• Covid-19 : la vaccination a-t-elle un impact sur la durée du cycle menstruel ainsi que sur la durée et l’intensité des saignements ? – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/01/10/covid-19-la-vaccination-a-t-elle-un-impact-sur-la-duree-du-cycle-menstruel-a

    En résumé, bien que la durée du cycle menstruel soit légèrement augmentée après vaccination anti-Covid-19, celle-ci n’a cependant pas été associée à des modifications de la durée des règles, font remarquer les auteurs de l’étude publiée dans Obstetrics & Gynecology.

    On peut s’étonner d’un tel constat alors même que, selon une correspondance publiée le 15 septembre dans le British Medical Journal (BMJ), plus de 30 000 notifications de pharmacovigilance relatifs aux changements en matière de règles et de saignements survenant entre deux cycles ont été rapportées après vaccination anti-Covid-19 (par ARN messager ou vecteur adénoviral) au Royaume-Uni à la Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency.

    En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) signalait fin décembre 2021 l’existence de troubles du cycle menstruel pouvant affecter à la fois la fréquence et l’intensité des saignements. « Les règles peuvent être irrégulières, douloureuses (dysménorrhée), trop abondantes ou trop prolongées (ménorragie) ou absentes (aménorrhée). Il est également possible que des saignements surviennent entre deux cycles (métrorragie »), pouvait-on lire dans un point de situation sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19.

    J’ai le mauvais esprit de penser que si on avait suspecté que la vaccination pourrait provoquer une douleur d’environ cinq minutes à un testicule, on n’aurait pas attendu six mois après le début de la vaccination pour avoir déjà toutes les études qui vont bien sur le sujet.

  • Pourquoi je me suis fait vacciner contre la Covid 19- par Marc Zaffran/Martin Winckler
    https://ecoledessoignants.blogspot.com/2021/03/pourquoi-je-me-suis-fait-vacciner.html
    En des temps où les inquiétudes vis-à-vis des vaccins (et pas seulement) vont bon train, et où les gouvernements ont parfois (suivez mon regard) des discours au moins incohérents, au pire totalitaires, je me permets de dire ici pourquoi, en tant que citoyen, je me fais vacciner - et en particulier, tout récemment, contre la Covid-19.

    Important (1) : si vous faites partie des personnes qui contestent la réalité de la pandémie de Covid-19, je ne discuterai pas votre opinion et cet article n’est pas fait pour vous.

    Important (2) : Je vis à Montréal (Québec) et j’ai bénéficié de l’organisation communautaire de santé. Je suis allé me faire vacciner dans un centre municipal près de chez moi, à la date indiquée par le site ClicSanté quand je me suis inscrit.

    Lire ici la description de mon parcours de vaccination

    Ensuite, une précision : je suis médecin de formation et, même si je n’exerce plus depuis fin 2008, je continue à baigner dans les informations médicales et sanitaires. Mes choix sont issus à la fois de ma formation, de mes lectures et de mon expérience, qui est celle d’un citoyen, d’un soignant, mais aussi d’un parent.

    Ensuite, une déclaration de conflits d’intérêts : je n’en ai aucun dans le domaine considéré. (J’en ai sûrement dans d’autres domaines...)

    Je ne suis pas rémunéré/financé/sponsorisé par un fabriquant de vaccins et j’ai la réputation (depuis mon passage sur France Inter, en 2002-2003) d’être critique avec les industriels du médicament. Cette attitude critique remontait à ma collaboration à la Revue Prescrire, entre 1983 et 1989, elle ne date donc pas d’hier. On pourra d’ailleurs lire sur cette page ce que cette revue, très pointilleuse, pense de différents vaccins.

    Se faire vacciner ou non

    Se faire vacciner ou faire vacciner ses enfants quand on est parents est une décision importante, qui soulève toutes les questions de l’autonomie en santé. Il s’agit d’une part d’opter ou non pour une méthode à visée préventive (on peut rejeter la méthode dans son ensemble) et, d’autre part, d’opter pour un ou plusieurs vaccins.

    Cette décision devrait presque toujours faire l’objet d’une information, d’un échange de point de vue, de la prise en compte des craintes des personnes concernées par les professionnelles, et (à mon avis) ne jamais se solder par une décision autoritaire desdits professionnelles, ni être commentée par des jugements de valeur. Le soin est incompatible avec les rapports de force et avec le mépris.

