jour. Notre ambition est de faciliter l’ouverture de la gare sur son quartier en donnant davantage de place aux transports en commun, aux piétons et aux vélos », écrit par ailleurs Alexandra Cordebard, maire du 10e arrondissement de Paris.

    #ceetrus #mulliez #centre_commercial #immobilier #urbanisme #grande_distribution #france #grand_paris #auchan #destruction #centres_commerciaux #des_grands_projets..._inutiles #immobilier_commercial

    • Transformation de la gare du Nord : Paris gagne la bataille contre la SNCF _ La Tribune -
      https://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/transformation-de-la-gare-du-nord-paris-gagne-la-bataille-contre-la-sncf-8

      Au terme d’une année de luttes politico-médiatiques, la SNCF a fini par accepter les exigences posées par l’équipe d’Anne Hidalgo pendant la campagne des élections municipales.

      Le 23 novembre, la SNCF a annoncé la suppression de 7.500 mètres carrés d’activités commerciales et servicielles, dont la salle de spectacle. Quant au bâtiment de la rue de Maubeuge de 7.100 m² qui devait servir à des bureaux privés, il va devenir un centre de commandement pour les lignes B et D du RER ou bien un centre de police ferroviaire. En d’autres termes, ce sont 14.600 m² qui seront restitués à la puissance publique. Soit 24% du surplus initialement prévu.
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      Grande absente de la photo de famille, la filiale immobilière du groupe Auchan, Ceetrus, qui finance à 100% le budget de 600 millions d’euros de travaux, reste titulaire du traité de concession. Selon nos informations, ses représentants n’ont pas été invités pour ne laisser la place qu’aux autorités politiques (Paris) et publiques (SNCF).

      24% d’espaces supplémentaires en moins
      Quoiqu’il en soit, la gare du Nord 2024 sera bien dédensifiée, comme l’avait préconisé en janvier 2020 la commission d’enquête mandatée par la Ville et ainsi que l’avait demandé à l’époque Jean-Louis Missika, alors adjoint chargé de ce sujet. Ces derniers avaient proposé de réduire le programme des activités non-ferroviaires, à commencer par la suppression de la salle de spectacle et la diminution significative des surfaces commerciales.

      Outre la création de 10.375 mètres carrés d’espaces de loisirs, culturels et sportifs, toutes les autres typologies étaient censées s’agrandir : de 35.200 à 57.600 m² pour les espaces voyageurs, de 25.200 à 32.900 m² pour les bureaux et de 5.450 à 18.900 m² pour les commerces et de 5.250 à 12.825 m² pour la restauration. Total : 61.500 m² supplémentaires.

      Ce 23 novembre, la SNCF a annoncé la suppression de 7.500 mètres carrés d’activités commerciales et servicielles, dont la salle de spectacle. Quant au bâtiment de la rue de Maubeuge de 7.100 m² qui devait servir à des bureaux privés, il va devenir un centre de commandement pour les lignes B et D du RER ou bien un centre de police ferroviaire. En d’autres termes, ce sont 14.600 m² qui seront restitués à la puissance publique. Soit 24% du surplus initialement prévu.
      Une passerelle pour ouvrir la gare vers le Nord

      L’opérateur de transports va parallèlement lancer une étude de faisabilité technique pour créer une passerelle entre l’arrière de la gare du Nord et le viaduc Saint-Ange, celui qui surplombe les rails entre les stations de métro Barbès-Rochechouart et La Chapelle, à la frontière des Xè et XVIIIè arrondissements. Objectif : ouvrir davantage cette dernière vers le Nord. En attendant, la filiale Gares & Connexions est déjà prête à débloquer 20 millions d’euros pour réaliser cette infrastructure.

