Un facteur qui me semble crucial est que le mouvement des femmes a réussi à rendre le poids de l’opprobre plus lourd que celui de la justice. Les violeurs renommés et leurs apologistes en sont cramoisis. Tout ce travail fait pour circonvenir les lois, acheter la meilleure défense possible, tenter d’imposer de nouveaux termes qui minimisent la gravité des agressions infligées... et zut, c’est raté, il suffit d’une ou de cent femmes qui disent la vérité pour dissiper les écrans de fumée, même venant d’un Académicien qui éructe que l’on n’utilise pas « les bons mots »... même quand son discours de garde-chiourme est relayé par les valets médiatiques de ce pouvoir phallique. Voilà : c’est clair : l’empereur est nu et ses propagandistes deviennent d’autant plus suspects. Même glissement dans le monde anglo-saxon où de plus en plus de politiciens pédophiles et violeurs de femmes et d’adolescent-e-s prostitué-e-s n’arrivent plus à noyer le poisson. (Voir le cas de Keith Vaz, politicien travailliste déchu : ▻https://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-50252630