• Privatisation du rail, qui va en faire les FRET ?
    https://labrique.net/index.php/numeros/1273-privatisation-du-rail-fret-2023

    Le 28 février dernier, 180 cheminotEs se sont rassembléEs devant le siège SNCF Nord au milieu des grands buildings d’Euralille. Sur leurs chasubles rouges on pouvait lire : LILLE, LENS, LOMME, SOMAIN, DUNKERQUE, mais aussi MARSEILLE. Leurs revendications ? Les mêmes que depuis des années (1) ! Iels continuent de dénoncer la privatisation de la SNCF et de sa branche Fret (2), encore accentuée par la loi de 2020 portée par la Ministre du transport de l’époque, une certaine Elizabeth Borne (oui, encore elle !). Certain.es des personnes mobilisées ce jour-là, ont pris la parole pour expliquer les conséquences désastreuses de cette politique (...)

    #En_vedette #Numéros

  • La Brique N°65 - L’odyssée en espèces sur Radio Campus Lille

    La présentation du dernier numéro du Journal la Brique, journal local de critique sociale.

    La Brique reparaît enfin, après quelques mois d’absence. Le Covid, la situation fascisante du pays, la course à la « pestilentielle », les retombées climatiques qui menacent jusqu’à la survie de notre espèce… Tout ça nous fait cogiter et nous donne envie de vous parler d’un milliard de choses. Notre collectif de rédaction peine à se réunir chaque semaine et à garder une énergie militante. Malgré tout, on reste ultra déter à vous informer sur les luttes locales. Si les riches ont envie de se barrer dans l’espace, bon vent, nous on garde la volonté de battre le pavé tout en imprimant des Brique.

    Cargill  : destruction programmée - Témoignage https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1233-n-65-cargill-haubourdin
    Bernard Arnault et Croix https://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/1237-on-n-a-pas-lvmh-les-cochons-ensemble
    L’offensive lilloise https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1227-la-lutte-passe-a-l-offensive

    Pour écouter / télécharger l’émission en MP3 https://www.campuslille.com/index.php/entry/la-brique-n-6-l-odyssee-en-especes-sur-radio-campus-lille

    Au sommaire du N°65 : https://labrique.net/index.php/numeros/1228-no65-automne2021
    2. Édito : Sortir de cette atmosphère nauséabonde
    3-4-5. Mini-dossier : Bernard Arnault et Croix
L’origine de la fortune 
    6. Cargill : destruction programmée
    7. Brèves locales
    8-9. Séries Mania : vitrine politique ?
    10-11. Prolophilie : analyse
    12-13. Cartographie des complotistes
    12-13. Culture : tour de pass-pass
    14-15. Brahim, un héros de notre temps
    16. Calais : après les naufrages de migrants, le défilé des corbillards
    17. Brèves locales (bis)
    18. L’offensive lilloise
    19. Démantèlement de zones d’habitation précaire
    20-21. Adoption : toute une histoire
    22-23. La vie sexuelles des femmes sous le socialisme
    24. Page de jeux. Thème : la prison

  • Défonce à moindre risque
    https://labrique.net/index.php/numeros/1217-defonce-a-moindre-risque

    Bientôt une salle de consommation à moindre risque à Lille ? En tout cas, le conseil municipal a fini par inscrire ce projet à son agenda grâce à la mobilisation des associations spécialisées. L’annonce de cette nouvelle ne se fait pas en fanfare mais elle amorce la concrétisation d’un projet en faveur de la réduction des risques qui végète dans les tuyaux depuis plus de dix ans. Pour les acteurs qui promeuvent cette alternative, pas facile de se faire une place entre les vieux réflexes punitifs et l’approche misérabiliste des consommateur.trices.

    #En_vedette #Numéros

  • Clarebout : l’empire du sale gras qui pue
    https://labrique.net/index.php/numeros/1202-clarebout-empire-du-sale

    Un géant belge de la frite surgelée sévit dans notre région. Installé depuis 2008 au Nord-Ouest de la métropole lilloise (derrière la frontière), il souhaite désormais s’étendre près de Gravelines. Sur le projet, des habitant.es constatent de nombreuses nuisances : odeurs, retombées grasses, bruits incessants. Leur ville risque d’être défigurée à jamais par une usine Clarebout Potatoes, premier concurrent de McCain sur les frites surgelées, exportateur dans le monde entier et exploiteur d’une main-d’œuvre précaire. Il devrait produire à terme plus de 2500 tonnes de produits surgelés par jour. Nous sommes allé.es à la découverte de l’usine située à deux pas de Lille pour connaître l’enjeu de son extension vers le (...)