      La Ville n’a effectivement pas cessé de se plaindre d’une gare du Nord « entièrement tournée vers le Nord ».
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      Une intermodalité revue et corrigée
      Les élus parisiens demandaient par ailleurs à « revoir l’intermodalité », considérant que la future vélostation de 2.000 places serait « ridicule ». Avec cette nouvelle mouture, la jauge est montée à 6.000 emplacements de stationnement. Les taxis, VTC, scooters et motos seront, eux, renvoyés au parking souterrain, pour libérer le parvis au profit des mobilités douces.
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      Le flux des voyageurs amélioré
      Dernier point mis en avant par Paris : la gestion des flux de voyageurs. « Il est inadmissible qu’on les oblige à faire des détours et des détours. Ça va leur faire perdre plus de temps », avait dit en son temps Jean-Louis Missika. Il jugeait même que les voyageurs du quotidien - métro, RER, Transilien, TER Hauts-de-France... - seraient « négligés », le projet étant « centré » sur les TGV et les trains internationaux.

      Le nombre d’escalators sera augmenté, de même que le principe d’organisation des circulations pour les voyageurs du TER est assoupli, ont fait savoir les opérateurs.

      De leur côté, si les commissaires-enquêteurs missionnés par l’Etat avaient estimé que le projet nécessitait « des compléments pour les voyageurs du quotidien », ils avaient relevé qu’il plaçait « le fonctionnement » de la gare « au niveau des grandes gares européennes » faisant « face à l’augmentation du nombre de voyageurs ». La gare du Nord, qui accueille déjà près de 750.000 usagers quotidiennement, devrait en voir défiler 900.000 dans les prochaines années.
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      La transformation complète de la gare du Nord n’interviendra qu’en 2025. D’ici à septembre 2023, juste avant la Coupe de monde de rugby, la reconfiguration du terminal Eurostar devrait avoir été achevée. Idem pour les Jeux olympiques et paralympiques l’année suivante, pour lesquels le nouveau terminal des départs devrait être livré en juin 2024.

    • Le groupe public reproche à son partenaire, une filiale d’Auchan, un dérapage des coûts et des délais.
      https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-grand-chantier-de-renovation-de-la-gare-du-nord-pourrait-etre-annule-202

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      Dans un communiqué de presse lapidaire, Gares & Connexions, la filiale du groupe public en charge du dossier, a enterré ce grand dessein. «  Compte-tenu des dérives insupportables par rapport aux engagements contractuels, [la SNCF] ne peut que constater la défaillance grave de son concessionnaire et prononcer sa déchéance  », a-t-elle indiqué.

      En clair, la SNCF renvoie toute la responsabilité de ce ratage programmé sur la foncière d’Auchan, choisie, selon elle, pour financer ce chantier et exploiter les commerces pendant une quarantaine d’années. En fait, le concessionnaire n’est pas la filiale d’Auchan mais StatioNord, une coentreprise entre Ceetrus (66 %) et la SNCF (34 %).

      « Retard considérable »
      La vieille dame ferroviaire ne s’embarrasse pas de pareilles subtilités. Gares & Connexions pointe du doigt « un dérapage du coût prévisionnel des travaux », avec une enveloppe qui a bondi à plus de 1,5 milliard d’euros contre moins de 1 milliard initialement. La filiale de la SNCF dénonce aussi « un retard considérable » du chantier qui ne permettra pas de terminer les travaux pour les échéances prévues : la Coupe du monde de rugby de 2023 pour le nouveau terminal de l’Eurostar et les Jeux olympiques de Paris en 2024 pour tous les autres ouvrages ferroviaires.

      Avec cette glissade du calendrier, les travaux ne pouvaient pas être terminés avant 2026-2027, voire 2028. Certains choix de StatioNord posent question. Pourquoi retenir #Bouygues en décembre 2020 pour une négociation exclusive, alors qu’un collège d’experts mandaté par le conseil de surveillance de StatioNord recommandait l’offre de #Vinci selon la ­lettre spécialisée Mobilettre  ?
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      La gare du Nord en piteux état
      L’abandon de ce projet retardera d’autant le reformatage de la plus grosse gare d’Europe (700.000 voyageurs chaque jour circulant dans 2200 trains). Le temps de relancer un appel d’offres et de sélectionner un attributaire, la gare ne sera pas rénovée avant 2030. Seuls des travaux mineurs pourront être menés pour faciliter l’accessibilité de la gare d’ici à 2023.
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      Cette fin de projet est très dommageable, tant la gare du Nord est en piteux état.
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  • Gaz : le tarif réglementé va augmenter de 8,7% en septembre
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/gaz-le-tarif-reglemente-va-augmenter-de-8-7-en-septembre-20210827

    Cette hausse sera de 2,7% pour les clients utilisant le gaz pour la cuisson, de 5,5% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 9% pour les foyers se chauffant au gaz.

