• Pourquoi les CM ne seront jamais remplacés par les chatbots
    https://www.ladn.eu/adn-business/digital/reseaux-sociaux-digital/mort-programmee-community-managers-2020

    Si le rôle des community managers évolue, les réseaux doivent rester « sociaux » pour conserver leur valeur ajoutée : être un canal d’échange privilégié entre les marques et leur audience.

    Ce n’est plus un secret, en dehors des marques affinitaires à la communauté de passionnés, même les plus gros annonceurs pâtissent de la logique « pay to play » des plateformes sociales.
    Sur un feed saturé, l’algorithme de Facebook doit faire des choix

    L’algorithme du réseau social de Mark Zuckerberg a déjà rendu quasi nul le reach organique des pages de marques et depuis il se complexifie. L’engagement sur une publication ne favorise plus si facilement sa viralité. Seules les interactions qualitatives comptent pour déterminer le reach. Par exemple, les débats sur une vidéo entre fans ou la durée de visionnage, mais plus les simples « j’aime » (forme d’adhésion au contenu plus faible). Instagram teste d’ailleurs la suppression de l’affichage du nombre de likes sur les publications.
    Privilégier les objectifs de notoriété

    Facebook conseille aux annonceurs d’arrêter les campagnes de recrutement et d’engagement, aux coûts devenus prohibitifs, au profit des objectifs de notoriété et vue de vidéo. Une diffusion publicitaire qui s’effectue surtout en « dark ». Il n’est d’ailleurs plus possible de sponsoriser ses publications auprès de sa propre base de fans, sauf en ayant enregistré préalablement cette audience.

    On est donc dans une démarche de diffusion massive plutôt que de construction et fidélisation de communauté. Exit les enjeux conversationnels qui laissent place à une communication top-down par campagne plus proche des médias traditionnels. Même s’il reste des traces de logique conversationelle avec l’objectif de campagne « Envoyer un message ».
    Une femme avec un t-shirt rose qui prend un selfie devant un fond bleu Lire aussi Social media : 4 bonnes pratiques qui deviennent des mauvaises habitudes
    Vers un abandon de l’animation des pages au profit d’une logique média ?

    Certaines marques ne publient désormais que très peu et ne sponsorisent que les contenus relatifs à leurs temps forts. Pourquoi s’embêter à produire régulièrement du contenu pour leurs fans s’ils ne le voient pas et qu’on ne peut plus le leur pousser ?

    #Médias_sociaux #Publicité #Facebook #Community_managers

  • Comment les youtubeurs se font financer par leur communauté
    https://www.ladn.eu/media-mutants/reseaux-sociaux/comment-youtubeurs-font-financer-communaute

    Pour éviter d’être à la merci de la monétarisation aléatoire de YouTube, certains créateurs de contenu préfèrent jouer la carte de la communauté et du financement participatif.

    Imaginez que chaque matin vous alliez au travail sans vraiment savoir ce qu’on attend de vous. Vos horaires de bureau changent tout le temps et vous effectuez des tâches sans savoir si c’est que votre boss attend de vous. Par ailleurs, ce dernier ne vous paye jamais la même somme et change les termes de votre contrat sans vous dire vraiment quelles sont les règles précises. Tout ce que vous savez, c’est qu’il faut toujours produire plus, pour espérer lui plaire et assurer un salaire minimum pour vivre.
    Dans l’enfer de YouTube

    Ce cauchemar professionnel a de quoi vous mener directement au burn-out. Il s’agit pourtant d’une réalité vécue par les milliers de créateurs de contenu qui officient sur YouTube. Ces derniers ne sont jamais assurés que leurs revenus basés sur la publicité vont tomber : on n’est jamais à l’abri d’un changement d’algorithme ou d’une démonétisation pour cause de sujet jugé touchy par les annonceurs.

    #YouTube #Monétisation #Digital_labour

  • Définition de l’agribashing, est-ce qu’on déteste les agriculteurs ?
    https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/transparence/agribashing-deteste-vraiment-agriculteurs

    Le terme agribashing désigne des critiques violentes et permanentes subies par les agriculteurs. Sauf qu’il pourrait n’être qu’un outil de com’ au service des lobbies.

    En France, le monde agricole est en souffrance. Les chiffres sont effarants : selon la Mutualité sociale agricole, l’organisme de protection sociale des agriculteurs, un tiers des agriculteurs français gagne moins de 350 euros par mois. Et selon le Sénat, un agriculteur s’est suicidé tous les deux jours en 2016. C’est 20 % de plus que le reste de la population.

    En parallèle de ce dramatique constat, il paraîtrait que les agriculteurs subissent de sévères critiques. Les médias, l’opinion, les ONG… tout le monde s’unirait dans un même mouvement, que la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, le plus gros syndicat du secteur) qualifie d’ « agribashing ».

    Sauf qu’en réalité, les critiques adressées viseraient plutôt un mode d’agriculture intensif, nocif et industriel qui pénalise agriculteurs comme consommateurs. Le mal est fait, les raccourcis aussi : désormais, critiquer le modèle, c’est comme vouloir la mort des petits paysans. Et c’est un problème.

    Même constat pour Frédéric Veillerette. « Crier à l’agribashing n’aurait qu’un effet : accroître encore le divorce entre le système agricole actuel et la société qui aime l’agriculture mais qui lui demande de changer. » Pour lui, c’est certain : « l’émergence d’un nouveau contrat entre la société et le monde agricole » est indispensable, pour élaborer, ensemble, « un nouveau modèle intégrant les préoccupations sociales, économiques, sanitaires et écologiques pour le bien-être de tous. »

    #Agriculture #Manipulation #Agribashing #Pesticides