    #En_vedette #Numéros

  • #La_Brique : N°63 - Automne 2020 - Poulets partout, justice...
    https://labrique.net/index.php/numeros/1190-n-63-automne-2020

    2. Édito : Titre avec des blagues sur la poulice https://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1191-edito-n-63-titre-avec-des-blagues-sur-la-poulice
    3. Procès des 16 du 5 étoiles
    4. Lillenium : découverte accompagnée
    5. Le développement du Drive piéton à Lille
    6. Notre bouquin est sorti
    7-12. Dossier sur l’industrie
    13. L’histoire de Toufik, mort en GAV
    14-15. Ceci n’est pas une bavure (affiche)
    16-17. M. Rigouste : Un seul héros, le peuple https://labrique.net/index.php/45-antiracisme/1189-interview-mathieu-rigouste
    18-19. Procès de l’extrême-droite lilloise ? https://labrique.net/index.php/45-antiracisme/1186-generation-hate-une-enquete-policiere-baclee-un-proces-en-demi-teinte
Portrait d’un flic républicain https://labrique.net/index.php/thematiques/hors-canard/1188-qui-est-m-gheeraert-directeur-de-police-de-lille
    20-21. L’« Insécurité » selon la Voix de la Police
    22. Réforme du baccalauréat https://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/1183-les-profs-du-xxie-siecle-version-blanquer
    23. Cluster des crevard.es des Hauts-de-France https://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/1184-cluster-des-crevard-e-s-deuxieme-vague
    24. Santé ! https://labrique.net/index.php/42-sante/1169-a-la-sante-de-la-notre-perdue
    25. Interview des poètes des Étaques
    26. Expo Kapitale à St-Sauveur https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1176-saint-sauveur-de-la-friche-industrielle-a-la-ruine-culturelle
    27. Page Q
    28. Vérité pour Toufik
    Et la BD exclusive « Proletair’man », dispersée dans le numéro.
     
    DOSSIER : L’INDUSTRIE, SON GOÛT, SES COULEURS
    7. Édito thématique : Le bruit et l’odeur de l’industrie 
Cartographie de l’industrie locale
    
8. Clarebout, un belge qui sent mauvais
    
9. L’augmentation de la population aviaire

    10. Cargill Haubourdin : un an de lutte

    11. Mineurs marocains : histoire du mépris

    12. Brèves

    #Lille

    • Édito n°63 - Titre avec des blagues sur la poulice
      https://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1191-edito-n-63-titre-avec-des-blagues-sur-la-poulice

      Nombreuses furent les personnes qui vécurent comme une asphyxie la seconde fermeture des bars, des restaurants, des cinémas, des salles de spectacle, des clubs de sport - bref, de la plupart des lieux de sociabilité - parce qu’on l’avait déjà vécu et qu’au fond de nous, on se dit qu’elle ne va pas durer... Pour d’autres, déjà victimes de privations au quotidien par la précarité, ce sont les derniers espaces publics de respiration qui ont disparus.

      Depuis quelques temps, une des stratégies rhétoriques privilégiées du gouvernement consiste à revendiquer le mot « République ». On voit bien le bénéfice : en France, « République » ferait écho à la Révolution française, aux philosophes des Lumières… et en particulier, tiens, tiens, à leur lutte contre le « préjugé religieux » ou l’autoritarisme. Pourtant, on aura beau se frotter les yeux jusqu’au sang, on ne parviendra jamais à associer Macron à Raison ou Darmanin à lutte contre l’arbitre policier (voir p.13 notre article sur Ian B). Plutôt comme dirigeants d’une France forteresse qui laisse mourir à ses frontières (Calais, Vintimille, Méditerrannée…) et traque l’ennemi.e intérieur.e au dedans (voir ici p.11 sur les mineurs marocains, ou p. 13-14-15 sur les « morts naturelles » liées à la police).

      Cette République bourgeoise qui, quelques années après son institution, organise un référendum pour l’autodétermination du peuple algérien pour ensuite organiser la répression meurtrière du 17 octobre 1961 immortalisée par cette phrase : « Ici on noie des Algériens ». C’est à l’anniversaire de cette date que le gouvernement a choisi de façon très cynique de commencer le couvre-feu de 2020. Le couve-feu, c’est la mesure de Sarkozy pour contrôler les révoltes dans les quartiers populaires. Il n’a jamais été généralisé en métropole depuis la guerre d’Algérie en 1961 (voir p. 16 l’interview de Mathieu Rigouste), avant ça, le dernier date de 1944, pendant la collaboration avec les nazis.

      Aucune surprise, donc, de voir le mot « République », dévoyé, revenir maintenant pour justifier les attaques réactionnaires qui s’abattent sur nous : loi anti-musulman.es, loi flic’and’love, loi contre la liberté de penser à l’université ou dans les associations, lois contraignant la liberté de la presse... Leur république concerne de moins en moins la chose publique, qui offre un visage autoritaire (avec Jupiter à sa tête) : une république impérialiste, coloniale, avec son aristocratie et son règne sans partage tant dans la rue que dans les têtes.