    Je suis une personne comme les autres, avant d’être médecin je n’étais pas médecin, et mes décisions personnelles sont fondées sur ce que j’ai observé ou vécu au cours de ces différentes périodes : mon enfance/adolescence, mes études, mon exercice médical (1983-2008), et les quinze années écoulées.

    Ce que j’ai vécu dans mon enfance n’est pas neutre : mon père était médecin. Il avait grandi à une époque où les vaccins n’existaient pas, et il nous a vaccinés, mes frère et soeur et moi-même, mais aussi ma mère et tous les membres de la famille qui le demandaient, sans aucune hésitation. Je ne l’ai jamais entendu contraindre personne à se faire vacciner. Dans son esprit, la vaccination était un bienfait pour l’humanité et quand on s’intéresse à l’histoire des maladies (en commençant par la variolisation, pratiquée depuis le 18e siècle, bien avant qu’on sache ce qu’était un virus) il est difficile de prétendre le contraire. (Encore une fois, je parle ici de la méthode, ce qui ne veut pas dire que je mets tous les vaccins dans le même panier, j’y reviens plus loin).

    Avant qu’un vaccin existe, j’ai souffert de la rougeole et de la coqueluche. Grâce à la vaccination, j’ai échappé à la polio, à la diphtérie et au tétanos. (Enfin, jusqu’ici. Je pense qu’il faudrait que j’aille me faire faire un rappel...)

    Quelques souvenirs :

    Je me souviens d’un de mes camarades de classe qui avait avait contracté la poliomyélite à une époque où tout le monde n’avait pas été encore vacciné en France (probablement entre 1955 et 1965). L’un de ses bras était paralysé, et sa main toujours bloquée dans la poche de sa blouse ou de sa veste, pour que son bras ne ballotte pas.

    Je me souviens aussi d’avoir reçu, quand j’étais étudiant hospitalier/externe en pédiatrie au centre hospitalier du Mans, un garçon de huit ans qui faisait une encéphalite rougeoleuse, c’est à dire une infection grave du système nerveux provoquée par le virus de la rougeole. Il a gardé des séquelles graves : paralysies, épilepsie, handicap psychomoteur profond. Sa famille ne l’avait jamais vacciné.

    Je me souviens d’avoir vu plusieurs personnes mourir de tétanos en réanimation, après un avortement clandestin ou après s’être écorchées à une épine de rose dans leur jardin.

    Je me souviens avoir soigné une fratrie de trois enfants de moins de dix ans d’une coqueluche carabinée (les parents étaient opposés au fait de les faire vacciner). Les trois enfants ont beaucoup dérouillé (c’est une saloperie, la coqueluche) mais les parents aussi. Je n’ai pas porté de jugement de valeur, j’ai soigné les enfants, un point c’est tout. Quelques semaines après, la mère est revenue me voir pour discuter des vaccins à leur faire, l’un après l’autre. Et on en a parlé posément. Et elle a pris sa décision posément.

    D’un autre côté, en tant que médecin qui vaccinait couramment adultes et enfants, j’ai pu observer des effets indésirables de la vaccination : douleur et rougeur au point d’injection (très fréquent), fièvre et courbatures (également) et parfois fièvre très élevée (en particulier chez deux de mes propres enfants).

    Je n’ai pas, au cours de ma carrière, eu à constater d’effets secondaires graves d’un vaccin. Ca ne veut pas dire qu’ils n’existent pas, mais qu’ils sont suffisamment rares pour que je n’en ai pas vus (alors que, je le répète, des effets bénins, j’en ai vu souvent).

    Chaque vaccin mérite réflexion

    En tant que médecin, j’ai été interrogé par de nombreuses personnes sur la sécurité, l’efficacité et la légitimité des vaccins. Et je leur ai toujours répondu ceci : chaque vaccin concerne une maladie particulière. En principe, vous êtes en droit de peser le pour et le contre de l’intérêt de chaque vaccin face à la probabilité de contracter la maladie concernée.

    C’est assez simple à concevoir : quand on ne vit ou ne voyage pas dans un pays où la fièvre jaune est endémique, il n’est pas légitime de se faire vacciner contre elle.

