Espace public : Google a les moyens de tout gâcher - Vraiment Vraiment

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  • Sur les changements de Google maps : d’une carte organisée par les rues à une carte faite pour la promotion des lieux et le guidage.

    A Year of Google & Apple Maps
    How much do Google & Apple Maps change in a year?
    https://www.justinobeirne.com/a-year-of-google-maps-and-apple-maps

    Over the course of a year, Google quietly turned its map inside-out – transforming it from a road map into a place map.

    A year ago, the roads were the most prominent part of the map – the thing you noticed first. Now, the places are.

    Looking again at the screenshots above of New York, London, and San Francisco, we see a year-over-year increase in place labels...

    ...and a year-over-year decrease in road labels:

    And we see the same visually: Google has been gradually increasing the prominence of its places....

    ...while slowly decreasing the prominence of its roads:

    And these shifts match what we saw back at Patricia’s Green: as the year progressed, Google reduced the prominence of the paths, making them lighter and then thinner:

    Du Google blog :
    Google Maps is turning 15! Celebrate with a new look and features
    https://blog.google/products/maps/maps-15th-birthday

    Saved: People have saved more than 6.5 billion places on Google Maps—from the new bakery across town to the famous restaurant on your upcoming vacation. Now you can view all of these spots in one convenient place, as well as find and organize plans for an upcoming trip and share recommendations based on places you’ve been.

    Google flips the switch on its next big money maker: Maps
    https://www.bnnbloomberg.ca/google-flips-the-switch-on-its-next-big-money-maker-1.1242236

    Google became the world’s most profitable internet company on the back of search advertising. Now, it’s turning another popular web service into a major cash machine.

    Google Maps is an indispensable part of life for more than 1 billion people, who use it to commute, explore new cities or find a hot new restaurant. The service has been mostly free, and free from ads, since it launched 14 years ago.

    Interviews with Google executives and customers show this is changing as the internet giant increases the ways advertisers can reach Maps users, while raising prices for some businesses that use the underlying technology. The app now regularly highlights sponsored locations, and shows extra paid listings when people look for nearby gas stations, coffee shops or other businesses.

    Last summer, voice-based directions from the Maps app started mentioning well-known brand names from companies that are already big buyers of Google’s search ads. Instead of “turn right on Schindler Avenue,” the app sometimes says “turn right at the Starbucks.” Or the Dunkin Donuts or the local paint shop. Google said these are not ads, adding that fast food chains, banks and other businesses are helpful landmarks to orient Maps users.

    For the last two years, Google has also tested “promoted pins,” waypoints emblazoned with an advertiser’s brand that show up on the map regardless of whether or not the user searched for that business. McDonald’s Corp., Dunkin’ Brands Group Inc. and Michael Kors Holdings Ltd. are among adopters.

    Small businesses can also get access to pins as part of a package of ads Google places on different parts of its digital empire depending on where it thinks they’ll be most effective.

    In addition to the pins, ads can be found in Maps search results, such as when Starbucks, for example, pays to show up at the top of a list of search results for “coffee shops near me.” Click on a restaurant’s listing on the map and a banner asking if you want to order delivery through Doordash pops up — that’s an ad. Pick a place you need to go with the Maps app, and along with driving and walking directions, there are links to Uber and Lyft ride-hailing options. Those are ads, too.

    The potential for Google to make money off Maps goes beyond ads. It has long charged other companies for the right to build their own maps using Google’s underlying technology. Entire categories of businesses have emerged on this platform, but until recently Google never focused on making much money from it.

    Last year, that changed. Google put all customers of its mapping tools — big and small —under the same pay-as-you-go system. The company said this simplified the process, but for many small users, it amounted to a massive jump in pricing.