    Le tarif réglementé de vente (TRV) du gaz naturel vendu par Engie va augmenter de 8,7% (soit 7,9% TTC) au 1er septembre, du fait notamment de la hausse des cours mondiaux, a annoncé vendredi le régulateur. Cette hausse, dans la tendance des derniers mois, sera de 2,7% pour les clients utilisant le gaz pour la cuisson, de 5,5% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 9% pour les foyers se chauffant au gaz, précise la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dans un communiqué.

    « Cette hausse d’une ampleur inédite est observée dans tous les pays européens et asiatiques. Elle s’explique par la reprise économique mondiale observée depuis plusieurs mois et par la forte augmentation des prix du gaz sur le marché mondial due à un contexte exceptionnel », explique la CRE. Marché du GNL très tendu, avec des prix asiatiques en hausse continue, niveaux des stockages européens au plus bas depuis des années et à reconstituer rapidement pour l’hiver, problèmes de maintenance d’infrastructures (Nord Stream, Yamal) sont autant de facteurs détaillés par le régulateur.

    Depuis le 1er janvier 2019, les tarifs réglementés de vente de gaz HT d’Engie ont crû de 15,8%, et de 16,7% depuis le 1er janvier 2015. Ils avaient connu une période de baisse durant la crise. Les tarifs réglementés de vente de gaz disparaîtront le 1er juillet 2023. Environ 2,8 millions de consommateurs résidentiels sur un total de 10,7 millions (soit 26%), sont aujourd’hui titulaires d’un contrat au TRV auprès d’Engie.

    Parmi les 7,6 millions de consommateurs résidentiels disposant d’un contrat en offre de marché, environ 5,5 millions ont souscrit une offre à prix fixe et ne sont donc pas concernés par les évolutions mensuelles du tarif réglementé.

     #gaz #énergie #france #pétrole #russie

    • AVEC L’UFC-QUE CHOISIR, FAISONS BAISSER LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ ET DE GAZ ! Inscrivez-vous
      L´inscription est gratuite et sans engagement

      https://www.choisirensemble.fr/energie

      Alors que le tarif réglementé du gaz va disparaître (en 2023) ; que le tarif réglementé d’électricité a augmenté de 50% depuis 10 ans, l’UFC-Que Choisir entend, une nouvelle fois, permettre au plus grand nombre de profiter de prix attractifs et d’une sécurité juridique pour leurs contrats de fourniture de gaz naturel et d’électricité.

      Cette année encore, pour répondre à la demande des consommateurs, la campagne comprend plusieurs lots : les offres gaz et électricité « classiques » À PRIX FIXES 1 AN. Pour l’électricité, est de nouveau proposé un lot « soutien aux petits producteurs de renouvelable » À PRIX FIXE 1 AN (électricité provenant majoritairement de petits sites de production renouvelable situés en France).

      Cette année encore, la campagne est ouverte aux consommateurs situés dans les entreprises locales de distribution de Grenoble, Metz et Strasbourg.

      L’inscription est gratuite et sans engagement. Alors, n’hésitez plus. Ensemble, faisons baisser la facture énergie !

      Du gaz et/ou de l´électricité moins chers

      Un contrat sûr

      L’ UFC-Que Choisir à vos côtés

    • Pourquoi inviter les consommateurs à quitter les tarifs réglementés de gaz et d’électricité ?

      Aujourd’hui, les fournisseurs alternatifs peuvent durablement proposer des offres tarifaires compétitives par rapport aux tarifs réglementés proposés par les opérateurs historiques [EDF pour l’électricité, ENGIE (ex GDF Suez) pour le gaz]. De même, les tarifs réglementés permettent de moins en moins d’avoir une vue claire de l’évolution tarifaire : celui du gaz change tous les mois, le tarif réglementé d’électricité a augmenté de 50% en 10 ans alors que l’on trouve des offres à prix fixes sur le marché libre. Enfin, au dire même des experts du secteur, les tarifs réglementés risquent de fortement augmenter dans les mois et années à venir.

