Et si la fin du monde était une bonne nouvelle ?
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Tout juste dix ans plus tard, ces raisonnements paraissent antédiluviens. Deux barrières mentales identifiées par cette étude demeurent néanmoins des obstacles à l’action : la première concerne nos habitudes, la seconde le sentiment d’impuissance. “Les habitudes quasi automatiques sont extrêmement résistantes au changement, notait l’étude. Les gens pensent aussi que leur action est trop limitée pour faire une quelconque différence, et ils choisissent de ne rien faire.”
Une observation que reprend Wallace-Wells dans son livre : “La posture intellectuelle de l’impuissance semble particulièrement nous convenir.” Alors que le doute et le déni autour du dérèglement climatique ont reculé, ils ont été remplacés par des sentiments – tout aussi paralysants – comme la panique, l’angoisse et la résignation.