    Quand, à l’opposé, une maladie existe partout, et si cette maladie n’a pas de traitement curatif il est légitime de s’en protéger (diphtérie, tétanos, polio).

    A noter que lorsqu’une maladie a été éradiquée du globe (c’est le cas de la variole au milieu des années soixante-dix, ce sera bientôt nous l’espérons tous le cas de la polio), il devient moins bénéfique de vacciner que de ne pas le faire : les effets indésirables deviennent inévitablement plus nombreux que les cas de maladie et, bien entendu, les effets graves du vaccin sont alors plus nombreux que ceux de l’infection. Et, de fait, la vaccination contre la variole a été supprimée sur toute la planète. Celle contre la polio pourrait bien l’être d’ici quelques années.

    Est-il, pour autant, obligatoire de se faire administrer (ou de faire administrer à ses enfants) tous les vaccins qui existent ?

    Il me semble, raisonnablement, que non. Si j’étais encore médecin de famille aujourd’hui, je défendrais la liberté, pour les parents, de peser le pour et le contre de chaque vaccin, en leur donnant les informations nécessaires, sans leur imposer quoi que ce soit. On peut à la rigueur imposer la vaccination contre une maladie transmissible (quand je me vaccine, je protège aussi les autres et je me protège des personnes qui pourraient me contaminer) mais on ne devrait pas imposer la vaccination contre une maladie qui n’est pas transmissible (provoquée par une bactérie non transmissible à l’entourage, par exemple, comme le pneumocoque).

    La France est notoirement autoritaire en ce domaine, alors que rien ne prouve que ce soit nécessaire : en Grande-Bretagne, aucune vaccination n’est obligatoire, on informe la population, et la couverture vaccinale (la proportion de personnes vaccinées) est similaire à celle de la population française.

    Comme l’a été la vaccination contre l’hépatite B, maladie grave qui peut tuer à court terme ou à long terme en provoquant l’apparition de cancers, la mise au point d’un vaccin anti-VIH (qui protègerait de l’infection provoquant le SIDA) serait certainement bien accueillie par une grande partie de la population mondiale, en particulier dans les pays émergents, où les deux maladies sont très répandues et s’aggravent mutuellement.

    Est-ce que tous les habitants des pays industrialisés se vaccineraient contre le VIH si c’était possible ? Probablement pas, car beaucoup ne se sentent pas menacés par cette maladie uniquement liée à l’activité sexuelle. Et aussi parce qu’aujourd’hui, on peut vivre en étant VIH-positif, grâce à la trithérapie antivirale mise au point ces dix dernières années. La possibilité de traiter une maladie (même sans la guérir) modifie l’intérêt/l’urgence/l’importance d’un vaccin.

    Mais il y a fort à parier que le fabriquant d’un tel vaccin inciterait certainement les parents à vacciner leurs enfants... (J’ai écrit ici ce que je pense de la vaccination contre le HPV, en particulier.)

    Les vaccins sont-ils un marché ?

    Oui. Comme tous les médicaments. On en a eu une illustration éclatante en 2009 lors de la pandémie de grippe A/H1N1, qui était présentée comme « la » pandémie du siècle (et ça fait bien rire aujourd’hui). On en a une autre démonstration en ce moment : une demi-douzaine de vaccins contre la Covid-19 sont en développement, quatre ou cinq sont déjà approuvés ou en voie de l’être. Il y a un marché mondial, littéralement, à prendre.

    Est-ce qu’une vaccination contre la Covid-19 est légitime ?

    Sans avoir besoin de citer des chiffres, il me semble que ça n’est pas discutable. Sauf, évidemment, si l’on conteste l’existence de la pandémie.

    Est-ce qu’une vaccination de TOUTE la population est légitime ?

    Dans la mesure où l’on n’a pas démontré qu’une partie de la population mondiale est déjà immunisée contre la Covid (et ne risque donc ni d’en souffrir, ni de contaminer les personnes non immunisées) il me semble que la réponse est oui.

    Si l’on fait partie d’une population à risque élevé, le vaccin nous protège.