      Plus particulièrement, pour le gaz, alors que tarif réglementé va disparaitre en 2023, l’UFC-Que Choisir entend éveiller les consciences sur l’intérêt de comparer dès maintenant.

      Alors que la sécurité de l’approvisionnement est garantie par les distributeurs nationaux, et que les conditions de marché permettent aux alternatifs de concurrencer durablement les tarifs réglementés, l’UFC-Que Choisir appelle les consommateurs, dans leur intérêt, à faire jouer la concurrence.

  • Covid-19 : jusqu’où le passe sanitaire pourrait-il être étendu ?
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/covid-19-jusqu-ou-le-passe-sanitaire-pourrait-il-etre-etendu-20210810

    Le 12 mai dernier, sur le plateau de France 2, le secrétaire d’État aux Affaires européennes assurait que « nous n’aurions pas de passe sanitaire au quotidien, pour les cafés ou les restaurants, en France ». Un tel dispositif serait « excessif » et susceptible de créer « une société à deux vitesses », jugeait Clément Beaune. Des mots qui rappellent ceux d’Emmanuel Macron, en avril dernier : « le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis », assurait alors le président de la République.

    À lire aussi :Passe sanitaire : « Une remise en cause profonde et inédite de notre modèle de société »

    Trois mois plus tard, le variant Delta est passé par là, et le passe sanitaire s’impose désormais dans le quotidien des Français au restaurant, au café, dans les salles de sport, les cinémas ou encore les transports de longue distance. Un revirement qui prouve qu’une autre extension du passe sanitaire n’est pas à exclure dans

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    Le Figaro

  • Les salles de sport face à la vague de résiliations des anti-passe : « On nous traite de collabos »
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-salles-de-sport-face-a-la-vague-de-resiliations-des-anti-passe-on-nous-

    Dans certaines salles de sport, les chiffres sont alarmants. Thierry Doll, président du syndicat Active FNEALP prend ainsi l’exemple d’un club de fitness d’un territoire rural de l’Est de la France « Avant la crise sanitaire, la salle comptait 700 adhérents, à la réouverture en juin ce chiffre était déjà tombé à 120 et depuis l’instauration du passe sanitaire, la salle a encore déploré 12 résiliations sur la première journée ». En plus de ces résiliations, les clients demandent à se faire rembourser invoquant le fait que le passe sanitaire « n’était pas inclus dans les conditions générales d’utilisation ». Des problèmes de trésorerie pourraient alors se faire jour alors même que les exploitants avaient réalisé « des investissements conséquents » pour assurer le respect des gestes barrières et qu’ils n’avaient rouvert que depuis un mois et demi.

  • Les difficultés de recrutement, un « désastre » pour l’hôtellerie
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-difficultes-de-recrutement-un-desastre-pour-l-hotellerie-20210716

    « Le monde a changé. Les attentes des collaborateurs aussi. Dans toutes les industries, nombreux sont ceux qui ne veulent plus accepter les sacrifices et contraintes personnelles qui ont été les leurs pendant des années », explique Sébastien Bazin. L’hôtellerie a besoin de « plus de 100.000 » salariés, et chaque établissement tricolore doit composer avec « 15 à 30% » des effectifs manquants, estime le PDG. « C’est un désastre », déplore-t-il, ajoutant que cette tendance s’observe aussi dans d’autres pays.

    En outre, les réponses sont difficiles à trouver : la majeure partie des entreprises sont exsangues, mises à terre par l’épidémie, et ne peuvent pas augmenter les salaires pour attirer davantage de candidats, argumente l’homme d’affaires. Le métier est aussi exigeant et contraignant, tant sur le plan des horaires que de la charge de travail. Et la pandémie a conduit des salariés à se remettre en question. « Une grande partie des collaborateurs [...] sera néanmoins de retour à l’automne », mais certains ne reviendront pas, nuance Sébastien Bazin.