Tant pis pour le marché intérieur
On doit pouvoir dorénavant définir le tiers-monde comme étant les zones du monde où les ouvriers ne peuvent pas consommer ce qu’ils produisent. Ce qui commence à se voir en Europe, y compris en France...
On n’est décidément plus à un paradoxe près. Les ouvriers français sont trop payés pour avoir le luxe de rouler en Renault désormais. On va fermer les usines, ou les payer au lance-pierre. Ils rouleront donc en Logan...
C’est curieux cette obsession des capitalises à sanctionner et humilier tous ceux qui, de par leur acquis historiques, ont le culot d’être trop gourmands et de nuire à leurs profits.. :-)
Renault se plaît à dire que dans l’automobile, le coût d’un ouvrier français est supérieur de 43% à celui d’un ouvrier espagnol faisant le même travail et nous apprend que sur une année, un salarié espagnol coûte 35.000 €, contre 50.000 € pour un salarié français.
Sauf que le très cher payé Carlos Ghosn, qui a touché un salaire de 9,9 millions d’euros en 2011, n’a pas l’intelligence d’Henry Ford : il ne se demande pas comment il pourra écouler sa marchandise si ses ouvriers, payés au lance-pierre, ne peuvent plus s’acheter quoi que ce soit. Désormais le salut est dans l’export, et tant pis pour le marché intérieur dont la négligence, à moyen terme, nous reviendra en pleine face tel un boomerang.
#moins-disant #compétitivité