    Si l’on fait partie d’une population à risque faible, le vaccin sert à nous protéger ET à protéger les plus vulnérables. C’est une démarche solidaire - comme pour la variole et la polio, par exemple ; et peut-être aussi dans une certaine mesure pour l’Hépatite B et, si le vaccin existait, le VIH.

    Est-ce que tous les vaccins contre la Covid-19 se valent ?

    C’est difficile à dire, et la réponse est probablement non, mais en toute bonne logique ça n’a pas d’importance : d’abord parce que leur efficacité est suffisante pour prévenir la maladie, même si (et ça n’est jamais) une efficacité à 100%. Ensuite parce que, plus le nombre de personnes vaccinées sera grand, quel que soit le vaccin utilisé, moins la maladie circulera. Rappelons ainsi qu’un vaccin, même très efficace, ne l’est pas de la même manière pour toutes les personnes vaccinées. L’immunité contractée lors d’une maladie (la grippe, par exemple) est elle aussi variable d’une personne à une autre. Il n’est donc pas illogique de penser que si tous les vaccins contre la Covid-19 (qu’ils soient efficaces à 75 ou 95%) sont diffusés sur l’ensemble de la planète, la protection obtenue sera meilleure (et plus rapide) que si on essaie de vacciner toute la planète avec le vaccin « le plus efficace » (qu’on ne va probablement jamais identifier précisément...)

    Ce ne sera pas la première fois qu’on utilise plusieurs vaccins différents pour combattre une maladie planétaire : c’était déjà le cas de la polio. Et pour chaque maladie infantile, par exemple, il existe de nombreux vaccins selon le pays/le marché où il est diffusé...

    Est-ce que les risques de la vaccination l’emportent sur celui de contracter la Covid-19 ?

    En l’état actuel des choses, il me semble que non (je dispose des mêmes informations que tout le monde). J’ai 66 ans, je m’approche donc de l’âge où c’est problématique (même si je n’ai pas de maladie chronique qui me rende particulièrement vulnérable) mais même si je n’en avais que 50 (ou 45) je me ferais vacciner, pour protéger les personnes âgées de mon entourage, et les patientes à qui j’aurais affaire en tant que soignante.

    Quand toutes les personnes vulnérables seront vaccinées, est-ce que les personnes qui ne se feront pas vacciner s(er)ont des inconscientes ou des criminelles ?

    Non, parce que ne pas se vacciner n’empêchera personne de le faire et parce que le risque qu’elles prendront ne concernera qu’elles. (Comme pour les personnes qui ne se vaccinent pas contre la grippe et qui ne sont pas au contact de personnes vulnérables, ou sont au contact de personnes vulnérables vaccinées.)

    En attendant, je suis d’avis que la solidarité de chacune vis-à-vis des personnes non vaccinées qui nous entourent nous impose de porter un masque, de se laver les mains, de garder ses distances et d’éviter les réunions en lieu clos. C’est ce que je fais, c’est ce que fait mon entourage. Et nous n’avons pas le sentiment que ça entrave notre liberté. (Il faut préciser aussi que je vis dans un pays où la liberté n’est pas décrétée par l’Etat...)

    Est-ce que les discours gouvernementaux sur les vaccins sont fiables ?

    Là encore, je ne pense pas que ce soit important. Il y a suffisamment de sources d’informations scientifiques (revues médicales indépendantes, organismes internationaux comme l’OMS, ONG) pour se faire une idée raisonnable. Les gouvernements eux-mêmes n’ont d’importance pour votre décision que dans la mesure où ils contrôlent l’accès au vaccin (ce qui n’est pas rien). Mais pas pour votre réflexion en elle-même.

    Voilà, je vous ai dit pourquoi, à titre personnel, je me suis fait vacciner contre la Covid-19. J’espère que ces réflexions vous aideront à prendre une décision sereine.

    Quelle que soit cette décision, bon vent à vous.

    Martin Winckler/Marc Zaffran

    • Publié par Martin Winckler (Marc Zaffran) à 07:10

      J’y ai eu droit pour un traitement du cancer du sein. Après 2 opérations importantes sous anesthésie générale, puis 6 semaines de radiothérapie (la totale : boucherie+charcuterie+rotisserie) tu dois avoir un examen pour voir l’épaisseur de ta muqueuse utérine avant de bouffer des anti hormones.
      Je crois que je l’ai raconté sur mon compte seenthis. Ne continuez pas si vous êtes sensible.