      Les mots de cette République ne doivent être pris que comme des mots d’ordre ; des mots qui se bornent à dire : soumets-toi (à l’étranger, à l’ouvrier.e, aux jeunes, aux femmes etc.) Il en est bien sûr ainsi de la prétendue « liberté d’expression » qu’on nous a resservie suite à l’assassinat de Samuel Paty. La liberté d’expression ? Dans un pays où la presse est aux mains des premières fortunes de France ? Où lorsqu’on ose souligner l’évidence autoritaire, prononcez par exemple les termes de « violences policières », « d’islamophobie », de « racisme institutionnel », on s’attire immédiatement les cris d’orfraies des éditorialistes et de ces bourgeois.es de salon. Cachez-nous ces insupportables Gilets jaunes que je ne saurai voir dans mes beaux quartiers !

      La liberté d’expression est une notion relative dans ce pays. Beaucoup pensent qu’elle n’existe plus et qu’elle devrait exister : que l’égalité, le droit de tous et toutes à l’expression, ont été temporairement détruits par le cadenassage du discours public, et qu’il s’agit maintenant de réclamer de la « pluralité », afin de recréer les conditions d’un « libre débat » où chaque voix trouverait à « s’exprimer ». Aussi longtemps qu’on a le droit de parler, c’est que ce qu’on dit est inoffensif, et dans chaque moment d’obscurité se resserrent les bâillons des contre-pouvoirs. Voici bien la seule vérité énoncée par Macron : « nous sommes en guerre ». Cette guerre, la bourgeoisie et la réaction la mènent main dans la main contre celles qui ne sont pas résigné.es, et les médias dominants sont sciemment utilisés dans cette lutte (voir notre article sur nos collègues de la Voix du Nord). À La Brique, nous ne voulons pas lutter pour cette liberté d’expression-là : nous préférons un monde où on peut dire ce que l’on veut tant que les contre-pouvoirs existent et ne sont pas réprimés. Nous préférons les médias qui donnent la voix à celles et ceux que les autres ne daignent pas regarder. La liberté d’expression ne s’use que si on ne s’en sert pas. Autrement dit, la volaille-qui-fait-l’opinion, sauce CNews, ne participe pas de la pluralité des expressions. Elle ne fait que se draper dans du politiquement incorrect pour mieux légitimer le Pouvoir et les oppressions.

      Nous vivons un temps où le seul discours toléré n’entretient plus aucun rapport au réel. Macron est le visage d’une époque qui se donne pour tâche de s’aveugler : à coups de LBD, de jusqu’au boutisme productiviste (voir notre dossier industrie, en particulier p. 9 pour apprendre comment se débarrasser des poulets) sur fond de crise écologique ou de slogans creux (voir p.26, nos comptes-rendus des expos pour bourges). Le gouvernement tisse tout autour de nous ses flics d’acier. Mais à jouer ce jeu dangereux, les ambitions des poulets les plus extrémistes n’auront bientôt plus de mesure. À l’heure où nous terminons cet édito, les sirènes des manifestations sauvages de keufs retentissent autour de nous...

      Macron nous promet le retour « des jours heureux ». Quelle blague ! De notre côté c’est surtout le moment où les mauvais jours finiront que l’on espère. C’est le nom du programme du Conseil National de la Résistance à la sortie de la guerre, une république... sociale. Car, oui, à chaque déconfinement, nos luttes ont aussitôt redémarré. À chaque « retour au réel », leur agenda leur échappe, la rue est chaude, voilà pourquoi l’arsenal (guerrier, judiciaire, législatif...) est en train de se mettre en place.

      Le collectif de la Brique

      « Une poule sur un mur
      En a marre de picorer du pain dur
      Elle veut de la brioche, des croissants
      Et puis danser la rumba, en buvant du punch ou de la vodka.
      Pain dur, pain sec,
      Elle en a ras le bec ! »

      Bernard Friot

  • Cagoulés comme jamais
    https://labrique.net/index.php/numeros/1109-cagoules-comme-jamais

    Habitant.e.s de Moulins, étudiant.es, commerçants qui fréquentez le quartier quotidiennement, vous aurez peut-être constaté l’entrée fracassante d’hommes cagoulés dans la Filature et quelques appartements en face début janvier. Pas de panique, c’est la F.R.I (Force de réponse immédiate) : une équipe de 16 keufs à l’allure virile qui agit notamment pour « Restaurer la République » dans certains quartier de Lille. En passant dans la rue, on a constaté qu’un restaurant avait été perquisitionné et des portes fracturées, ça nous a intrigué.e.s.

    #En_vedette #Numéros