    • Vieille promesse technologique, la réalité augmentée arrive enfin, grâce à la maturité des technologies et des données (ARcore, puissance des terminaux mobile, modélisation 3D du bâti, etc.) : vous pouvez la tester depuis quelques jourss et c’est impressionnant. Elle va entraîner un changement radical, en aidant la navigation en ville « pas à pas » et en devenant un assistant continu de nos déambulations, comblant ainsi les dernières (et réelles) lacunes des usagers en matière de sens de l’orientation et de lecture cartographique, notamment dans leur recherche précise d’un commerce. Elle va également permettre aux systèmes de navigation de se rendre accessibles y compris à l’intérieur des bâtiments (où il n’y plus de signal GPS).

    • La récente intégration de Google Ads dans Google Business est un premier pas dans la monétisation de la visibilité des commerçants sur Maps. Jusqu’ici, les algorithmes hiérarchisaient la visibilité des commerces de façons relativement neutre, soit en fonction de l’affluence effective du commerce, soit en fonction du « taux d’affinité » de l’usager calculé par Google. Depuis quelques mois, les logos qui apparaissent en premiers sont ceux des commerces qui ont acheté cette visibilité.

      L’application va ainsi tendre à présenter une information hiérarchisée en fonction des revenus générés pour Google : techniquement, vous pourrez toujours trouver n’importe quel commerce sur la carte, mais il faudra zoomer jusqu’à l’adresse précise pour voir d’autres établissements que ceux qui ont payé pour être « vus du ciel ». La capacité d’un lieu à être visible va ainsi dépendre directement du tribut payé à Google : dans cette configuration, il est plus probable que vous atterrissiez dans un Starbucks qu’au Café du commerce.

    • J’utilise beaucoup Apple Maps et des fois je galère pour pouvoir consulter le nom de la rue, caché derrière le nom des enseignes. Retour à l’époque où les adresses se réduisaient à « au-dessus de l’échoppe du maréchal-ferrant, rue des tanneurs ». Sauf que c’est « rue du MacDo en face du Starbucks ».

  • Espace public : Google a les moyens de tout gâcher | Vraiment Vraiment
    https://visionscarto.net/espace-public-vs-google

    Signe d’une urbanité souhaitable, favorable aux mixités en tous genres, à la découverte et à l’impromptu, flâner en ville requiert un subtil équilibre entre familiarité et étrangeté, entre sentiment de sécurité et frisson de l’inconnu. Le caractère propice à la flânerie d’une rue ne se décrète pas — pas plus par l’architecte que par le maire, l’urbaniste, le commerçant ou le promoteur. Il relève d’une alchimie complexe, dont les seules à pénétrer le secret pourraient être les entreprises capables d’acquérir et d’analyser de grands volumes de données, et au premier chef Google. Les collectivités locales ont-elles l’ambition et les moyens de résister à l’omnipotence cartographique de la firme de Mountain View ? Car celle-ci pourrait annihiler les efforts de revitalisation et de réappropriation de l’espace public (...)

  • Espace public : Google a les moyens de tout gâcher - par Vraiment Vraiment - Visionscarto
    https://visionscarto.net/espace-public-vs-google

    ❝Signe d’une urbanité souhaitable, favorable aux mixités en tous genres, à la découverte et à l’impromptu, flâner en ville requiert un subtil équilibre entre familiarité et étrangeté, entre sentiment de sécurité et frisson de l’inconnu. Le caractère propice à la flânerie d’une rue ne se décrète pas — pas plus par l’architecte que par le maire, l’urbaniste, le commerçant ou le promoteur. Il relève d’une alchimie complexe, dont les seules à pénétrer le secret pourraient être les entreprises capables d’acquérir et d’analyser de grands volumes de données, et au premier chef Google. Les collectivités locales ont-elles l’ambition et les moyens de résister à l’omnipotence cartographique de la firme de Mountain View ? Car celle-ci pourrait annihiler les efforts de revitalisation et de réappropriation de l’espace public par les collectivités locales.


    Bruxelles la Polycentrique // l’indétrônable axe historique de Saint Etienne // l’archipel parisien, les bouches de métros du nord est parisien // le vieux centre d’Alès vs. le nouveau centre commercial // La Charité-sur-Loire et ce qui reste de son commerce… Google choisit et montre ce qui mérite flânerie.

    #plan #ville #espaces_public #commerces #Google #urban_matter