      Je n’ai pas eu le courage de partir, de la repousser avec mes jambes, j’étais trop affaiblit. J’ai cherché partout une gynéco bienveillante, ma dentiste me l’avait conseillé. Au rendez-vous, je lui ai pourtant dit que je n’étais pas à l’aise, que j’avais subi des violences sexuelles de la part de gynécologues (ben fallait porter plainte) oui, j’ai bien témoigné dans le livre de Mélanie Delachaux (ben regardez moi, je suis pas morte et pourtant j’ai eu une épisio) je parle de libertés (on nous fait tout porter). Et puis, sur la table elle a préparé son truc en glissant sa main dessus avec le gel comme si elle le masturbait et elle a dit qu’elle allait me violer à son tour, et c’est ce qu’elle a fait, par surprise, tout en me parlant d’autre chose pour attirer mon attention ailleurs, une sorte de piège desgueulasse. Comme si j’étais rien, une irresponsable, sans parole aucune, la pire des méthodes. Et je n’ai pas protesté parce que c’était la suite de toute cette longue horreur de maltraitances, et que je ne voyais pas d’alternative et voulais tenir le coup pour m’en sortir.
      Je sais, je devrais porter plainte, avertir le syndicat des soit disant soignants gynécos mais qui défendent les pratiques de viols. Je n’y arrive juste pas.
      Donc merci toujours à Winckler et aux femmes qui disent que ce n’est pas normal.

    • Mon grand-père me raconte sa biopsie prostatique.

      L’uro « Vous allez souvent à Paris ? Vous connaissez le bois de Boulogne ? »
      "Non"
      « Ben voilà, je vais vous le faire moi le bois de Boulogne. »
      Et il a rentré sa sonde dans le rectum.

      Je n’ai pas les mots.

      https://twitter.com/OreSeur_K/status/1280559189748834304

      Clairement, le médecin a introduit un contexte sexuel avec son allusion à la prostitution dans le bois de Boulogne. C’est donc un viol qualifié.

  • Place aux gros - France Culture
    https://www.franceculture.fr/emissions/series/place-aux-gros

    L’obésité touche 10 millions de personnes en France et un Français sur deux est en surpoids. C’est donc un enjeu majeur de santé publique, mais pas seulement. La tyrannie de l’apparence est implacable et nos réactions face à la différence de carcasse, la grasse, la différente, la supposée...

    #audio #gros #grossophobie #gras_politique #discrimination #corps #obésité #inégalités #pauvreté

    Particulièrement touchant, l’épisode sur les inégalités avec le témoignage d’un homme gros qui conjugue terrain génétique et pauvreté dans l’enfance. Il raconte comment les colis alimentaires pour les pauvres servent à écouler les stocks de beurre... et après on te parle de volonté, quand on veut on peut, etc.

    54 min
    Épisode 1 : Tous grossophobes !
    http://rf.proxycast.org/1639558651716837376/10177-18.11.2019-ITEMA_22206038-0.mp3

    Pourquoi n’aimons-nous pas les gros ? Pourquoi la grossophobie est-elle l’une des discriminations les mieux acceptées socialement ?
    54 min
    Épisode 2 : Les Oiseaux : une clinique pour vaincre l’obésité
    http://rf.proxycast.org/1639558631575789568/10177-18.11.2019-ITEMA_22206038-1.mp3

    Quand on est obèse, plein de petits handicaps t’empêchent de vivre. Un pas de danse facile que mes amies font sans problème, moi, il me faut dix minutes...
    54 min
    Épisode 3 : Obésité : une maladie de pauvre
    http://rf.proxycast.org/1639558626521653248/10177-18.11.2019-ITEMA_22206038-2.mp3

    Le surpoids est trop souvent considéré comme une carence de la volonté. Dans ces conditions, les gros ont-ils les mêmes chances que les autres d’accéder...
    54 min
    Épisode 4 : Aimer tous les corps
    http://rf.proxycast.org/1639558633375145984/10177-18.11.2019-ITEMA_22206038-3.mp3

    Dans le 4ème et dernier épisode de notre sérié « Place aux gros », La Série Documentaire s’intéresse à la vague du Body positive, accusée d’être une nouvelle...